Sterenn l'étoile rêveuse et douce

nom | Holvedd
prenom | Sterenn
âge | 20 ans
race | Humaine
lieu et date de naissance | Bretagne, le 21 décembre
orientation sexuelle | Demisexuelle et panromantique
statut marital | Célibataire
metier/etudes | L'étoile étudie en développement logiciel et web mais parallèlement elle a des petits boulots dans la sécurité, type vigile ou garde du corps
situation financiere | Plutôt bonne sans être riche
organisation | Nein
ft | Emily Rudd (c)koalavolant

Avez-vous déjà honnêtement essayé d’attraper une étoile ? Déjà, cela risque d’être difficile, parce qu’en vérité elles sont trop lointaines pour ça, et en plus elles sont brûlantes. De fait, Sterenn a l’esprit aussi lointain qu’une étoile. Souvent rêveuse, elle vit dans son monde, sa bulle, et oublie parfois comment se conduire en société. Etant d’une franchise à toute épreuve, ça peut donner des aspects assez comiques niveau discussion, quand, au bout d’un moment elle vous parle de Pluton qui est restée une planète, juste qu’elle est naine, alors que vous lui parliez de totalement autre chose. Ca fait aussi d’elle une personne très impulsive qui oublie de réfléchir avant d’agir. Ou l’inverse. Parfois elle réfléchit trop. Elle se questionne énormément Sterenn. C’est une étoile qui reste tout de même indécise.
Après, si elle est plutôt intelligente, son aspect rêveur donne l’impression qu’elle est idiote, ou incapable de réagir normalement, ou simplement qu’elle est naïve. Parfois, c’est une étoile très innocente, qui boira vos paroles, parce qu’elle voudra y croire, et qu’elle n’aura pas envie de réfléchir à une autre solution. Mais parfois, elle est assez perspicace. Elle aime observer les gens, dans sa bulle. Juste qu’elle ne sait pas réagir avec eux. Alors elle les comprend, empathique petite étoile, liée à l’univers. Ca ne l’empêche pas d’oublier parfois de réfléchir avant de parler, mais ça, ça ne la dérange pas tant.

Du coup, c’est une personne assez difficile à saisir, mais Sterenn est aussi très sympathique, elle fait facilement confiance, et est plutôt attentionnée. Assez optimiste, elle pense d’abord que les choses vont se passer bien. Par contre, il est clair qu’elle ne se préoccupe pas vraiment des conflits, des guerres, du bien, du mal. Elle vit pour elle-même le plus souvent (ou pour ses amis vu qu’elle est très loyale), mais si du coup pour ses propres rêves elle doit faire le mal, elle le fera, si ça lui semble juste.
La seule chose qu’elle ne tolère pas, c’est qu’on puisse faire du mal à des créatures qui n’ont rien demandé à personne, ce qui la met souvent en conflit avec son père.
Il faut aussi savoir que la demoiselle aime la connaissance, est curieuse, aime savoir, bref, traine souvent dans les bibliothèques, et aime apprendre.

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☆ Le détail le plus important ici est que Sterenn est xénogenre fluide. En clair, dans sa tête, Sterenn n’est pas une fille, ni un garçon d’ailleurs. (Les xénogenres sont les gens qui pour genre, sont parfois une couleur, un animal, un concept, ou ce qu’ils veulent en fait, c’est hyper large, et quand y sont fluides, c’est que si un jour y sont une couleur, le lendemain, y peuvent être une autre couleur, ou une fleur) Parfois elle est une étoile, d’autre fois un trou noir, et certains autres jours une galaxie. Sterenn a souvent l’impression d’avoir un genre lié à l’astronomie, mais il lui est arrivé d’être une marguerite. Ça change selon ses émotions, souvent. Bien sûr, dans la vie de tous les jours, Sterenn dit être une fille. Mais mentalement, ce n’est pas le cas.
Pour le reste de la fiche, elle sera elle, car elle est souvent étoile.
☆ Sterenn connaît l’aikido et des bribes de kung-fu. Son père étant chasseur, il a tout fait pour que sa « fille » apprenne à se défendre et lui éviter ainsi des désagréments.
☆ Sinon, Sterenn parle couramment français, il faut dire qu’elle a vécu quasiment toute sa vie là-bas. Son anglais n’est pas mauvais, voire très bon, surtout depuis que ça fait un an et demi qu’elle est en Irlande, mais il lui arrive parfois d’oublier que non, elle n’est plus en Bretagne, donc, non, elle ne doit pas parler français. Elle parle quelques bribes de breton aussi, mais s’en sert surtout pour trinquer et la politesse
☆ Sterenn aime le beurre.
☆ En plus d’être barrée niveau genre, elle voit les gens en couleur. C’est-à-dire qu’elle peut très bien sortir à quelqu’un « oh arrête d’être gris foncé, c’est agaçant ». Et pour elle ça aura du sens. Elle voit aussi les musiques, et pas mal de trucs en couleur, mais c’est moins « visible » dans sa tête. (Disons qu’elle « voit » pas les gens en couleur avec ses yeux, mais elle les sent ainsi)
☆ Elle a horreur de l’odeur de la cigarette, des cigarettes tout court, et à tendance à faire de nombreux commentaires vis-à-vis de ça sans se préoccuper de ce que la personne pensera
☆ Le son de la harpe a tendance à l’endormir directement. Les flûtes lui font pas mal d’effet, mais elle préfère écouter du métal. Bien qu’au fond ses goûts musicaux soient éclectiques.
☆ Elle change de couleur préféré comme de genre.
☆ Quand on regarde le placard de Sterenn on se rend compte qu’elle met toute sorte de fringue, mais surtout des hoodies, des sweats shirts, et pas mal de chemises et de cravates.
☆ Si vous n’aimez pas qu’on vous regarde, c’est raté avec l’étoile : elle n’arrête pas de fixer les gens.
☆ Elle collectionne les papiers de bonbons
☆ Oh. Et même si ça parait évident, elle adore l’astronomie.

Ca n’était jamais bien facile de vivre en foyer, quand les familles dans lequel on se retrouvait finissait malheureusement par devoir nous lâcher pour « circonstances atténuantes ».
Lucy regardait par la fenêtre de sa chambre, la nuit. Parfois, elle rêvait d’être une petite fille normale qui pourrait vivre normalement. Une petite Lucie, et pas Lucy, ça faisait plus normal. Mais elle se sentait inconstante.
Jamais les gens du foyer n’étaient les mêmes, ou si, mais des fois ils changeaient, jamais les gens qui allaient pour la prendre en charge ne se ressemblaient. L’humain était unique, et si différent.
Elle-même l’était, mais elle, se sentait étrangement délié de la Terre.

La pédopsychiatre expliquait que si Lucy agissait comme ça, c’était sûrement parce que de constance, elle n’en avait jamais eu. Orpheline de naissance, toujours si différente par rapport aux autres, à préférer les étoiles aux contacts humains, et si introvertie.

Lucy se sentait ailleurs, et jamais sur terre, et si elle avait pu choisir, elle aurait préférée être fille d’une étoile que d’un humain. Fascinée par tout ce qui n’était pas réel, la petite fille se laissait emporter par un monde merveilleux et plein de rêves, où parfois, elle était une aventurière découvrant un monde de magie, et d’autres fois elle était une princesse lointaine d’une lune éloignée. Elle préférait ses amis imaginaires au reste, et enfant, au lieu de se décrire fille, se décrivait sans cesse par d’autres termes « je suis une étoile » fut le premier qu’elle choisit.

Personne ne s’affola. Un enfant du foyer voulait bien devenir un lion, plus tard. C’était l’enfance, on s’imaginait pouvoir être ce qu’on voulait.

Et il n’y avait pas à s’affoler : elle était juste une petite fille pleine d’imagination. D’ailleurs, elle l’était tant, que souvent, ou du moins, dès qu’on pouvait, on l’emmenait à Brocéliande, lieu de féerie et de magie, berceau de légendes infinies. Et Lucy dévorait la forêt des yeux, passait son temps à vouloir rester auprès de chaque arbre, persuadée que chaque arbre lui parlait sans qu’elle ne les comprenne.

En vérité, il était évident, que sans constance d’un enfant normal, la petite Lucy préférait oublier ses malheurs, son statut, les moqueries du grand Erwan, et le fait qu’elle n’avait aucun ami, sinon Julie. Mais Julie était partie maintenant. Donc elle n’avait vraiment plus personne.
C’était mieux de s’imaginer sœur des étoiles, ou frère des autres arbres. Personne ne lui avait dit que c’était mal en plus. C’était comme s’imaginer être une magical girl.

Puis quand elle grandit, Lucy décida que puisqu’elle était humaine, mais voulait être similaire aux choses de la nature, elle pouvait changer de nom. Elle n’avait que 9 ans. Enfant déjà trop mature, pour avoir déjà vu bien des choses.
Bien sûr, elle n’était pas idiote. Si Lucy devint Sterenn (étoile en breton), personne ne le su, sinon son journal à qui elle contait tout.

Ce fut peu après cette décision, digne d’un enfant voulant changer d’identité pour paraître meilleur, pour se sentir meilleur, qu’elle fut adoptée par Daniel Holvedd. Son père adoptif, qui bien évidemment, avait eu bien du mal à obtenir la garde de l’enfant, mais qui en était parvenu au bout d’un temps.
Daniel était ce que l’on appelle un chasseur. Et s’il voulut longtemps le cacher à sa fille, il ne put s’empêcher néanmoins de faire qu’elle sache se défendre.

C’est ainsi que la petite Sterenn, s’imaginant sœur des étoiles, apprit que le monde n’était pas parfait. Du moins, elle le savait, mais elle du éclater un bout de sa bulle pour apprendre à se défendre.
Chose utile, puisqu’à l’école on se moquait d’elle, qui beuglait à qui voulait bien l’entendre que Rigel était sa sœur, et que d’abord La Grande Ourse était comme un rassemblement de cousine.
C’est pour une moquerie, qu’elle mit un de ses camarades au sol.
Daniel tenta de la faire sortir de ce monde imaginaire, mais en vain. Seulement elle parvint à le calmer, le canalisant dans le monde de l’internet.
Enfin, cela n’arriva que lorsqu’elle avait déjà quatorze ans.

Monde aux personnes et avis variés, qui lui offraient un tout nouveau terrain de connaissances. Se plongeant dans la toile, elle s’intéressa à ses langages, et s’y perdit. Se faisant plus d’amis là-dedans que dans la vraie vie.
C’est d’ailleurs là qu’elle se prit de passion pour les couleurs, et commença à imaginer des couleurs pour décrire les gens (selon elle, à défaut de pouvoir exprimer avec des vrais mots)

Enfin, vint le moment de vérité. A ses dix-sept ans
Disons juste que Sterenn aimait à fouiller dans sa maison, de façon totalement aléatoire, par pure curiosité. Et ne fut-elle pas surprise de trouver des armes, dont son père ne lui avait jamais informé l’existence.

Ce fut ce soir-là, que Sterenn appris qu’ils n’étaient pas seuls sur terre. Du moins, que tout ce à quoi elle avait cru – et ne pouvait s’empêcher de croire encore – existait…Ou presque. Elle comprit mieux aussi pourquoi son père s’absentait quelques fois – au moins tous les six mois - au moins pendant la journée.
Son père traquait ces êtres qui n’étaient pas censés exister selon la société normale.
Créatures que Sterenn remerciait à chaque fin de visite de Brocéliande – ou presque, disons qu’elle remerciait le petit peuple -.

Bien sûr qu’elle assailli son père de question, et qu’elle obtint les réponses voulues.
Et bien sûr qu’elle grinça quand même des dents en apprenant qu’ils en tuaient certaines. Mais elle s’habitua, et ne voulut pas le rejoindre.
Et de fait, ne pu jamais vraiment voir de créatures, bien qu’elle en chercha.

Prétendant vivre une vie normale, quand son père savait que le surnaturel existait, elle découvrit entre temps quelque chose d’intéressant, quelque chose qui la changea.
Internet était une mine d’or en type d’ouverture d’esprit. Et si elle savait depuis un an ou deux que les gens pouvaient ne pas être attiré sexuellement parlant (donc être asexuel), elle apprit aussi que les genres pouvaient changer.
Fouillant, ouverte d’esprit, amusée, sans jugement, Sterenn entendit parler des xénogenres, et son enfance vint la frapper à la figure.

Enfin.
Son enfance.
Pour quelqu’un qui prétendait toujours s’appeler Sterenn, et qui adorait s’imaginer sœur des étoiles, ou même encore, frère des cailloux, ça ne concernait pas que son enfance.

Disons juste qu’elle comprit ce jour-là que si en ce monde existait des autres créatures, qui eux pouvaient être d’eau ou d’air, voire animal, n’importe qui en ce monde, avait le droit de décider de ce qu’il était mentalement et de comment il se sentait. Et pas forcément de se sentir fille ou garçon.
D’être ce qu’il voulait.
Amusée, Sterenn s’imagina étoile. Enfin, humaine, mais étoile. Pas fille. Pas garçon. Autre chose. Ça lui semblait plus juste.
Rêvant, lunatique, elle changea le lendemain, préférant être galaxie.

C’est de cette façon qu’elle changea. Mais elle ne change pas tout le temps, mentalement. Sterenn est surtout étoile, et quand, parfois, la colère la frôle, elle peut être volcan. Quand elle se sent centre du monde, elle est galaxie. Quand elle se sent lourde, elle est trou noir.
Elle s’amuse à changer, à se sentir autre chose que juste humaine, à défaut d’être une créature, à défaut de vivre sur Terre, à défaut de ne pouvoir que rêver d’être autre chose.
Elle ne l’a jamais dit à son père. Il avait déjà dû accepter qu’elle veuille se nommer Sterenn plus que Lucy…
Et ainsi sa vie continua.

A dix-huit ans, elle et son père, déménagèrent. Son père voulait se rapprocher de l’Irlande, mais surtout à Bray. Sterenn a bien compris qu’elle ne pourrait pas arrêter son père d’être ce qu’il est, mais elle ne compte pas l’aider dans sa mission de chasse. A noter tout de même qu’elle a décidé de se chercher un emploi dans « la sécurité » donc vigile ou garde du corps ou un truc dans ce genre-là, pour gagner de l’argent.
Sterenn, elle, qui n’a jamais vraiment rencontré de créature surnaturelles, sinon dans les mots de son père, n’a qu’une envie : découvrir. Toujours plus.
Petite étoile curieuse et rêveuse, qui ne craint pas le danger, et qui vit pour elle-même et le monde.

Dernièrement, elle a découvert quelque chose de fabuleux : Elle n'est pas seule dans sa constellation. Elle a une vraie famille - bien que pour elle son père adoptif soit sa vraie famille -. Elle a un père. Et rien ne pourrait la rendre plus heureuse que de le savoir. Du coup elle se plait encore plus à Bray depuis qu'elle le sait...