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 (tristan) isle of flightless birds

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isle of flightless birds

tristan & evelynn

The person, be it gentleman or lady, who has not pleasure in a good novel, must be intolerably stupid.

Une bouffée d’air frais et un peu de confiance en elle retrouvé, Evelynn sortait. Avide de rencontre et de découverte, elle avait cessé de se terrer sous ses couvertures pour retrouver ses habitudes sociales. La fée frétillait, chantonnait et exécutait quelques pas de danses hasardeux en échos avec ses songes. Elle allait le voir, et elle en était toute excitée. Tristan, son professeur de danse bien que cette profession ne soit pas la première. Elle repensait à la première fois qu’elle l’avait vu. La blondinette s’était évadée de son appartement, échappant ainsi à la compagnie d’Adam. Elle était tout à fait consciente que ça ne pouvait que lui faire du bien. Cette réalité l’avait d’autant plus frappée avec les jours précédents et son besoin d’isolement. Enfin, passons. Elle s’était rendue à ce cirque aux abords de la ville pour se détacher un peu de son quotidien série/film. Elle avait voulu emmener son colocataire avec elle, ne serait-ce que pour se sentir en sécurité, mais après coups elle s’était rendue compte que c’était une mauvaise idée. L’idée d’invité Agatha et son cher frère lui avait également traversé l’esprit, puis elle se souvenait que ce n’était pas trop son genre. Alors, elle y était allée seule. Une petite fée perdue au milieu de la foule envieuse de découvrir les numéros. Puis, Tristan était apparu sur la scène. Ses joues s’étaient légèrement empourprée tant elle avait été impressionnée et fascinée par son spectacle. Cela aurait pu s’arrêter à là. Au fait qu’il était deux inconnus et qu’elle était seulement venue se détendre, mais non. Elle avait attendu la fin de sa représentation, elle avait attendu que le chapiteau se vide, elle avait attendu qu’il soit seul et accessible pour venir l’aborder. Il n’avait été qu’une distraction pour les spectateurs, mais pour Evelynn, il avait été une curiosité. Elle avait descellé chez-lui une certaine forme de détresse et surtout, elle avait vu ses ailes. Un compère féérique, comment passer à côté et ne pas vouloir s’approcher de lui. Les Egerton étaient de par leurs milieux aristocratiques communs et leurs villes d’origines les premières fées étrangères à sa famille qu’elle avait rencontrée. Il y avait bien sûr Alix aussi, mais c’était aussi un membre de leurs familles, donc il comptait autant qu’eux à ses yeux. Or, ce danseur n’était ni un proche, ni un membre de sa famille. Alors la curiosité avait été piquée à vifs chez elle. Elle tirait une mine légèrement intimidé, ses paupières battants jusqu’à ce qu’ils en arrivent aux points communs qui lui vaut encore une absence à l’appartement ce soir : la danse. Une toute autre danse, loin des valses mondaines et des bals, il lui apprenait à découvrir une nouvelle façon de se déhancher dont elle n’avait qu’une hâte, essayer avec Agatha. Elle s’était apprêtée, maquillée, mis une robe simple et pas trop gênante pour l’aspect à la fois pratique et élégante, puis elle avait filé au cirque. Elle retournait voir Tristan, et elle espérait qu’on ne lui en tienne pas rigueur. Les talons n’étaient définitivement pas très pratique pour marcher, alors elle les avait mis dans un sac et remit ses fameuses Converses rouges le temps du trajet. Evelynn avait intervertis ses souliers qu’à quelques mètres de l’arriver, pour ne pas faire trop tâche. « Je viens rendre visite à un ami » annonça-t-elle face à un des autres employés du cirque qui l’avait interpelé. De toutes évidences, elle n’avait rien à faire ici, surtout qu’elle n’était ni artiste, ni comédienne et encore moins acrobate. Mais, ce n’était pas la première fois qu’elle venait, aussi n’avait-il pas cherché à la chasser. Evelynn s’était approchée de la tante qui servait de loge à Tristan, signalant sa présence. « Tristan, est-ce que tu es là ? Est-ce que je peux entrer ? ». Polie à souhaite, Evelynn se retenait de piétiner sur place pour témoigner de son impatience, mais c’était difficile tout de même.
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Sayanel Z. Pritchard
Sayanel Z. Pritchard
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tristan & evelynn

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Le cirque avait bougé. La salle, depuis une semaine, se trouvait en rénovation. Il avait donc fallu trouver une solution rapide pour que tous les intermittents ne se retrouvent pas à la rue, et c'est avec fierté que le grand patron avait eu cette idée lumineuse d'installer un chapiteau aux abords de la ville. Faut dire qu'une solution de dernière minute comme celle-là, c'était pas la première fois qu'il en prenait. Pourtant, les rénovations dans Dragon Alley n'était pas vraiment monnaie courante, mais fallait croire que le nouveau maire comptait bien faire bouger les choses … A sa façon. Et puis de nouveaux artistes avaient fait leur apparition. Un cracheur de feu, qui se sentait beaucoup mieux en extérieur. Le jeu s'y prêtait plus, en vérité. C'était une petite foire, presque plus agréable que lorsqu'ils se retrouvaient tous enfermés dans la salle de spectacle. Ça n'allait pas durer longtemps, c'était un fait, mais Tristan appréciait la nouveauté, le changement. Il n'avait jamais été adepte de la monotonie, c'est d'ailleurs pour cela que son numéro n'était pratiquement jamais le même. Parfois il le reproduisait, par manque d'envie, de temps ou de création. Mais souvent il le multipliait, ne serait-ce que pour les adeptes qui se retrouvaient dans sa salle plusieurs fois par semaine. Il y en avait, presque à croire que la ville de Bray n'offrait rien d'autre qu'un cirque dans une ruelle sombre. Mais là, ce jour-là, tout était différent. La fée ne savait pas combien de temps ça allait durer, mais il s'en moquait éperdument. Sa nature le ramenait un peu au contact de la verdure, de la forêt, des arbres proches. Tristan n'avait jamais été un sentimental, mais elle lui rappelait un peu les alentours d'Aix-en-Provence, ces collines, ces randonnées qu'il pouvait faire étant plus jeune. Là où il aimait aller pour tenter le vol, avant de se rendre compte que ce n'était pas fait pour lui. Il fallait dire qu'une fée avec le vertige, c'était loin d'être commun. Sa mère avait abandonné l'idée de lui faire aimer la sensation, au fil des années. Mais la nature, ça restait une entité dont il se sentait proche, malgré son existence fortement régie par la ville et ses aléas.  C'est pourquoi il avait passé une partie de la journée à l'écart des autres artistes. Il ne se faisait jamais vraiment de liens, il fallait l'admettre, de toute manière, préférant la solitude aux échanges hypocrites et bienséants. Il finit tout de même par revenir dans sa loge, conscient qu'il avait d'autres choses à faire. On lui avait fourni une caravane. Il se sentait comme dans ces films des années passées, comme si rien n'avait changé, que l'image était restée, que chaque photographie prendrait une couleur sépia et qu'il suffirait de porter quelques costumes pour penser à une autre époque. L'image le fit rire, un peu. Il est vrai que le monde du cirque avait évolué, depuis le temps, mais c'est toujours vers les bases que l'on se tourne, lorsque l'on cherche un peu de magie. Mais de la magie, Tristan, il en a assez vu, toute sa vie, pour ne plus y croire et la confondre avec la normalité. Une voix à l'extérieur de sa tente le sortit un peu de ses pensées, tandis qu'un sourire se dessinait sur son visage. Il pouvait être doux, quand il le voulait. Ça n'arrivait certes pas souvent, mais il y avait des étoiles dont on ne pouvait échapper. « Entre, Eve, je t'en prie ! » Puis la voilà, tout sourire, comme si le malheur du monde ne l'atteignait pas. Quelque part, il l'admirait, Evelynn, toujours à faire preuve d'enthousiasme, la danse comme passion. Ce n'était pas commun, qu'il donne ce genre de cours, il fallait l'avouer. Mais il y prenait sans doute autant de plaisir qu'elle, et communiquer sa passion, c'était une des rares choses que l'on pouvait qualifier de pure et qu'il faisait sans sourciller une seule seconde. « Comment tu vas ? Ils ne t'ont pas causé trop de problèmes à l'entrée au moins ? C'est à la porte et ça se prend vite pour le vigile de la Maison Blanche. »
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tristan & evelynn

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Cette ambiance lui rappelait un peu les Disney, et en particulier le Bossu de Notre-Dame. Clopin et les gitans venus pour la Charivari lui revenait en tête et elle souriait. Bien sûr, ce n’était pas un dessin-animé, c’était la réalité. Mais les couleurs étaient vivifiés à son regard et une fresque de bonne-humeur se dessinait autour d’elle. Le temps de son attente à la porte, elle imaginait. Elle se demandait quel genre de numéro elle pourrait réaliser. Cracheur de feu ou bien dresseur de fauve, surement pas. Les gros animaux l’impressionnaient, et elle savait tout juste dressé un chien ou bien un chat. Quant au feu, il était très bien où il était dans sa tête, à savoir dans une cheminée pour réchauffer l’atmosphère. Trapeziste, pourquoi pas. Mais il y avait les regards autour de la scène, donc cela signifiait qu’elle ne pourrait pas tricher avec ses ailes en cas de chute. Non, elle voulait rester les pieds sur terre. Danser avec des chevaux, ça lui parlait déjà plus. Cela dit, elle n’avait jamais fait d’équitation et elle allait à tous les coups tomber à la première accélération de la part des équidés. Ses doigts s’étaient resserrés sur son sac à main. Finalement, Evelynn se disait qu’elle ferait mieux de rester sur ses acquis, à savoir les soins. C’était insignifiant selon elle, et pourtant, vu les bras-cassés de cette ville, elle était très loin d’être inutile. La fée attendait, regardait et observait tout ce qui se trouvait autour d’elle. Ce cirque, c’était sa seule excuse pour s’aventurer à Dragon Alley alors qu’on lui interdisait de s’aventurer dans le quartier. Mais avec les travaux, ils avaient changé d’emplacement provisoirement et ils s’étaient rapprochés de chez les Egerton. Elle pourrait passer les voir après, ça leur fera peut-être plaisir. Bien que, en toute honnêteté, c’est plutôt à elle que le plaisir irait. Elle se perdait dans ses pensées, tortillant de droite à gauche sur elle-même en pensant à sa princesse Leïla. Elle avait le sourire, la blondinette, en pensant à Agatha. Cependant, la voix de Tristan avait percé la porte et son sourire s’était illuminé pour une autre raison. Sans attendre, elle était entrée d’un pas déterminée et enjouée, les mains jointes devant son nez. Mauvais reflex de son enthousiasme qu’elle essayait de contenir. « Bonjour Tristan ! Je ne te dérange pas j’espère ? » Annonça-t-elle dans une explosion contrôlé d’euphorie tandis qu’elle s’était dépêchée de répondre pour ne pas paraître impolie. « On ne peut mieux. Il y a un monsieur qui m’a demandé ce que je faisais ici, mais il ne m’a pas empêché d’avancer. C’était … Par nécessité. Je suppose. Et toi ? Qu’est-ce que tu fais de beau ? » Ou de moche, mais ce n’était pas dans le caractère d’Evelynn de penser en premier au négatif. Elle avait fait quelques pas pour s’éloigner de la porte, gardant solidement son sac-à-main ancré dans ses mains. Elle ne savait pas vraiment où se mettre, sans doute parce qu’elle n’était pas chez elle. Par politesse ou pas malaise, aucune idée. Ce n’était pas la première fois qu’elle venait voir Tristan en privé, mais c’était la première dans cette loge de substitution. Elle regardait tout autour d’elle, chaque parcelle de la décoration et elle s’émerveillait devant. C’était comme au cinéma, avec le petit côté camping en plus. « Ça ne te dérange pas de ne pas être dans tes locaux habituels ? Qu’est-ce que tu veux que l’on fasse aujourd’hui ? » Avait-elle demandé pour relancer la conversation afin qu’elle ne se flétrisse pas. Evelynn ne réclamait rien, sans doute parce qu’elle n’avait ni froid, ni faim, ni soif. La blondinette n’était pas ici pour dévaliser les provisions de Tristan après tout et elle piétinait déjà d’impatience à l’idée d’un bon moment et d’un peu d’amusement. A tel point que ses ailes bleues frétillaient derrière elle à répandre leurs poudres dorées par terre. Un peu plus, et ses pieds allaient quitter le sol si elle continuait de les battre ainsi. Ah ! C’est chose faites maintenant. Elle s’en était rendue compte assez vite et elle reprenait le contrôle de sa joie pour ne pas se retrouver plaquée contre le plafond.
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