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 Première peine de coeur [papa d'amour)

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Première peine de coeur
Vemund Hordson & Herjka Halfrodottir

J'ai de la chance. J'ai deux parents qui m'aiment réellement et s'inquiètent pour moi en me laissant autant de liberté que possible. Ainsi, en quinze ans, j'ai déjà un tatouage fais par ma propre mère à l'occasion de mon quinzième anniversaire et j'ai maintenant le droit d'aller au bar de mon père pour le voir, après les cours. Tout va pour le mieux dans ma famille, la bonne entente règne et mis à part quelques crises autistiques, rien ne vient assombrir le tableau.

Au contraire. En entrant au lycée, je me suis inscrite à l'option guitare et chant. Je m'y épanouis et arrive même à aller vers les autres, ce qui, pour une autiste, est un grand progrès ! J'y fais la connaissance de Nate, un garçon de dernière année. Il a dix-huit ans et doucement mais sûrement, j'en tombe raide dingue. Il est bourré de talent artistique et a de grands projets pour l'avenir. Bien évidemment, la différence ne ravit pas vraiment mon surprotecteur de père qui me met sans cesse en garde contre lui. Et je crois que c'est là que ma mère a commencé à parler de sexualité avec moi. Beurk ! Ca ne m'attire pas du tout, ça me paraît même complètement... Dégueulasse, y'a pas d'autre mot.
Très vite, les dires de mon père et les doutes de ma mère se confirment. Nate me pousse à me retrouver seule avec lui, dans des endroits où il y a un canapé ou un lit. Je le repousse à chaque fois et il ne me pousse pas plus loin que mes limites. Jamais, il ne m'a forcée. Et puis un jour, il perd patience. Nous étions ensemble depuis un an tout juste. Et il m'a clairement dit "c'est maintenant, Herj... Ou je pars.", doublé des prétexte totalement ignoble de "ça fait un an maintenant, j'en veux plus !", "je ne comprends pas pourquoi tu ne change pas.". En bonne fille de parents rebels, je l'envoie chier et rentre chez moi, en pleurs. J'ai offert mon coeur et il l'a piétiné pour une question de sexe.

Papa est là depuis la veille. Il a "dormi" avec maman. Cette dernière est au salon de tatouage et le bar n'ouvre pas avant au moins deux heures. J'essaie de ne pas faire de bruits en entrant. Mais je n'arrive pas à taire mes sanglots bruyants. Je cours dans ma chambre et balance ma chaise de bureau en travers la pièce. Pour le silence, on repassera. Mais ça défoule. Tout le long du chemin, j'ai refoulé une crise. Il est temps de la laisser m'envahir. Pour une fois, je n'ai pas besoin de me faire souffrir pour savoir que je suis moi. Je souffre suffisemment du coeur. Je m'acharne sur tout ce qu'il a touché : mes CDs, ma chaise de bureau... Même ma chaîne hi-fi y passe. Je déchire certaines de mes tenues, celle qu'il préférait. Je suis en hyperventilation mais ça ne fraîne pas ma rage destructrice. Ma main va vers la guitare électrique que mon père m'a offert à mon dernier anniversaire. Je vois encore les doigts de celui qui est maintenant mon ex. La rage redouble, j'empoigne la guitare, dans l'intention de la détruire. Puis je revois les doigts de mon père la parcourir le jour de mon anniversaire et ça m'apaise. J'entends encore les accords de "happy birthday to you" et nos rires à tous les deux. Ce souvenir m'apaise encore et je repose la guitare. Je me tourne vers la porte, balayant les dégâts du regard. Puis mes yeux se posent sur mon père et la honte m'envahit. Je fonds à nouveau en larmes et cours dans ses bras.

"Il m'a larguée...Il m'a lâchée parce que je voulais pas coucher avec lui !!! Je le déteste, papa..."

Le détester... J'aurais bien voulu, en vrai. Mais ce n'était pas vrai. Je l'aimais tellement. Mais je ne me serais jamais forcée à faire quelque chose qui ne me plaît pas. Et surtout pas faire l'amour !
Mon père ne m'a jamais trahie, lui. Ni même abandonnée. Je suis en sécurité dans ses bras. Je me hisse sur la pointe des pieds pour enfouir mon visage dans son cou et respirer à pleins poumons son odeur rassurante. C'est à ce moment là que je me rends compte que je tremble de rage. Je prends une mèche de cheveu de mon père et l'enroule autour de mes doigts. Je me détends immédiatement. Une fois assez rassurée, je sors des bras de mon père et m'éloigne un peu. La rage, l'activité et le fait dans les bras de quelqu'un me donne super chaud. Je baisse la tête.

"Pourquoi je suis obligée de coucher si je suis amoureuse ? Je vis très bien sans sexe ! C'est quelque chose qui me dégoûte..."

Rien que d'y penser, la chair de poule arrive sur mes bras. Je me ronge les ongles en regardant mon père.

"Désolée... Pour le bazar... Je rangerai tout..."
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Première peine de coeur


Quelle merveilleuse journée qui commençait. Même le gout amer du café, auquel je n'avais jamais pu vraiment m'habituer, ne pouvait m'enlever ce gout de miel que j'avais l'impression d'avoir dans la bouche. J'avais l'impression que tout était rose autour de moi, même si je détestais cette couleur.
C'est bien simple, j'avais presque des crampes aux muscles des joues a force de sourire comme un demeurer.
La raison est simple. J'avais passer une superbe nuit, avec Hilda. Cela faisait un petit moment que nous n'avions pas remis le couvert, trop longtemps.
Mais toute cette frustration de ne pas trouver chaussure a mon pied s'était enfin envoler la nuit dernière. Je respirais a nouveau. J'étais un autre homme, un homme comblé et non plus un loup solitaire et grincheux.

Alors que je profitais de mon café en regardant les nuages par la fenêtre, j'entendis des bruits de pas. C'est que j'avais l'ouïe plutôt fine. D'après le bruit et la cadence des pas qui essayaient de ne pas se faire entendre, il ne pouvait s'agir que de Herjka ou Hilda.
Etant donner que les deux étaient sorties mais que Hilda avait certainement ouvert son salon de tatouage a cette heure-ci, il ne pouvait s'agir que de ma chère fille.

Je la soupçonnais d'être parti voir son petit copain. Un petit con arrogant de trois ans de plus qu'elle. Qui se targue de pouvoir m'arracher ma fille et l'emporter loin de moi. Enfin, pour ce que j'en dis... Je ne l'ai jamais rencontré après tout et pourvu que ça dure !
Herjka évite de trop m'en parler en plus, car elle voit bien que ça me plait pas qu'elle sorte avec un garçon de dix-huit ans. C'est que j'ai été jeune moi aussi, je sais ce qu'il y a dans la tête de ces petits détraqués sexuels.
Ils ne pensent qu'a l'allonger sur une banquette arrière et lui sauter dessus afin de s'en venter devant ses potes.
Mais ça ne prend pas avec moi ! non, non, non ! je protègerais ma fille de ces petits cons jusqu'à ce qu'elle soit plus vieille. Vingt et un ans au moins et encore, si elle trouve un gars bien... Bon ok, je me voile la face, je sais bien, mais je peux rêver.
Pour moi elle sera toujours ma petite fille chérie après tout. D'ailleurs, même lorsque je serais grand père, elle sera toujours pure et chaste dans mon esprit.

Alors que je me persuadais que ma fille n'aurait jamais de rapports sexuels avant ses vingt et un ans, j'entendis des bruits venant de sa chambre qui me sortirent de mes rêveries. Je me rendis donc a sa porte afin d'écouter ce qu'il se passer la dedans. Après un petit moment je me décide a entrer doucement et la regarde, sa guitare en main.
Vu le reste de sa chambre, je doute qu'elle l'ai prise pour en jouer et je commence a me demander si ce cadeau que je lui av ais fait survivra a cette journée.
C'est avec un immense soulagement que je la vois poser sa guitare avant de regarder autour d'elle. Forcement, son regard tombe sur moi et je la regarde avec le plus de douceur possible, me doutant qu'il s'était passer quelque chose.
Après tout, je doute qu'elle ai transformé sa chambre en champs de bataille simplement pour voir si cette nouvelle déco irait mieux avec ses rideaux.
Je l'écoute lorsqu'elle me parles. Il l'avait largué ? Elle le détestait ? Mon rêve devenait enfin réalité ! Mais ça faisait mal a ma pauvre fille, qui se blottissait a présent dans mes bras et qui se mit a jouer avec une mèche de mes cheveux.
J'entourais ma fille de mes bras et la serrais contre moi. Je m'occuperais plus tard de ce petit con qui avait larguer ma fille car elle ne voulait pas coucher avec lui. Quoi que, je ne le connaissais pas en fait. Des gamins de dix-huit ans, ce n'est pas ce qui manque.
Elle me parla a nouveau et je souris doucement, mais en moi, mon sang se mettait presque a bouillir. Je soulevais alors doucement ma fille dans mes bras et l'assis sur son lit avant de m'asseoir a coté d'elle. Je passais doucement la main dans ses cheveux et je soupirais.

"Bien sur que tu n'es pas obligée de coucher avec n'importe qui sous prétexte que tu es amoureuse. Et peu importe ce que les garçons te dirons, tu n'es pas obligée de faire l'amour avec eux pour leur montrer que tu les aime."

J'avais une voix en moi qui me disait de ne pas trop en dire, afin qu'elle ne trouve pas que faire l'amour c'est super cool. J'aurais même voulu, en bon papa poule que je suis, la dégouté du sexe pour qu'elle n'en ai jamais envie. Mais je ne pouvais décemment pas faire ça.
J'aurais été ignoble de la dégouter d'une telle chose. Après tout, l'amour est une chose merveilleuse.

"Tu sais Herjka, l'amour est une chose merveilleuse. Et le sexe peut être lui aussi super, lorsqu'il est fait avec quelqu'un que tu aime, mais aussi que toi, tu le veuille. Il faut avant tous que tu te sente prête et que le garçon... Où la fille, avec qui tu le fait, est la bonne personne. Tu es le fruit de notre amour, a ta mère et a moi, et sans sexe, tu ne serais jamais venu au monde après tout."

Je la regarde alors en souriant. Elle pouvait lire dans mes yeux tout l'amour que j'avais pour elle, ma petite fille chérie. Elle était la prunelle de mes yeux et je serais toujours là pour elle. Elle le savait d'ailleurs, du moins, je l'espérais.
Je levais alors l'une de mes yeux et j'essuyais ses larmes, avant de la serrer à nouveau contre moi et embrasser ses cheveux.

"Je t'aime ma puce."

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Première peine de coeur
Vemund Hordson & Herjka Halfrodottir

Papa. C'est le seul qui compte. Le seul que je refuse de décevoir. Le seul que j'aimerai quoi qu'il se passe. Le seul dont j'ai vraiment envie de faire la fierté. Oui, il est l'amour de ma vie.
Jamais il ne me trahira. Jamais il me laissera tomber, quoi que je fasse. Et vice versa. J'ai toute confiance en lui. C'est sans doute pour cela qu'un bon souvenir de lui a suffit à apaiser ma rage destructrice.
Rassurez vous, l'amour que j'ai pour mon père peut semble démesuré mais je ne suis pas amoureuse de lui. Peut être que je l'idolâtre. Peut être que je fais un syndrome d’œdipe tardif. Mais je ne compte pas me marier avec lui et encore moins avoir des enfants. D'une parce que le mariage, c'est surfait et de deux parce que vous vous souvenez ? Le sexe, c'est beurk !

Mais c'est parce que j'aime autant mon père que j'ai peur de l'avoir déçu en cassant tout sur mon passage. Même si, au final, je suis certaine qu'il préfère que je casse mes objets plutôt que de devoir m'empêcher de me faire du mal.Je sais que mes crises les font souffrir, maman et lui. Il est souvent arrivé que ma mère doive appeler mon père parce que lui seul a la force nécessaire pour me tenir les mains. De plus, lorsqu'on m'empêche de me faire du mal,
je peux être très violente. Et je sais que je leur fais peur dans ces moments là,
surtout à maman. Comment lui en vouloir ? Dans ces moment, je suis un monstre.
Quand je suis revenue à moi, ce qui m'a frappée, c'est la tendresse du regard de mon père. Comme à chaque fois. Il ne me tenais pas rigueur de mon coup de folie. Il m'aimais toujours autant. C'est d'ailleurs ce qui rajoutait du poids à ma culpabilité. Méritais-je réellement des parents aussi patients que les miens  ?

Le géant qui me sert de père me porte jusqu'à mon lit pour m'y asseoir et s'assied à mes côtés alors que je lui fais part de mes doutes sur l'amour et le sexe. Il me dit que je ne suis pas obligée de coucher pour prouver mes sentiments. Et bien que ça me rassure, ce n'est pas du tout ce que j'ai pu voir aujourd'hui. Il enchaîne sur le fait que le sexe peut être bien, tant que tu es consentante et que tu aimes la personne, fille ou garçon. Ensuite, il dit que sans sexe je ne serais pas née et termine par le fait qu'il m'aime. Ses paroles sont réconfortantes.

"Alors pourquoi ils prennent ça pour acquis ? J'veux dire... Il m'a jamais forcée physiquement et pourtant... Je crois qu'il pense qu'il en avait le droit mais m'a fait une sorte de fleur en ne le faisant pas... Comme si, parce que j'étais avec lui, il avait droit à l'accès à mon corps. J'ai l'impression que c'est pas normal, à seize ans, de as avoir de libido... Et encore moins de pas avoir envie de coucher avec son petit ami."

Je baisse la tête. Tout est la faute de mon autisme, je paris. Je sers les poings,
sentant l'envie de me frapper arriver, ainsi que les sanglots.

"Je suis un monstre papa. Comment j'ai pu naître ? Comment tu peux m'aimer ? Pourquoi vous m'avez pas tuée à la naissance ?"

La dysphorie est un sentiment puissant. Autant que son inverse, j'ai nommé l'euphorie. A cet instant précis, je me déteste. Moi et tout ce que je représente.
Je déteste chaque cellule de mon corps, chaque parcelle de ma personnalité et surtout, surtout ce putain de syndrome Asperger.
Je passe mes mains dans mes cheveux. Mes poings se serrent dessus. Fort.
Assez pour que ma tête soit renversée. Je couche mon corps sur le lit, toujours en me tirant les cheveux et je hurle. Fort. Tout mon désespoir se fait sentir. Je sens quelques cheveux céder sous la tension mais je m'en fiche. Je lâche finalement, mets mes pieds sur le bord du lit, pliant mes genoux et je me frappe la cuisse. Une fois. Fort. Etant en short, ma main frappe ma peau à nue. La marque ne met guère longtemps à se montrer. Je serre ma cuisse, mes ongles rentrant dans ma peau.
Avez-vous une idée de la force d'une personne autiste en crise ? Assez pour que ses ongles rentrent dans sa peau. Le sang commence à couleur sur la cuisse, tant dis que mes larmes inondent mes joues déjà trempées. Ma cage thoracique peine à se remplir et fait des mouvements saccadés.

C'est idiot de se mettre dans ces états pour une rupture, dîtes-vous ? C'est pas la rupture en elle même qui me fait du mal. C'est l'image de moi qu'elle renvoie. Quelqu'un en marge de la société, quelqu'un d'étrange, d'anormal.
Et la tristesse me rend faible. Je déteste cette sensation. Ajouté à tous les doutes que je peux avoir, à l'adolescence et aux surdosage des hormones dû à celle-ci... Ca donne des émotions puissantes.

Dans ma tête, tout se mélange. Je suis un monstre, les autres se moquent de moi, je suis anormale, je fais peur à mes parents. Je suis une fille indigne.
C'est horrible ? Bienvenue dans mon monde. Bienvenue dans mon cauchemar.
Bienvenue dans le cauchemar de mes parents.
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Je cajolais ma fille en écoutant ses problèmes et en essayant de l'aider. Je faisais mon job de père me direz vous, oui, certes, mais il ne faut pas seulement le faire, il faut aussi savoir le faire.
Je vous vois venir, forcement certain dirons que si tu ne sais pas élever un enfant, tu n'en fait pas. Mais je pense que la paternité s'apprend, tout comme beaucoup d'autres choses de la vie.
De plus, ma très chère fille étant autiste, j'ai dut apprendre beaucoup de choses sur le tas, mais a présent, j'étais en mesure de l'aider, mais aussi de la soutenir lorsqu'elle n'allait pas bien.
Et c'est avec cette habitude de la soutenir dans ces moments difficiles, que je sentis cette tension monter en elle. Ou plutôt cette incompréhension, qui se transformait petit a petit en colère, puis en rage, qu'elle devrait extérioriser a un moment ou a un autre.

"Parce que ce sont des sales cons. Et c'est justement sur ce genre de connards que tu dois utiliser ce que je t'ai appris en cas de besoins. Tu te rappelle hein ? Tu les fait tombé et après tu donne un grand coup dans les valseuses !"

J'essayais de lui remonter le moral en tournant cela a la dérision, mais c'était déjà trop tard, elle se couchait sur son lit et elle serrait les poings. Elle allait bientôt se frapper et se mettre dans des états lamentables. Elle n'y pouvait rien, et moi non plus d'ailleurs, mais je pouvais l'aider a aller mieux.
Lorsqu'elle commença a se frapper, je pris une couverture bien lourde et je la jetais sur elle. S'était une vieille couverture qu'on laissais toujours sur une chaise dans sa chambre. Le fait de la jeter sur elle, cela lui permettait de reprendre ses esprits plus vite, en la ramenant les pieds sur terre grâce au poids et a la gravité.
C'est un truc que j'ai lu dans un bouquin. Oui, je sais, je n'ai pas le physique d'un érudit, mais il m'arrive de lire, même si c'est parfois a contre cœur. Si cela peut aider ma fille a aller mieux, alors ouvrir un bouquin et me poser un peu ne me fait pas de mal.

Je restais a bonne distance d'elle et je la laissait tranquille. Il est important dans ces moments là de ne pas entrer dans sa bulle, car cela fait en général beaucoup plus de mal que de bien.
Bien sur, regarder une personne que l'on aime se frapper et se mettre dans des états pareilles sans rien faire, cela est plus dur que ça en a l'air. C'est pour ça que je serrais moi aussi les poings, pour me contenir et m'empêcher de la ceinturer et de l'empêcher de bouger.

J'attendais qu'elle se sente mieux, puis j'enlevais doucement la partie de la couverture recouvrant son visage, avant de lui parler d'une voix douce. Aussi douce que ma voix grave et caverneuse pouvait l'être.

"Tu n'es pas un monstre... Tu es mon petit ange a moi... Ma petite fille génial, que j'aime plus que tout au monde... Tu ne m'a jamais déçu et tu ne me décevra jamais. Tu peux en être sûr."

La rassurer ainsi était très important, car elle était dans une phase ou elle avait l'impression d'être une sous-merde et de ne pas valoir l'attention qu'on lui portait. Elle avait l'impression que tout les malheurs du monde était dût a elle et a son comportement. Ce qui était faux, bien entendu.

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