Adam McCormick, ft David Tennant

Nom McCormickPrénom Adam âge 41 ans lieu et date de naissance Dublin en Irlande,
un 21 janvier orientation sexuelle Bisexuel statut marital Veuf métier/études Chirurgien à l’hôpital de Bray  situation financière Confortable organisation Aucune ftDavid Tennant

Adam est égocentrique + Il se croit meilleur que tout le monde. Mais bon c'est vrai, donc autant le dire + Il est brillant et possède une mémoire photographique + Il est aussi doté d'un très grand sens logique + Ayant conscience de tout cela, il est arrogant pour beaucoup. Tellement que bien souvent, il blesse les personnes qui l'entourent, notamment lors de ses excès de colère. Dans ses moments de violence verbale, il peut parfois rabaisser son interlocuteur plus bas que terre + Il a perdu sa femme il y a deux ans. Cette perte fût le déclencheur de son alcoolisme et de son mutisme + L'alcool : la bête noire qui le rend violent et sans morale + En plus de l'alcool, il essaye de combler le vide laissé par son épouse en s'invitant dans la vie privée des gens, cherchant ainsi leur attention + Il joue de ses bonnes manière et de son bon goût pour éloigne tout soupçon sur lui. Après tout, qui pourrait le croire à la tête d'un trafic d’organe ? Lui qui assortit ses cravates à ses chaussettes et qui cire ses chaussures même pour aller boire un café au coin de la rue + D'ailleurs si encore, il n'y avait que le trafic d'organes. Adam vol aussi des médicaments à l'hôpital afin de les revendre moins cher + Malgré cela, son air stoïque n'est qu'une façade. En réalité il s’écœure lui-même, malgré les excuses qu'il se trouve. Le trafic aide des personnes qui ne pourraient se payer une opération. Cependant, cette pseudo-bonne conscience ne suffit pas et il boit encore plus pour oublier + Sinon il est très soigneux dans tout ce qu'il fait et surtout concernant son apparence.

Adam est né à Dublin un froid, mais beau 21 janvier, dans une famille plutôt fortunée. Fils aîné d'une fratrie de trois garçons, il fait figure d'exception. Ses deux plus jeunes frères ont choisi de suivre la voie de leur père à savoir la politique plutôt que de s'attarder sur le sort de pauvres malades. C’est sa mère qui lui donne goût à ce métier. Pour le jeune Adam, sa maman n’est pas seulement médecin, elle sauve des vies. C’est une super-héroïne. Très tôt, il sait qu’il fera comme elle, lui aussi veut devenir un super-héros. Quant à son père, homme politique doué avec les mots, il lui apprend une chose fondamentale : « Mon garçon, l’apparence, c’est tout. Soigne ton apparence, et le monde sera tiens. » Et c’est vrai, Adam a pu le constater, son apparence soignée et toujours propre lui a souvent permis de rencontrer les gens qu’il fallait et lui à éviter bon nombre de soucis. En somme, Adam avait tout pour vivre une enfance heureuse. Ses parents n’avaient pas peur du manque d’argent. Il ne manquait de rien, pas même d’amour. Si ses deux parents ne s’aimaient qu’en société, le jeune garçon n’a jamais souffert de leur relation tendue. Maman avait des amants, il n’en avait rien à faire. Papa sortait avec des filles plus jeunes que lui ? Grand bien lui fasse. Alors comment ses parents ont pu avoir trois enfants ? Parce que parfois, ils devaient sûrement se souvenir qu’ils s’étaient aimés, nostalgie quand tu nous tiens… Enfin, voilà qu’Adam un beau jour, se retrouve grand-frère. D’abord d’un petit nommé William, puis d’un second Rory. Franchement avoir des petits frères c’est bien, ça permet de tester des choses qu’on ne peut pas faire sur une peluche. Puis en tant que grand frère, il avait du pouvoir sur eux. Le pouvoir, il a toujours bien aimé ça, avoir de l’influence sur les gens. Enfin, être grand-frère, ça n’a pas que des avantages. D’abord, maman et papa ont moins de temps. Déjà qu’ils n’en avaient pas beaucoup, mais là, c’est encore pire. Et puis on lui demande de grandir plus vite. Maintenant c’est un grand, il peut se coucher seul. Il n’a plus besoin d’histoire. Maman n’a plus le temps d’aller voir l’exposition scientifique de l’école parce que William à un rhum et que Rory est grognon… Son envie d’attention vient peut-être de cette période. Alors oui, peut-être que parfois, Adam est devenu méchant, voir cruel envers ses frères. Peut-être encore plus envers le plus jeune… Mais au fond, bien au fond, il sait qu’il peut compter sur ses frères et quoi qu’on puisse penser de lui, ses frères peuvent compter sur lui. Ne sont-ils pas faits le serment d’être toujours là les uns pour les autres ? Frères de sang jusqu’à la fin, quoi qu’il puisse advenir. C’était donc une vie de famille plutôt banale. Ponctuée entre disputes et jeux avec ses frères et les amants de ses parents.  
À l’école le jeune McCormick est plutôt bon. Même très bon. Sa mémoire photographique et son grand sens de la logique et de la déduction lui épargnent bien souvent du travail. Après son collège et son lycée, toujours animé par l’amour de la médecine, il part en faculté et encore une fois, il s’impose haut la main. Premier de sa promotion, il fait déjà parler de lui étudiant. En effet, une idée révolutionnaire née dans son esprit. Une puce, que l’on implanterait dans la peau des patients convalescents afin de suivre l’évolution de leur état, même lorsqu’ils seront chez eux. Cette idée fait son chemin dans le crâne de ses supérieurs et il se voit offrir un post à l’hôpital de Dublin. C’est à cette occasion que ses parents lui offrent sa montre. Une montre qu’il garde depuis précieusement. Mais le travail d’hôpital l’ennuie et il voudrait se rendre bien plus utile. Il s’engage donc dans l’armée. Envoyé sur le front, il idéalise un peu le métier de médecin militaire. La guerre, c’est horrible. Adam se prend en pleine figure la monstruosité de l’homme. Les militaires blessés qu’il reçoit ne sont plus des hommes. Les éclats d’obus dans leurs chaires les déforment, les membres sont arrachés avec violence, les balles qui traversent les chaires broient tout… C’est à ce moment qu’il l’appelle, son doux démon qui le suivra partout : l’alcool. Il plonge dedans, il s’y noie, voulant oublier, voulant disparaître dans l’éthanol afin de ne plus voir, de ne pas voir son échec… Il ne peut pas les sauver, il ne peut pas les aider… Son beau rêve vole en éclats… Son échec est amer et la boisson n’en est que plus douce. Si ses deux frères n’avaient pas été là, alors Adam aurait vite tout abandonné. Heureusement, il ne l’a pas fait et même s’il a quitté l’armée, il est resté médecin. Il a tout quitté, sa famille, Dublin, pour venir s’installer à Bray. Il avait besoin de changer d’air, de partir d’un bon pied.  Cependant, il emmène dans ses bagages son alcoolisme et son caractère difficile. Commencer une nouvelle vie, mais pas facile d’oublier qui l’on est. En tout cas, il s’intégra rapidement, n’ayant aucun souci à trouver un poste de chirurgien à l’hôpital de la petite ville. C’est peut-être ce moment précis qui marque le changement de vie d’Adam. En effet, par une journée banale de travail, Adam va faire la rencontre d’un homme mourant. Si ce n’était que cela, l’histoire s’arrêterait ici et rien ne changerait vraiment. Non, ce patient n’était pas vraiment comme les autres… Il laissa voir au chirurgien une paire d’ailes… Déjà, il fallut passer le premier choc, un homme avec des ailes… Ce n’était pas commun et jamais aucun professeur ne lui avait parlé d’un tel cas…  Une fois le choc passé, avec peut-être l’aide du bourbon, il retourna voir ce fameux patient. Ce n’était plus le choc, mais la curiosité qui parlait. Il le fit transférer dans une chambre où il pourrait être seul à l’étage et il s’occupa de lui. Il gagna sa confiance pour en apprendre le maximum. Lors de son dernier souffle, les ailes visibles pour Adam, la fée souhaita que seul lui puisse les voir. Après quelques secondes de réflexion et sans aucun remord, Adam coupa les ailes afin que le secret ne s’ébruite pas. On ne sait jamais. Puis, il garda les ailes qu’il encadra dans son salon. Étrange trophée n’est-ce pas ? Surtout que seul Adam peut le voir, les autres ne voient qu’un cadre vide. Mais, cet hôpital ne fut pas seulement l’ouverture d’Adam sur un autre monde, non, il y rencontra aussi Elizabeth. Une femme au tempérament de feu, assortit à sa couleur de cheveux. Caractérielle et Irlandaise jusqu'au bout des ongles, elle supportait Adam et son caractère difficile. La vie de couple n’était pas toute rose, mais la rousse acceptait beaucoup de choses et lui en retour faisait des efforts. Il essayait de moins boire, d’être plus ouvert, moins arrogant. Comme rien ne dure, au bout de six ans, elle décédera suite à l'attaque d'un loup qui était probablement un métamorphe. De cette perte, il garde une haine profonde au supposé métamorphe qui lui a pris sa femme. Un vide immense qui n’a fait que renforcer son alcoolisme et le rendre encore plus mauvais. Il a parfois même des phases de mutisme à cause de cette perte. Elle lui manque et il sait que jamais rien ne la lui ramènera.C’est également suite à cette perte qu’il commence le trafic d’organes, en effet, peu de temps après l’enterrement de sa femme, un ancien camarade de régiment avec qui il avait quelques contacts l’appel et lui demande un rendez-vous, sur le front avait été approcher par un homme qui lui promettait de gagner un an de solde en l’espace de deux mois. Mais Adam n’était pas réellement surpris, alors qu'il était sur le front, quand il avait découvert l’horreur de la guerre et que sa chute en enfer avait commencer, il avait déjà aidé ce même soldat à éponger des dettes de jeux. Pour cela c’était facile, Adam avait retirer le reins d’un soldat dans le coma et son ami l’avait vendu. Et aujourd’hui des années après cette histoire lui revenait aux oreilles, il n’en avait jamais été très fière mais il l’avait fait quand même… Son ami lui demandait de nouveau un service, mais cette fois retirer les organes d’un mort, le chirurgien qui aurait dû opérer ne le pouvait pas et il avait tout de suite pensé à Adam. Adam qui ne posait pas de questions. McCormick accepta, surtout qu’on lui proposait une jolie somme et puis il était en congé à cause du décès de sa femme, cela aurait au moins le mérite de lui occuper l’esprit. Il lui rendit service comme cela, d’abord occasionnellement, sur son temps libre, puis l’idée germa dans son esprit, il travaillait dans un hôpital, avec une morgue et des morts frais… Il pouvait prendre les organes, il avait un revendeur… Il dépouille les cadavres de la morgue et les revend au marché noir à l’aide d’un intermédiaire. En plus de cela, il fait également du trafic de médicament qu’il vole à l’hôpital. On arrondit ses fins de mois comme l’on peut, même si honnêtement, Adam n’a pas réellement besoin d’argent. Il ne crache pas dessus pour autant, après tout l’argent appel l’argent. Sombre tableau n’est-ce pas ? Mais ne pensez pas que son air stoïque soit une vérité absolue. Il se dégoûte seul et bois encore plus. Il se cherche des excuses, le trafic d’organes lui permet de sauver des vies. Et puis, il espère bien grâce à cette activité, mettre la main sur des choses rares, comme une autre paire d’ailes.