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 Alastar • "J'ai survécu car le feu en moi brûle plus intensément que le feu autour de moi."

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Alastar Cúchulainn O’Raghailligh
Tempestaire de Feu

nom O’Raghailligh, un nom de famille qui n'est pas le mien, à l’origine. En effet, j’en ai hérité lorsque je me suis fait adopter par cette famille (longue histoire). Cependant, j’ai découvert le nom qui aurait toujours dû être le mien, il y a quelques années de cela... Le nom en question est Kovalevski, un nom russe, exactement. C'est à des kilomètres de celui que je possède à l'heure actuelle. Mais il n’en reste pas moins qu’il s’agit de celui que j’aurais toujours dû porter, bien que je me sois habitué à l’autre depuis bien longtemps. Et j'en suis fier. prénom On m'appelle Alastar et c'est à ce prénom-là que j'ai appris à répondre. Il paraît que c'est un dérivé irlandais de ce qui aurait dû être mon véritable prénom : Aleksandr. Il se trouve que j'ai également été affublé d'un second prénom à consonance irlandaise, histoire de bien faire disparaître toutes traces de mes véritables origines. Ce prénom, c'est Cúchulainn. Il paraît que c'était celui d'un héros d'un grand mythe irlandais. C'est la vérité mais je vais m'en tenir là car il serait bien trop long à raconter. âge J’ai vingt-huit ans. Vingt-huit années d’une vie à rebondissements que personne n’a à m’envier. Vingt-huit années d’une vie d’abord construite sur le mensonge avant que la vérité finisse par éclater. lieu et date de naissance Pendant longtemps, j'ai cru que j'étais né à Bray. Après, c'était ce qu'on me disait, ce qu'on m'avait appris et surtout, c'était ce qui était écrit sur mes papiers administratifs. Pourquoi aurais-je donc douté de la véracité de ces propos ? Et puis, j'ai fini par apprendre que je n'étais même pas né en Irlande. Je suis né à Moscou, grande capitale de la Russie. Qui l'eut cru, n'est-ce pas ? Et pourtant... Cela dit, il y a une chose qui ne change pas dans les deux cas (sans doute le seul point qui n'est pas un mensonge depuis que j'ai vu le jour), c'est ma date de naissance. J'ai donc poussé mon premier cri le 13 novembre 1989. orientation sexuelle Je suis hétérosexuel. Seules les femmes savent me faire de l’effet bien que certaines peuvent parfois en profiter un peu trop, notamment pour arriver à leur fin. statut marital Je suis célibataire et je ne cherche pas particulièrement à remédier à ce fait. Je m’amuse avec les filles qui veulent bien se laisser tenter mais chacune d’entre elle a parfaitement conscience que ça se termine toujours par une histoire sans lendemain. Cela dit, il est vrai qu'on ne sait jamais ce que l'avenir peut réserver. métier/études Dans les faits, je suis depuis quelques années : un Historien spécialisé dans l’Epoque Moderne. (Il m'arrive parfois de donner quelques cours à qui veut les écouter et apprendre !) Mais ce n’est pas tout ! J’ai également une passion que j’exerce depuis bien plus longtemps et qui me permet aussi de gagner ma vie, grâce aux ventes que je fais. Je possède donc une autre casquette qui est celle d’Ebéniste. J’aime travailler le bois, le sentir, le toucher… Je trouve que c’est une matière qui a réellement quelque chose en plus, par rapport aux autres. De plus, sans être une activité qui me rapporte des revenus, je tiens à préciser que je fais un peu de musique : de l’harmonica, de la guitare et même un peu de piano. Mais encore une fois, ça, c’est davantage d’autres plaisirs et non un métier professionnel supplémentaire. Artistique dans l’âme ? A n’en pas douter ! situation financière Modeste, j'arrive globalement à joindre les deux bouts, grâce à mes différentes activités. Et puis, vivre en colocation aide grandement à avoir des frais réduits. Du coup, quand je peux mettre de l'argent de côté, je le fais. Soit je l'investis pour plus tard, soit il m'arrive d'en laisser à mes parents, eux qui ont tant fait pour moi et qui, aujourd'hui, sont davantage dans le besoin que je ne peux l'être. organisation Aucune. Si j’ai très vaguement connaissance de leur existence, je refuse catégoriquement de me mêler de leurs affaires. Je ne veux pas tremper dans leurs trucs louches. Ni devoir risquer ma vie pour l’un ou l’autre de ces groupuscules. Je préfère rester libre de tous mes mouvements et de tous mes choix. C’est peut-être égoïste mais c’est ainsi. ft Ricardo Baldin.

« Mais moi, j'aimais le feu. Je l'aimais jusqu'à la brûlure. J'aimais l'amour jusqu'à la plaie et la vie jusqu'à la mort. Moi, je n'étais pas raisonnable. »

1. Je me balade toujours avec un harmonica dans ma poche, cadeau  de mes parents adoptifs lorsque j'ai eu 10 ans. J'ai commencé à apprendre à en jouer dès que je l'ai eu entre les mains et je trouve ce petit instrument absolument fascinant. Aujourd'hui, il est possible que je le sorte à n'importe quel moment, à n'importe quel endroit pour en jouer. L'air qui en sort dépend généralement de mon humeur de l'instant. Et je peux reprendre autant des morceaux connus que des petits bouts que j'ai moi-même inventé. + 2. Dans un registre similaire, je joue également de la guitare. (J'ai appris à en jouer, plus jeune, avec mon p'tit frère, Dagda. Nous suivions les cours de notre père). Et, à défaut de pouvoir en avoir une dans ma poche, il se trouve que j'en possède tout de même une chez moi. Elle est classique mais j'y tiens. D'ailleurs, pour être certain de tout le temps la retrouver en seul morceau, elle est placée dans ma chambre, là où mon coloc' n'osera pas s'aventurer pour la toucher. J'en joue aussi assez souvent (là encore, des morceaux inventés comme connus), que ce soit devant ma famille, des amis ou même juste pour moi. Dans tous les cas, je me fais plaisir et c'est ce qui compte. + 3. Pour finir sur ces points musicaux, j'ajoute que je pratique également du piano. Même si c'est dans une mesure bien moindre que pour les deux instruments précédents. J'en fais lorsque j'ai un piano face à moi mais autrement, c'est difficile. Parce que malheureusement, je n'en ai pas chez moi. Oui, c'est un regret. Mais qui sait ? Ce sera certainement mon prochain investissement. Et quand j'en aurai un, je compte bien rattraper mon retard par rapport aux deux autres instruments ! + 4. Au niveau des possessions, il y a un autre objet qui ne quitte jamais mes poches et qui est toujours sur moi : c’est un briquet à clapet, ressemblant très exactement à celui-ci. Ça peut paraître risible mais j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux. C’est le seul et unique cadeau qui m’a été transmis par mon « ange gardien » de la part de mes parents biologiques. Alors au-delà de me servir pour mon pouvoir (qui ne me sert quasiment jamais), il a une valeur sentimentale qui est tout simplement inestimable, pour moi. Et je déconseille à quiconque d’essayer de m’en séparer. + 5. J’ai un Doctorat en Histoire Moderne depuis peu (environ un an). En effet, j’ai pris du retard sur mon travail lorsque j’ai eu mes soucis personnels mais dès que c’est allé mieux, je me suis rattrapé et j’ai bossé à fond. Résultat : je suis parvenu à obtenir tous mes examens. De plus, j’ai commencé à donner des cours à qui le voulait peu de temps après l’obtention de mon diplôme final. + 6. J’ai choisi d’être également Ebéniste parce que je voulais créer. Je voulais le faire d’une manière assez peu commune. J’ai alors appris qu’on pouvait travailler le bois pour en faire des œuvres magnifiques. J’ai donc commencé à m’y mettre vers le début de mon adolescence. J’ai fait mon apprentissage seul, notamment avec des bouquins et ça me plaisait réellement. Je suis fier d’avoir pu concilier cette passion avec mes études et d’avoir toujours trouvé un peu de temps pour la pratiquer et m’améliorer, sans que ça ne desserve mon travail d’étudiant. Aujourd’hui, je peux me vanter de concilier deux métiers que j’aime : l’Histoire et l’ébénisterie. + 7. Il faut savoir que, pour un Tempestaire de mon âge, je maîtrise très mal mon don. Je peux faire quelque petites choses avec le Feu (des boules, notamment, c’est ce que je sais faire le mieux, ça) mais ne me demandez pas de déclencher des tourbillons de flammes. La raison de ce fait ? C’est très simple. J’ai découvert mon don un peu plus tardivement que la moyenne des autres gens comme moi. De plus, je n’ai eu personne pour m’apprendre à maîtriser cette capacité. Et plus grave encore, je n’ai eu personne pour m’aider à me familiariser avec ce monde surnaturel (qui est aussi le mien), personne pour me permettre de comprendre ce qu’est réellement un Tempestaire. Au contraire, on m’a bridé et j’ai pris le pli de ne plus utiliser ce pouvoir que je ne contrôle pas et qui me fait peur. + 8. Ne me prenez pas pour autant pour quelqu’un d’inoffensif. Honnêtement, ce serait un très gros tort. Il y a même des fois où je dois me refréner. Enfin, vous voyez le genre. Je ne pense pas être une cible facile. + 9. Lorsque j’ai appris, à 19 ans, que j’étais en réalité Russe, j’ai voulu me mettre à apprendre la langue. Et c’est ce que j’ai fait. Maintenant, autant dire qu’en le pratiquant le plus souvent possible depuis que j’ai commencé, je me débrouille plutôt bien même si c’est encore loin d’être parfait (je continue à prendre des cours dès que je le peux). Quoi qu’il en soit, quand j’ai prononcé mes premiers mots en russe, mon accent de cette langue a tout de suite été parfait. Il a comme… Ressurgi du passé. Comme si mon corps et mon esprit n’avaient jamais oublié d’où ils venaient, en vérité. + 10. D’ailleurs, quand je m’énerve pour de bon, j’ai remarqué que mon accent irlandais laisse automatiquement place à mon accent russe. Avant de savoir d’où je viens, ça ne m’avait jamais tiqué. Mais aujourd’hui, je m’en rends clairement compte. Et finalement, ça m’amuse.


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story of my life

PREAMBULE. + « Je ne veux pas le laisser. Je ne veux pas laisser notre fils, Mikhaïl… » La voix suppliante de la femme résonne à travers l’appartement. Elle sait que c’est très certainement la dernière fois qu’elle tient son bébé dans ses bras et elle a du mal à le supporter. « C’est pour son bien, pour qu’il puisse vivre et être heureux », ne cesse-t-elle de se répéter. Mais c’est une mère qui désirait cet enfant. Elle l’aime vraiment alors elle souffre inévitablement de devoir se résigner à le perdre. « Je sais, Natasha. Je sais, mon Amour… Mais nous le devons. Pour son bien… » Cette voix appartient à un homme qui se trouve à côté d’elle. Son mari. Et le père de cet enfant, à n’en pas douter. Lui non plus ne veut pas que son fils s’en aille. A vrai dire, il aurait pu le suivre, n’étant pas particulièrement visé par ce qui les poursuit. Mais il prend la décision de rester auprès de celle qu’il aime, pour ne pas qu’elle ait à affronter ça toute seule. Natasha hoche difficilement la tête. Ils en ont longuement discuté, pourtant. Ils ont envisagé toutes les solutions possibles et finalement, ils se sont mis d’accord sur celle-ci, jugeant que c’est la meilleur pour leur fils. Mais c’est dur. C’est dur de devoir abandonner la chair de sa chair quand on a conscience qu’on ne va plus la revoir. Et quand on avait enfin tout pour être une véritable famille unie et heureuse. Le couple baisse la tête, le regard triste en direction de l’enfant. Après quelques minutes passées ainsi, la mère relève la tête et pose son regard sur une troisième personne qui se trouve en face d’eux, silencieuse jusque-là. Il s’agit d’une femme. Natasha tente alors de reprendre une certaine assurance, adoptant un regard qu’elle souhaite un peu plus sûr. Elle respire un coup et tente de parler sans vaciller.« Sofia, nous comptons sur vous pour mettre notre enfant en sécurité… Je crois que vous savez quoi faire, n’est-ce pas ? », demande-t-elle tout en ayant du mal à retenir ses émotions. La dite Sofia hoche la tête sans rien ajouter. Mikhaïl s’écarte un peu de sa femme et disparaît quelques secondes avant de revenir avec une boîte qu’il tend à Sofia. « Si un jour, il arrive jusqu’à vous – ce que nous espérons – nous aimerions que vous lui remettiez ceci, de notre part. », explique-t-il alors que la femme saisit la fameuse boîte avant de la ranger dans son sac. Puis, Natasha prend sur elle. Elle avance vers la troisième personne avant de lui présenter, non sans difficultés, son bébé – enveloppé dans un landau. Délicatement, Sofia prend l’enfant dans ses bras, sans quitter la mère des yeux. « Je vous fais la promesse, mes amis, qu’il vivra heureux et en sécurité. Et le jour venu, il aura ce qui lui revient de droit. » Les deux parents hochent la tête simultanément. L’un comme l’autre, ils le savent : le moment fatidique des adieux est venu. Il est temps de regarder cette bouille une dernière fois, le temps de la mémoriser à jamais. Mikhaïl ne bouge pas. Il fixe son fils, l’air triste et un peu dans le vague, comme pour lui adresser une prière. Natasha, quant à elle, profite d’être toujours à proximité pour prononcer quelques mots à l’égard de son enfant. Des mots vrais, concrets, plein d’amour. « Souviens-toi que nous t’aimons, mon fils. Et qu’il en sera toujours ainsi. Nous ne t’oublierons jamais et j’espère que toi aussi, tu penseras à nous… Mais ne sois pas triste, mon fils. Vis. Vis et sois heureux. Epanouie-toi. Fais ce qui te plaît et n’ai jamais aucun regret… » Elle s’approche de sa petite tête et lui murmure quelques mots à l’oreille, que seul lui peut entendre. Des mots simples mais pourtant tellement puissants. « Je t’aime, mon Fils. Je t’aime, Aleksandr. » Elle soupire puis, elle s’éloigne. Ils hochent la tête, signe que Sofia traduit comme étant le moment du départ. Elle replace son gros sac sur son épaule et elle se dirige vers le seuil de la porte, qu’elle franchit aussitôt, sans se retourner. Le couple la regarde partir, les larmes aux yeux, désemparés suite à cette décision douloureuse.

Dehors, le froid mordant de l’hiver russe frappe de plein fouet la silhouette qui, pourtant, ne faiblit pas. Elle progresse sans rechigner. Parce qu’elle sait pertinemment qu’elle se doit d’atteindre son objectif. Elle l’a promis à ses amis. Et elle respecte ses paroles. Alors, le bébé serré contre elle, elle marche, comme si sa vie en dépendait. A travers la nuit glaciale de Moscou, vers l’aéroport le plus proche. Enfin, le départ est arrivé.
Ainsi commence ma vie…


CHAPITRE I. + Pendant des années, j’ai cru que j’étais né à Bray, une ville située en Irlande et là où j’ai toujours vécu, finalement. Pendant des années, j’ai cru que j’étais le fils de mes parents. Que leur sang coulait dans mes veines et dans celles de tous mes frères et sœurs. Pendant des années, j’ai cru que j’étais un O’Raghailligh à part entière. Mais tout cela n’a jamais été que mensonge. C’est vrai, j’ai vécu une enfance heureuse. J’avais de l’amour de la part de mes « parents » et je ne manquais de rien. J’avais l’insouciance de l’enfance. J'avais la joie de vivre. Je ne me posais pas de questions particulières. Mais tout finit toujours par se savoir. Tous les faits du passé, les vérités… Tout cela remonte inévitablement à la surface, un jour ou l’autre. Cela peut se faire de manières bien différentes mais elles conservent toutes un point commun : leur brutalité. Les vérités jusque-là enfouies nous réveillent brutalement. Et elles nous font réaliser qu’au final, nous ne savons pas qui nous sommes. Nous nous posons continuellement des questions sur notre réelle identité. Et cela peut nous hanter durant toute une partie de notre vie.

En ce qui me concerne, le début du questionnement, du doute, de l’incompréhension… Le début de l’éclatement de la vérité, c’est arrivé lorsque j’avais 8 ans. A cause du seul point noir dans ma vie parfaite : Caradoc, mon frère aîné. D’aussi loin que je me souvienne, nous ne nous sommes jamais réellement appréciés. Il faisait tout pour me mener la vie dure. Et moi, je ne comprenais pas ce qui pouvait bien le pousser à agir ainsi. Pourtant, je ne disais rien. Peut-être que ma naïveté de l’époque me poussait à penser qu’il changerait bien un jour. Je me trompais. Au contraire, notre relation négative a même atteint son paroxysme ce jour-là. Ce jour de ma huitième année. Lui en avait 12. Nous étions tous les deux en train de jouer dans une des chambres de la maison. Tout allait bien… Jusqu’à ce que je casse l’un de ses jouets. C’était un accident. Mais Caradoc, lui, il l’a particulièrement mal pris. Il s’est énervé contre moi en me balançant, de but en blanc, qu’il en avait marre, qu’il n’en pouvait plus de moi. Qu’il ne comprenait pas ce que ses parents à lui avaient pu trouver de bien à un gamin comme moi pour aller jusqu’à prendre la décision de m’adopter. J’étais petit à cette époque-là mais j’étais loin d’être stupide. J’ai tiqué par rapport à ses mots. Et là, mon sang n’a fait qu’un tour. Je lui ai littéralement sauté dessus, en le gratifiant de paroles bien sympathiques telles que « tu n’es qu’un menteur ! » et une fois sur lui, je l’ai frappé. Un coup de poing. Deux coups de poings. En plein sur le visage. Et honnêtement, j’aurais pu continuer. J’aurais pu continuer de lui faire ravaler ses paroles injustes. Si nos parents n’étaient pas intervenus, après nous avoir entendus nous disputer. Ils nous ont séparés. Et je me souviens que ma mère s’est occupée de soins de cet idiot de Caradoc – que je hais réellement depuis ce jour-là, où quelque chose s’est définitivement brisé entre nous. Quant à mon père, il m’a alors pris à parti, dans une autre pièce. Il a agi comme n’importe quel parent : en me demandant pourquoi j’avais fait ça. Et moi, j’ai tout déballé. Je fulminais. Mais en seulement quelques secondes, mon père m’a refroidi. Il a baissé la tête, a soupiré et il m’a de nouveau regardé dans les yeux avant de prononcer quelques mots. Des mots simples mais dont je me rappelle encore aujourd’hui. Des mots annonciateurs d’une vérité que je ne souhaitais pas. Des mots qui m’ont cloué sur place. « C’est vrai. » Rien que cela a suffi pour me faire comprendre que j’étais effectivement un enfant adopté. Pour moi, c’était comme une trahison. Une trahison particulièrement douloureuse. Pour moi, c’était comme s’il m’avait balancé à la figure : « tu n’es pas notre fils. » Je savais qu’il m’aimait… Mais quand il m’a, par la suite, raconté comment ma mère et lui m’ont adopté. Quand il m’a raconté comment ils m’avaient sorti de l’orphelinat… C’était très – trop – dur à entendre.
Ce fut là le premier d’une longue séries de bouleversements, dans ma vie…

CHAPITRE II. + Par la suite, je n’ai cessé de me poser des questions. D’où je venais ? Qui étaient les personnes qui m’avaient mis au monde ? Pourquoi m’avaient-elles abandonné ? J’ai passé mon adolescence entière à ressasser ces paroles dans ma tête. Ces interrogations étaient légitimes. J’avais le droit de connaître la vérité sur ma naissance. Mais j’étais encore trop jeune à l’époque pour me permettre d’entamer des recherches. Alors en attendant au moins ma majorité, je me suis forcé à bien travailler en cours et pour me détendre, je jouais de l’harmonica – cadeau de mes parents adoptifs qui me suit depuis mes 10 ans – et de la guitare, que j’apprenais avec Dagda, un enfant biologique de la famille avec qui je m’entendais pourtant très bien. Notre « père » était également notre professeur. De plus, pour être certain de parvenir à penser à autre chose durant ces années, je me suis mis à m’intéresser au métier d’Ebéniste. Je voulais créer des objets de façon originale et j’avais également remarqué, grâce aux instruments, que ça me faisait du bien d’avoir les mains occupées car ça m’évitait de me perdre dans mes pensées.  J’ai appris seul à pratiquer, en lisant des livres. Travailler le bois me plaisait beaucoup. Avec tout cela, j’ai pu parvenir à me maintenir au niveau scolaire. J’ai eu mon bac du premier coup et j’ai pris la décision d’intégrer une faculté d’histoire. Honnêtement, ma première année s’est très bien déroulée. Par contre, la deuxième… J’avais 19 ans. Et j’en avais assez d’être toujours dans l’ignorance. Alors, au détriment de mes études cette année-là, j’ai fait des recherches. Beaucoup de recherches. Et finalement, après quelques mois, j’ai trouvé un nom. Un nom et une adresse. J’avais du mal à en revenir. Je me disais que mon identité se trouvait juste là. A l’endroit où ces informations me mèneraient. J’en tremblais mais d’un autre côté, je n’en pouvais plus. Alors j’ai foncé… Et je me suis rendu chez cette personne. A ce moment-là, elle et moi, nous avons eu une discussion que je ne pourrai jamais oublier.

FlashBack. J’entre dans la maison après avoir à peine toqué. J’ai du mal à respirer normalement dans cet endroit qui est loin de me mettre à l’aise. Le stresse doit également beaucoup y faire. Après tout, je ne suis pas loin de découvrir qui je suis… Je fais encore quelques pas avant qu’une femme – d’une cinquantaine d’années, tout au plus – se plante devant moi. Des lunettes noires cachent ses yeux alors qu’elle se met à me sourire. Elle est loin de me rassurer. A vrai dire, j’ai plutôt envie de fuir mais rien que sa présence suffit à me faire rester là. « Je t’attendais, Aleksandr. », dit-elle d’une voix assurée. Je tique en entendant le prénom. « Excusez-moi, je… Vous devez vous tromper de personne. Je m’appelle Alastar. Pas Aleksandr… » Elle sourit puis, elle secoue la tête de gauche à droite. « Tu as les yeux de ton père et la démarche fière de ta mère. Je le sais. Comment pourrais-je me tromper ? Viens avec moi. Tu es venu pour avoir des réponses à tes questions, n’est-ce pas ? Je peux te les offrir. » Je me sens comme tétanisé lorsqu’elle évoque mes ressemblances avec mes parents biologiques. Je ne sais pas qui elle est, ni comment elle peut être au courant de ça. Mais le simple fait qu’elle en parle et qu’elle affirme pouvoir me fournir les réponses que j’attends depuis des années… Ça, c’est suffisant pour que j’accepte de la suivre. Silencieux, je la suis donc jusqu’à une pièce qui semble être le salon. De nouveau, elle se retourne vers moi, toujours avec ce sourire qui semble ne pas vouloir la quitter depuis qu’elle dit savoir ce que je suis venu chercher, sans que je ne lui dise rien. « Tu peux prendre tes aises et t’asseoir dans le canapé. Crois-moi, tu seras beaucoup mieux pour accepter tout ce que tu vas apprendre. J’ai quelque chose à aller chercher, je reviens. » Malgré moi, je parviens à hocher la tête alors que la situation me paraît presque irréelle. Pourtant, je lui obéis. Je m’assois dans le canapé en attendant son retour. Quelques minutes plus tard, elle revient avec un petit coffret entre les mains. Elle la pose sur la petite table en bois qui se trouve au milieu et, délicatement, elle pousse le coffret dans ma direction. « Toutes les réponses que tu cherches sont là-dedans. Tu n’as qu’à ouvrir et regarder. » Je parviens seulement à faire un hochement de la tête en guise de réponse. Je n’ai jamais été aussi stressé de toute ma vie. Tout ce que j’ai toujours voulu savoir se trouve là, dans cette boîte. Il me suffit simplement de l’ouvrir… Et quelque part, cette pensée me fait peur. Elle me fait douter. Et si ce que je découvre ne me satisfait pas ? Et si finalement ça n’avait pas été mieux que je ne sache rien de ma véritable histoire… ? Malgré tout, je me force à respirer un grand coup. Je saisis la boîte sans réfléchir plus longtemps et je l’ouvre. A l’intérieur, il y a deux choses : un papier plié et un briquet. Tremblant de tout mon corps, j’avance ma main droite qui s’empare du papier. Machinalement, je le déplie. Avant de commencer à le lire…

Salut salut ! Moi c'est Dag’ et je débarque du haut de mes 18 ans. J'aime l’Histoire, lire (surtout la fantasy), écrire, je déteste les araignées, les maths & Siam surtout quand elle me fourbe ! et puis Sinead aussi, elle est pas gentille ! et on me dit souvent que « Faiblesse » est mon deuxième prénom…. On me verra dans les parages au moins une fois par jour même si ça peut parfois être des passages rapides. Je suis fier(e) de dire que j'ai découvert le forum grâce à Siam mais non j’en suis pas fière ! et d'ailleurs je le trouve que le forum est très beau et intéressant. Je suis un inventé et puis je tenais à terminer en vous disant que j’en ai marre de faire preuve de faiblesse !


ricardo baldin ► alastar c. o’raghailligh

alastar c. o’raghailligh ► tempestaire de feu


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Bievenue Alastar • "J'ai survécu car le feu en moi brûle plus intensément que le feu autour de moi." 508348443

Toi aussi t'es faible, viens avec moi alors Alastar • "J'ai survécu car le feu en moi brûle plus intensément que le feu autour de moi." 1159891393. En tout cas bon courage pour ta fiche Alastar • "J'ai survécu car le feu en moi brûle plus intensément que le feu autour de moi." 3764945929
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Comment t'es pas gentille, toi, j'te jure !
T'es nulle XD Aussi faible qu'Elo (qui tentait de me fourber, hier, en mode "Je fais rien !", jusqu'à ce que je lui rappelle qu'elle avait parlé, y'a quelques semaines, de venir ici pour jouer une frangine de ma rouquine Alastar • "J'ai survécu car le feu en moi brûle plus intensément que le feu autour de moi." 1158672222 ). Pourquoi on tente encore de me fourber, hein ? Alastar • "J'ai survécu car le feu en moi brûle plus intensément que le feu autour de moi." 3692820387

Bref, j'te bienvenute pas ! J'te jette pas plein de coeurs sur toi (ou alors, ils sont tous moisis Alastar • "J'ai survécu car le feu en moi brûle plus intensément que le feu autour de moi." 3297751556 )

Bon courage pour ta fiche (si t'as des questions, n'hésite pas, même si tout ce qu'il faut savoir sur la famille apparait dans la fiche de ma p'tite Siam !)

GUEUSE VA ! Alastar • "J'ai survécu car le feu en moi brûle plus intensément que le feu autour de moi." 3759818440 :chaste:
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Et un de plus, décidément Alastar • "J'ai survécu car le feu en moi brûle plus intensément que le feu autour de moi." 118876108
Bienvenue ! Trop hâte de voir le développement de cette famille Alastar • "J'ai survécu car le feu en moi brûle plus intensément que le feu autour de moi." 508348443
Ce forum ça devient Game of Thrones avec toutes ces familles olala
Bon courage pour ta fiche, n'hésite pas si tu as des questions Alastar • "J'ai survécu car le feu en moi brûle plus intensément que le feu autour de moi." 281824892

PS: j'adore ce prénom Alastar • "J'ai survécu car le feu en moi brûle plus intensément que le feu autour de moi." 2571641524
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Me frappes pas, mais je pense à Alastar Maugrey aka Fol'Oeil quand je lis ton prénom Alastar • "J'ai survécu car le feu en moi brûle plus intensément que le feu autour de moi." 2210271934
Bienvenue parmi chez nous, j'espère que t'as un bon psy /PAN
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Shura, c'est pas Alastor, Maugrey ? Alastar • "J'ai survécu car le feu en moi brûle plus intensément que le feu autour de moi." 2210271934

Bienvenue en tout cas, on commence à être fournis en familles nombreuses Alastar • "J'ai survécu car le feu en moi brûle plus intensément que le feu autour de moi." 2981188539
N'hésite pas si tu as la moindre question Alastar • "J'ai survécu car le feu en moi brûle plus intensément que le feu autour de moi." 508348443
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Bienvenue sur le forum Alastar • "J'ai survécu car le feu en moi brûle plus intensément que le feu autour de moi." 2571641524

Il et beau ton vava Alastar • "J'ai survécu car le feu en moi brûle plus intensément que le feu autour de moi." 2695044505 Alastar • "J'ai survécu car le feu en moi brûle plus intensément que le feu autour de moi." 2695044505 Alastar • "J'ai survécu car le feu en moi brûle plus intensément que le feu autour de moi." 2695044505
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Sayanel Z. Pritchard
Sayanel Z. Pritchard
MESSAGES : 4496
RACE : Humain
MÉTIER/ÉTUDE : Mercenaire / Vigile au DH / Chasseur de Surnaturels
Où en es-tu de ta fiche ? Alastar • "J'ai survécu car le feu en moi brûle plus intensément que le feu autour de moi." 379025902
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Bienvenue !!!

On va faire de la belle condensation ensemble nous deux. Une belle journée de pluie et une allumette. Alastar • "J'ai survécu car le feu en moi brûle plus intensément que le feu autour de moi." 3963173879

Courage pour ta fiche et amuses-toi bien avec nous. Alastar • "J'ai survécu car le feu en moi brûle plus intensément que le feu autour de moi." 4083570601
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Alastar • "J'ai survécu car le feu en moi brûle plus intensément que le feu autour de moi."
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