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 (aedan) and who are you the proud lord said

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and who are you the proud lord said
aedan et shura

« Et qui êtes-vous, dit le fier seigneur,Pour que je doive m’incliner si bas ? Rien qu’un chat d’une autre fourrure, Et voilà ma vérité vraie. Fourré d’or ou fourré de rouge, Un lion, messire, a toujours des griffes. Et les miennes sont aussi longues et acérées qu’acérées et longues les vôtres. »
Shura jouait avec son verre d’un air songeur. Voilà un petit moment qu’il n’était pas allé sur le terrain, trop habitué à envoyer des sous-traitants se chargeaient des ventes à sa place. Seulement, les dits sous-traitants n’étaient plus sereins depuis quelque temps. Un client … Particulier, qui s’amusait à les effrayer revenait souvent dans la discussion quand il leur demandait comment ça s’était passé. On ne va pas se mentir, Kochtcheï n’avait d’attention pour eux que parce qu’ils ramenaient des billets verts pour qu’il puisse les couler dans ses poches. D’autant plus qu’avec ses derniers pépins aux compteurs incluant des chasseurs et un type bizarre qui l’avait menaçait avec le conte de Barbe Bleu, il était devenu méfiant. Bray était devenu hostile à ses yeux, étrange et inquiétante. Ce n’était pas pour le mieux, cela poussait le russe à s’enfermer de plus en plus souvent chez-lui avec son chat et sa console. Alors, au bout de l’énième complainte, il avait fini par craquer. Ça n’allait rien lui coûter une petite mise en garde. Et puis, c’était l’occasion de boire un verre ou deux –ou dix- pour oublier la vision d’un homme déguisé en femme. Il s’était préparé, mettant le col de sa chemise comme il faut une fois  sa cravate enfilée. Après tout, il fallait faire bonne figure et ce n’est pas un client aussi difficile que flippant pour ses employés qui allait le pousser à s’habiller comme un sagouin. Sa cravate rouge serrée, sa veste en tissu noir allant de pair avec la chemise et le jean de la même couleur, il avait pris ce qu’il demandait dans ses réserves. Crack, haschisch et chloroforme, il n’y avait que la résine qu’il avait produit lui-même. Le reste, c’était obtenu par troque et arrangement. Ce qui lui plaisait le moins d’ailleurs car il devait verser un pourcentage assez conséquent de la vente pour indemniser. Le passage du tsunami était loin maintenant et Shura avait pu reconstituer facilement ses réserves grâce aux pieds qu’il avait sauvés et avec l’aide de Katarina qui alimentait ses contacts.
Rassemblant le tout dans un sac de congélation, lui-même mit dans une enveloppe, il avait glissé le tout dans la poche intérieur de sa veste. Il était bientôt l’heure, et le russe avait tout intérêt à lever le coude pour finir sa vodka avant de partir. Chose qu’il fit d’une traite, laissant le verre dans l’évier avant de sortir et verrouiller la porte derrière lui.

Ça valait bien la peine d’engager et de payer du monde pour qu’ils prennent la poudre d’escampette aux premiers types bizarres. Cette pensée le fit lever les yeux au ciel, déjà excédée alors qu’il n’avait fait que le quart du chemin. Heureusement, le Smooth Criminal n’était qu’à quelques pâtés de maisons de chez-lui. Le vigile était d’ailleurs habitué de le voir, ne refusant en rien son passage. Ça sert de graisser les pattes après tout. Shura lui avait serré la main avec un sourire amical, tapotant sur l’épaule du baraqué pour accentuer son geste et son entrain de le voir. « On ne te voit plus aussi souvent, Kochtcheï, t’as des ennuis ? » lui avait-il demandé par simple élan de curiosité. Shura gardait son air si secret, ponctué par un sourire tandis qu’en retirant sa main, il avait glissé un billet comme il le faisait chaque soir. Pas étonnant que le vigile soit ravi de le voir finalement. « Pourquoi, je te manque ? Un vigile, c’est pas censé poser de questions ». Il n’y avait aucune agressivité, il ne s’y risquerait pas face à quelqu’un qui pouvait le jeter dehors en deux temps trois mouvements de toutes façons. Il avait préféré entrer après cette brève discussion remplit d’amabilité faussée et de plaisanterie. D’accord, il devait bien reconnaître que l’ambiance du bar lui avait manqué. Il n’y avait plus qu’à espérer que Kochtcheï ne fasse pas des siennes et qu’il y mette le bazar.

Il s’était dirigé vers le barman afin de commander et de laisser un message. « Un Black Russian s’il te plait. Va y avoir un gars qui va surement venir te voir pour te demander où est Fouineur, tu le renvoie vers moi. Je serais au fond, comme d’habitude ». Il avait tapoté avec ses phalanges par simple tic, attendant l’approbation du gérant quant à la réception de sa demande. Il ne fit aucuns commentaires et c’était temps mieux. Le petit gars qu’il surnommait Fouineur était tout frais et tout nouveau dans ses collègues, ça ne l’étonnerait même pas qu’il ait fais une boulette…. Ouai, tout ça méritait d’être tiré au clair. Comme indiqué, le russe s’était installé à la fameuse table, sortant son portable de sa poche pour s’occuper le temps de l’attente.
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AEDAN & SHURACe soir, c'est encore un de ces soirs. C'est pas une chose que j'aime particulièrement faire, aller acheter de la drogue ... Surtout que je n'en consomme pas. Mais je le fais parce que c'est nécessaire, sans ça, mon plan tomberait à l'eau et le Dux Tenebris n'aurait plus aucun spécimen d'expérimentation. Comme chaque soir, je sors du bâtiment où les expériences se passent. Heureusement, les murs sont insonorisés, on aurait été découverts depuis longtemps sinon ! J'aime beaucoup passer du temps là bas, enfin, pratiquer les expériences m'apaise, écouter leurs cris ou juste leurs expressions parfois. Basil préfère utiliser des tests morts, moi je les garde vivants jusqu'à ce que je ne juge plus que leur vie soit nécessaire à mes projets. Ensuite, mon collègue scientifique prend la relève sur le cadavre, c'est un peu glauque ce que je suis en train de dire mais ça me paraît tout à faire normal. Avant de sortir, j'ai pris une douche dans les vestiaires et j'ai enfilé des vêtements plus décontractés. Après tout, j'ai prévu de rencontrer Fouineur ce soir, c'est celui qui s'occupe souvent de moi. Il est pitoyable. Quand je le vois, j'ai juste envie de lui mettre une tarte pour qu'il se resaisisse ... J'ai jamais été dans le milieu avant de rejoindre le Dux Tenebris mais tout ce que je sais c'est que quand je le vois, je me demande toujours ce qu'il fout là. Je marche à mon aise, il fait frais mais ça ne me dérange pas tellement, c'est un temps que j'aime bien. Quand il fait froid, il n'y a jamais grand monde dans les rues alors ça me laisse beaucoup plus d'opportunités. De quoi ? Et bien, de kidnapper mes cibles ! Vous savez, j'ai beau passer plus de temps au labo, j'écoute toujours toutes les rumeurs, vous savez, les médisances. Ce que les gens se disent, ce qu'ils ont remarqué. Toutes les créatures surnaturelles finissent pas faire un faux pas, à un moment ou un autre et parfois, leurs identités sont mises en danger. Moi ? Je suis la rapace. Celui qui tourne en cercle dans le ciel au-dessus des cadavres, attendant le moment opportun. J'ai fais disparaître beaucoup de monde ces dernières années mais bizarrement, personne ne s'est jamais vraiment posé de questions.

J'arrive assez vite au Smooth Criminal. Je n'aime pas trop l'endroit mais je m'y retrouve assez souvent, je ne sais pas pourquoi mais mes deals se déroulent très fréquemment par ici. N'oublions pas que mes proies passent souvent par ici aussi, j'en ignore aussi la raison. J'arrive devant le vigile, je le dévisage. Mon regard ne reflète plus jamais rien, quand il me regarde dans les yeux, il ne se voit que lui, ça peut faire un peu peur. Il me connaît assez bien, vu que je passe quand même de temps en temps.

« Et bah, tu me manquais pas Fitzpatrick. Évite de t'emporter comme la dernière fois ou tu ne rentreras plus. Compris ? » me dit-il avec un air sérieux tout en évitant de croiser mon regard.

Il est vrai que la dernière fois, je n'ai pas pu m'empêcher de vouloir exploser un gars. Je faisais mon deal, comme d'habitude avec Fouineur, que j'intimidais un peu par la même occasion, quand j'ai entendu une conversation à la table d'à côté. Deux mecs parlaient, deux métamorphes. Je me suis tendu, instinctivement, j'avais du mal à me contenir. Ce serait mal vu que je tue quelqu'un en plein milieu du bar, je me retrouverai sûrement en prison et si je me retrouve en prison, fini la purge surnaturelle. Ils ont continué de parler de leurs transformations, tranquillement. Puis, quand j'ai eu ma cam, je me suis levé et j'allais partir, sans faire d'histoire, quand un des deux gars a commencé à ricaner en me regardant. Je ne sais pas trop ce qu'il lui est passé par la tête, peut être qu'il me prenait pour un camé et que ça le faisait marrer, ou peut être que ma tête lui revenait pas, je sais pas. Au final, je lui ai explosé la tête contre le mur et il s'est évanouit, il a pas compris ce qu'il se passait, il a pas eu le temps de réagir. Même son pote savait pas quoi faire, alors il m'a dévisagé et je suis parti.

« Compris. » J'ai prononcé ce mot d'une façon assez froide, comme si le message n'était pas passé, et je lui ai tendu un billet.

J'ai compris que pour rentrer sans qu'il fasse d'histoire, il fallait payer. Ça me revient un peu cher avec la drogue mais c'est pour la bonne cause.

Il me laisse entrer et je me dirige vers le bar. Je commande une bière et je demande Fouineur. Le Barman me dévisage aussi, il sait ce que j'ai fais la dernière mais fini par me pointer le fond de la salle. Je prends mon verre et j'y dirige, tranquillement, sans me presser. Puis, je le cherche du regard mais tout ce que je trouve c'est un autre mec. Un mec que je n'avais jamais vu. Étrange. Peut être qu'il a finalement compris qu'il avait pas la carrure pour travailler dans un milieu aussi dangereux. Je m'installe à sa table, stoïque, et j'y dépose mon verre.

« Et bah, Fouineur a bien changé. Ça m'arrange, il faisait pitié. »

Je sors les billets, il y en a conséquence. Quand je passe, je prends souvent de la marchandise en masse pour ne pas trop me faire remarquer en passant souvent. Je glisse la liasse sur la table, gardant une main dessus, j'attends quand même de voir le produit avant de payer ... Bien que la qualité ne m'ait jamais déçu par ici. De l'autre main, j'apporte le verre à mes lèvres et je bois un peu. En attendant, je le détaille, ce mec. Ça se voit qu'il n'est pas d'ici, pourtant, je le trouve quand même assez attirant. De toute façon, généralement, dés que ça comporte un sexe masculin, c'est assez pour moi. Même si j'ai des tue l'amour, comme tout le monde. Mais bon, ici, aucun tue l'amour à signaler ...
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and who are you the proud lord said
aedan et shura

« Et qui êtes-vous, dit le fier seigneur,Pour que je doive m’incliner si bas ? Rien qu’un chat d’une autre fourrure, Et voilà ma vérité vraie. Fourré d’or ou fourré de rouge, Un lion, messire, a toujours des griffes. Et les miennes sont aussi longues et acérées qu’acérées et longues les vôtres. »
Le bar n’était pas bombé de monde comme à son habitude passer une certaine heure du soir. Sans doute avaient-ils été marqués par une des bastons qui éclataient souvent dans ces lieux. Kochtcheï ne prêtait pas grande attention à qui se trouvait autour de lui. Il était bien trop plongé dans ses messages et autres mails reçus. Certains avec de bonnes nouvelles, d’autres de moins bonnes, mais pour toutes il restait indifférent. Aucunes ne l’intéressaient, il n’y voyait que des contraintes et des obligations. Bien que le mot obligation était pur élan de réalisme. Il fallait être totalement fou pour voir donner des ordres à Shura, d’où le fait qu’il était son propre patron. Ses doigts glissés sur l’écran, de temps en temps s’aventuraient à côté pour attraper le verre et en boire une gorgée. Il avait tout intérêt à arriver vite s’il ne voulait pas que le russe se lasse. Puis au bout de la troisième gorgée, une ombre planait prêt de lui, devinant ainsi qu’il était arrivé. Il cessa toute activité sur son portable, le posant sur la table. Kochtcheï s’était redressé afin de le détailler du regard sans jamais détourner ses prunelles vertes de sa personne. Pour quelqu’un qui faisait frémir un de ses gars, il s’attendait à … Eh bien plus vieux disons. Cependant, l’ex-mafieux est aussi le mieux placé pour assurer qu’il ne fallait pas se fier à l’âge. Après tout, son père n’avait pas attendu qu’il soit “plus vieux” pour lui faire tenir une arme entre ses mains.
Qu’il se rassure, il n’avait rien de tel à porter de main et il le verrait si jamais il se décidait à montrer que jouer au plus malin ne serait pas dans son intérêt. Le dealer se fichait bien de savoir s’il allait pourrir sa santé ou bien pourrir celles des autres, c’était plutôt le petit paquet de billet qui l’intéressait. Cela dit, il n’avait pas pu s’empêcher de relever le commentaire. « Fouineur bosse pour moi. Si tu veux qu’on continue à traiter ensemble, surveilles tes paroles ». Le temps de sa réponse, il avait plongé sa main à l’intérieur de sa veste, sortant l’enveloppe pour la déposer sur la table. Sa voix était posée, calme, légèrement enrouée par le nombre de cigarette qu’il s’était déjà enfilé. D’où le fait qu’une fois la marchandise déposée sur la table, il avait repris son verre pour s’hydrater la gorge.

L’accent était présent, mais moindre. Il tâchait de ne pas le rendre trop audible pour éviter les préjugés à son égard. « T’as tout ce qui te faut là-dedans, mais j’suis curieux de savoir à quoi te sert le chloroforme. Je doute que ça soit pour soigner une quinte de toux ». Il avait relevé le regard en sa direction après être trop longtemps rester figé sur l’argent qui l’attendait sur la table. La curiosité n’était pas le plus vilain défaut de Shura. Quoi que, ce n’est pas la précédente réponse qui dira le contraire. Mais à côté de sa vénalité, ce n’était rien du tout. Il faisait partit de ses personnes qui n’avaient pas confiance aux banques et qui préféraient planquer l’argent sous le matelas plutôt que de le confier à des types en costards. On ne refait pas les bonnes vieilles méthodes après tout. Et puis, c’était tellement plus distrayant de braquer une banque. Il ne le faisait plus dorénavant, mais si on lui proposait, pas sûr qu’il serait enclin à refuser. Kochtcheï avait levé son verre en l’air en direction du barman pour lui signaler de venir pour lui remettre la même chose. Et en attendant qu’il fasse le déplacement, il avait glissé l’enveloppe sous le nez de ce mauvais esprit, ramenant sa liasse de billet pour compter.

Simple mesure de précaution, et vieux réflex aussi. Cette étrange personne ne les avait jamais roulés jusqu’ici, mais il y a une première fois à tout. « Je peux savoir ton prénom ? Ou faut que je te donne un surnom à toi aussi ? » Dit-il avec toute simplicité, redéposant la liasse sur la table une fois qu’il s’était assuré que le compte était bon. Shura s’était adossé sur le siège de sa chaise pour prendre ses aises, croisant vaguement les bras pour les laisser reposer sur ses cuisses. Il avait une très mauvaise intuition concernant cette personne avait qui il traitait, mais il ne préférait pas aller trop vite en besogne.
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AEDAN & SHURAAh, je vois maintenant. C'est donc lui le patron de toute cette petite organisation de deal, intéressant. Maintenant, j'ai un visage à mettre sur celui qui dirige tout dans l'ombre. Je ne sais pas pourquoi il a fait le déplacement lui-même pour faire cet échange, ça me semble un peu exagéré. Quand il me dit que Fouineur bosse pour lui, je ne peux pas m'empêcher d'avoir un sourire malsain. Bien sûr que Fouineur bosse pour quelqu'un, il s'en sortirait pas tout seul. Il me demande de surveiller mes paroles avec ses « employés » et je hausse les épaules, faisant mine de réfléchir l'espace d'une seconde avant de prendre mon verre de bière en main.

« Et bien, peut être que tes employés devraient se questionner. S'ils ont peur de moi, je pense pas que leur place soit dans le deal. Je suis pas le plus aimable certes ... » Je glisse le verre à mes lèvres sans boire, encore. « ... Mais je ne suis certainement pas le pire dans le milieu. » Je finis par boire.

Je dépose ensuite mon verre sur la table après avoir savouré le goût de la bière. Ce mec devrait arrêter les clopes, le cancer des poumons, c'est pas un mythe. Je le regarde, le détaillant sans vraiment laisser paraître de l'hostilité. Le truc c'est que je suis toujours un minimum hostile, mais comme je le suis tout le temps, on ne le remarque même pas. Il finit par sortir l'enveloppe de sa poche et je la fixe quelques secondes avant de laisser mon regard revenir sur lui. Je glisse l'argent vers lui et je prends la came. J'ai donné l'argent exact. Vous pouvez dire ce que vous voulez de moi, mais j'arnaque pas les gens, je suis honnête. Je regarde le contenu et je hoche la tête avant de glisser la marchandise dans la poche de ma veste. Ah, il me questionne. Je n'aime pas vraiment être questionné. Ça veut souvent dire que je dois inventer une histoire ou couper court à la conversation. Ce que je fais avec sa drogue ne le regarde pas, de toute manière, il est payé ça devrait le contenter non ? J'affiche une mine contrariée et je grogne légèrement.

« Tu as raison, c'est pas pour traiter un rhume, loin de là. Disons que j'en ai besoin pouvoir faire mon boulot, c'est vraiment ... Pesant. » Je lui ai dis ça d'une manière détachée, comme si ce que je disais ne signifiait rien pour moi.

Je le regarde appeler le barman pour se faire resservir et il commence à compter l'argent. Je ne quitterai pas l'établissement tant que la transaction n'est pas finie, je ne connais pas grand monde qui puisse me fournir à part lui. Je n'ai pas envie de retourner demander à des toxicomanes de qui ils tiennent leur dope, c'était vraiment une expérience déplaisante. Déjà qu'il y en a un qui a voulu me sauter en échange de l'information. Au souvenir de cet événement je fronce légèrement les sourcils avant de reprendre une mine stoïque qui ne laisse rien refléter. Il me demande mon prénom, maintenant. Je prends une grande respiration avant de pousser un long soupir. Il veut savoir comment je m'appelle mais il serait poli d'en faire de même.

« Si tu veux savoir mon prénom, j'aimerai connaître le tien. On ne sait jamais ce qu'il peut se passer. »

Ce n'est pas vraiment une menace, enfin, un peu quand même vu comment je lui ai dis. Je voulais juste dire que si il lui arrivait d'avoir envie de me dénoncer, j'aurai la sécurité de pouvoir le dénoncer aussi. Ou de le trouver moi-même pour le tuer, c'est une possibilité plaisante. Je le regarde se mettre à l'aise et mon regard s'enflamme légèrement. Je ne sais pas pourquoi mais le voir décontracté comme ça, en face de moi, quelqu'un a déjà fait tant de mal à tant de monde, ça me plaît. Je souris légèrement et je me penche sur la table, croisant les bras sur celles-ci. Je crois que je vais passer une bonne soirée.
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aedan et shura

« Et qui êtes-vous, dit le fier seigneur,Pour que je doive m’incliner si bas ? Rien qu’un chat d’une autre fourrure, Et voilà ma vérité vraie. Fourré d’or ou fourré de rouge, Un lion, messire, a toujours des griffes. Et les miennes sont aussi longues et acérées qu’acérées et longues les vôtres. »
Shura aurait très bien pu se contenter de tourner le dos à leurs complaintes. A faire la sourde oreille sur des piaillements qui ne le considéraient pas. Mais, il avait aussi certain devoir à commencer par répondre de temps en temps aux attentes de ses employés. S’il venait à sa rencontre, c’était uniquement pour les rassurer et leur dire que la mise en garde était passée et transmise par sa propre bouche. Un supérieur qui prend la peine de se déplacer, c’est toujours mieux vu que quelqu’un qui reste le cul vissé sur sa chaise. Le dealer ne semblait pas troublé ou perturber par le comportement de son interlocuteur. C’était triste à dire, mais il était habitué à ce genre de personnes et il avait appris à ne pas laisser son impulsivité prendre le dessus. Oui, il pouvait dire tout ce qu’il voulait, il s’était assagit avec le temps. Parfois, il avait peur d’être devenu une pâle copie de son paternel. Et le fait qu’il ne sorte pas de ce genre de trafique n’arrangeait en rien ses inquiétudes. Il laissait couler la remarque quant à la fragilité de ses sous-traitants, haussant tout juste les épaules. S’il devait s’attarder sur tous les défauts de ces derniers, il ne serait pas couché. Et s’il était exigeant, il aurait encore moins de mains-d’œuvre pour ses distributions. Il s’était réinstallé plus convenablement, ayant la sensation d’avoir un serpent en face de lui. Ce genre de langue siffleuse qui empoisonne les oreilles rien qu’à les écouter. Le même représentait sur sa peau par l’encre noire ternis et qui encerclait son cou. L’addiction, le serpent tentateur en était le symbole. Il les trouvait envoutante sans que jamais elles ne lui permettent de remonter la tête en dehors de l’eau. Tout ceci n’était qu’un jeu dont il ne voulait pas être le perdant.

Sa curiosité semblait contrarier son client, ses mains venant se croisant devant son visage pour masquer un semblant de sourire satisfait. Sa méfiance était accrue, mais son envie d’en savoir plus montait en même temps que la tension dans l’air. De quoi se retenait-il ? De lui faire ravaler sa langue fourchue ? Peut-être. Il écoutait avec attention sa réponse, ravit d’entendre qu’il avait repris sa plaisanterie en guise d’illustration. Quel genre de boulot pouvait nécessiter autant d’anesthésiant naturel que la médecine ? Shura ne voulait pas aller plus loin dans ce résonnement par crainte de regretter sa vente. Chacun sa merde, elle n’en sera que moins grande. Ses mains s’étaient détachées d’entre elles à l’arrivée du barman pour laisser la place sur la table, notamment en ramassant son argent et en le glissant dans la poche intérieur où demeurait auparavant l’objet de la transaction. Il remercia rapidement ce dernier, s’installant plus confortablement. De toutes évidences, il allait rester un petit moment ici. Il ne savait pas encore si c’était une erreur. Des chasseurs pourraient être dans les environs ou encore des personnes à qui il devait des dettes. Non, ce n’était pas le meilleur moment pour penser ainsi. Son regard s’était perdu dans la foule pendant un instant, analysant chaque visage autour d’eux pour reconnaître les plus dangereux selon lui. Son interlocuteur n’en faisait pas partit –pas encore du moins selon l’état actuel de son analyse- alors il a fallu qu’il relève sa question pour lui faire décrocher enfin un mot et capter son attention.

« C’est-à-dire ? Serait-ce une menace ? Fouineur m’a raconté vos entrevus, tu ne m’en voudras pas si je reste méfiant. Kochtcheï, c’est tout ce que tu seras. Et toi donc ? ». Shura ne comptait pas se laisser impressionner par un gars bizarre à la langue perfide. Ses doigts étaient venus glissés sur son menton, signe d’une réflexion. Son identité l’intéressait beaucoup. Comme il l’avait dit si bien, il peut se passer tant de choses avec seulement un nom. Il avait attrapé son verre pour l’apporter à ses lèvres. Elles étaient à présent dépourvues de sourires, ses gardes étaient bien trop élevés pour qu’il arrive à se forcer pour paraître aimable. C’est dans ces moment-ci que ses envies de nicotines étaient les plus violentes. La cigarette et sa fumée l’apaisaient d’une certaine manière, le détendait. Cette entrevue était tout sauf détendue. La sensation de pression était présente, grandement encouragé par les alentours. Kochtcheï ne faisait plus confiance à personne. Il avait déjà du mal à faire confiance aux autres en temps normal, mais depuis qu’il connait l’existence des chasseurs, c’était pire. N’importe qui dans cette salle pouvait être l’un d’entre eux. Salle, murs, pièce close, le brun maîtrisait sa peur, l’envie de sortir s’agrandissant au fur-et-à-mesure de ses pensées. Il n’aimait pas les lieux cloisonnés par des murs –ou des planches en bois pour les plus récents-. « Je m’en fiche de ce que t’en fais. T’es grand, tu te débrouilles. J’veux juste que t’arrêtes de te montrer malsain avec mes gars. Comment j’vais faire après s’ils se barrent tous la queue entre les jambes pour mes petites affaires ? ». Une touche d’humour, un fin rictus apparaissant brièvement sur ses lèvres, derrière ses doigts. Il avait repris une gorgée de son verre, lâchant dans un murmure « Fais chier qu’il y ait plus le droit de fumer dans les lieux publics …. » comme une pensée un peu trop haute.
(c) DΛNDELION
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