De nos cris de douleurs, naitrons des mots d'amour- ALESSA

Alessa malgré une vie pas toujours évidente, sais toujours faire preuve d'optimisme. Elle s'estime chanceuse par rapport a toutes ces personnes qui n'ont rien au delà des frontières, que cela soit pour se nourrir, se vêtir ou se soigner. Même au plus mal, elle ne peut s'empêcher de sourire et de rire, histoire de vous mettre à l'aise et de vous faire sentir que quoi qu'il puisse arriver, il faut garder la foi en ce que l'univers nous donne. Cela ne l'empêche pas pour autant d'être en colère face a l'injustice, a sa maladie. Mais il sera très rare qu'elle l'exprime en public, si elle le fait c'est qu'elle n'est vraiment plus maître de ses émotions et que la douleur a pris le dessus.
Alessa peut très bien être parfaitement entourés d'un tas d'amis, puis le lendemain devenir très solitaire et vouloir se terrer dans sa tanière. On peut dire que d'un point de vue sociabilité, Alessa a une humeur assez lunatique.
Disons qu'elle a autant besoin de présence que de solitude, des semaines plus l'un que l'autre.
Elle est de ses amies qui ne vous lâchera jamais, en qui vous pourrez toujours avoir confiance. Bien qu'elle, ne vous l'accordera que très difficilement. Encore plus si vous êtes un homme.
Au réveil, il faut la traiter avec douceur, patience et une infinie délicatesse. En effet, sans son café bien serré, c'est inutile de lui parler ou de la pressée. C'est peine perdue et vous risqueriez d'être assez amoché.
Elle est le genre de femme qu'il est impossible d'oublier, elle est de celles qui nous marque jusque dans notre âme.
On les appelle "charnelles", ces personnes qui donnent tout émotionnellement: âme, coeur, corps et esprit. Celles qui, une fois entrées dans ta vie, te changent entièrement. Celles qu'on écoute au-delà de la peau, jusqu'à l'intérieur de l'os. Celles qui de la passion en font une raison, celles dont si tu tombais amoureux, et bien il faut d'abord en trouver.
Seulement après cela, tu comprendras qui elle est mais surtout ce qu'elle représente.

Je suis Mélody ! J'ai 27 ans. On me verra dans les parages 4 jours sur 7 en moyenne. Je suis fier de dire que j'ai découvert le forum par Une amie qui n'est pas sur le forum., d'ailleurs je le trouve Canon, et j'adore ce genre de contexte: c'est mon dada. Je rajoute aussi que J'ai hâte de RP et que je suis un scénario.

Il y a de cela 31 ans, Une femme de tout juste 15 ans donnait la vie sur une plage de Nouméa. Honteuse d'elle même et ne souhaitant pas ruiner ses projets, elle abandonnait son nouveau née devant la cabane du médecin du village. Sans un regard, elle la déposait sur le seuil de la porte avant de s'enfuir dans la forêt.
Le médecin ne tarda pas a entendre les cris et découvrit l'enfant sur son seuil. Il lui prodigua les premiers soins et tomba bien rapidement sous le charme de ces magnifiques yeux verts. Mais bien vite, il remarqua que quelque chose n'allait pas et l'emmena à l'hôpital situé a une heure en pirogue de son cabinet.
Il expliqua la situation, se faisant passé pour son père en indiquant que la mère avait fuit après l'accouchement. Un pédiatre ausculta l'enfant et lui fit faire une séries d'examens de contrôle. Quelque chose qui leur étaient inconnus se trouvait dans son sang, ce qui intrigua tout l'hôpital, faisant du bébé un phénomène de foire en lui faisant subir, de ce fait, d'autres tests plutôt douloureux pour un nourrisson. Ce que le modeste médecin de village n'appréciait pas. Il refusa expressément qu'elle serve de projets d'expériences pour leur études, et gronda pour qu'on s'occupe du problème qui l'avait poussé à l'emmener ici: Elle respirait très mal.
Il s'avéra que la petite Nouméenne a une malformation cardiaque très rare, ainsi qu'au niveau de ses poumons qui ont tendance a se gorger d'eau: un problème de circulation de l'oxygène vers ses organes paraîtrait il.  Autrement dit, les allers et retours à l'hôpital, elle serait amener a en faire de nombreux tout au long de sa vie.  
Il voulut rapidement quitter cet endroit, pris bien soin de récupérer son dossier médicale pour étudier cela et suivit les recommandations de ses confrères.
Quelques jours plus tard, il se rendit au service d'état civil, faisant jouer ses relations pour qu'on enregistre sa naissance ainsi que le fait qu'il soit son père. Même si dans le fond cela n'était pas vrai.
C'est avec émotion qu'il lui donna le prénom de son premier amour: Alessa. Après tout c'est une suite logique étant donné qu'il fût également tombé amoureux du petit bébé à la minute ou son regard croisa le sien.
Il s'avait très bien qu'Alessa était à part, il le remarqua bien vite dès que la nuit tombait, son petit corps étincelait telle un amas d'étoiles en plein ciel. Il faisait tout son possible pour la protéger du mieux qu'il pouvait, c'était sans prévoir que 6 ans plus tard, il ne pourrait plus tenir cette promesse.
Au cours d'un ouragan en approche, alors qu'il tentait de rentrer un petit mouton qui c'était égaré. Un arbre le percuta de plein fouet, le laissant pour mort au petit matin.
Du fait, les services sociaux, ne lui connaissant aucune famille, placèrent Alessa dans l'orphelinat le plus proche qui n'avait pas été frappé par l'ouragan. Une grande cabane pleine a craquer avec 8 enfants par chambre de 4m2 et tenu par un homme répugnant.
Heureusement dans son malheur, elle se fit les meilleurs amis qui soient et entre eux ils se serraient les coudes. Couvrant Alessa quand elle était au plus mal a cause de sa maladie et qu'elle ne pouvait faire ses corvées.
Seulement même si elle était bien entourée, cela ne l'empêcha pas d'être violée par le directeur a l'aube de ses 15 ans. Bien que doté d'un tempérament de jeune fille forte, cela l'affecta plus qu'il n'y sembla; elle ne parla plus pendant une année complète, fuyant les hommes comme la peste.
Jusqu'au jour ou pratiquant le rituel du hula face à l'océan, elle fit remarqué par un directeur d'une grande école de danse. Fasciné par sa grâce, et son talent, il se renseigna sur la jeune fille auprès de son orphelinat. L'homme leur inspirant confiance, les enfants parlèrent facilement. Il apprit a travers ses amis qu'elle ne parlait plus depuis un an, et bien qu'ils gardaient précieusement le secret de leur amie, l'homme comprit qu'elle avait été victime d'abus.
Vous vous douterez bien que les premiers contacts avec Alessa firent compliqués. La jeune femme l'écoutait parler tout en gardant ses distances, méfiante au plus haut point.
Puis alors qu'il la regardait une nouvelle fois pratiquer son Hula, l'homme se mit a danser a côté d'elle: lui montrant la danse qu'il pratiquait dans son pays: la Capoiera.
Intrigué, elle s'arrêta net et le regarda, le sourire aux lèvres et sans savoir pourquoi, imita ses mouvements. Ils dansèrent ainsi jusqu'au coucher du soleil.
Deux mois plus tard après diverses paperasses, Alessa obtint l'émancipation et prit l'avion pour la première fois a destination de Rio de Janeiro.
C'est au Brésil en pratiquant sa passion dans l'école de Samba de Ricardo qu'elle se remit à parler. Elle se souviendra toujours avec émotion des cris de joies et des pleurs de ses nouveaux amis qui découvrait sa jolie voie rauque pour la première fois, ou Alessa cria en plein milieu de son tout premier Carnaval son amour pour le Brésil: " Samba é executado em minha veia, meu coração e meu corpo vibra para dançar e Brasil. "
A ses 21 ans, Alessa reçu l'héritage de son père de Nouméa: une grande cabane de Hobbit niché en haut d'une colline donnant sur un lac, a Bray en Irlande. Elle fût plutôt étonnée qu'il dispose d'un tel endroit a des milliers de kilomètres de sa terre natale. Mais Alessa ne se voyait pas vivre en Europe et encore moins de quitter le Brésil, pays qu'elle considérait comme sa maison et une partie de son âme. Elle hérita également d'une petite somme d'argent qui l'aida pour sa première année de ses études pour devenir pilote.
Jeune diplômée a 24 ans, elle fût débauchée par une grande compagnie Aérienne: Lufthansa. Elle accepta car ils payaient plutôt bien et elle avait grandement besoin d'argent pour combler les dettes liés a son prêt pour ses études. Mais son coeur voulait rester au Brésil, du coup elle accepta avec joie l'offre du gouvernement, pour piloter des hélicos pour la présidence ainsi que pour des gens importants du pays.
C'est au cours d'une de ses missions pour le gouvernement, qu'elle fît la connaissance de Javier, un homme qui l'intrigua au premier regard sans savoir pourquoi. Elle du le transporter avec deux autres hommes a une soirée privée en haut d'une montagne, dans un quartier plutôt chaud de Rio. Bien évidemment n'ayant que des hommes dans l'hélico, elle ne leur adressa guère la parole se contentant juste d'un "
Bem-vindo para cavalheiros rio, eu seria o seu motorista para a noite. " (Bienvenue a Rio messieurs, je serais vôtre Pilote pour la soirée.)
Elle recroisera Javier au coeur de la nuit alors qu'elle dansait pieds nus sur la plage, la capoiera avec un petit garçon.
Quelques heures plus tard ils copulaient sur cette même plage et remirent cela de nombreuses fois durant la semaine, ne faisant que se croiser encore et encore. Au cours d'une nuit où il dormait paisiblement, elle en profita pour partir en douce. Cette homme l'intriguait trop, elle s'en méfiait tout en le désirant si fort qu'elle en avait mal a la poitrine.
365 jours s'étaient écoulés depuis sa rencontre avec Javier, et pourtant son visage, son sourire, envahissait bien souvent ses pensées. Durant cette année, elle fit torturée plus d'une fois par un groupe de scientifique et quelques chasseurs ayant compris qu'elle était une fée. Cela donna lieue a une fausse couche au bout de 3 mois de grossesse, bien qu'elle n'avait jamais vraiment réfléchis au fait d'être maman un jour, cela lui brisa le coeur. Même si cela la déchirait, elle rassembla ses affaires et quitta Rio qui devenait trop dangereux pour elle a cause de toutes ces personnes qui la traquaient.
Alessa pleura tout le long du vol vers l'Irlande. Et se promit de n'y rester que quelques mois, le temps que les choses se tassent à Rio.