Les petits détails
✓ Possède un petit accent "British" - malgré qu'elle soit Ecossaise. Cet accent devient beaucoup plus prononcé lorsqu'elle s'énerve
✓ Virgin
✓ Elle n'a pas encore eu l'occasion de tester les différentes tentations de la vie telles que l'alcool ou la drogue. Arz' est toutefois curieuse quant à l'effet que pourraient avoir sur elle ces différents "plaisirs" de la vie
✓ A abandonné sa première année de médecine
✓ Le roux étant sa couleur naturelle de cheveux, elle prend facilement des couleurs, surtout celles dans la gamme des rouges. Dès que le moindre rayon de soleil apparaît avec un peu trop d'insistance elle prend un jolie couleur pivoine. Mais si il n'y avait que le soleil ! Le rouge lui monte aux joues dès que la situation devient un peu trop... gênante.
✓ Depuis la mort de ses parents ne touche plus à la magie. Sa haine pour le surnaturelle est presque aussi grande que la haine qu'elle se voue à elle même.
✓ Estomac sur patte, elle a malheureusement la génétique de son côté. Malgré tout ce qu'elle peut avaler son poids ne bougera pas...
✓ Avide de connaissances presque autant que de bouffe elle avait pour habitude de passer la plupart de son temps libre le nez plongé dans un bouquin ou dans le bureau de son père. Deux grands rats de bibliothèques, la soif de connaissance du monde extérieur était un de leur plus grand trait commun même si désormais la demoiselle a beaucoup moins de temps libre pour bouquiner...
✓ Préférant un bon bouquin à un tour de terrain comment vous dire qu'elle n'a jamais été une grande sportive? Ses premiers entraînements avec Sayanel furent une véritable torture pour cette demoiselle d'1 m 65 aussi souple qu'un bout de bois ! Et oui ! Ce n'est pas parce qu'on a la carrure d'une danseuse étoile qu'on est souple pour autant...
✓ Elle adore dormir. Certaines nuits se passant moins bien que d'autres il lui arrive encore de cauchemarder et de faire des angoisses nocturnes.
| Caractère
Décrire Arzhela comme étant la « force tranquille » c’est bien mal la connaître. Haute comme trois pommes cette demoiselle n’hésitera pas à rabattre le clapet des gens qu’elle trouve… exaspérant. Le rapport de taille/force n’étant pas vraiment un critère pour cette jeune fille impulsive. Enfant, elle était calme et posée. Ses parents n’ont jamais vraiment été à plaindre. La petite boule d’énergie rousse à la recherche d’aventure et de découvertes qu’elle était enfant, fut une adolescente plutôt décomplexée et bien lunée. Lorsque tu sais d’où tu viens et où tu vas la vie est beaucoup plus simple et tranquille. Son entourage et sa famille lui suffisaient pour se rassurer. Pas de cris, pas d’éclats de larmes ou de fugues. N’allez toutefois pas imaginer que la jeune rousse a toujours été aussi angélique que sa bouille. Elle sait qu’elle est charmante et parfois elle en abuse. Qui ne serait pas séduit ? Un battement de cils et un sourire innocent plus tard elle vous plume comme le dernier des pigeons. Plus moqueuse qu’une pie elle n’hésitera pas à critiquer et donner son avis. Mâcher ses mots ? Très peu pour elle ! La franchise est une qualité rare, faut-il encore savoir distinguer la franchise du cassage gratuit. On dit souvent que les roux sont aussi malins que des renards. Si on ne peut certainement pas qualifier Arzhela de stupide, il faut admettre qu’elle se croit parfois sur un piédestal légèrement plus haut que les autres. Un égo un peu gros ? M’enfin ! Non ! Quelle idée ?! Curieuse de nature, elle a apprit à dompter du mieux qu’elle pouvait ce trait de caractère après la mort de ses parents. Plus prudente et moins naïve, elle a dû grandir et murir plus vite que prévu. Faire face à certains malheurs de la vie vous touche plus à certains niveaux que d’autres. Même si elle n’a pas perdu le goût de vivre, elle est devenue beaucoup plus renfermée et plus sauvage. Elle canalise son agressivité et sa haine naissante par la pratique de la chasse et du combat. Sa confiance, elle ne l’a accordé qu’à une seule personne : Sayanel. L’être le plus cher à ses yeux à ce jour. Elle essaye de vivre sa vie du mieux qu’elle peut, positivant le plus possible sur son avenir. Rayon de soleil à ses heures perdues, la jeune chasseuse ne se laissera pas abattre par les mauvais moments que lui présente la vie.
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Je ne me qualifierais pas comme étant quelqu’un de particulièrement malchanceux ou de chanceux. Dans une vie il y a des hauts et des bas, mais dans la mienne, surtout des bas. Perdre ses parents un peu avant d’avoir 18 ans n’est pas monnaie courante, je me réconforte en me disant qu’il y a des malheurs plus graves dans la vie… Comme la pénurie de cacao d’ici 2025…
"Jeune enfant !"
Ah… Edimburg, romantique ville qui m’a vu naître en début du mois d’Août. Ma mère me racontait souvent que cet été avait été particulièrement chaud, sec et qu’elle râlait souvent dans un accès hormonal – lorsqu’elle n’éclatait pas en sanglots- regrettant de ne pas avoir mieux planifier sa grossesse. Pas évident de se balader avec un petit être gourmand et impatient dans son ventre durant un été caniculaire-
surtout lorsque les toilettes sont tes meilleures amies.
C’est ainsi que je suis née au Royal Edinburg Hopital.
Comme pour beaucoup mon enfance fut calme et paisible. Pleine de crises de larmes, de rires et de cheesecakes. A la seule différence que le soir au lieu de me lire « Blanche-Neige », « la Belle-Aux-Boix-Dormant » ou d’autres contes de la sorte, mon père me racontait des histoires de sorcières et de dragons. Il me contait l’histoire d’un monde dont peu connaissait l’existence, un monde où la magie n’était plus illusion mais réalité.
Si très jeune ces révélations m’amusaient, en grandissant je me surpris à les craindre. Ma famille ne pratiquait plus la magie depuis ma naissance et lorsqu’un soir je réveillais la maisonnée par mes pleurs presque hystériques, prise d’une angoisse nocturne mes parents regrettèrent le moment où toute la vérité me fut dévoilée.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, après plusieurs autres nuits d’insomnies et cauchemars je me surpris à penser que le mal ne se guérirait que par le mal. Quoi de mieux que la magie ou un esprit pour m’aider à me protéger de la magie ?
"Stupide enfant !"
Mes parents m’aidaient et me conseillaient. Mais j’étais trop jeune, trop fougueuse, je voulais tout et trop vite. La patience n’était pas vraiment mon fort à cette époque – ni même encore maintenant je dois dire. Toutefois tu apprends à le devenir lorsque ce défaut cause la mort de tes parents.
Peu après mon 16 ème anniversaire, mon père fut muté à Bray. Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi il avait accepté de quitté son post au laboratoire de l’université d’Edimburg pour venir bosser à Bray. L’affluence surnaturelle devait être plus précieuse à ses yeux qu’une renommée presque mondiale et un bon salaire…
Ma mère et moi l’avons bien entendu suivi le cœur un peu lourd. Mais l’adaptation fut plutôt rapide.
La première fois que j’ai débarqué à Bray je fus parcourue d’un frisson. Était-ce le vent ? Le froid ? Où l’accumulation de surnaturelle qui me faisait frissonner de terreur ? Je ne le sais toujours pas. Mais une chose dont je suis sûre c’est que jusqu'à présent cette ville ne m’a pas apporté beaucoup de bonheur.
La patience est une vertu. Comme vous le savez déjà, ce n’était pas particulièrement une de mes grandes qualités. Comme beaucoup d’adolescentes j’étais trop ambitieuse et imprudente. Le monde me semblait à portée de main, je pensais pouvoir déplacer des montagnes et en une nuit mon monde fut détruit.
Quoi de plus bête ? Une première invocation ratée et un pentacle mal fermé plus tard je retrouvais ma mère dans sa chambre baignant dans une mare de sang. Un djin échappé, une famille décimée.
Fuir. Courir. M’échapper.
Les larmes me brouillaient la vue. Détalant tel un lapin à la merci du loup je courais à m’en crever les poumons. Mais le lapin apeuré n’aperçoit pas le danger de la forêt. Une branche trop basse, une ronce trop étendue, une racine qui dépasse et boum c’est le
crash.
Si je suis en vie aujourd’hui c’est grâce à
lui. Je ne sais pas comment il m’a trouvée, ni ce qu’il faisait dans ses bois. La seule chose dont je suis sûre c’est que je lui en serais éternellement reconnaissante.
Feu. Cendre. Douleur.
Mes grimoires furent brûlés, mes parents enterrés et la maison abandonnée. Sayanel me prit sous son aile – faut dire que je lui ai un peu forcé la main. Il est désormais la seule « famille » qui me reste. De magicienne je devins chasseuse – bon apprenti mais ça compte quand même.
Depuis cette nuit-là, qu’il grêle, qu’il vente, qu’il pleuve ou même si les oiseaux de nuit chantent dès que ma présence est requise je réponds à l’appel.
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