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 Happy Little Boozer | ft. Katarina

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HAPPY LITTLE BOOZER
I've known him since the first taste of beer I will meet him many times in a year
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Journée de merde, semaine de merde. Elle est pas ouf ton excuse pour sortir boire un verre Trevor, parce que dans la vie que tu mènes, tu te plains presque tous les jours. Faut dire que râler c’est dans ta nature, t’as toujours eu le sang chaud, et un foutu mauvais caractère que Dagda est vraiment le seul à supporter sur le long terme. A croire que tu te fais un devoir de faire fuir n’importe qui d’un peu désireux de faire copain-copain avec toi, un peu comme si tu voulais t’infliger leur rejet et leur mépris, comme si t’étais convaincu de pas mériter mieux que ça. Sauf que ton bro, tu vois, il est pas toujours là pour venir s’enfiler des pintes, il a des trucs à faire, il a une vie sociale – tu comprends pas toujours ce qu’il fait (et ça te gonfle quand il s’évapore des fois) mais après tout il mène la vie qu’il veut mener ; tant qu’il se barre pas au Pérou pour revenir avec deux bras cassés et des balles de 9mm dans le derrière, t’as pas à le fliquer, surtout pas toi. Mais voilà, du coup, qui es-tu pour refuser une invitation à sortir picoler ? D’autant qu’elle venait de Katarina, et côté caractère difficile, disons qu’elle faisait sa propre part. C’était pas rare que le ton monte, que quelques coups soient envoyés dans des mâchoires offertes, que quelques verres se cassent, mais l’avantage c’est que c’était rangé dans l’habituel et la normalité. Y’avait peu de chance que tu te la mettes réellement à dos sur la base d’un coup de sang, et ça avait quelque chose de réconfortant, de pas se dire que t’allais de toute façon tout foutre en l’air dans cinq minutes et te rajouter un ennemi mortel sur une liste déjà longue. Elle te rappelait Bonnie, à bien des égards. C’est pas un truc que tu serais prêt à admettre, ni même d’ailleurs à penser, parce que ça fait un peu trop mal – mais la tête brune, le caractère de merde et la distribution de patates avait quand même des airs de ta frangine. Encore que, tu pourrais pas tellement savoir. Elle était comme ça y’a seize ans, toujours, la dernière fois qu’elle a bien voulu te voir. C’est cette sensation familière forcément qui te pousse à avoir pour Katarina de ces considérations amicales : t’as pas eu trop de mal à lui accorder de la confiance, à t’y attacher assez pour jeter en l’air une responsabilité pesante pour la perspective de la rejoindre et vider quelques verres. Surtout quand tu vas mal, parce que tu sais par avance que même si tu pètes un peu les plombs, y’aura pas de vraie conséquence grave. Et que ça te fera du bien, de te défouler un peu.

Tu tires ton portable de ta poche, cinq messages non lus. Quand on parle de responsabilité pesante. T’es où putain de merde, me lâche pas ce soir, j’vais virer ton cul si tu le ramènes pas de suite, TREVOR MAIS ESPECE D’ENFOIRE, REPONDS AU TELEPHONE. Ah oui, tiens, quelques appels manqués. Tu soupires, la poitrine comprimée par l’angoisse. Bien sûr, un soir de fin de semaine, t’avais rien à foutre là Trevor. Tu devrais être dans ta loge à faire des exercices de respiration, pas accoudé au bar, au Smooth Criminal, à quelques mètres à peine de la salle de spectacle, devant un demi-litre à moitié vidé. Journée de merde, semaine de merde – t’en pouvais plus de la pression. Bon sang, ce que ce job te bouffe, et y’a plus un jour où tu penses pas à en changer. Tu l’as jamais aimé, ou les quelques fois où c’était le cas d’ailleurs, t’as jamais assumé que tu l’aimais. Il te bouffait plus qu’autre chose, y’a des relations toxiques et c’était quelque chose comme ça que tu entretenais avec ton propre reflet dans le miroir de ta loge. Ce reflet de succès, ce reflet grandiose de la seule chose que t’avais su faire, mais malgré tout basé sur un mensonge. Poudré, pour recouvrir la culpabilité. Mais pas ce soir, non tu t’en sentais pas le courage. Ça t’arrivait quelques fois, en bon connard que t’es, de sécher tes spectacles, et bien ça ne serait jamais qu’une fois de plus sur une ardoise longue comme le bras de tes scandales. Et tu savais pertinemment qu’il te virerait pas, cet enfoiré de patron assoiffé de thune, parce qu’un mec qui savait disparaître en claquant des doigts, ça se trouvait pas dans le cul d’un cheval. Un petit retour arrière, tu ouvres la conversation délaissée dans l’après-midi avec Katarina. « J’suis au bar du SC, t’arrives dans combien de temps ? J’te commande une pinte ? Tu pourras toujours payer les suivantes. » T’avais rien eu à faire toi, dans l’après-midi, enfin approximativement. T’avais juste tout envoyé bouler façon burn-out pour te poser là, et prendre un peu d’avance, le temps qu’elle puisse se libérer. Ce qui ne saurait tarder d’ailleurs ; tu poses ton smartphone sur le bar, et t’exécute sans vraiment attendre sa réponse – au pire, si elle tardait trop, tu la boirais à sa place, t’étais pas vraiment à ça près.
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Katarina & Trevor


Tu as une vie normale, par moment. Pas toujours, incapable de savoir si tu te dois d'en répondre par un "heureusement" ou "malheureusement". Ta vie est un beau gros bordel que tu parviens étonnement à gérer, à garder dans un ordre quelconque. Tu sais limiter ta vie de petits boulots entremêlés et ne pas la confondre à celle qui se joue en secret, dans l'ombre. Ça t'étonne encore, par moment. D'autres tu te demandes si tu n'as pas simplement mis les pieds au mauvais endroit au mauvais moment pour te ramasser prise dans cette histoire de chasse et d'êtres surnaturels. Peut-être que c'était fait pour être ainsi, aussi, va savoir. Tu n'en sais strictement rien. Tout ce que tu voulais, c'était de retrouver Vlasi et ce, qu'importe les sacrifices. Un empire s'écroulait, une main tendue était désormais disparue. Et rien qu'à cause de ça, tu te devais de partir à sa recherche. Sa famille t'a aidée à te sortir de ce trafique de corps mis salement à nu, t'auras aidé à ne pas te laisser salir par ces inconnus diverses. N'était-ce pas là la moindre des choses que de leur rendre un peu de cette gentillesse et retrouver celui qui t'aura aidé un beau jour à te sortir du froid pour tenter de le ramener, tenter de faire réconcilier le possible conflit? Ou tout du moins, le retrouver pour comprendre, pour offrir de ton aide. Qu'importe l'aide, même. C'est comme ça que tu te retrouves à nouveau prise dans ce bordel. Bras-droit de Shura dans sa vente de stupéfiants. Les yeux sur le terrain, les récoltes de paiement, la livraison de certaines commandes. C'est parfois hallucinant de voir que tu parviens à dormir, parmi tout ça. C'est peut-être ton excédent d'énergie qui fait que tu t'occupes autant, telle une hyperactive alors que tu es bien loin de l'être. Pourtant, tu parviens bel et bien à t'endormir comme une masse sur le canapé lorsque tu reviens chez Shura... quand Sans ne décide pas de faire des siennes pour t'embêter, c'est-à-dire.

Une vie "normale". La femme qui fait du babysitting, qui fait de la boxe, qui bosse dans une petite boutique et autres petits boulots anodins pour terminer la journée autour d'une bonne bière. Loin de là l'image de la chasseuse, n'est-ce pas ? Une petite vie bien normale d'une femme au rythme un peu dépravé entre les soirées, les beuveries et le caractère assez discutable. Et c'est là qu'entre Trevor dans le tableau. Vos caractères font parfois des flammèches et c'est fréquent que tu reviennes chez toi avec la mâchoire douloureuse par un coup de poing bien placé ou une main un peu abimée parce que tu auras éclaté ton verre sous un élan de colère. Vous êtes comme ça, deux tempêtes dans un bar, deux têtes fortes, têtues, au sang chaud. Pourtant, vous savez que ce n'est jamais réellement l'un contre l'autre. Que ce n'est pas personnel, dans tout les cas. C'est qu'une accumulation et la vapeur doit s'échapper, vous devez ventiler. C'est comme ça entre vous et ça vous conviens ainsi. C'est souvent une question d'accumulation, de pression et comme ni l'un ni l'autre ne garde rancune, vous pouvez aisément vous défouler l'un sur l'autre. C'est particulier, comme relation et pourtant, ça te conviens comme ça. Tu le considères même comme un ami, malgré les coups portés. C'est une façon de te calmer de ce stress, aussi, que peu apporter ton rythme de vie complètement ridicule. Une bière pour décompresser, plusieurs pour oublier tes actes infâmes, quelques coups bien mérités ou envoyés afin de faire évacuer le stress.

Tu pousses la porte du bar, un teeshirt rock trop grand sur le corps pour cacher tes formes des épaules à tes fesses, surmonté d'un manteau en jeans pâle, le tout en contradiction sur ton jeans noir ajusté et déchiré au niveau des genoux. Ce n'est sans doute pas ce que tu devrais porter pour une séance de gardiennage, mais à croire que ceux qui t'engagent n'en ont que faire que ton habillement ne soit pas "approprié". En autant que tu gardes leur enfant en vie et nourris, tu pouvais bien te vêtir comme tu le veux en autant que tu ne sembles pas quasi nue. Tu ignores si c'est par stupidité qu'ils acceptent ou simplement qu'ils savent que tu fais du bon travail, mais dans tout les cas, tu avais hâte de quitter afin d'aller prendre ces verres avec McRibs. -Y'a pas de repas qui parle des muscles de bras et qui imite son nom de famille, tu fais ce que tu peux- Ça ferait du bien de décompresser autour de ces verres, après tout ce qui se passe autour de toi dernièrement. Tu es persuadée que ton patron à la boutique a des trucs à cacher et y'a cet idiot de l'OBCM qui te fend le crâne à trouver un schéma quelconque pour bien le coincer, mais qui est aussi étonnement discret en ce qui concerne la recherche d'information. À croire qu'il sait qu'il est préférable de se volatiliser une fois que la tête a été repérée par les Dux Tenebris. Tu as besoin de trouver des informations à son sujet et par-dessus tout: C'est hors de question que tu échoues alors que c'est pour une fois l'un des rares cas qui se veut personnel. Ta petite sonnerie retentit parmi la foule alors que tu jettes un rapide coup d'oeil au SMS. Ça te tire un sourire alors que tu retrouves la tête de l'armoire à glace parmi la foule. Juste là, au bar, près des spectacles. Tu te faufiles au travers des autres afin de parvenir à une distance audible. « Comment ça "les" suivantes? J'vais pas tout te payer. J'vais me ruiner avant que tu sois à peine chancelant. » C'est moqueur, amusé, bien entendu. Rien de réellement méchant, au final. Une petite pique parmi d'autres afin de répondre à son SMS de vive voix plutôt que par écrit. Une tape amicale sur l'épaule, tu prends place à ses côtés afin de réceptionner la pinte qui s'amène au comptoir par le barman. « Donc, semaine de merde ? Raconte tout. Promis, j'te fais chier avec mes histoires ensuite. » Ce n'est peut-être pas lancé comme ça devrait l'être, mais c'est une façon comme une autre de démontrer ta bonne intention et que tu t'intéresses à sa vie, après tout. À votre façon, du moins.
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HAPPY LITTLE BOOZER
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T’auras même pas eu le temps d’aller baver dans sa pinte. Tout juste après que t’aies posé ton téléphone sur le bar et passé commande au gus de l’autre côté, la voix de Kata t’interpelle d’entre les plis de la mare humaine et tu te retournes en glissant d’un quart de tour tes fesses sur le tabouret. Même pas encore installée que déjà elle râle - bon ok, c’est pas vraiment ça qui te dérange le plus, après tout vous serez deux à râler ce soir et c’était même justement là le but. « Ouais les suivantes : ta deuxième et ma deuxième. J’suis peut-être une teub en lettres mais il me semble bien que ça fait un pluriel. » T’as la voix un peu rauque mais amusée et le sourire aux lèvres, celui qui signifie quand même ce que tu assumerais pas de dire à voix haute - que t’es content de la voir, que t’en avais besoin de ce moment pour te changer les idées et pousser un coup de gueule. « Panique pas, je m’en voudrais de claquer ta fortune. » tu lui glisses en guise d’invitation. Sans réagir des masses à la tape qu’elle te met, tu lui laisses le temps de s’installer à côté et ajustes ta position pour lui faire approximativement face. Jetant un oeil de là où elle vient, tu peux pas t’empêcher de grogner un coup avant de te ré-intéresser à ta propre bière. « Le monde qu’il y a ce soir. » Rien que le ton exprime à lui seul ce que t’en penses. T’aimes pas quand c’est bondé, mais écoute, tout devient plus agréable avec un peu d’alcool, et avec un peu de chance y'a un groupe qui tarderait pas à se tirer.

Puisqu’elle est là, tu peux relancer les hostilités un peu plus sérieusement. Tu t’enfiles une gorgée dans le genre bouche abyssale, tu sais ce que c’est, ce truc dont sont capables les grands gabarits - forcément qu’on a une belle descente quand on a la gueule assez grande pour y rentrer une balle de tennis dans chaque joue. Semaine de merde ? qu’elle demande, en quelque sorte tu viens de le lui confirmer. Mais rien de surprenant, tu lui avais déjà annoncé la couleur plus tôt dans la journée. « Ouais, semaine de merde. Encore que toutes les semaines sont de la merde, très franchement ça fait la queue pour se battre en duel, j’pourrais monter un tournoi. » Si jamais, le tenez pas responsable de son humour douteux et accusez l’influence de Dagda, parce que c’est forcément lui le moins drôle des deux. Tu soupires, et on sent que rien que d’envisager en parler te gonfle beaucoup. « J’en ai marre de mon boulot et mon patron est un con. Ah, bah tiens, regarde un peu ce harcèlement, il me ferait presque de la peine. » Tu ramasses ton tel et la laisse admirer les cris de désespoir de ton boss t’appelant à la rescousse quand il t’insultait pas de tous les noms. Pourtant t’es clairement celui en tort et tu le sais, mais ras-le-bol général: tu t’en fous des détails et des conséquences. Tu le reposes sur le bar avec une autre respiration lourde, et puis tu reconnais tes torts finalement, encore que t’as pas l’air de t’en vouloir beaucoup. « Je l’ai planté ce soir encore, mais je peux plus me le voir cet enfoiré. J’suis convaincu qu’il prend son pied à me coller la pression. Enfin, on est quitte comme ça j’suppose. » Tu devrais être content de toi mais c’est marrant, t’arrives pas à trouver ça satisfaisant. Tu tires pas vraiment de plaisir à le mettre dans la merde, en vérité si t'es pas là bas ce soir c'est parce que t'en peux plus, et plutôt pour des raisons personnelles. C'était pas étonnant qu'il te beugle dessus, vu comme t'étais ingérable à le déserter au dernier moment. « Plus ça va et plus j’me dis que j’vais me tirer définitivement et le planter dans sa merde. J’crois que j’aime encore mieux aller déplacer des palettes pour une misère que de persister là dedans. » Grognement, gorgée de bière. J’devrais dire : engloutissement de ce qu’il en reste, et regard du coin de l’œil qui veut dire t’as promis la suivante.

Admettons. Tu tournes de droite à gauche sur ton tabouret pour te faire patienter, pinçant le bar sous tes pouces. Est-ce que tu lui avais seulement dit où tu bossais ? Ce serait bien ton genre de ne pas assumer ce job, tu en crèves de honte mais voilà il fallait que tu t’en plaignes, c’était plus fort que toi. Tu lui avais probablement déjà répondu vaguement à la salle de spectacle comme tu le fais à chaque fois si elle t’avait posé la question. Mais voilà tu aimais mieux qu’on t’imagine derrière les projos que sur le devant de la scène, bourré sur les planches. Encore qu’avec la pub qu’on t’avait fait, c’était franchement pas dur avec ton nom de savoir quel poste t'occupait. Parce que le mec qui sait disparaître, on le met forcément sur les tracts. « T'aurais pas un tuyau ? Un truc qui embauche et qui en demande pas trop. Je m'en fous de jouer la bête de somme mais j'ai un casier et pas de diplôme. C'est chaud. » A qui le dis-tu. T'espérais pas forcément grand chose, t'avais clairement pas l'intention de te la jouer baby-sitter vu comme tu savais pas gérer ta colère et encore moins avec des gosses. Mais sait-on jamais que le peu d'amis que t'aies te soit utile. « Sinon, bah je t'avoue que j'ai rien de sensas' à en dire. A part que ça me fout d'une humeur chienne qui me donne envie d'insulter tout le monde mais on est là pour ça, ça tombe bien. C'est ton tour allez, plains-toi d'un truc. » Vas-y Katarina, plains-toi d'un truc, n'importe quoi, qu'on l'insulte à tour de rôle comme deux connards. Il faut ce qu'il faut, pour compenser Dagda.
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