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 Owl's End Game [ft. Maxwell Graham]

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Owl's End Game
Be at war with your vices, your past, your doubts, your nightmares and yourself. -


L’histoire sans fin ou les mésaventures du Dr Kean. Ce graffiti dans les toilettes des hommes du département de l’urgence avait commencé comme une blague, et continuait de couvrir les murs des cabines car son personnage principal avait un talent divin pour s’attirer tous les problèmes disponibles en Irlande.

Cette héroïne avait quitté le domaine de l‘humour noir pour tomber dans des vagues plus comiques, voire hyper sexualisées et intellectuelles. Cette bande dessinée était partagée de la majorité des médecins de l’hôpital qui avait porté une attention délicate sur les premières mésaventures de leur personnage, car son entrée cinglante dans le milieu hospitalier avait terrorisé tous les employés autant hommes que femmes. D’abord, la flirtation avec ce chirurgien de sexe féminin avait été complètement impossible : sociopathe, asociale, violente, impulsive  et calculatrice. Nommer tous ses collègues par rang de soldat, de sergent ou de général contribuait à cette aura de terreur qu’elle exhalait.

Le jour de son arrivée avait commencé par un café au whiskey irlandais et s’était terminé dans le bureau du directeur pour s’expliquer sur une bagarre sanglante. Évidemment, l’ancienne capitaine retraitée fut pardonnée moult fois pour son état de stress post-traumatique qui lui engendrait de croire que chaque docteur pédant était un malfrat qui méritait une raclée. La situation catastrophique se perpétua lorsqu’au tournant du corridor principal des urgences, tout près de bureaux clandestins et administratifs, un nouveau-né en arrêt cardiorespiratoire nécessitait des soins immédiats. Comme dans un film, les infirmières couraient en hurlant à l’aide à la recherche de quelqu’un pour les tirer des griffes du beau-père assassin du pauvre enfant. C’est ainsi que Kyara rentre en scène après avoir atteint les quatre-vingt heures maximales travaillées en sept jours et cinq avertissements de leur union syndicale pour l’arrêter de se présenter au travail. Selon la rumeur, la rousse aurait cassé les deux jambes de l’homme avec un fauteuil roulant et une patère à soluté.

À la suite de ce combat ahurissant de cent vingt secondes, un pauvre neurologue égaré au même endroit se fit abruptement voler son stylo afin qu’il soit enfoncé dans la côte dudit nouveau-né qui recommença à respirer une fois son hémothorax ciblée. Une paille fut le second objet utilisé sous les yeux épouvantés da la brigade infirmière. Cependant, dans l’interdiction d’exercer sa profession, Dr Kean dut aller se cacher sous le bureau du même neurologue afin d’échapper aux griffes du directeur qui vint arpenter les lieux un quart d’heure plus tard. Les menaces de castration au scalpel fonctionnèrent comme un charme pour convaincre le pauvre doctorant de suivre son plan d’évasion, d’oublier toute possibilité de la dénoncer ultérieurement et de lui foutre la paix à tout jamais sans quoi elle allait le pendre par sa cravate dans la cafétéria au petit matin. Le soir venu, Dr Kean entraîna une seconde activité illégale qu’était le strip poker au poste de garde de la brigade infirmière en plein cœur de la nuit – car c’était sa journée de weekend en plein cœur de semaine. Personne ne put trouver de preuves vidéo enregistrées afin de prouver l’existence d’une telle soirée dans l’hôpital. Toutefois, toutes les infirmières y pensent avec un sourire, un arôme de chocolat et un arrière-goût de thé à la rose.

Quelques jours plus tard, à la suite de chirurgies du type missions impossibles relevées haut la main, notre rouquine caractérielle lisait une brique – littéralement, un bouquin de cinquante livres- à la cafétéria. Seule à sa table, quiconque approchait le terrain de la sauvage sociale se voyait offrir dix coups de talon aiguille dans chaque tibia et un discours vociféré contre les docteurs du monde entier. Hélas, sa lecture paisible sur les tripes de l’être humain et leurs formes diverses d’excréments fut interrompue par une gynécologue snobinarde qui parlait bien trop de sa voix aigüe et insupportable. Dr Truiterus, de son vrai nom, conversait avec un jeune homme dans la fin de la vingtaine. Leur altercation – dont Kyara avait tout ignoré- se termina par la voix pincée de la gynécologue qui le traita de ****-**-*** - ou d’anus prétentieux selon votre niveau de vocabulaire - à côté de la majorité de la cohorte médicale de l’établissement.

La minute suivante, Dr Kean vint officiellement s’introduire au Dr Truiterus par une poignée de main courtoise. L’un des principaux problèmes chez la chirurgienne demeurait sa circulation sanguine et la production de force au niveau de ses doigts. Ainsi, en moins de dix secondes, la main de Kyara cassa le poignet du Dr Truiterus sous les yeux épouvantés de tout le personnel à leur pause repas. Des larmes de crocodile et l’invention d’un scénario incriminant la gynécologue réussirent à sauver Dr Kean d’un autre quart d’heure dans le bureau de l’employeur. Suite à cela, l’histoire sans fin des mésaventures du Dr Kean continuent sans relâche sur les murs des toilettes masculines du département hospitalier de l’urgence.

Tolérant des reproches infondés de sa haine contre ses collègues pathétiques de travail, Kyara décida de manipuler l’attention de ses supérieurs en entretenant des relations perturbantes avec le personnel de l’hôpital. En vérité, toutes ses relations ne se résumèrent qu’à trois minutes imposées à une seule âme : Maxwell Graham. À l’occasion, au nombre de trois, Kyara vint échanger ou plutôt balancer deux à cinq phrases misanthropes, intellectuelles et intransigeantes en avalant trois madeleines et un litre de café à la vitesse de la lumière – superpouvoir de l’héroïne dans la bande-dessinée, mais non fondée dans cette réalité. L’éviter ne servait à rien, car la capitaine savait tracer ses compères peu importe leur cachette secrète. Dr Kean retrouva sa bulle de tranquillité à la suite de ces apparitions sociales en public, et apaisa les esprits inquiets malgré leur courte durée. Même le directeur vint féliciter sa nouvelle employée de s’avérer moins agressive envers ses collègues de travail déjà tous traumatisés en majorité.


« C’EST LA GUERRE! À L’ABRI! C’EST LA GUERRE! VITE, À L’ABRI! »

Alors, par un dimanche matin ensoleillée, près de l’aurore, une chouette hirsute conquerra les bureaux de l’urgence  en se perdant dans l’établissement. Cette dernière tomba sur une interne de chirurgie et ses outils stérilisés. La grosse volaille grise s’envola avec un scalpel de neurochirurgie à trois mille euros. Ceci expliquait la raison de Kyara de lui courir après avec un balai de bois large et encombrant. Trois bureaux plus tard, et douze coups donnés dans le vide, la capitaine hurla à tout le monde de se mettre à l’abri contre l’ennemi (La chouette). De nouveau dans le bureau des neurologues, le docteur interrompit un entretien en sautant sur la table à la poursuite de l’oiseau. Ses talons rouges massacrèrent la table en bois avant de presque assommer Graham d’un coup de balai en pleine tronche.

« J’ai besoin de mon scalpel! Je dois ouvrir un cerveau, et cela n’arrive pas assez souvent! Sale oiseau de malheur! Je vais te massacrer! »


Comme si la bestiole avait deviné les intentions assassines du Dr Kean, le bout de métal fut jeté parterre. La robe serrée de la donzelle ne l’empêcha guère de battre les lieux de zéphyrs grotesques avec son célèbre balai de paille, tandis que la chouette se mit à hululer de terreur. La solution était pourtant bien évidente :

« Ouvrez la fenêtre! AU PLUS VITE, SOLDAT! »


D’ailleurs, Kyara manqua de lui lancer le balai sur l’épaule car la chouette s’y était momentanément logée. Elle l’évita puis recommença sa course sans fin contre son nouvel ennemi juré.




(c) sweet.lips
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