Dagda Fitzpatrick LE RETOUUUUUUUUUUUUUR

nom Fitzpatrick prénom dagda galaad âge 27 ans lieu et date de naissance je suis né à Bray un 20 décembre à l’hôpital, comme tous les gamins du monde - à part ceux qui sont pas nés à l’hosto. orientation sexuelle m’en-fousexuel, en fait, j’ai pas d’étiquette, comme ça, pas de grosse introspection pour me demander si ça me correspond ou pas. statut marital célibataire métier/études ex-taulard qui cherche sa voie, sinon j’avais commencé des formations après le bac pour être électricien situation financière merci papa et maman de me donner un peu d'argent de poche quand j’arrive à cours des allocs... organisation l'association des chercheurs d'emploi et on verra pour le reste. ft daniel radcliffe

Très clairement, je suis une grande gueule. Je n'ai aucun filtre quand je parle, sauf quand il s'agit de ma famille. Du fait de ma culture générale que j'ai pu  améliorer en prison et de ma propension à juger les personnes face à moi, je passe beaucoup pour hautain, alors qu'en réalité, je suis un solitaire un peu trop impulsif, bien que moins qu'avant la prison. D'ailleurs, vous comprendrez vite que, dès qu'il s'agit de ma famille, j'ai tendance à améliorer mon caractère. Parce que je suis très protecteur envers eux. Ils sont tout ce que j'ai et ma fierté me pousse à m'éloigner d'eux avant qu'ils ne s'éloignent de moi à cause de mes actes, de la prison... J'ai tendance à toujours me questionner sur ce qu'ils pensent de moi, de si j'étais toujours aimé.
Le sport c'est mon catharsis, j'ai toujours besoin de bouger. Sauf le matin, je suis pas du matin clairement. J'envoie chier tout le monde dès lorsque je n'ai pas eu le temps d'émerger, et parfois je n'y arrive pas jusqu'au coucher si je suis dans une mauvaise journée, où j'ai rêvé de ce que j'avais fait, de mes regrets. En fait, je suis très expressif, autant sur mon visage, que mes gestes ou ma parole. Sarcastique, je manie l'ironie comme je manie les poings : très bien. En somme j'envoie facilement péter une personne si elle m'ennuie. Et je peux m'intéresser à une personne, pour une raison totalement idiote. Jusqu'à ce que je me lasse.

Je suis l’aîné d’une famille plutôt aisée. J’ai grandi en me mettant en tête que je voulais être leur digne fils, j’ai fait tout ce que je pouvais pour être bon à l’école, même si c’était pas mon truc… Mais j’étais bon surtout dans une chose : me battre. J’étais assez turbulent, je n’aimais pas qu’on emmerde mon petit frère et ma petite soeur. Alors, mes parents m’ont inscrit dans ce cours de boxe, qui fut tout simplement ma révélation. Imaginez ce petit brun riquiqui qui tapait dans des sacs de boxe, espérant taper fort ! C’était moi. C’était d’ailleurs ça qui me permettait d’être un peu plus calme.
Enfin, calme surtout quand James n’était pas là. James, c’était mon meilleur pote, depuis nos six ans. Nous avions le même âge, et il s’entraînait au même club que moi. Nous nous motivions ensemble, pour le meilleur comme pour le pire… Un peu chien et chat, mais on s’aimait vraiment. Nous étions tout le temps fourrés ensemble, d’autant que son père semblait m’apprécier aussi et s’amusait à nous apprendre à nous servir d’armes en plastique, style des poignards. Je ne le comprenais pas vraiment à l’époque, mais il était un haut gradé de l’OBCM. Comment l’aurais-je deviné ? Je ne pouvais pas imaginer que le surnaturel existe.
Enfin… Jusqu’à ce qu’un jour, quand j’étais avec eux, je finisse par me transformer. Nous nous battions afin de savoir lequel était le meilleur, quand je sentis que je souffrais, j’étais perclu de douleur. Je ne savais pas d’où ça venait, je hurlais à la mort. Jusqu’à ce que je finisse transformé en souris. Une petite souris, qui était à peine quelques instants plus tôt un gamin de douze ans. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait… Et le père de James l’avait deviné. Il avait compris que je n’étais au courant de rien, et il m’a tout expliqué… En me faisant jurer de garder le secret. Et je compris à ce moment là que j’étais adopté. Parce que le fait d’être métamorphe était héréditaire. Si au moins ma mère ne m’en avait pas parlé… C’était que je n’étais pas leur fils.
Cela me fit un coup au coeur. Vraiment. Mais je ne pouvais pas leur en parler… Et d’un autre côté, je les aimais malgré tout. Car je me plaisais à imaginer que s’ils ne m’avaient rien dit sur cette adoption, c’était qu’ils étaient totalement ignorant du surnaturel, et qu’ils voulaient m’élever réellement comme leur propre fils. Je pensais même qu’ils feraient comme dans les films et les livres, décidant de m’avouer la vérité à ma majorité. Malgré tout, je ne me sentais pas spécialement bien dans ma peau, à subir ces transformations, à tenter de les contrôler avec l’aide du père de James, qui était lui aussi métamorphe - tout comme mon meilleur ami, devenu un loup quant à lui.
Le reste de ma vie s’écoula tout simplement avec moi qui tentait par tous les moyens d’oublier que j’étais un adopté. J’avais du mal avec ce statut, je ne pouvais pas l’accepter. Petit à petit venaient les questions classique : d’où venais-je ? Est-ce que j’avais des parents biologiques quelque part ? M’avaient-ils abandonnés ? Je ne savais pas. Alors je devins un ado con. J’allais dans des soirées où je m’oubliais, j’eus même ma période où je me cherchais, savoir si j’aimais les hommes, les femmes… Je tentai l’expérience, un soir, avec un type, Rod. Je l’embrassai, comme ça, juste pour tester. Mais sur le moment, ça ne m’avait pas spécialement plu, alors j’étais passé à autre chose.
Ce fut en grandissant, et en expérimentant réellement les choses, que je me rendis compte que je m’en foutais complètement. Je ne me prenais pas la tête dessus, j’avais bien d’autres souris à fouetter. Comme par exemple James qui tournait un peu trop autour de ma soeur. Nous étions sur un chantier, à bosser tous les deux comme manutentionnaires, quand il m’avoua qu’il avait un sérieux crush sur elle. Mais je ne pouvais pas le laisser avoir de l’espoir, surtout qu’elle était bien trop jeune encore, on avait cinq ans de différence, et principalement car elle était homosexuelle. J’aurais dû voir les signes… Ses regards appuyés. Me rendre compte qu’il devenait totalement obsessionnels, à toujours parler d’elle.
J’aurais pu… Mais tout bascula, le soir de mes 21 ans, quand je fêtais ça avec une bouteille dans chaque main, et James qui fixait trop ma soeur. Nous nous sommes un peu disputés, et j’avais préféré ramener mon p'tit frère et Aisling à la maison, pour calmer le jeu. Et sans que je me rende compte, James péta un câble, à crier qu’il aimait Ais’ depuis des années, et qu’il ne pouvait pas accepter d’être rejeté. J’avais du mal à le retenir, au point que je dise à Ais de s’en aller, d’aller appeler mon père, quelqu’un pour m’aider à le maîtriser. Et le temps qu’elle s’en aille, mon petit frère revint, et nous vit en train de nous battre… Il vit même James devenir un loup, pour qu’il me morde, me mette à terre. Paniqué mon frère avait couru chercher de l’aide… Mais le temps que ces secours arrivent, j’avais tué James, avec son arme à lui qu’il avait tout le temps, un poignard.
Lorsque le loup redevint un humain, James, mon meilleur ami, je lâchai mon arme. Et je le vis mourir, se vider de son sang. Je paniquais, je hurlais comme un fou, à un tel point que je me transformai sans vraiment le vouloir. En souris. Et je fuis, parce que ma famille n’était pas au courant, et je ne connaissais que cette solution là, fuir. Je me rendis moi-même à la police quelques heures plus tard, par culpabilité, et parce que je ne voulais pas vivre une vie de fuyard.
Je finis donc en prison, pour dix ans. Je grandis enfermé, avec pour seule compagnie un cafard… Et les lettres de Diane. Ces lettres qui me permirent d’avoir une vue sur l’extérieur, une personne qui ne me jugeait pas. Trevor et elle me sortirent petit à petit de l’horreur dans laquelle j’étais plongé. Parce que j’avais tué mon meilleur ami, pour défendre ma soeur.
Je sortis de prison grâce à une remise de peine. Je n’en avais parlé à personne, n’ayant pas d’espoir d’être libéré, mais il semblerait que la Justice aie eu pitié de moi… Donc je ne vécus que 6 ans de prison.