Daya + “L'homme naît perfectible, l'animal naît parfait. ”
Invité
Mer 2 Sep - 0:38
Dayanara N. Curtis
“L'homme contrairement à l'animal pense ; mais l'animal n'a pas à penser, il sait.”
Bonjour ou bonsoir, mes p'tits lapins sucrés. Mon nom à moi, c'est Dayanara Noelyne Curtis, mais on peut raccourcir à Daya, si ça vous tente ! Je suis née le 14 février 1987 à Dublin, en Irlande, d'une maman franco-espagnole et d'un papa purement irlandais, ce qui me fait de belles origines. Je suis une jeune canarde de 28 ans, classe non ? Un petit secret pour la route ; je suis asexuelle, mais panromantique et présentement mère célibataire, séparée du père de mon enfant depuis trois ans. On me dit souvent que je ressemble à Léa Seydoux, en plus sexy. Parlant de sexyness, je fais partie du groupe des Êtres de la Terre, et j'ai la particularité de pouvoir me changer en tigre, puisqu'il s'agit de mon animal totem en tant que métamorphe.
Les petits trucs
1. Dayanara a une petite fille de sept ans, Candice, qu'elle élève seule. Elle ne ferait rien qui puisse impacter la vie de sa fille, mais pourrait devenir réellement méchante si quelqu'un essayait de s'en prendre à Candice. + 2. Daya est incapable de démarrer la journée sans son café et sa cigarette. Il ne vaut mieux pas lui parler le matin, au réveil. + 3. Elle fume beaucoup trop. + 4. Elle ne sait absolument pas cuisiner. Absolument pas. Mais elle fait des efforts pour sa fille, même si elle rate un plat sur deux. + 5. Daya sait parler français et anglais, puisqu'elle a grandit avec ces deux langues. Elle considère les deux comme ses langues maternelles, et alterne régulièrement le français et l'anglais lorsqu'elle parle avec sa fille. + 6. Elle peut passer beaucoup de temps plongée dans un livre. + 7. Elle adore courir, et encore plus lorsqu'elle est sous sa forme animale. + 8. Elle ne pourrait pas se passer de viande. D'ailleurs, elle mange sa viande crue. + 9. Elle a toujours voulu devenir vétérinaire, c'est un rêve qui ne l'a jamais quitté. Aujourd'hui, elle possède une clinique qu'elle partage avec ses deux associés. + 10. Elle emmène souvent sa fille en forêt, pour marcher et profiter du calme. C'est une activité qu'elles apprécient toutes les deux beaucoup. + 11. Dayanara peut compter le nombre de rapports intimes qu'elle a eut en 28 ans ; huit, en tout et pour tout. Tous dans le but de concevoir un enfant. Candice a donc été une enfant infiniment désirée. + 12. Daya a toujours eu la phobie du tonnerre. Ainsi, en temps d'orage, les rôles entre elle et sa fille s'inversent et c'est Candice qui rassure sa mère. + 13. Son asexualité a toujours été difficile à vivre dans une société qui encourage la sexualité. Elle s'est toujours sentie en décalage avec la plupart des gens qu'elle a côtoyé.
caractère
∟ Équilibrée + Elle fait rarement les choses dans l'excès, et essaie toujours de rester dans les limites du politiquement correct. C'est une femme qui a les pieds sur terre, et qui sait ce qu'elle veut et où elle va. ∟ Imprévisible + On ne sait jamais vraiment à quoi s'attendre avec elle. On ne sait jamais si c'est une bonne idée de lui faire confiance, on ne sait jamais si elle va se montrer agressive ou agréable. On ne peut pas prévoir ses réactions. Elle-même ne saurait les prévoir. ∟ Impulsive + Elle ne réfléchit pas toujours avant d'agir, montre parfois un peu trop de spontanéité dans ses actes. Ses coups de sang sont parfois impressionnants, souvent violents et elle ne sait gérer ces moments où elle s'emporte ∟ Maternelle + Elle a toujours eu un instinct maternel extrêmement développé et sait comment s'y prendre avec les enfants. Elle aime leur compagnie, et elle aime son rôle de mère. D'ailleurs, elle fera toujours passer les intérêts de sa fille avant ceux de n'importe qui d'autre ; les siens compris. ∟ Autoritaire + Elle a du mal à supporter de perdre le contrôle. Elle dirige sa vie et les autres avec fermeté, quitte à paraître parfois extrêmement rabat-joie. Lorsqu'elle dit quelque chose, elle s'attend à ce qu'on lui obéisse sans broncher. ∟ Froide d'apparence + Dayanara sourit rarement, et a toujours l'air d'être un mur difficile à abattre. Pourtant, ce n'est qu'une apparence, une coquille. Car au fond, elle est loin d'être froide sans être trop chaleureuse pour autant. ∟ Ouverte + En réalité, Daya aime les autres. Ou, du moins, elle est fascinée par l'humanité et par l'Homme. Elle aime apprendre à connaître quelqu'un, et s'avère être une personne très ouverte d'esprit. ∟ Tolérante + Elle n'est pas de ceux qui jugent à tord et à travers, ce n'est pas quelque chose qui l'attire beaucoup. Elle préfère prendre le temps d'apprendre à connaître quelqu'un, et sait accepter les défauts de l'autre. La seule chose qu'elle ne tolère pas reste le mensonge. ∟ Rancunière + Pour autant, il faut bien veiller à ne jamais lui faire un sale coup. Elle est extrêmement rancunière et trouvera forcément un moyen de se venger si on a joué avec sa confiance, même si cela doit prendre plusieurs années. ∟ Déterminée + Elle va jusqu'au bout de ce qu'elle entreprend, qu'importe que ça doive lui prendre un temps fou ou qu'elle doive faire des sacrifices pour ça. ∟ Responsable + Elle accorde une importance capitale à la stabilité, et sait prendre ses responsabilités quelles qu'elles soient. Elle ne fuit pas ses responsabilités, tout au contraire, elle y fait face même lorsque cela peut être difficile. ∟ Indépendante + Elle n'a jamais attendu après personne pour construire sa vie et pour avancer, et a même beaucoup de mal à se reposer sur quelqu'un. Elle aime faire les choses par elle-même et elle chérit sa liberté. ∟ Têtue + Une vraie tête de mule qui fera selon son idée quitte à foncer droit dans le mur. Elle est de fait très peu influençable, et ce n'est parfois pas une qualité. ∟ Ambitieuse et opportuniste + Chez elle, l'un ne va pas sans l'autre. Elle saisit absolument toutes les occasions de pouvoir rendre sa qualité de vie meilleure, parfois au détriment des autres. ∟Surprotectrice + Quitte à devenir parfois étouffante. Elle voudrait pouvoir enfermer les gens qu'elle aime dans une petite bulle, et les mettre en sécurité quelque part. ∟ Anxieuse + Elle pense trop, et ce n'est pas toujours bon. Il lui arrive très souvent de ne pas réussir à dormir parce qu'elle s'inquiète trop pour tout et n'importe quoi. ∟ Maladroite socialement + Elle n'est pas à l'aise en société et cela se voit. Pourtant, elle fait des efforts et elle apprécie le contact avec autrui. Mais elle éprouve vraiment de grandes difficultés pour s'imposer, ou pour se lier avec les autres. ∟ Solitaire + Elle a besoin de ses moments seule pour se ressourcer. Elle recherche constamment le calme et la tranquillité, et étouffe très vite en présence des autres. La seule personne avec laquelle elle se sent réellement bien est sa fille. ∟ Franche + Au stade où elle en est, il s'agit plus d'un manque flagrant de tact. Dayanara ne sait pas comment dire ce qu'elle pense autrement que de la façon dont elle le pense. Et ce n'est pas toujours agréable. ∟ Sarcastique + Elle ne le contrôle pas vraiment, mais la bêtise humaine l'exaspère et elle a tendance à le faire comprendre en usant et abusant de sarcasmes parfois très acides. ∟ A un bon sens de la répartie + Si on l'attaque, elle se défend, naturellement. Elle arrive parfois à sortir de très belles piques. ∟ Parfois agressive + Et c'est un vrai problème, car elle ne s'en rend pas toujours compte. Mais il lui arrive régulièrement de se montrer agressive, surtout dans ses paroles. Elle peut également avoir des gestes plutôt brutaux sans vraiment le contrôler. ∟ Douce + La plupart du temps, et surtout avec les personnes qu'elle apprécie. Elle peut être d'une douceur exemplaire, ce qui est assez contradictoire compte tenu de sa facilité à s'emporter. ∟ Très tactile + Le contact physique la rassure et l'apaise ; elle en a fondamentalement besoin. Elle ne pourrait pas discuter avec quelqu'un sans lui frôler le bras ou sans se rapprocher de lui. ∟ Honnête + Elle n'apprécie pas le mensonge, et serai elle-même incapable de mentir, sauf si cela pourrait être bénéfique dans sa vie ou pour protéger sa fille. ∟ Maniaque + Elle ne supporte ni la saleté, ni le bordel. C'est presque obsessionnel, tout chez elle est absolument impeccable, de son appartement à ses vêtements. ∟ Possessive + Ce qui est à elle est à elle, elle ne partage pas. Que ce soit les choses ou les gens, elle a beaucoup de mal à accepter l'idée qu'une autre personne puisse profiter de ce qu'elle a réussi à obtenir. ∟ Territoriale + Elle ne laisserai jamais entrer un inconnu chez elle, et ne tolère pas que sa fille puisse inviter le moindre ami dans leur appartement si elle n'a pas rencontré ce dit-ami plusieurs fois avant. De même, il a fallu beaucoup de temps pour qu'elle accepte de s'associer pour sa clinique vétérinaire. Les endroits qu'elle fréquente sont un peu comme des sanctuaires pour elle, et elle a du mal à supporter l'idée que qui que ce soit puisse s'y plaire. ∟ Loyale + Elle ne trahirait pas ses amis sans une bonne raison. Et même avec une bonne raison, il y a très peu de chances qu'elle trahisse ceux qui lui font confiance. C'est une amie loyale, encore faut-il réussir à obtenir sa confiance. ∟ Méfiante + Loin d'être naïve, Dayanara ne fait pas confiance facilement aux autres. Il lui faut beaucoup de temps pour ça, et sa méfiance la rend parfois assez dure à approcher. ∟ Susceptible + Elle a du mal à supporter la critique et a tendance à se braquer lorsque quelqu'un lui agite ses défauts sous le nez.
on ne change pas le passé
Dans un monde comme celui dans lequel nous vivons, les gens comme moi ne sont pas les bienvenus. Mes parents ont toujours vécu dans la crainte qu'un jour, mon frère et moi nous fassions tuer à cause de ce que nous étions, et je crois qu'aujourd'hui, je comprends un peu mieux cette peur. Mes parents étaient des métamorphes, comme je le suis, comme ma fille le sera. Je ne l'ai su que tard, bien entendu. Ils ont épargnés mon enfance, comme j'épargne celle de Candice. Il y a des âges pour chaque chose, et l'enfance est l'âge de l'insouciance et de la joie. J'ai eu une enfance heureuse, dans une famille aimante. Mon frère n'avait que 19 mois de plus que moi, et nous étions aussi proches que pouvaient l'être des jumeaux, au grand damne de mes parents, parfois. Les bêtises, nous les faisions ensemble. Et, encore aujourd'hui, nous sommes proches, même si nous vivons à des endroits radicalement opposés. Esteban a toujours fait parti de ma vie, de mes souvenirs. C'était lui qui soignait mes blessures lorsque je tombais, et c'était moi qui le défendait lorsqu'on s'en prenait à lui. Nous ne sommes pas devenus moins fusionnels en grandissant, chacun avait son mot à dire sur les choix de l'autre. Nous aimions cette vie là. Notre foyer dans un petit quartier de Dublin, nos jeux, l'amour et la tendresse qu'il y avait dans ma famille... Tout cela a rendu mon enfance inoubliable.
Et l'adolescence est arrivée, et avec elle tant de changements que j'ai bien cru que j'allai me noyer. Alors que nous devions déjà faire face aux changements de nos corps et de nos pensées, Esteban et moi, nous avons également appris que nous étions différents. Que nous avions l'un et l'autre la capacité de nous transformer en animal. L'animal de ma mère était un chat, celui de mon père était un chien. Et si l'incompatibilité de leurs deux animaux totem nous amusait beaucoup, le choc fut dur à avaler pour nous. Nous avons mis des mois à accepter l'idée d'être ce que nous étions. Et encore plus longtemps avant de réussir à apprivoiser l'animal en nous. Mon frère et moi avons toujours été assez similaires dans nos caractères, et ce fut sans surprise pour nous de voir notre animal totem s'arrêter sur le tigre pour nous deux. Le tigre. C'était loin d'être simple à cacher en Irlande, les tigres n'étant pas vraiment des animaux que l'on croise à chaque coins de rue. Alors Esteban et moi avons fini par nous habituer aux lieux isolés. Tout cela n'a fait que nous rapprocher encore un peu plus. Nous partagions ce secret, cette malédiction qui nous écrasait. En silence. Nous n'en parlions jamais, nous nous contentions d'aller en forêt et d'apprivoiser ce que nous étions. Et puis, l'adolescence et ses charmes finirent par réussir à dédramatiser les choses. Ce n'était pas si grave, nous disions nous. C'était une chose que l'on pouvait et que l'on devait cacher. Mais j'ai gardé de cette révélation une maladresse sociale qui me suit toujours aujourd'hui, avec cette peur que l'on découvre ce que je suis et que cela donne une raison à qui que ce soit de s'en prendre à Candice. Et pourtant, quelques jours après mon seizième anniversaire, j'ai fait une rencontre qui bouleversa le reste de mon existence.
J'ai toujours été asexuelle. Une différence presque visible, dans une société telle que la nôtre. Jamais je n'ai ressenti la moindre attirance sexuelle, le moindre besoin d'explorer cet aspect de l'intimité. Mais je suis tombée amoureuse de ce jeune homme qui avait mon âge. Il n'était pas beau. Il n'était ni fort, ni grand. Il n'avait rien du prince charmant. Mais ses mots étaient d'une beauté à couper le souffle et son intelligence le rendait plus intéressant que toutes les personnes que j'avais rencontré jusque là. Tobias était pour moi la définition même de la perfection. Peut-être lui ai-je plu aussi rapidement qu'il m'a plu, mais nous nous sommes rapprochés très vite. Nous partagions nos lectures, nos découvertes, nos éruditions. C'était une relation cérébrale, comme jamais je n'en ai connu à nouveau. Nous étions intellectuellement faits l'un pour l'autre. Je brûlais d'envie de lui confier mon secret, mais Esteban me l'interdisait et je comprenais. Alors je me taisais et je profitais de ces moments de pure connexion psychique avec Tobias. Et, au fur et à mesure, nous avons commencé une relation. Esteban était jaloux, comme j'avais pu être jalouse de sa petite-amie, mais finalement de duo, nous étions passé à quatuor et les choses étaient parfaites ainsi.
J'ai entamé mes études pour devenir vétérinaire, tandis qu'Esteban se tournait davantage vers le sport, et que Tobias s'orientait vers la psychologie. C'était le temps des projets, des grands projets. Nous nous sommes installés en colocation, Esteban, Tobias et Anastasia – la petite-amie de mon frère, alors en école d'infirmière – et ces années comptent parmi les plus belles de mon existence. Nous avions 18 ans, la vie devant nous... Mes parents étaient fiers de mon frère et de moi, et nous étions fiers de les rendre fiers. Mais un bonheur trop parfait n'est pas fait pour durer, et j'avais eu une vie parfaite jusqu'à maintenant. Jusqu'à ce que ma mère disparaisse, et que mon père débarque chez nous en panique un soir. Notre mère s'était fait traquer. Et, disait-il, sûrement était-elle morte à l'heure qu'il était. Notre père nous a fait mettre nos affaires dans une valise, et Tobias a quitté Anastasia sans lui dire un mot. Moi, je ne pouvais pas quitter Tobias. Et, alors que je partais prendre mes affaires dans notre chambre, je lui ai tout raconté, en pleurs. De la disparition de ma mère à ce que j'étais... Il a refusé de me laisser partir. Et j'ai refusé de le laisser. Jamais je n'ai eu à tenir tête à mon père avec autant de violence que ce soir là, mais je ne voulais pas quitter Tobias. L'argument qui fini par faire pencher la balance en ma faveur avait été la perspective que ma mère revienne à la maison... J'ai pleuré en disant au-revoir à mon frère. J'ai pleuré en disant au-revoir à mon père. Ils partaient pour la France. Et moi, je suis restée là, à Dublin, soutenue par Tobias qui essayait de se faire le plus compréhensif possible.
Ma mère n'est jamais revenue. J'entretenais une correspondance avec mon père et mon frère, tout en me jetant à corps perdu dans mes études. Pour oublier que j'avais perdu ma mère. Et, à 21 ans, Tobias et moi eurent l'idée la plus stupide que nous aurions pu avoir. Nous étions encore étudiants tous les deux, peinant à payer un appartement à peine assez grand pour nous deux, mais nous voulions un enfant. La concrétisation de notre amour. Je n'avais jamais couché avec lui, jusqu'alors. Nous en avions quelques fois parler, mais il respectait mon manque d'envie sexuelle et ne voulait pas m'imposer une quelconque rapport si je n'en avais pas envie. Mais pour faire un enfant, il n'y avait pas tellement d'autres solutions possibles. Et il nous fallut huit essais, avant que je ne tombe enceinte. C'était de la pure folie, et je crois que nous étions conscients au fond de nous, mais nous avions besoin de cet enfant dans notre vie. La perte de ma famille me faisait dépérir et Tobias le voyait bien. Un enfant, c'était un moyen de consolider notre couple. Un moyen d'aller de l'avant. J'ai accouché avec trois semaines d'avance. D'une petite fille, que nous avons décidé d'appeler Candice. Candice Maria McLaw-Curtis.
Les choses furent compliquées par la suite. Nous ne voulions pas abandonner nos études ; il me restait encore quatre ans d'études et il en restait deux à Tobias. Alors nous avons rusés pour obtenir des aides, nous avons rallongés nos journées pour trouver des emplois. C'était une période difficile, pour nous. Très difficile. Mais nous étions une famille, et il nous semblait que ce simple état de fait valait tous les sacrifices et toutes les galères que nous étions en train de traverser. Mon père nous envoyait régulièrement de l'argent pour nous aider, et les parents de Tobias gardaient Candice gratuitement pour nous soulager ; et fort heureusement. Sans cela, nous aurions été bien incapables de construire quoi que ce soit. Mais plutôt que de renforcer notre couple, l'arrivée de Candice le déchira. Nous n'avions plus le temps de nous voir, Tobias et moi. Nous n'avions plus le temps de discuter. Et quelques semaines après que j'eus enfin obtenu ce diplôme tant convoité, Tobias décida de me quitter, me laissant seule avec Candice. Je n'eus plus de nouvelles de lui, par la suite, sans bien comprendre comment il avait pu juste disparaître ainsi après 9 ans de relation. Je ne voulais pas rester seule à Dublin. Cette ville était pour moi l'incarnation du danger, et je ne voulais pas que ma fille puisse grandir dans une ville où sa grand-mère avait été traquée et tuée. Je ne voulais pas que ce que j'étais la mette en danger, et je sentais que ce pouvait être le cas. Alors, moi aussi je suis partie. Avec le peu d'économies que j'avais pu faire, à peine assez pour survivre, je suis partie à Bray. Là-bas, me disais-je, ma fille et moi pourrions probablement être en sécurité.
Nous nous sommes installées dans un minable petit appartement, et le sort m'a été favorable en m'accordant un travail rapidement, dans une petite clinique vétérinaire. Un an plus tard, deux de mes collègues me proposèrent de monter notre propre clinique, et je fini par donner mon accord et par me joindre à leur projet. Je fus visiblement bien avisée de faire ça, car notre clinique fonctionna aux dépends de celle que nous avions quittée. Ainsi, j'ai pu offrir une vie stable à ma fille. Une vie qui, je l'espère, ne sera pas trop dangereuse pour des métamorphes comme nous...
Derrière l'écran
Heeey les petits curieux Je suis une demoiselle de 22 ans, qui vit dans une petite campagne paumée à une heure et demi de Paris eeeeet les arbres, c'est cool, mais j'ai hâte de commencer mon année d'étude dans une grande ville à côté de chez moi à partir du 11. Histoire de voir des gens. La solitude, ça rend dingue Siiiinon, je ne sais pas quoi vous raconter, moi. J'ai beaucoup aimé le contexte et le design du forum, ça m'a poussée à m'inscrire et j'espère qu'on vivra pleins de supers aventures tous ensemble par ici. Et sinon, je suis une grande adepte des free-hugs alors... DANS MES BRAAAS !
Bienvenue sur le forum ça fait longtemps que je n'avais pas vu Léa sur un forum, j'applaudis le choix (c'est fou ce qu'elle ressemble à JLaw sur tes gifs )
J'ai hâte d'en savoir plus sur ce personnage ( un méta en plus grlblblblblb ) et si tu as la moindre question n'hésite pas
Invité
Mer 2 Sep - 9:56
Elle est belleeeee bienvenue à Braaay :waaa: une Ace en plus, c'est super original j'aime l'idée (quoique ça devrait être illégal de ressembler à Léa Seydoux et être asexuelle huhuhu) !
Invité
Mer 2 Sep - 13:15
Merci pour l'accueil Je suis contente de voir que Léa plaît comme choix d'avatar, j'espère que Daya vous plaira tout autant. (et oui, une Léa asexuelle, c'est presque méchant comme choix, hein )
J'hésiterai pas en cas de question, mais pour le moment ça va, j'arrive à m'en sortir ♡
Invité
Mer 2 Sep - 19:17
Bienvenue chez nous ! « Tu es validé ! »
Le mot du staff
Olala j'aime vraiment beaucoup Daya en lisant son caractère je comprends pourquoi tu as pris le tigre en animal totem, ça lui correspond tellement parfaitement ! Tu écris super bien en tout cas ça a été un plaisir de te lire, bienvenue chez les êtres de la terre ma jolie même pas de coquilles a priori, trop de perfection héhé.
Les liens utiles
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Je suis une demoiselle de 22 ans, qui vit dans une petite campagne paumée à une heure et demi de Paris eeeeet les arbres, c'est cool, mais j'ai hâte de commencer mon année d'étude dans une grande ville à côté de chez moi à partir du 11. Histoire de voir des gens. La solitude, ça rend dingue 
Siiiinon, je ne sais pas quoi vous raconter, moi. J'ai beaucoup aimé le contexte et le design du forum, ça m'a poussée à m'inscrire et j'espère qu'on vivra pleins de supers aventures tous ensemble par ici. Et sinon, je suis une grande adepte des free-hugs alors... DANS MES BRAAAS ! 
(c'est fou ce qu'elle ressemble à JLaw sur tes gifs 
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(et oui, une Léa asexuelle, c'est presque méchant comme choix, hein 
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