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 (nath&zach) vigorous and angry, watch them pounce

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vigorous and angry, watch them pounce
I'm bigger than my body. I'm colder than this home. I'm meaner than my demons. I'm bigger than these bones. •••Tu revenais du boulot, t’en avais ta claque, tu voulais seulement décompressé, te prendre une bière, oublier un peu que t’étais toujours dans la même ville, que t’avais pas chasser depuis des jours, que ta seule consolation c’était la boxe, l’entraînement de tire, la bière, les femmes, mais tu le savais que rien de tout ça ne compensait pour ta vie de nomade manqué, du moins pas pour longtemps, mais tu faisait avec, tu ravalais ton ennui, ton manque et tu regardais devant toi, attendant la prochaine chasse avec autant d’impatience qu’un chien avec un écureuil. Tu commandais ta bière, en pris une gorgé, enfin. Et puis tu le vis, lui, entrer dans le bar. T’aurais presque pu entendre tes dents grincer. Tu te lève, prenant ta bière avec toi, marchant en sa direction, l’ignorant l’espace d’un instant, comme si tu ne l’avais pas vu, comme s’il n’était rien de toute façon

Un rire qui s’échappe de ton corps alors que tu renverse, malencontreusement ou volontairement, ta bière sur le Blackwood, celui que tu pouvais réellement pas sentir, celui qui menaçait toujours de te faire sortir de tes gonds, celui qui faisait bouillir ton sang, alors tu l’humiliais, tu l’insultais, tu le bardassais, parce que c’était ta manière de garder ton calme, de ne pas éclater. Tu comprenais pas comment une famille de chasseur comme les Blackwood avait pu engendrer un être comme lui, tu comprenais pas comment une mauviette avais pu sortir vivante de leurs famille. Tu ne les aimais pas particulièrement, sans aucune autre raison que le fait que leur famille était à l’opposé de la tienne, ou simplement trop semblable, mais t’avais tout de même du respect pour eux, mais pas pour lui. Ce faux chasseur qui fuyais ses responsabilités. Non, tu comprenais pas comment il avait pu s’en sortir vivant, si t’avais été son frère, tu l’aurais probablement assommer. Au final, t’étais bien content d’avoir tes frangins, ils étaient peut-être tarés, mais au moins ce n’était pas des lâches, au contraire, t’étais plutôt fier d’eux, de ce qu’ils avaient accompli. T’avais toujours cette petite peur lorsque tu les voyais si proche, ce doute dans ton esprit, ce moment où tu te disais qu’ils allaient peut-être rechuter, qu’ils allaient peut-être retomber aussi bas, mais tu le chassais de ton esprit, tu te disais que si t’avais décidé de revenir, de te prendre un boulot, un emploi stable, de quitter ta vie de nomade, c’était pas pour douter d’eux. Tu regardais l’homme devant toi, un sourire sur tes lèvres alors que ta bière se retrouvait sur lui, c’était un gâchis, mais un gâchis qui en valait la peine.

“Oh pardon, mais tu sais, le club gay, c’est la porte d’à côté.”

En vrai, t’avais aucun problème avec les homosexuels, ni avec le club de drag queen qui se situais à côté de l’Ambush, mais t’avais un problème avec lui venant squatter le même bar que toi. Ce n’étais pas comme s’il en manquais à Bray.

“Ah mais c’est vrai, même les gays ne veulent pas d’un lâche.”

Ce rire qui éclatais de nouveau, le tien. Tu comprenais pas pourquoi, comment. Tu le fixais, cet homme devant toi, et tout ce que tu voyais c’était de la lâcheté. Tu comprenais d’avoir des principes, hell, t’étais le premier à en avoir, à ne pas vouloir tuer ceux que tu jugeais sans défense, mais tu comprenais pas comment on pouvais renier tout ce à quoi on avait été élevé pour, la chasse. Tu comprenais pas comment on pouvais tomber si bas et ça te donnais la haine de le voir s’en sortir si bien, que personne n’essaye seulement de le remettre à sa place.

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Il y avait des jours comme ça où on se disait qu'on aurait mieux fait de rester tranquillement chez soi, dans sa chambre, dans son lit et surtout se décider à éviter le monde entier. Étrangement, c'était la sensation qu'il éprouvait à chaque fois qu'il croisait la route de Zachariah Pritchard. Pourtant, Bray était quand même une assez grande ville, avec une somme importante et incontestable de bars où l'on pouvait venir boire un verre le soir pour se reposer après une journée harassante de travail. Donc il y avait de fortes chances qu'ils ne se croisent pas au même endroit, le même jour à la même heure. Mais il fallait croire que c'était quelque chose de plus fort qu'eux, dès qu'il mettait le nez dehors, leurs chemins se croisaient irrémédiablement pour le plus grand déplaisir de Nathanaël. Il fallait croire que c'était une sorte de lien psychologie qui se crée entre des personnes qui s'affichaient clairement comme étant la Némésis de l'autre. De ce fait, dès que les deux se retrouvaient ensemble. Nathanaël sentait tous ses muscles se contracter, il sentait les prémices d'une migraine enflammer petit à petit toutes ses terminaisons nerveurses  et il avait irrémédiablement envie de lui mettre son poing dans la figure. Ce qui de la part de Nath' était plus que surprenant. Pas qu'il était quelqu'un qui se laissait automatiquement marcher sur les pieds. Il avait son caractère et il savait très bien se défendre quand il le fallait, mais son arme favorite était les mots. Jouer avec les mots, savoir les utiliser à bon escient était bien mieux que de régler tout et n'importe quoi par la violence. Il savait marchander et piquer là où cela faisait mal sans aucun soucis, ce qui faisait de lui quelqu'un de redoutable quand la colère finissait par l'emporter. Il pouvait alors se montrer froid et distant et sans remord.

Cependant avec Zachariah, il ne passait pas par cette phase du politiquement correct, il avait simplement envie de lui écraser son visage de merdeux contre le sol et de le réduire à néant. Zach avait l'art de signifier sa présence au jeune Blackwood. Il avait à peine eu le temps de le repérer dans l'établissement, qu'il s'était présenté devant lui et avait renversé sa bière sur lui. Nath avait alors fortement serrer ses poings, quelques têtes s'étaient tournées vers eux pour voir comment les choses allaient se dérouler et s'ils allaient bénéficier de la distraction qu'ils espéraient tous. Nath' ne se souvenait même pas du pourquoi du comment ils avaient finis par en arriver aux mains à chaque fois qu'ils se croisaient. Bien évidemment, les familles Blackwood  et Pritchard étaient opposées, une concurrence dut au fait qu'ils représentaient deux grandes familles de chasseurs. Nathanaël savait qu'il n'était pas un chasseur très conventionnel, il valait mieux être plus violent que le mienne plutôt que le contraire. Mais il ne comprenait pas pourquoi cette opposition était si vive, comme si on les avait formaté pour réagir de telle ou telle façon à leur présence.

Il relâcha doucement la pression dans ses mains et il fit un petit sourire narquois à l'attention de Zach. « Oh c'est vrai que toi tu connais bien le bar gay. C'est même étonnant que tu sois ici ce soir, tu n'avais pas envie qu'on vienne goûter à ta sucette après une dure journée de labeur. Ca t'aurait sans doute détendu. » Il fit un pas de côté, et lui donna un petit claque sur les fesses. « Non, je ne joue pas assez bien la grande folle contrairement à toi. C'est pour ça qu'ils ne veulent pas de moi là-bas. » Il se sentait au fond bien stupide de réagir ainsi face à la provocation de Zach. Il n'avait rien contre la communauté gay loin de là, il avait déjà passé des soirées là-bas avec certains de ses amis avant de quitter Bray pendant plus de quatre ans et il s'était bien amusé sans que ça n'aille jamais plus loin. Il se dirigea vers le bar, posa ses fesses sur un des tabourets du comptoir et commanda une bière.
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I'm bigger than my body. I'm colder than this home. I'm meaner than my demons. I'm bigger than these bones. •••Tu éclatais de rire à sa réplique, t’avais beau le détester, tu aimais bien son sens de la répartie.

“Oh. Oui, effectivement. J’les connais bien, question de voir si y’en as pas un qui serait prêt à faire un sacrifice pour toi. Tu sais, tes couilles doivent être énorme depuis le temps que tu les as pas évacuer. Attention à toi qu’elles n’explosent pas. Ce serait pas joli joli à voir.”

T’avais aucune raison valable de le détester comme tu le détestait. Absolument aucune. Le fait qu’il soit un lâche finit ne devrais même pas te faire réagir autant, en vrai, tu n’avais jamais été autant sur le point d’exploser que quand lui était dans les parages. Il avait beau être un Blackwood, tu comprenais absolument pas ce pincement dans ton être qui te portais à vouloir exploser, à vouloir fracasser sa tête sur le comptoir. Tu comprenais pas, tu résistait, mais s’il venait à exploser comme toi, tu n’aurais aucun soucis à le faire, aucun remord, au contraire, tu y prendrais plaisir.

“Au moins, si les prostituée voulaient de toi, ou une femme tout simplement. Au moins, tu as ton chat si tu te sens sur le bord d’exploser.”


Même toi tu te trouvais dégueulasse, simplement l’idée te donnait les hauts le coeur, mais ça, tu ne le lui avouerais certainement pas. Tu aimais le faire réagir par contre, tu aimais le voir prêt d’exploser autant que toi tu l’étais, tu aimais savoir que tu n’étais pas le seul dans ton cas, que t’avais un impact sur lui autant que lui avais un impact sur toi. Parce que même si t’aimais balancer ton poing sur des parfaits inconnus dans des bagarres de bars, t’était pas complètement taré, tu savais quand même te maitrîser, mais quand lui était au alentour, il te semblait toujours que tu était prêt à sauter dans les rideaux avant même d’avoir commencer à vous parler. Tu voudrais être capable de l’éviter, de l’ignorer, mais t’en était capable, tu te sentais obligé de lui mener la vie dure, de le piquer jusqu’à ce qu’il explose. Et t’avais aucune satisfaction tel que de le voir exploser. Tu te dirigeais au bar, t’assoyais sur le tabouret à côté de lui, t’étais bien déterminé à le faire exploser ou simplement le faire partir. Tu ne voulais pas de lui ici, tu ne voulais pas le voir. Alors soit qu’il foutais son camp ou tes jointures allaient faire de jolies marques sur son visage.

“Au moins, ma folie ne fait pas de moi un lâche.”


Parce que tu le savais bien que cette rage en dedans de toi, cette haine, cette violence, elle n’était pas saine, mais tu te doutais que tu avais plutôt bien sortit de ta vie, de ton enfance, que t’étais même plutôt fier de ne pas être complètement barje comme son frère à lui ou comme le reste de ta famille. Tu pris la bière qu’il venait de commander, pris une gorgée, la tienne faisait un jolie rond sur les vêtements trempé de Nathanaël. Tu fis semblant de le renifler.

“T’as pas besoin de boire plus toi. Tu sens déjà comme le vieux fond de tonneaux.”


Un sourire sur tes lèvres, narquois. Au moins, maintenant t’avais une bière que t’avais pas payer, un sourire à la serveuse, un clin d’oeil, elle te connaissait bien, et tu te souvenais d’avoir finit la soirée avec elle la semaine dernière, t’avais pas l’intention de la remettre dans ton lit, non, tu ne couchais jamais deux fois avec la même femme, t’avais bien trop peur qu’elles s’attachent, qu’elles demandent plus.
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Pathétique. C'est vraisemblablement le seul mot qui lui venait à l'esprit quand il s'agissait de Zachariah. Bien évidemment, cela s'accompagnait toujours d'un « S'il pouvait crever ça me ferait des vacances » ou d'un « Va en enfer » mais ça un jour ou l'autre il était certain qu'il finirait par s'en occuper lui-même d'envoyer cette saleté de Pritchard lécher les pieds de Satan. Il ne savait pas vraiment comment les choses avaient commencés entre eux, mais il était sûr en tout cas qu'elles finiraient très mal et pourtant, Nathanaël était du genre pacifiste au grand cœur. Mais c'était plus fort que lui, c'était comme ça. Zach se faisait toujours un malin plaisir d'ouvrir les hostilités et il lui était toujours impossible de ne pas lui répondre. Il avait tout essayé mais rien n'y faisait. Finalement, c'était plutôt bien la cavale, au moins il n'avait plus à supporter tous les abrutis que pouvaient compter Bray et autant dire qu'à ses yeux, Zach était en haut de la liste. « Écoutes, je me doute que tu aimerais bien pouvoir en profiter de ce que j'ai dans le pantalon mais je suis désolé je ne suis pas intéressé. Et puis, il serait fort dommage que ton fan club de midinettes se rendent compte que tu préfères les hommes avec un joli costume trois pièces. Ne t'en fais donc pas pour moi va, je trouve très bien chaussure à mon pied et je suis en pleine forme de ce côté là. Mais encore une fois, qu'est ce que tu es attentionné avec moi. C'est fou de voir qu'on peut compter sur les Pritchard comme ça ! »

Il aurait été plus qu'étonnant bien sur que Zach laisse tomber comme ça, maintenant qu'il avait repéré Nathanaël, il était certain d'en avoir pour la soirée, et si l'un serait capable de partir pour retrouver la paix, l'autre était prêt à rester camper sur ses positions tout en continuant à fond le jeu de la provocation. Ce qui était plus que fatiguant. Alors qu'il se dirigeait vers le comptoir, il s'arrêta brusquement et se mit largement à grimacer quand il mentionna Monsieur Spock et il secoua la tête pour chasser les images qui venaient de se créer dans sa tête. Il se retourna vivement et soupira. « Non mais est-ce que tu t'entends parler des fois ? Faut vraiment que tu te fasses soigner hein ! C'est pire que ce que je croyais dans le fond. Finalement, tu es doué pour passer pour le mec le plus bête de la terre sans l'aide de personne. Je sais que tu n'as aucun respect pour moi, mais au lieu d'avoir des paroles dégradantes pour les personnes homosexuels, pour les femmes qui n'ont pas d'autres choix que de vendre leur corps pour vivre et pour les animaux, il serait bien que tu essais de retrouver ce qui te sert de cerveau dans ta boîte cranienne et que tu le remettes un peu en fonctionnement de temps en temps. »

Nathanaël prit place au comptoir, commanda son verre et haussa les épaules à l'entente de ce que venait de dire Zach. Il ne se retourna même pas, attendant juste qu'il vienne s'asseoir à côté de lui pour continuer à lui lancer son venin au visage. « Nous n'avons pas la même conception des choses. Je peux être un lâche pour toi, sans doute pour ma famille aussi, mais au moins je défends ce que je suis et en quoi je crois ou non. Je ne suis pas le simple petit toutou que tout le monde voudrait que je sois. Et puis concrètement, lâche ou pas, tu aurais quand même chercher à me pourrir la vie d'une façon ou d'une autre. Alors si cela te fait plaisir. » Il haussa un peu les sourcils, un petit sourire en coin se dessina sur ses lèvres quand il vit le petit échange de clins d'œil, il vint derrière Zach, et tapota ses épaules de façon amical avant de se mettre à crier dans le bar aux quelques personnes présentes. « Mon ami qui est ici, veut faire bonne impression auprès de notre jolie serveuse ! Du coup, c'est ça tournée les gars ! Une bière pour tout le monde. » Il se pencha au-dessus du bar, s'adressant à la serveuse. « Vous mettrez bien la note au nom de Zachariah Pritchard. Je vous donnerai son numéro de téléphone tout à l'heure ! » Dit-il avec un clin d'oeil et un sourire complice. Il se remit à sa place, buvant une gorgée de la bière qu'il avait enfin pu avoir.
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I'm bigger than my body. I'm colder than this home. I'm meaner than my demons. I'm bigger than these bones. •••En vrai, tu prenais toujours plaisir à vos disputes, à le voir monter sur ses grand chevaux dés que tu débarquais, ce grand pacifiste au grand coeur, il semblait toujours prêt à te sauter dessus, à te détruire, te réduire en lambeau, et toi, même s’il te faisait royalement chier, t’aimais ça réaction, t’aimais savoir qu’au moins, il y en avais un qui grimpais au rideaux dés que tu arrivais, dés que tu déclenchais les hostilités. T’avais peu de raison de le détester, parce que même si tu ne te l’avouerais jamais, il avais plus en commun avec toi que t’en avais en commun avec ton frangin. Tu ne l’avouerais pas, tu le garderais pour toi, mais au fond, ses principes, ils faisaient répercussion avec les tiens. T’étais pas un lâche, pas comme lui, tu ne te courbais pas devant la tâche, ne reculais pas, et au fond, tu y prenais plaisir, tu aimais ça, et tu comprendrais jamais comment il pouvais se détacher de son devoir, aimer ses êtres qui n’avait rien d’humains. Tu ne comprendrais probablement jamais. Mais tu savais que c’était la seule raison pour laquelle tu le détestais autant, la seule raison pour laquelle tu déclenchais les hostilités dés qu’il entrait dans une pièce, et puis, tu aimais rire et toi, ces joutes verbales, elles te faisaient rire. Tu fit une mimique, faussement offensé, avant d’éclater de nouveau de rire. Il avais de la chance, tu avais un bon sens de l'auto dérision, parce qu’il ne le savais peut-être pas, mais tu doutais de la force de sa gauche, contrairement à la tienne.

“Tu sais, à continuer dans cette voix, je peux te montrer un autre domaine sur lequel tu peux compter sur les Pritchard. Comme te retrouver sur sol, le nez cassé et quelques dents en moins.”

Tu avais toujours été d’une violence, mais tu le savais, ton frère était bien pire que toi. Il lui aurais probablement déjà sauter dessus, et il aurait finit avec pire que quelques dents perdu et un nez croche. Mais tu avais du contrôle, contrairement à lui. Tu le savais bien que c’était pas l’âge, tu était à peine plus vieux que lui, tu te doutais que c’était peut-être simplement que toi, tu avais appris à rire, à rire de toi-même, à arrêter de te prendre au sérieux, malgré que tu n’es pas trop certain de t’avoir jamais pris au sérieux. Tu éclatais de rire à nouveau, tu ne pouvais t’empêcher de le trouver hilarant lorsqu’il se hérissait dans tout les sens.

“Si ce n’est que ça. Tu sauras que ce cerveau dans ma boite crânienne, il prend un malin plaisir à te mettre en rogne et toi, tu mord à l’hameçon si facilement.“


Et toi, tu ne prenais jamais autant de plaisir que lorsque tu riais de quelqu’un et t’avais beau le détester du plus profond de ton être, tu ne pouvais t’empêcher de l’apprécier un peu, pour son esprit si acéré. Le tien, tu devais l’admettre, n’avais rien de comparable au sien.

“Parce que je suis tellement ce que ma famille voudrais que je sois, oui, c’est sûre voyons. Un brave petit toutou qui suit le chef de la famille sans poser de question.”


Tu ne pu t’empêcher de trouver cela risible, parce qu’en vrai, personne ne suivait personne dans ta famille, tout le monde n’en faisait qu’à sa tête, et t’étais probablement celui qui suivait moins les ordres, celui qui réfléchissais le plus, celui qui avais le plus une tête sur les épaules, qui ne tuais pas la première créature qui lui tombais sous la main. Il avais beau parler et faire le beau, mais il ne connaissais pas grand chose de toi. Tu lui sourit, mauvais, au fond, même si t’avais voulu payer avec l’une de tes cartes fraudé, t’aurais pas pu, pas après qu’il ait dit ton numéro à la serveuse. Un rapide coup d’oeil à la pièce, tu soupirais, tu en avais pour l’argent de ta dernière paie, un sourire mauvais sur tes lèvres, tu n’avais probablement pas dit ton dernier mot, tu te levais, criant dans le bar comme il venait de le faire.

“On célèbre son coming out! Allez, une deuxième pour tout le monde! Et puis, ceux qui veulent s’essayer, et bien, soyez pas gênez, lui ne l’es pas, je vais même me faire un plaisir de vous donnez son numéro de téléphone!.”

Tu fis un clin d’oeil à l’assemblé, te retournant de nouveau. Quitte à être à sec, autant l’être complètement.
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Zachariah n'était pas seulement sa Némésis, il était celui qui jouait avec la corde sensible de son caractère, de ce personnage doux et intègre que tout le monde connaissait. Nathanaël était sans aucun doute l'archétype même du gendre idéal, même s'il avait déjà ôté la vie à quelques personnes. Il était d'un naturel souriant, chaleur, et blagueur, il rougissait quand il venait à draguer, il ne manquait pas de conversation et savait même ravir tout le monde avec de bons petits plats. Sans oublier le fait, qu'il était un informaticien hors pair et un bricoleur à toute heure. Finalement, son côté casanier pouvait très vite disparaître si on lui en donnait l'occasion. Il était certain que s'il passait autant de temps dans sa chambre, enfermer à double tour c'est qu'il ne supportait plus de vivre en confinement avec ses frères dont l'un d'eux était tellement givré que Nathanaël pensait sérieusement à le faire interner. Cependant, dès que Zachariah faisait son entrée alors il se sentait prêt à basculer, à faire ressortir toute cette colère, toute cette noirceur qu'il avait en lui, tant de rancœurs et de rancunes accumulés avec le temps qu'il était prêt à libérer si cela pouvait faire étouffer le jeune homme. Cela était inévitable et pourtant à chaque fois Nathanaël y mettait du sien pour que rien ne dérape, qu'il ne se mette pas à la hauteur du jeune homme et qu'il lui fasse le plaisir de n'être qu'un pantin à la merci de Zach et de son impossible caractère. Il était donc même mieux pour tout le monde que Nath se décide à quitter l'établissement, cependant avec son égo qui était titillé dès que Pritchard était là, il n'avait pas envie de se retirer et ainsi de le laisser gagner par forfait. Leur attitude était d'un puérilité extrême. « Si tu crois que je serais le seul à avoir des dents en moins … Je ne te rappelle pas qui est ma famille. Ils ont plutôt tendance à enseigner à la dure, et quand il n'y a pas de résultats il y a les coups. Je sais les rendre depuis ce temps là. »

Nathanaël ne put s'empêcher de rire tout naturellement en entendant Zachariah et il hocha la tête à ce qu'il venait de dire. Il fonçait clairement tête baisser dans le piège que lui tendait son ennemi, acceptant qu'il puisse ainsi jouer avec ces nerfs depuis si longtemps. Pour une fois, il ne pouvait qu'être d'accord avec lui. C'était un jeu tacite entre les deux qui duraient depuis tellement de temps que parfois il se demandait vraiment pourquoi cela avait commencé et aussi pourquoi cela continuait toujours aujourd'hui. « J'avoue, tu sais m'agacer, piquer là où cela peut faire mal, titiller mon esprit et fortement me donner envie vraiment de te mettre mon poing dans la figure. Mais tu sais quoi avec le cerveau que moi j'ai dans ma boîte crânienne je ne suis jamais arrivée jusqu'à la violence avec toi et cela te rend malade de voir que malgré tout j'arrive encore à rester stoïque face à ta sale tronche. » Il lui accorda un grand sourire. « Je vais te dire une chose avec honnêteté. Dans le fond, je respecte la personne que tu ais. Nous faisons tous le choix de la vie que nous voulons, avec plus ou moins de contrition. Mais je sais que le poids de la famille peut être important. Après tout je suis encore là. » Il leva son verre aux paroles de Zach, retenant un soupir de plus et il avala d'un traitre le contenant faisant signe à la serveuse de lui en resservir un. Elle semblait lui sourire, saluant peut-être son courage d'accepter sa fausse homosexualité. Adorable. En attendant, vu qu'elle avait passé la nuit avec Zach il n'y avait aucune chance qu'il cherche à vouloir la séduire, il n'avait pas spécialement envie de patauger dans la même marre. Il grimaça rien qu'en y pensant, l'image était vraiment loin d'être reluisante ! Pour autant il se tourna vers Zach et posa son téléphone sur le comptoir. « Allez-y je vous en prie ! » Il se pencha vers son l'homme. « Téléphone jetable, je ne les garde pas plus de trois jours. Ca ne devrait pas tellement me déranger »
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