Xion - Mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation

Mes parents m'ont appelé Xion William Wolfgang ! William n'apparait pas sur les registres, il n'y avait que ma mère qui m'appelait ainsi. Aussi, je ne laisse que peu de personnes m'appeller par ce nom. Je suis né le 23 mars 1984 à Londres, en Angleterre. Je suis un élément de 32 ans. Pour plus de précisions, je suis totalement et irrémédiablement homosexuel et présentement célibataire, mais follement amoureux. Je suis fier de dire que je travaille en tant que dirigeant de l'AW Enterprise, société spécialisée dans l'immobilier, ça m'aide à payer mes factures. Je suis d'ailleurs plutôt extrêmement riche. On me dit souvent que je ressemble à Ben Barnes, mais en mieux, quand même. Une dernière chose, je fais partie du groupe des êtres de la Terre, et plus précisément je suis Wendigo.

Londres. La capitale. Un nombre incroyable d’habitants, de gens qui passent, qui cours pour rattraper le temps qu’ils ont déjà perdu. Je les aient observé longtemps. J’en ai eu largement le temps. Le trottoir, mon univers. On ne me voit pas, on ne m’entends pas, je suis totalement inexistant, et j’en profite largement. Voleur, je choisis bien mes clients, j’ai l’habitude, à force des années. Restant dans l’ombre, je guette, attendant mon heure avant de passer à l’action. Je ne me suis jamais fait prendre, jamais. Alors, je continue, en attendant mieux, en sachant parfaitement que si ils m’attrapent, ça ne changera pas grand chose à ma situation. Après tout, je ne suis qu’un gosse.

Lorsque je me décide enfin à rentrer, je découvre ma mère en larmes, encore. Comme à mon habitude, je m’empresse d’aller la consoler, l’écouter, sécher ses larmes tout en lui répétant encore et encore que ce n’est pas de sa faute, que demain sera un jour meilleur, que notre univers changera. Alors, au bout d’un temps, les larmes finissent par ne plus couler. Elle est épuisée, je le vois, et du haut de mes dix ans, je ne sais pas quoi faire. Je ne sais plus. Ca dépasse mes petites compétences. Enfin, il surgit, mon père, accompagné de son éternelle bouteille de Jack. A moitié vide, évidemment. Si le premier coup ne m’assomme pas, le second le fera.

Puis, la maturité et avec elle, la possibilité de fuir. Fuir cet enfer qui a été le mien pendant trop d’années. Je décide de partir le plus loin possible, de faire mes études au Canada avec tout l’argent que j’ai amassé depuis mon enfance. C’était ma chance. Des études de commerce, j’en sors diplômé et premier de ma promotion. Mais ce ne sont pas les diplômes qui font pousser les billets verts. Pas le choix, je trouve le premier moyen qui me viens pour me faire de l’argent facilement et en quantité. Les substances illicites. La drogue, sous toutes ses formes. Je me spécialise dans l’extasie, l’LSD, la kétamine, tout ce qui peut faire planer, donner l'illusion d'être dans un monde meilleur le temps de quelques heures.. Mon terrain favori ? Les soirées étudiantes. Petit à petit, je me fais un nom, une réputation tout en préservant mon identité le plus possible. Ce serait vraiment trop con de se faire prendre maintenant. Au final, je tombe moi aussi accro à la trace, à cette petite ligne possédant le merveilleux pouvoir de t’emmener voir les étoiles. Je garde le contrôle, je n’abuse pas, jamais, parce que si je perds le contrôle, je perds mon fric, et ça, c’est hors de question. Je n’étais pas arrivé jusque là pour que ses petites merveilles me fassent renoncer.

C’est là, dans cette période intense et tumultueuse qu’il est arrivé dans ma vie. Lors de notre rencontre, j’étais bien loin de me douter de toute l’importance que cet homme allait pouvoir avoir pour moi. Il était paumé, totalement perdu, cherchant désespérément une échappatoire, peu importe laquelle. Et moi, j’ai juste pas pu le laisser comme ça. Je lui ai donné l’espoir qu’il recherchait, le petit bout de lumière qui lui manquait pour remonter la pente. Ensemble, nous avons réparer les injustices dont il avait été victime. Il a eu sa vengeance comme il le désirait et moi, je gardais un oeil sur lui, je l’aidais du mieux que je pouvais en gardant toujours mon objectif en tête. Nous avons mis un an pour tout refaire, pour qu’il reprenne confiance en lui et qu’il sourit à nouveau. Lorsqu’il a déposé son brevet, nous n'avons pas tardé à ouvrir une boutique. C’était sa boutique, son bébé, et je le savais parfaitement. Moi, je n’étais là que pour la déco, que pour le guider, lui donner mon avis sur ses inventions et poser ma patte sur les gains que nous amassions, évidemment. Nous sommes devenus riche, très riche, bien plus riche que je n’aurais pu l’imaginer au départ. J’avais depuis longtemps abandonné mes anciennes transactions, tout ce qu’il en restait résidait en de petits trips que je me permettais encore, loin de mon amant. Je savais très bien qu’il était encore accro, qu’il ne lui suffirait que d’une dose pour replonger et c’était simplement inimaginable. Je ne pouvais pas lui faire ça.

Au fil des années, notre amitié s’était transformé en amour, le genre d’amour qui s’installe sans qu’on s’y attende, qui s’insinue en nous tel un virus. Violent, passionné, intense, je n’aurais jamais penser vivre quelque chose de similaire. Sauf que j’ai été con, vraiment con, le pire des salauds. Je suis parti. Du jour au lendemain, avec ma part du fric et sans un mot. Pourquoi ? Vous me croyez si je vous dis simplement qu’il le fallait ? J’en avais besoin. Un besoin vital qui ne demandait qu’à être assouvit. J’avais peur, beaucoup trop peur. Que ce soit de mes sentiments ou de mon attachement à lui. Je m’étais promis de ne m’accrocher à personne, de n’accorder ma confiance à personne, et avec lui, je m’étais rendu compte bien trop tard que le mal était déjà fait. J’étais amoureux, follement amoureux, mais bien trop con pour le comprendre, pour réaliser ce que j’avais la chance d’avoir. Au final, mon passé m’avait rattrapé. J’étais parti en voleur, le même voleur que j’avais été étant gosse.

Retour en Angleterre, retour à Londres, aux origines. Ma mère était tombée malade, et ce n’est qu’une fois là-bas que j’en avais été informé. Un cancer. Guérissable, mais vu son état, il y avait peu d’espoir. Mon père lui était toujours le même. La seule différence, c’est qu’il était en prison. Lorsque ma mère m’a supplié de payer pour qu’il sorte, me jurant qu’il n’avait fait qu’une connerie et qu’il ne recommencerait plus, j’ai encore eu la stupidité de la croire. Grave erreur. Je m’en suis sorti avec la mâchoire en moins et la moitié de mon argent volatilisé. Plus jamais.

J’ai utilisé le reste de mon argent en bourse, le tout pour le tout, et j’ai eu de la chance. Enormément. J’ai misé sur le bon cheval. J’ai retrouvé l’argent que j’avais perdu à cause de mon père, et rapidement, j’ai investi. De fils en aiguilles, à force de persévérance, j’ai monté peu à peu mon empire, m’enrichissant à coût de manipulation, de transactions douteuses et de contrats plus vicieux les uns que les autres. Nageant au milieu de tous ses requins que j’avais tant haïs et admirés en même temps, je ne m'étais même pas rendu compte de l'évidence. J’en était devenu un moi-même.

Ce joyeux et magnifique manège s’arrêta brutalement lorsque j’atteins l’année de mes trente ans. Tout aurait pu continuer ainsi, si je n’avais pas oublier l’une des lois primordiales qui régissent ce monde. Ne jamais être trop gourmand. A l'aide de mes chers grimoires de sorcellerie, j'ai voulu faire appel à un Djinn pour m'aider. Pour gagner plus, toujours plus. Sauf que j'ai merdé, évidemment. Un bout de phrase écorché et s'en était fini. Bye bye.  Lorsque j’ai réellement réalisé, quand j'ai entendu sa voix sortir de ma bouche et que je me suis retrouver recouvert de sang et de tripes, j’ai eu l’impression de me réveiller pour la première fois de ma vie. Dans ma tête, dans mes pensées, tout était clair, limpide. Zref m'habitait, me faisant commettre les pires crimes possible, allant jusqu'à ravager des villages entier. Je le haïssait autant que je me haïssais moi-même. Alors, j’allais tout faire pour rattraper mes erreurs, pour devenir quelqu’un qui en vaut vraiment le coup, bien au delà d’un simple voleur. J'allais récupérer l'homme que j'aimais et combattre Zref, tout faire pour qu'il finisse par disparaitre, refusant simplement d'admettre que j'étais déjà mort.

Alors je suis excessivement fan de ta plume c'est limpide, clair et assez élégant quand même du coup mrr j'en veux plus (je me rattraperais avec vos rps ... Et des liens, TOUT PLEINS DE LIENS )
Bref, tu as très bien cerné ton espèce et ton personnage est super intéressant donc j'ai vraiment hâte de voir ce que tout ça va donner, vous aller faire un duo d'enfer

N'hésite pas à aller voir du côté des organisations, si l'une d'entre elle te tente ( sinon c'pas grave, on prévoit tout plein de trucs avec tout le monde, pis quand les Dux et l'OBCM vont se taper dessus, forcément tout le monde sera en plein dedans ) et à participer à l'event commun, c'est la foire, la ville a pris feu, on aime le désordre

Tu vas maintenant pouvoir aller recenser ton avatar et recenser ton groupe . Une fois cela fait, tu seras libre de créer ta fiche de liens ainsi que de te trouver un logement ou même de demander un joli rang ! .nEt enfin pour finir, tu peux créer ton ou tes scénarios en cliquant ici ! Si tu as toutefois envie de rp tout de suite, voici un sujet de demandes de rp, tout beau tout propre ! Une dernière chose et puis ce sera bon, pour récolter ton argent et te procurer les dernières nouveautés IG (et sur le forum, sait-on jamais), je te propose de te rendre au marché de Bray. N'hésite pas à voter pour le top site, ni à poster un joli message sur PRD pour nous faire connaître . Bon jeu sur UL !!!!