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 Quand la vérité éclate au grand jour et qu'un pact est dévoilé (Hunter & Alexis)

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Alexis ∞ Hunter ∞ Scylla

Je viens de finir mon service de midi à l’Ambrosia et j’ai l’impression que tous les emmerdeurs de Bray s’y sont donnés rendez-vous aujourd’hui rien que pour me faire chier. Non mais sérieusement, j’en ai vu des emmerdeurs dans ma vie et c’est assez commun d’en croiser dans cet établissement de prestige, mais à un moment donner j’ai envie de leur dire “Non mais les gars, accordez-vous sur les jours de la semaines pour ne pas que vous veniez tous en même temps. Non parce que moi je vais finir par faire un meurtre et finalement vous êtes tous noyés dans la masse, c’est dommage de se donner tant de mal pour aucune gloire au final”. Ils aiment apparaître comme le client spécial, celui avec des exigences bien particulières, qui doit être servi en temps et en heure, obtenir toujours le plus beau sourire, s’entendre dire “Oui Monsieur. Bien Monsieur. Je donne la consigne au chef Monsieur. C’est toujours un plaisir de vous servir Monsieur.” Pensent-ils vraiment que derrière ce sourire de façade que je leur offre, je suis vraiment heureuse de les voir ? La seule chose positive à mon travail pour le moment c’est que je ne vois plus Melody. C’était pourtant une chic fille, le problème n’est absolument pas et nous avons passé du bon temps ensemble, mais cette confrontation avec son voisin m’a pas mal refroidi et je n’aspire pas à la revoir. Et puis de toute façon l’autre emmerdeur m’a bien fais comprendre que je n’en avais de toute façon pas le droit. Cela dit il m’a parlé des hommes, mais on n’a jamais abordé le sujet des femmes. Il est vrai qu’on ne se connait pas vraiment, du coup il ignore ma bisexualité. Aurais-je trouvé une faille à son pacte ?

Cette pensée m’accompagne jusqu’à chez moi. Je suis fatiguée et surtout j’ai besoin de me changer les idées. Je tente de contacter Brennan mais je tombe sur sa messagerie. C’est bien beau d’être venu me rejoindre à Bray mais si c’est pour que je ne le vois jamais quand j’ai besoin de lui alors ça ne sert à rien. Il doit être encore fourré avec son frère, à faire je ne sais quel coup tordu, comme toujours. Bientôt il va m’annoncer qu’ils doivent quitter Bray à cause des conneries de Finn et ça va rapidement me gonfler. Et voilà, je m’énerve encore et ce n’était pas le but. Je ne laisse aucun message et je me tourne vers Alexis. Je lui envoie un sms :

Hey Darling ! comment vas-tu ? Ca ne te dirais pas de venir me changer les idées, j’ai envie de faire un massacre, tellement de cons dans cette ville, je n’en peux plus. Si t’es dispo, rejoins moi chez moi, j’vais prendre une douche, disons dans trente minutes. Des poutous.

Je mets mon téléphone à charger et je file sous la douche, espérant voir Alexis débarquer prochainement. Je sais que tout le monde à une vie, mais si personne n’est dispo aujourd’hui, je vais faire une déprime. Je reste une bonne vingtaine de minutes sous la douche, à profiter de la chaleur des jets. Quand j’en sors, j'essore rapidement mes cheveux et je file m’habiller, enfilant un pantalon confortable et un t-shirt. Je laisse mes beaux vêtements dans mon placard, ils me font trop penser à mon boulot. Entre temps j’ai reçu deux textos, celui d’Alexis pour me dire qu’elle venait, ce qui réjouis ma journée et celui d’Hunter qui me disait de venir. Alors non, je ne suis pas son chien. Je sais que notre accord était très clair, mais moi j’ai une vie et je me suis pliée à un peu trop d’exigences aujourd’hui pour faire une concession avec lui. En plus j’entends Alexis rentrer, je lui cris “Je suis lààààà”, lui indiquant par là qu’en suivant ma voix, elle me trouvera dans le salon. Je réponds rapidement à Hunter

Désolée, je suis occupée pour le moment, je viendrais plus tard. S.


Alexis va me remettre en forme et va me redonner le sourire, j’en suis persuadée, ça me donnera le courage d’aller chez Hunt. Et puis bon soyons honnête, il a beau être agaçant au possible, au lit on s’entend plutôt bien … “La plus belle est arrivée !! Merci d’être venue darling, j’ai passé une journée de merde au boulot, j’avais envie de voir autre chose qu’un connard !!”
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Scylla & Hunter & Alexis
quand la vérité éclate au grand jour
Le fait de travailler de nuit, ça lui décalait quand même vachement son rythme de vie, à Alexis. Quand tous les gens étaient au travail à suer toute la journée pour gagner leur croûte, elle dormait jusqu’à midi et avait l’après-midi entier pour faire ce qui lui plaisait, à savoir du sport dans la majorité des cas. Si elle n’était pas aussi sportive, c’était sûr qu’elle serait déjà grosse à force de s’ennuyer toute la journée devant la télé. Parce que tous ses amis ou presque travaillaient, elle ne voyait pas grand monde et se réfugiait dans le sport pour ne pas que les journées soient trop longues. Avec l’été qui approchait à grands pas et le printemps déjà bien installé, elle aimait plus que tout aller courir, quittant même Bray à longues foulées pour aller se perdre dans la nature sauvage qui l’entourait. Elle pouvait y passer plusieurs heures, courant un moment puis se baladant dans la forêt ou dans la montagne, avant de revenir chez elle à un rythme plus soutenu. Et toujours ses écouteurs vissés sur les oreilles.

Ce fut sur le chemin du retour que la sonnerie indiquant qu’elle recevait un message retentit, stoppant momentanément la musique. Sans s’arrêter de courir, la jeune femme sortit son téléphone et le lut le message qui s’y affichait. Scylla avait l’air d’avoir passé une journée merveilleuse, la pauvre. Tant bien que mal, Alexis lui répondit.

Toujours là pour toi Darling ! <3 Surtout si je peux t'éviter de finir en prison.
À dans une demie-heure ;)

Hors de question qu’elle abandonne sa meilleure amie à sa journée pourrie alors qu’elle était toute disponible et que la voir était toujours un plaisir. Depuis qu’elles se connaissaient, elles s’adoraient. Littéralement. Mais tout récemment, elles s’étaient ouvertes un peu plus l’une à l’autre, découvrant un secret qu’elles se cachaient alors qu’elles avaient le même : elles étaient toutes les deux des tempestaires. Et ça les avait rapprochées encore plus.

Une demie-heure, c’était largement suffisant pour rentrer, filer sous la douche pour ne pas arriver chez Scylla pleine de sueur, et aller la retrouver. Elle accéléra pour ne pas être en retard, et arriva bientôt chez elle. C’était toujours difficile de résister à la tentation d’une douche brûlante qui pouvait durer éternellement, mais elle réussit à en sortir assez rapidement. Alexis adorait sentir l’eau chaude, bouillante même, lui couler sur la peau. Elle ne maîtrisait pas le feu pour rien. Enfilant des affaires confortables - pas besoin de se mettre sur son 31 pour aller chez la Maddox, les apparences comptaient peu là-bas - elle farfouilla un moment dans son placard pour ne pas arriver les mains vides. L’alcool n’était peut-être pas une bonne idée, il était encore un peu trop tôt pour ça. À la place, elle trouva ce qui allait remonter le moral de son amie : des immenses tablettes de chocolat. La brune en attrapa une et quitta son chez soit.

L’après-midi était doux, elles allaient sûrement se poser sur la terrasse de la Maddox et profiter du soleil pendant que la Samson essaierait de lui redonner le sourire. Elle arriva rapidement à destination et frappa tout en poussant la porte et en lâchant un « Helloooooo ! » pour annoncer sa présence. La voix de la blonde lui indiqua où elle se trouvait et elle la rejoignit, brandissant le chocolat comme s’il s’agissait d’un remède miraculeux. Scylla était entrain d’envoyer un message mais elle reposa vite son téléphone et accueillit Alexis qui la serra dans ses bras. « Toujours là pour toi, voyons. Et puis je ne dis jamais non à un moment passé avec toi. Surtout quand tu passes une journée entourée de connards, dans ces moments là, on a vraiment besoin de voir une amie. Alors me voilaaaa. Moi et le chocolat, je me suis dit que ça te ferait du bien. »
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Alexis ∞ Hunter ∞ Scylla

Tu regardais ton reflet dans le miroir, aspergeant ton visage d’eau froide, essayant de remettre tes idées en place. T’avais quelques clients à aller voir aujourd’hui, mais t’avais besoin de te changer les idées, t’avais besoin d’un peu de distraction. La plupart du temps, tu lui demandais de venir, pas parce que ça te tentais, malgré qu’au fond de toi, t’était pas totalement contre, non, en fait, t’aimais même ça, mais c’était plutôt du fait que t’aimais ça la voir s’enrager, voir cet éclat de colère dans ses yeux, cette haine dans ses gestes. Elle détestais que tu lui demande de venir, mais toi, toi t’en prenais plaisir. T’avais toujours trouvé ça drôle, t’avais toujours trouvé ton plaisir dans le malheur des autres, et au fond, tu savais que t’étais un peu dérangé, que t’étais loin d’être normal, que la folie s'imprégnait dans ton être, surtout depuis que t’avais fait l’erreur de lui proposer ton pacte. Elle lui ressemblait trop et tu le savais. Tu savais qu’un jour elle serait ta perte, mais au fond, t’en avais rien à faire, tu te disais que quant à avoir fait ce pacte, t’allais en profiter. Mais au fond, tu savais pas trop comment géré le tout. Après tout, t’avais jamais couché avec une femme plus de trois ou quatre fois, il avais eu elle, cette femme qui avais tout possédé de toi, mais elle n’étais plus depuis longtemps, et toi tu savais plus comment géré. Pas que tu te souciais de son bonheur, en fait c’était plutôt l’inverse. Tu sortit ton téléphone.

‘’Ramène toi.’’

Ouais. T’étais pas particulièrement sympathique et poli quand tu lui demandais de venir. Mais au fond, t’en avais pas grand chose à faire que ça blesse ses sentiments, qu’elle se sente utiliser ou peu importe. Vous aviez fait un pacte, qu’elle le respecte, point final. Au fond, si elle ne voulais pas se sentir utiliser, elle aurais simplement dû ne pas venir te voir dés le départ. Toi, t’en avais rien à faire de vendre de la dope à sa cousine, et t’étais même prêt à parier qu’elle c’était déjà trouver un autre dealer. Et puis tu reçu son texto. Sérieusement? Ton poings retentit contre le miroir de la salle de bain, l’éclatant en dizaine de morceaux, ton visage craqueler dans les morceaux qui restais coller. Tu détestais qu’on te dise non, pas parce que t’aimais pas le mot, pas parce que t’étais un enfant gâté ou peu importe, non, c’est plutôt parce que ça l’impliquait toujours que tu te déplace, que tu fasse un peu de bordel. T’aimais ça faire le bordel, mais t’aimais pas te sentir obligé de le faire. Et dans ton domaine, dans ton métier, si tu montrais pas que c’était toi qui menais, que c’était toi le leader, qu’on ne rigolait pas avec toi, et bien, ça finissait toujours par te retomber dessus et tu finirais écraser. Et puis toi, t’en avais rien à faire qu’elle soit occupé, t’en avais rien à faire qu’elle soit avec quelqu’un, tu textais, elle rappliquais, c’était ce qui avais été convenu.

Tu laissais ta moto devant chez elle, t’aimais le bruit qu’elle faisait, t’aimais en faire et tu ne t’en privais pas. Étrangement, t’avais presque l’impression de voler quand tu roulais sur ton engin. La première fois que tu les avais vu, ça t’avais fait un choc, t’avais pas trop compris, après tout, ta dernière invocation datait de plusieurs centaines d’années, dans un temps où on se déplaçait encore à dos de cheval. Tu trouvais les nouvelles inventions beaucoup plus pratique et rapide. Il y avais encore des objets, des machines qui te laissait un instant troublé, intrigué, tu comprenais pas vraiment l’intérêt de regarder une boite qui reflétais des images à longueur de journée, mais en général, tu t’étais très bien intégré au monde qui t’entourais.

Tu ouvris la porte, enfin, de l’extérieur il semblait plus que tu défonçais la porte et tu entrais sans plus de cérémonie. T’avais jamais été très poli et tu ne t’étais jamais encombré des formules de politesse si fréquemment utiliser. Non. Toi t’aimais pas ça passer par dix chemins pour arriver au même point. Tu analysait rapidement la situation, tu reconnaissait vaguement la fille assise avec Scylla. Mais en ce moment, t’en avais rien à faire.

‘’J’ai un paquet pour ta cousine. Elle est où?’’

Tu l’avais bien prévenu que t’accepterais pas de refus, que si elle le faisait, le deal était annulé Cette fois-ci, tu lui donnerais bien un avertissement, lui faire une petite peur peut-être, mais tu l’accepterais pas deux fois.
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Alexis ∞ Hunter ∞ Scylla

Alexis me connaissait bien, c’était d’ailleurs l’une des personnes qui me connaissait le mieux à Bray. Il y a bien entendu Kelan et sa cruche de soeur qui me connaissent par coeur, même si parfois ça me rends dingue que ma cousine me connaisse aussi bien et puis il y a Brennan, bien entendu. Mais il y a une chose qu’Alex sait que Bren’ ne sait pas, pas encore en tout cas, c’est le fait que je sois une tempestaire. On se connait depuis nos 11 ans, il devrait pourtant être au courant depuis le temps, mais je n’ai jamais réussi à trouver le bon moment et surtout le courage pour ça. En fait ça me vient plus facilement depuis que je suis à Bray. Peut-être parce que je me rends compte que cette ville est composée en grande partie de créatures magiques et que c’est pour ça que ça devient plus naturelle d’en parler. Après tout, on est tous un peu dans le même sac, on est différent des humains lambda, même si certains sont plus différents que d’autres. Moi si tu me prives de mon pouvoir, je redeviens banale … mon dieu, rien que l’idée me glace le sang. Alexis est comme moi, une tempestaire et je n’aurais pas le touper de prétendre que je l’ai senti et que c’est pour ça que je lui ai dévoilé ma vraie nature. Non pour être parfaitement honnête, je lui ai dis parce que j’étais bourrée et que j’avais envie de le lui dire. Et maintenant que c’est chose faite, j’ai aussi envie d’en parler à mon meilleur ami. Plus de secret. Mais faut-il encore pour cela que j’arrive à mettre la main dessus …  “Oh my godness … tu es la meilleure.”, lui dis-je en la prenant dans mes bras. Du chocolat … pour une gourmande comme moi c’est limite le saint Graal. Je kiffe le chocolat, les gâteaux en tout genre. J’aime le sucré, le salé, j’aime la bouffe, très clairement. Et si je n’étais pas aussi active, je ferais 110kg. Je me dirige vers la cuisine en lui demandant  “Tu veux du café ou un thé ?! ” Je m’attelais à préparer le café, parce que j’en voulais un et dans le doute, je faisais aussi chauffer de l’eau. Quand je retourne vers Alexis, j’ai le sourire aux lèvres.

C’est débile parce que ma journée a été pourrave et que je m’en souviens très bien, mais il y a des gens comme ça, rien que leur présence vous donne la péche et la joie de vivre. Et bien Alexis c’est ça. Quand je suis avec elle, je suis bien. Elle me fait rire, me change les idées, je peux raconter n’importe quoi, elle ne se vexera jamais ou ne le prendra jamais mal. Ce n’est pas souvent que je me sens totalement à l’aise avec quelqu’un, j’ai souvent des problèmes pour communiquer avec les gens, pour être totalement moi-même, mais pas avec elle et c’est formidable. En fait si je devais avoir une soeur jumelle, ben ce serait certainement elle. En attendant que le café soit prêt, on s’installe dans le salon, on ira rejoindre la terrasse après, ainsi elle pourra fumer tant qu’elle voudra et moi je pourrais profiter du temps clément. Mais c’était sans compter l’emmerdeur de service qui ne supporte pas un non. J’étais allée vérifier qu’il ne m’avait pas laissé un message incendiaire pour mon refus, mais j’ai été surprise de ne rien y voir. Mais évidemment j’aurais dû me douter que ce n’était pas bon signe. Oh non, on ne dit pas non à Hunter ….. Le voilà qui déboule chez moi, sans frapper, ni quoi que ce soit. Monsieur est chez lui, il n’y a aucun problème avec ça. Il me saoule, mon dieu qu’il me saoule. Il me fait du chantage affectif, il est très bon dedans. Je suis contente que ma chère cousine ne soit pas dans le coin mais surtout, je suis soulagée que Kelan soit en cours. Parce qu’en réalité, c’est surtout pour lui que je fais tout ça. Il a déjà une vie compliquée avec ses transformations, personne ne s’attendait à ce qu’il soit un métamorphe. Nous ne pouvons pas vraiment l’aider parce que nous sommes des tempestaires mais il faut bien que quelqu’un soit là pour lui. Mon oncle et ma tante comptent sur moi pour que je m’en occupe, à Bray j’ai plus de chance d’en trouver d’autres qu’à Cork. J’adore mon cousin, du coup c’est un plaisir de l’accueillir à la maison, même si elle va finir par devenir trop petite à force d’héberger des gens. Mais pour Kelan, je suis prête à beaucoup de sacrifice. Sa vie est donc suffisamment compliquée pour ne pas en rajouter une couche. S’il apprend que sa soeur se drogue, il va certainement mal le vivre et s’inquiéter, c’est donc pour lui que je fais tout ça. Même si au fond, je le fais peut-être aussi un peu pour moi, pour me torturer toute seule … “Quelle dommage, je l’ai noyé la semaine dernière parce qu’elle avait laissé traîner son bol une énième fois … Du coup tu peux ramener ta merde chez toi …. ” Je sais feindre de garder contenance et que toute cette histoire ne me pose aucun problème, que je la vie très bien, mais ce n’est pas vrai. Je ne veux pas qu’Alexis apprenne mon deal avec Hunter, je ne veux pas qu’elle ait une mauvaise image de moi. Mais connaissant Hunter, il ne va pas se priver de me pourrir la vie, rien que pour le plaisir de me faire chier.
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Scylla & Hunter & Alexis
quand la vérité éclate au grand jour
Alexis savait pertinemment à quel point le chocolat pouvait redonner le sourire à Scylla. Toutes les deux gourmandes, elles avaient l’habitude de manger des cookies pendant leurs soirées à deux, mais ça n’était pas pour autant qu’elles se limitaient seulement à ça. Elles avaient testé différentes sortes de gâteaux et de chocolats, faisant goûter à l’autre leur préféré et découvrant ensemble des nouveautés - pas forcément à leur goût, d’ailleurs. Les grandes tablettes que la Samson avait ramenées étaient une valeur sûre : chocolat au lait avec des noisettes. Leur péché mignon. Alexis pouvait s’en enfiler une en une soirée alors autant dire qu’avec Scylla, il fallait au moins tripler la mise. « Dis-le encore une fois, que je suis la meilleure ? J’aime bien. » fit-elle en riant. Les deux jeunes femmes se dirigèrent dans la cuisine où Scylla lui proposa à boire. « Un thé, s’il te plaît. » Ses origines anglaises faisaient qu’elle n’aimait pas tant le café mais, par contre, le thé, elle adorait. Sans sucre, parce que ça dénaturait tout le goût selon elle, et de préférence un thé acheté dans une boutique spécialisé, pas du thé en sachet qu’on trouve dans le commerce et où la moitié de ce qu’il y avait dedans n’était pas du thé. Mais elle pouvait pas vraiment faire la difficile avec ses moyens, alors même si elle se faisait parfois plaisir en achetant deux-cent grammes de vrai thé, elle buvait la plupart du temps du thé industriel et, au final, ça allait, c’était pas non plus horrible. Voir que Scylla était tout sourire alors que son message lui disait que sa journée avait été merdique et que ça n’allait pas fort fit sourire Alexis à son tour. Elle savait que c’était sa présence qui faisait aller mieux la Maddox, tout comme celle-ci parvenait à lui rendre sa bonne humeur quand ça n’allait pas fort, par sa simple présence. C’était quand elle se rendait compte d’à quel point Scylla était importe pour elle - et vice-versa - qu’elle était heureuse de lui avoir dit qu’elle était une tempestaire et qu’elle bénissait l’alcool qui leur avait fait faire cette folie. Toujours installées, dans la cuisine, Scylla leur servit leur boisson chaude pendant qu’Alexis coupait des petits carrés de chocolat.

La brune était contente à l’idée de passer une après-midi tranquille avec son amie quand elle entendit un bruit de moto. Pour venir chez Scylla, il fallait emprunter un petit chemin qui ne menait qu’ici et on n’entendait pas les bruits de la route depuis chez elle. Si elle entendait ce bruit là, c’est qu’une moto pénétrait chez son amie. Elle lui jeta un regard interrogatif, se demandant si elle attendait quelqu’un d’autre, quand la porte s’ouvrit sans qu’on aie frappé au préalable. Peut-être qu’il s’agissait de sa cousine ou de Kelan, bien que ni l’un ni l’autre ne possède une moto d’après ce que savait Alexis. Quand elle vit débouler un grand blond dans la cuisine, elle comprit qu’il ne s’agissait ni de Kelan, ni de sa soeur et, en voyant la tête que Scylla tirait, elle comprit que cette visite était loin d’être désirée. L’inconnu venait apporter un paquet à la cousine de Scylla. Alexis lui jeta un nouveau regard. Elle savait qu’elle se droguait, Scylla lui en avait déjà parlé en lui faisant promettre de garder le secret, et elle assimila aussitôt l’intrus à son dealer. En détaillant un peu plus précisément ce dernier, elle sut qu’elle l’avait déjà vu. « Mais je te connais… » dit-elle, plus pour elle-même que pour se faire entendre, même s’ils avaient du comprendre ce qu’ils disaient vu le silence qui régnait. Elle craignit aussitôt que Scylla ne pense qu’elle se droguait elle aussi - comment connaîtrait-elle un dealer sinon ? - et allait ajouter quelque chose quand la Maddox lui répondit. Elle semblait familière avec ce type, enfin, dans la façon dont elle lui répondait, elle semblait assez sûre d’elle, comme si ça n’était pas la première fois qu’elle l’affrontait. Alexis fronça les sourcils, se demandant ce qu’il se passait. Quand elle avait rencontré le type blond au bar, le début de leur discussion avait été houleuse avant qu’ils ne se lancent dans un petit combat verbal qui les avait bien amusé, tous les deux, et il avait quitté le bar en laissant à Alexis un souvenir pas vraiment négatif, au final. Mais qu’il se permette de rentrer ainsi chez les gens, surtout chez Scylla, sans frapper et sans demander la permission, ça lui montrait à nouveau à quel point il était insupportable et qu’il se croyait tout permis. « On ne t’a jamais appris les bonnes manières ? On frappe avant d’entrer chez les gens. »
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Alexis ∞ Hunter ∞ Scylla

Ton regard qui glisse de l’une à l’autre, ton sourire qui s’étire peu à peu, mais en vrai, t’étais pas d’humeur, t’avais pas envie qu’on joue avec toi, t’étais rarement d’humeur pour ce genre de jeu, mais en ce moment même, t’avais la haine qui bouillait, la rage qui t’aveuglait. Mais tu voyais bien qu’au fond, c’était le moment de foutre la merde, toujours plus. Et ça, ça te rendait de bonne humeur. Tu te rendais bien compte que c’était puéril, de vouloir absolument foutre la merde dans sa vie, simplement parce qu’elle osait ressembler à une femme qui était morte de ta main, par ta faute. Tu te rendais bien compte que ça ne l’as ferait pas venir, ni faire partir celle-ci. Elle avait trop la tête dure, elle était comme toi au fond. Elle s’en rendait peut-être pas compte, parce que pour elle, elle ne pourrait jamais avoir quoi que ce soit en commun avec un monstre tel que toi, mais en vrai, vous vous ressembliez plus que tu ne le voulais, plus qu’elle ne le voudrais jamais. Elle avais ce feu en elle, cette hargne, qui se répétait à toi. En fait, elle ressemblait à ton ancien toi, celui avant Glencoe, avant le sang qui avait couler, avant la mort qui avait crier victoire, avant la haine et les cris d’enfants innocents massacrés. Avant, tu aurais réagit, une part de toi aurait souffert, mais cette nuit, alors que le sang gorgeait la terre, tu étais resté de glace, ton coeur aussi froid qu’un iceberg. Et t’étais bien comme ça, t’avais aimé cette sensation de ne plus avoir quoi que ce soit à te reprocher, que peu importe ce que tu faisait, ça ne te touchait plus, ça ne laissait aucune marques. C’était le vide en toi, un océan de noirceur et de vide. Et puis, elle était arrivé dans ta vie. Elle avais décidé de te confronter comme peu avant elle. Elle qui lui ressemblait tant. Et toi t’avais fait le con, t’avais décidé de la faire souffrir parce que toi t’avais souffert, parce qu’elle n’avais pas le droit de lui ressembler, personne n’en avais le droit. Et surtout, parce qu’elle avait ouvert une blessure qui n’aurait pas dû être ouverte de nouveau, elle avais ouvert une partie de toi qui était capable de tenir à quelqu’un. Et toi, ça te fait peur cette partie de toi, t’as pas envie de souffrir comme t’as souffert. Alors tu préfère la faire souffrir, faire de sa vie un enfer. Alors tu te rapproche, tu l’as soulève, l’accôtant sur le mur. T’es pas violent en général, pas avec les femmes du moins, et même là, tu l’as brusque un peu, mais tu t’assure bien de ne pas lui faire mal, tu te contrôle, parce qu’elle lui ressemble trop, t’as pas envie de lui faire mal comme tu lui avais fait mal. T’as envie de la faire souffrir, mais pas physiquement, jamais physiquement. T’avais peur de voir ce regard de nouveau, t’avais peur de perdre tout contrôle si tu voyais de nouveau ce regard. Mais même sous cette colère qui voilait ton regard, même avec le sang qui bouillait dans tes veines, tu te contrôlais assez. Assez pour lui faire peur, mais pas pour lui faire mal. Tu lance ton poing dans le mur, juste à côté de sa tête, un sourire mauvais sur tes lèvres.

“Je n’ai pas envie de jouer à tes foutus jeux. Quand je te dis que tu viens, tu rapplique. Point final.”

Et puis, l’autre parla, tu ne l’as regarda que du coin de l’oeil, t’en avais rien à faire en vrai. Tu pourrais bien l’applatir sans que ça ne te fasse quoi que ce soit. Tu pointe la porte de l’index.

“Toi. Tu fou le camps.”

Au fond, tu te doutais qu’elle n’allais pas t’écoutez, tu te rappelais bien qu’elle n’avais pas eu peur de toi cette soirée là, au bar. Tu te rappelais bien qu’elle t’avais tenu tête, mais t’étais pas d’humeur à te lancer dans une guerre avec elle. Non, t’étais pas d’humeur. T’avais pas envie qu’elle se mêle de nouveau de tes affaires, même si au fond, si avec son aide tu pouvais pourrir la vie de la jolie blonde un peu plus, tu ne t’en empêcherais pas.
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Alexis ∞ Hunter ∞ Scylla

Je ne peux m’empêcher de sourire quand Alex était là. J’étais bien quand elle était dans les parages, en sécurité. Pourtant c’était débile parce que sa présence ne pourrait empêcher l’inévitable, mais il n’empêche qu’elle faisait partie de ma famille, à l’instar de Brennan. Ma journée était naze et à mon avis elle n’irait pas en s’arrangeant, mais ce n’était pas grave parce qu’elle était là et que durant notre tête à tête tout irait pour le mieux, c’est tout ce que je voulais retenir. Je ris face à sa remarque “Non sinon tes chevilles vont éclater !!”, lui dis-je en plaisantant, tout en me dirigeant avec elle vers la cuisine. Je lui montrais la boite où je stockais tous mes thés, afin qu’elle choisisse celui qui lui ferait envie, tandis que je m’occupais de me préparer du café. J’allais en avoir besoin pour tenir cette journée. Sauf que j’étais loin de me douter de tout ce que j’allais devoir supporter aujourd’hui et j’étais également loin de me rendre compte que le boulot serait dérisoire face à l’interruption d’Hunter. Il était le seul à pouvoir me faire regretter si amèrement mes actes et je sais qu’il y prenait beaucoup de plaisir. Cette situation, je l’ai redouté depuis le début du pacte avec Hunter et la voilà qui pointe le bout de son nez et je ne sais plus trop comment réagir.

Hunter a débarqué à l’improviste à la maison. Ce n’est pas la première fois qu’il me fait le coup mais en général je suis seule, du coup ça n’a pas d’impact dans ma vie. Malheureusement aujourd’hui ce ne sera pas le cas. Aujourd’hui il a choisi de venir quand Alexis était là et il joue le coq comme à son habitude. Il n’aime pas que je joue avec ses nerfs et même si j’y prends beaucoup de plaisir, je ne le ferais pas autant si ses règles n’étaient pas aussi contraignante. Non, je ne suis pas à son service. Non je ne suis pas son jouet. Il m’arrive d’avoir une vie alors qu’il aille se faire voir. Il pouvait attendre un peu, je serais venue le voir en fin d’après midi, on aurait passé un bon moment et ça aurait été réglé. Mais non, monsieur a un égo sur développé et maintenant je vais devoir subir ses foudres parce que monsieur n’a pas eu son caprice. Je tente de garder contenance, de jouer sur les mots pour le faire partir, mais évidemment c’est mal le connaître. Plus je vais le repousser et plus il va foncer dans le tas et détruire ma vie. Parce que ça l’éclate et qu’il ne pense qu’à lui. Visiblement Alexis le connaît et je me demande bien d’où. Sauf que je n’ai pas le temps de réagir que déjà il me plaque contre le mur. Je suis sous le choc de l’étonnement, parce qu’au final il a été plutôt doux, même si ça ne se voit certainement pas de l’extérieur. Quand il frappe le mur, je ferme les yeux, figée par la peur. Il a vraiment décidé de foutre la merde dans ma vie. En cet instant, ce n’est pas tant pour moi que je m’inquiète que pour Alexis. Je ne veux pas qu’elle le voit faire et je ne veux pas qu’il lui fasse du mal. J’ai honte, tellement honte que j’aimerais disparaître. Dommage que ce ne soit pas mon pouvoir, ça m’aurais bien arrangé. Il lui dit de dégager sauf que je sais pertinemment qu’elle ne le fera pas. Certainement pas quand elle voit son amie dans cette situation. Je le repousse, ça ne sert à rien de vouloir donner un coup, je me ferais plus mal qu’autre chose. “Sois tu frappes un bon coup et c’est réglé, soit tu prends patience …. ” Je le déteste tellement de me faire ça, quel enfoiré. “Je crois qu’il vaut mieux que tu t’en ailles Alex … on s’appelle plus tard ...” Je n’ai aucune envie de la voir partir mais en même temps je me sens tellement mal que je n’ai pas envie qu’elle me voit dans cet état là. Quand elle quittera la maison, je vais exploser parce que je n’autorise jamais personne à faire ça devant mes amis. Et même si je me prends un coup, je suis prête à le subir parce qu’il est hors de question qu’il me prenne pour acquise et comme une pauvre fille, faible, qui dit oui à tout. J’ai déjà arrêté de coucher avec d’autres personnes pour lui et je le rejoins très souvent, je trouve ça déjà pas mal, je pense qu’il en a pour son argent.
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Scylla & Hunter & Alexis
quand la vérité éclate au grand jour
Comme une spectatrice devant un film, Alexis assistait à la scène qui se jouait devant ses yeux sans pouvoir intervenir, peut-être trop abasourdie parce qu’il se passait pour réagir. Elle n’arrivait pas encore à comprendre tout les tenants et aboutissants de cette histoire mais elle commençait à saisir quelques fils. Scylla et le type blond aux allures de viking se connaissaient, assez pour qu’il se permette de débarquer chez elle en défonçant sa porte. L’inquiétude pointa chez la Samson. Est-ce qu’elle se droguait ? La question posée, elle l’écarta aussitôt : non. Elles parlaient assez de sa cousine pour qu’Alexis sache à quel point Scylla exécrait les drogués et elle était sûre qu’elle n’y plongerait jamais. Non, c’était autre chose qui les liait, quelque chose de tout aussi dangereux, elle en aurait mis sa main au feu. En même temps, elle se souvint d’un autre épisode, dans un autre lieu. L’incendie qui avait dévasté Bray avait rassemblée la population au gymnase. Inquiète, Alexis avait envoyé des messages à ses amis avant d’apercevoir Scylla qu’elle avait aussitôt rejointe. Elle n’avait pas fait plus gaffe que ça mais il était là aussi, le type blond, à côté d’elle, et elle en était aujourd’hui sûre : il n’était pas là par hasard mais bien parce qu’il était avec la Maddox.

La brune sursauta quand le poing du blond frappa le mur, à quelques centimètres à peine de la tête de Scylla qu’il venait de pousser contre la cloison, et elle revint à la réalité, s'incrustant dans le mauvais film qui se jouait ici. Elle fit un pas au moment où le gars s’adressa à elle, pointa la porte et lui demandant de dégager avec autant de politesse que d’habitude. Décidément, il y avait des concepts élémentaires qu’il faudrait lui expliquer un jour. Au-delà de l’ironie, Alexis sentait que la colère montait. Comment osait-il pénétrer chez sa meilleure amie comme une brute, une brute qu’il était, elle n’en doutait plus, et pourrir un peu plus la journée de celle-ci, détruisant au passage l’après-midi qu’elles devaient passer ensemble. En fait, elle s’inquiétait surtout pour Scylla qui fricotait avec ce type et même s’il lui demandait de partir, elle n’allait rien en faire. La Maddox le repoussa, répondit à son interlocuteur avant de se tourner vers son amie en lui disant elle aussi qu’elle devrait y aller. « Non. » Elle voulait comprendre ce qu’il se passait mais elle allait mettre son mal en patience parce qu’elle refusait d’interroger Scylla devant ce type qui voulait juste lui faire du mal. C’était une intuition tenace : il voulait blesser Scylla, peut-être pas physiquement parce que son poing n’avait pas frappé son visage, mais il n’hésiterait pas à le faire avec des mots, elle le sentait au plus profond d’elle-même, et il était hors de question qu’elle joue à son jeu. Elle interrogerait son amie plus tard. De même, il était exclu qu’elle le laisse seule avec lui, elle n’était pas du genre à abandonner ses amis dans une situation critique comme celle-ci semblait l’être. Et puis c’est pas comme si elle avait peur de lui. Il était imposant et ses coups devaient faire mal, mais elle savait frapper, elle aussi, et elle ne se laisserait pas faire.

Alexis refit un pas, se rapprochant de Scylla. « Je reste ici. Contrairement à toi, j’ai été invitée, donc tu vas sûrement pas me dire de dégager. » Elle sentait que la colère dépassait les simples limites de son corps et menaçait de déborder à travers ses mots. La Samson se força au calme. Lui hurler dessus n’aurait servit à rien mais elle n’allait certainement pas prendre son intervention avec le sourire. Lui faire des leçons de morale n’aurait servit à rien, il se croyait sûrement dans son bon droit, comme si débarquer chez des gens pour les menacer pouvait être dans le droit de qui que ce soit. « C’est toi qui devrait foutre le camp. » La jeune femme n’avait pas de mal à soutenir son regard où elle lisait une violence à peine contenue. Son pouvoir la démangeait, elle était sûre de pouvoir le brûler assez fort pour qu’il quitte cette maison en glapissant, mais elle était pas assez idiote pour montrer son pouvoir à n’importe qui comme ça. On sait jamais, en dernier recourt…

La situation était telle un statu-quo. Alexis aurait bien flanqué le type dehors mais il allait pas se laisser faire et elle n’avait pas envie d’être la première à frapper. Pour qu’elle en arrive là, il fallait vraiment qu’elle soit très énervée et même s’il avait bien amorcé le truc, elle n’en était pas arrivé à ce point. Alors elle resta à côté de Scylla, prête à réagir au quart de tour si le blond décidait de frapper dans la chair, cette fois, mais ne le lâchant pas des yeux.
© wild bird
   
   
   
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Alexis ∞ Hunter ∞ Scylla

Un instant, ce sourire mauvais qui éclaire ton visage. Si ça n’avais pas été du fait qu’elle te servait, tu n’aurais probablement pas hésité à cogner sur elle. T’en avais rien à faire que ce soit une femme, rien à faire qu’elle ait des seins et non des couilles. T’avais jamais réellement compris pourquoi c’était correct de frapper un homme, mais pas une femme, t’avais jamais réellement suivit les normes, t’en avais rien à faire que les autres te voient comme violent, fou, peu importe. Tu le savais que tu l’étais, tu ne te faisais pas d’illusions sur l’état de ta santé mentale, tu ne te faisais pas d’illusion sur ton caractère. T’avais jamais été un enfant de coeur, t’avais jamais été un prince charmant. Au contraire, t’étais la haine et la rage, t’était la mort fait homme. Les cris de douleurs de tes victimes ne te touchaient pas, t’étais vide de l’intérieur et fier de l’être. Non, t’aurais pas hésiter deux minutes à lui refaire le portrait si ce n’avait été que t’aimais pas trop ça coucher avec des femmes qui saignaient, encore moins qui pleuraient. Parce qu’elle avais beau se croire forte, tu l’avais vu cette peur dans ses yeux, tu l’avais vu cet éclair de terreur dans ses pupilles.

“Je ne détruit pas la marchandise chérie. Tu devais pourtant le savoir.”

Ce sourire, froid, glacé, qui étirais tes lèvres. Tu l’avais jamais touché, blessé, peu importe, elle avais encore de la valeur à tes yeux, elle avait son utilité. T’avais pas envie de la voir sanglante quand tu la mettrais de nouveau dans ton lit. Non, t’avais pas été violent. T’avais pas eu de coup de colère, t’avais même été doux parfois. Tu pensais que t’avais fait ce qu’il fallait, tu pensais qu’au fond, elle avais compris de ne pas te pousser à bout, qu’elle était assez intelligente, mais finalement, elle était comme les autres, elle avait besoin d’un petit rappel. L’autre qui se lance sur toi, t’éloignant dans l’élan, essayant de la protégé comme elle le pouvais, mais toi t’en avais rien à faire d’elle. Oui, t’avais eu un bon moment à son bar, t’avais eu un peu de plaisir dans cette joute verbale, mais là, elle jouait dans tes plantes bandes et ça, t’étais pas prêt à l’accepter. Mais malgré la colère, ou peut-être à cause de la colère, ton rire qui éclatais, ce rire mauvais, méchant, celui qui faisait hérisser même ton propre poil, ce rire qui faisait froid dans le dos, il annonçais rarement de bonne nouvelles. En fait, cette situation pourrais presque t’amuser si t’était pas aussi énervé, si t’avais pas déjà les nerfs à fleur de peau.

Tu la fixais un instant, cette brune devant toi, cette femme qui se croyait plus forte que toi, plus puissante. Cette femme qui croyais qu’elle aurais le dessus sur une créature tel que toi, sur un homme tel que toi. Ça t’aurais amuser dans une autre situation, tu l’aurais peut-être même apprécié comme votre dernière rencontre. Mais pas cette fois. T’avais pas envie de trouver ça hilarant, ni même de trouver ça intéressant. T’avais juste envie de la prendre par le cou et de l’envoyer valser par la porte d’entrée. Elle avais rien à faire ici, elle avais rien à faire dans tes affaires. Tu le savais qu’elle restait par amitié, mais toi, tu comprenais pas cette loyauté qui poussais quelqu’un à risquer sa vie pour un autre, tu comprenais pas cette façon de passer les autres avant soi. Toi t’en avais rien à faire, ta vie, tu l’avais toujours vécu en fonction de toi et seulement toi.

“Tu dégage. Je ne te le redirais pas une troisième fois.”

T’aurais aucun problème à la tabasser, à mettre ton poing dans son visage, t’avais aucun problème à la défigurer, mais étrangement, il y avais quelque chose qui t’empêchais de la frapper, de lui refaire le portrait. Tu te doutais que c’était la blonde qui était contre le mur, tu te doutais que c’était pour cette même raison que t’avais toujours fait des efforts, jusqu’à présent, pour contrôler ta violence face à elle. Mais t’avais pas encore compris c’était quoi, t’avais pas encore compris pourquoi, tu cherchais pas non plus à vraiment savoir, tu voulais pas savoir. Si tu hésitais à lui refaire le portrait, t’aurais aucun problème à la jeter dehors si elle continuais à s’obstiner. T’en avais rien à faire qu’elle se prenne pour un foutu superhéro, dans le monde réel, ils étaient rarement vainqueur.

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Alexis ∞ Hunter ∞ Scylla

Mon sourire a définitivement disparu avec l'arrivée d'Hunter. Il a le don de tout gâcher quand il le veut. Je sais que j'ai joué avec le feu et que je ne peux m'en prendre qu'à moi-même mais quand même, il exagère. Quand il me plaque contre le mur et qu'il frappe, j'avoue que je ne fais pas ma maligne, je ne suis pas du tout à l'aise. Déjà je n'ai aucune envie de me prendre un coup, pour être totalement honnête. Il ne m'a jamais frappé jusqu'à présent et au fond de moi je suis persuadée qu'il ne le fera jamais mais on ne peut pas vraiment dire qu'on se connait  sur le bout des doigts alors il pourrait me surprendre et bien souvent avec lui c'est en mal. Et deuxièmement, je me sens affreusement honteuse auprès d'Alexis. Que doit-elle penser de tout ça ? Elle doit me prendre pour une pauvre merde qui se laisse dicter sa vie par un sale type. Elle toi croire que je suis tombée plus bas que terre et que je ne vaux plus rien. Peut-être qu'au fond elle a raison, je ne suis qu'une pauvre merde qui ne mérite rien d'autre que se faire cogner par son mec dès qu'il est en colère ou dès qu'il a bu un coup de trop, je ne sais pas. La situation ne va pas en s'arrangeant et il faut impérativement que je fasse quelque chose avant qu'ils se foutent sur la gueule. Parce que ça, je ne l'accepterais pas. Qu'il me frappe si ça lui fait envie, il le fera une fois et pas deux, mais pas Alexis, elle on ne la touche pas. “Je vais lui parler ...” Dis-je à Hunter en le fixant droit dans les yeux, avant d'attraper mon amie par le bras pour l'entrainer vers le salon.

Pour être honnête je ne sais absolument pas comment je vais présenter les choses à Alexis. Tout ce que je sais c'est que je ne suis même pas foutue de la regarder dans les yeux, j'ai bien trop honte pour ça. Tout ce que je veux, c'est qu'elle s'éloigne d'Hunter et qu'il ne la touche pas. Je ne veux pas qu'elle lui dévoiler son don, ni même qu'elle le blesse même si c'est totalement débile de penser ça en cet instant au vu du coup qu'il est en train de me faire. J'aimerais juste décanter les choses et lui expliquer un peu la situation, même si c'est certainement signer la fin de notre amitié. Qui aurait envie d'être amie avec une catin ? Parce qu'au fond, c'est exactement ce que je suis, même si au fond j'essaie de me persuader que j'ai de bonnes raisons de le faire, parfois je me demande si je ne le fais pas pour autre chose, pour me punir ou quelque chose dans ce genre là. Nous arrivons dans le salon et j'essaie de me calmer, sauf que j'en suis incapable. Je tremble et j'ai les larmes au bord des yeux. Il faut que je lui explique la situation mais il faut que je trouve mes mots et c'est difficile. Je tente de retrouver contenance, mais ça aussi c'est difficile, me passant les mains dans mes cheveux, je ressemble un peu à une folle à mon avis, ce qui achève parfaitement le tableau. “C'est ... compliqué Alex ... Je ... Hunter et moi on a un arrangement ... Il ... il ne vend plus de drogue à ma cousine et en échange je ... disons que je reste à sa disposition quand il ... il en a envie” Dis-je en baissant la voix à la fin. J'essaie de rendre ça le moins sordide possible mais ce n'est pas gagné d'avance pour être honnête. J'ai fais de la merde pour être honnête, j'aurais dû suivre les règles établies au lieu de n'en faire qu'à ma tête, ça m'apprendra. Maintenant je me retrouve avec un dealer qu'il va falloir calmer d'une façon ou d'une autre pour ne pas qu'il revienne sur le deal et une amitié qui vient de se briser en éclats. Je sais qu'elle est censée m'aimer pour ce que je suis et non pas pour ce que je fais mais là tout de suite, je me dégoute tellement que j'ai un fort doute sur la possibilité que quiconque puisse m'aimer aujourd'hui “Je n'aurais pas du te demander de venir ... je suis désolée... Je n'avais pas trop la tête à ça et par ma faute tu te retrouves mêlée à cette histoire.” Je me trouve tellement conne et je me déteste tellement que j'ai envie de me taper.
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Quand la vérité éclate au grand jour et qu'un pact est dévoilé (Hunter & Alexis)
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