♪ Arlequin à Votre Service! ♫

Mes parents m'ont appelé Arlequin McClane ! Je suis né le 07/07/1991 à Tokyo. Je suis un élément de 24 Printemps ans. Pour plus de précisions, je suis Hétérosexuel et présentement Célibataire. Je suis fier de dire que je travaille en tant que que Cuisinier dans un Restaurant 4 Étoiles, ça m'aide à payer mes factures. Je suis d'ailleurs plutôt Modéré! On me dit souvent que je ressemble à Jannis Niewöhner, mais en mieux, quand même. Une dernière chose, je fais partie du groupe Être de la Terre, et plus précisément je suis Tempestarii et l'Élément que je Maîtrise n'est autre que l'Électricité.

Tokyo, 1985, mes parents américains décident de partir pour y vivre, car une société à proposé un travail impossible à refuser à mon père. En effet, le jeune architecte de talent qu'il est vient de se voir confier la construction d'un lieu plutôt important dans cette ville qu'est la capitale Japonaise et voulant assurer à sa compagne et ses futurs descendant de quoi vivre aisément, il n'hésite pas une seconde. Le projet sera mené à terme sans le moindre accroc, tout aura été fait dans les temps, rien ne sera oublié et la solde obtenue à la fin était plus qu’alléchante sans parler de la prime pour avoir respecter le délai, ce qui est chose plutôt rare dans le bâtiment. Les années passèrent et après avoir terminés d'autres contrats avec le même professionnalisme, la même ponctualité, mon père obtint un rang supérieur dans la société et pour son anniversaire, on lui fit cadeau d'un terrain où il était libre de créer la maison dont il rêvait pour lui et sa famille. Le plus long fut alors de mettre sur papier les idées qu'il avait et elles n'étaient pas peu nombreuses, bien au contraire.

La maison fut prête juste à temps pour l'arrivé de leur premier né. C'est ainsi que je vis le jour, deux étrangers totalement intégrés dans la culture japonaise étaient mes parents. Bien que mon papa n'était pas très présent, j'avais une mère qui me couvait pour eux deux, mais il se rattrapait le soir lorsqu'il rentrait à la maison ou le week-end, quand il pouvait profiter de ses deux jours de repos bien mérité. Dès que je fus en âge de comprendre ce que mes parents disaient, ils m'expliquèrent que j'étais un Tempestarii tout comme eux et que mon don était l'électricité, car un jour, alors que j'avais touché une prise, j'avais privé toute la maison de courant et je n'avais pas eu la moindre égratignure, mais je m'étais endormi aussitôt de fatigue. En effet, le contrôle de l'élément était quelque chose de fantastique, mais en contrepartie, c'était extrêmement fatiguant pour les utilisateurs, mais il était possible d'alléger ce coup en pratiquant chaque jour et en apprenant à le contrôler.

Mes sept premières années passèrent à toute vitesse. Entre l'école où j'adorais aller, voir mes camarades, jouer à des jeux lors des récréations, tel que les versions Pokémons et les entraînements chaque soir pour essayer de maîtriser l'électricité en suivant attentivement les conseils de ma génitrice, je n'avais vraiment pas vu le temps passer. Ce fut quelques jours après la rentrée scolaire 1998 qu'une rencontre particulière aller changer ma vie à jamais. En effet, un groupe de personnes anglaises voulait s'offrir les services de mon père pour un beau et méga long projet, bien entendu, pour ce faire, il aurait du déménager en Irlande, à Bray pour être plus précis, lieu de résidence du groupe, mais seul car il ne voulait pas que nous quittâmes cette patrie qui était nôtre désormais et tous les repères que nous avions crées ici. Ma mère ne voulait pas être séparé de lui pendant autant de temps, alors après plusieurs jours de discussions entre eux, mon géniteur déclina l'offre, ce qui ne plut pas du tout à la famille McClane et ils partirent énervés après avoir dit que nous le regretterions.

Le soir même, alors que nous étions tous les trois en train de manger, quelqu'un débarqua sans invitation dans notre maison. En deux temps trois mouvements, il apparut aux côtés de mes parents et d'un coup de katana chacun, il les trancha sous mes yeux puis me prenant par les cheveux, il se dirigea vers la sortie, mais il marqua un petit temps avant de la prendre.


Puis il m'assomma d'un coup sur la tête à l'aide de la garde de son arme. La dernière chose que je vis avant de perdre conscience, fut la porte de cette maison que j'appréciais tant avec mes géniteurs morts à l'intérieur, les larmes n'arrêtaient pas de couler le long de mes joues et puis ce fut le noir complet.




Lorsque que je repris connaissance, plusieurs semaines s'étaient écoulés. J'étais allongé dans un lit, qui ne ressemblait à celui que j'avais eu autrefois et ma chambre était bien différente aussi. Ne comprenant pas vraiment ce qui m'était arrivé, je descendis en me faisant discret, je parvins alors à me faufiler jusqu'au salon et en passant simplement ma tête, je vis plusieurs personnes qui étaient assis sur le canapé, chacun d'eux avaient des cheveux roux. Alors que j'étais tout près d'ouvrir la porte pour m'échapper de ce lieu inconnu, je fus attraper par le col et déposé devant ces gens que je venais juste de voir de dos.


Aussitôt dit, aussitôt fait, mon apprentissage en cuisine et autre tâches ingrates commença. Bien que je voulais pas être sanctionné et m'appliquer à ce qu'on me demandait de faire, mon traumatisme des armes blanches encore très frais dans mon esprit, m'empêchait purement et simplement de tenir le moindre couteau entre mes petites mains. Mais malgré les coups de fouets et les autres punitions du type que je subissais, rien n'y faisait, c'était plus fort que moi, en voyant ses ''outils'', je revoyais ce mec débarquer et tuer mes géniteurs avant de m'embarquer avec lui. Il fallut plus de deux longues années pour que je prenne l'habitude et toucher ses objets normalement et alors, je pus réellement commencé à apprendre à mijoter des petits plats.

Mes journées étaient bien simple en fait. J'avais des cours à domicile avec un bon enseignant, puis je me mettais à cuisiner pour la famille McClane, je faisais alors la vaisselle et le ménage de toute la maison, avant d'avoir à nouveau quelques heures d'études avec mes tuteurs et puis il était l'heure de faire le repas du soir... La maîtresse de maison et sa famille étaient impitoyable, à la moindre de mes petites erreurs, j'avais droit à dix coup de fouets dans le dos. Et pour le mari et le fils, j'avais une séance d'apnée dans l'eau des toilettes chaque soir, puis ils me tapaient dessus, tandis que je reprenais mon souffle, étendu sur le sol, complètement sans défense. Mais malgré tout ce que je subissais, je n'ai jamais répondu à leur provocation, me contentant d'endurer et de passer à autres choses.

Le seul moment de la journée que j'appréciais été la fin de soirée, quand j'étais tranquillement dans ma chambre. Pas juste parce qu'ici, j'étais enfin en paix, sans rien ni personne pour me maltraité, pas parce que je pouvais lire mes mangas ou mes livres préférés, pas parce que je pouvais jouer à mes jeux vidéos... non, il y avait bien plus que cela. En effet, pendant une trentaine de minutes, chaque soirs elle venait me tenir compagnie, Mademoiselle Kimberly McClane, la seule de la famille qui me considérait comme le petit frère qu'elle aurait aimé avoir. Sans elle, sans son soutien, je n'aurais jamais tenu comme je le faisais actuellement, elle était tellement importante à mes yeux, grâce à elle, je n'avais pas honte de m'appeler Arlequin McClane. N'ayant jamais eu le droit de mettre le pied dehors en deux années, c'était elle qui me permettait de savoir comment se passer la vie ''normale'', les jeunes qui vont au lycée puis à la fac, les adultes qui bossent dur, etc...

De part notre proximité, elle était la seule à savoir que je n'étais pas un humain normal et pour ne pas que les autres le remarque tôt ou tard, j'avais continué à m'entraîner, de la même manière que ma défunte mère m'avait enseigné quand je n'étais qu'un gosse. La seule petite ombre négative concernant, celle qui était devenue ma Grande- Sœur de Cœur, ce qu'elle ne pouvait pas montrer son affection pour moi devant les autres... il fallait obligatoirement que ça reste secret... enfin, c'était ce que je pensais au début, mais au final que nous ayons une relation ''secrète'' pour les autres, n'était pas si mal du tout.




Désormais âgé de vingt-trois ans, ma vie n'avait pas été bien palpitante jusque là... en même comment aurait-elle pu l'être alors que je suis constamment cloîtré dans une maison 24h sur 24? Mais alors que le printemps arrivait, que les fleurs commençait à bourgeonner à nouveau, ma vie aller prendre un tout nouveau virage, tellement inattendu, mais également désiré au fond de mon cœur depuis tant d'années déjà.

En effet, un jour comme ça, sans prévenir personne, je reçu un courrier... première chose étrange, je n'avais jamais reçu la moindre lettre depuis que j'étais au service des McClane. Je la pris en me demandant qui pouvait bien vouloir m'écrire, mais ne voulant pas subir d'interrogatoire, je la mis dans une poche intérieure de ma veste, décidant de la lire le soir venu, quand je serais tranquillement dans ma chambre. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je lus enfin ce qui m'était destiné, il s'agissait là de directives très précises à exécuter cette nuit et si tout se passait bien, je pourrais enfin être libre. A minuit pétante, j'avais comme demandé, ouvert ma fenêtre et fait une corde avec mes draps afin de pouvoir descendre, je voyais au loin une silhouette plutôt petite et fine me faire des signes, je compris qu'elle me dirait quand il faudrait que je sorte. Une bon quart d'heure plus tard, la police arriva et sonna à la porte, alors que les agents de l'ordre entraient dans le salon, je vis que c'était le moment et je m'empressais alors de rejoindre la personne qui me faisait les signes... mais quand j'arrivais là où elle aurait du être, plus personne, elle avait comme disparue.

Les minutes qui suivirent furent longues, mais obligatoire en même temps. La police avait arrêté la famille McClane car la maltraitance physique n'était pas autorisé, seule Kimberly put rester libre, car elle ne m'avait jamais rien fait, ce n'était pas juste qu'elle subisse le même sort que les autres. Après avoir prit ma déposition, l'agent qui s'occupait de moi m'emmena à un espèce de refuge social, là encore, je dus remplir tout un tas de paperasse, mais ça en valait la peine, car une fois terminé, j'aurais ma chambre à moi, j'étais libre désormais.

Il fallut plusieurs mois pour que je m'adapte à la vie en société, car même si j'avais côtoyé des personnes, ce n'était plus le même contexte. De part mes années de pratique en cuisine, je parvins à trouver une place en tant que cuisinier dans un restaurant de grande renommé vu qu'il avait déjà quatre étoiles. Bien que j'avais accepté, me faire ma place ne fut pas du tout chose facile, la concurrence est quelque chose de très présent dans ce genre de profession et si on arrive à bien la gérer, ça devient bénéfique, permettant de viser toujours plus haut dans son art. A côté de cela, je découvrais le monde réel, car la dernière fois que j'avais été dehors, je n'étais âgé que sept ans seulement, dur de se souvenir à quoi tout cela ressembler.




Le printemps 2016 était arrivé, cela faisait deux ans que j'étais devenu ''normal''. La vie suivait son cours, avec le temps et beaucoup de pratique, j'étais devenu le Second en Chef du restaurant, tout le monde dans l'équipe est sympa avec moi, l'ambiance au travail est marrante et détendue, ça aide à la créativité des plats. Je me suis mit à la pâtisserie dans le but de pouvoir épater encore plus la dulcinée qui capturera mon cœur, mais aussi, pour me faire plaisir, car je suis plus que gourmand.

Maintenant que je puis vivre ma vie comme je l'entends, je me suis surpris à avoir des rêves d'avenir. En effet, j'aimerais trouver le Véritable Amour, n'ayant jamais eu de relation avec des filles, je ne sais pas comment cela se passera, mais je sais que je veux vivre cette expérience romantique. Je désire continuer d'évoluer dans ma manière de cuisiner pour satisfaire toujours au mieux les clients et un jour, j'aimerais ouvrir mon propre établissement. Et un jour, j'aimerais beaucoup revoir Kimberly, j'ai tellement de choses à lui dire et je suis sur qu'elle en a tout autant à me dire. Pour terminer, j'espère au fond de moi que je pourrais dans un avenir proche, rencontrer la personne qui à permit que je sois libre maintenant.