Max | You have the right to remain silent.

Mes parents m'ont appelé Maxine O'Loughlin mais je préfère qu'on m'appelle juste Max en général ! Je suis née le 26 janvier de l'année 1988 à Bray en Irlande. Je suis un élément de 28 ans. Pour plus de précisions, je suis Hétérosexuelle jusqu'au dernières nouvelles (je ne me suis pas découverte d'attirances particulières) et présentement célibataire et difficile de faire autrement quand on court à droite à gauche entre un boulot et un "devoir". Je suis fière de dire que je travaille en tant que Agent de Police , ça m'aide à payer mes factures. Je suis d'ailleurs plutôt de revenu modéré bien que j'ai un confort de vie assez correct, étant donné mon affiliation On me dit souvent que je ressemble à Tatiana Maslany, mais en mieux, quand même. Une dernière chose, je fais partie du groupe feu , et plus précisément je suis une humaine et une chasseuse.

Elle n’écoute pas. Elle n’écoute jamais. Ils lui ont dit et répétés que le chêne du jardin est vieux, très vieux et qu’il ne faut pas grimper dedans mais la cadette est têtue. Elle l’aime trop cet arbre, il est gigantesque et il fait une magnifique cabane, une somptueuse « forteresse de solitude » où personne ne vient la déranger. Elle en a usé des pantalons contre l’écorce de ce tronc et elle s’est écorchée les mains de nombreuses fois mais elle y retourne toujours. C’est en haut qu’elle a fait son nid comme un petit oisillon et parfois elle s’y endort. Un jour la pluie l’a réveilla tandis que ses parents la cherchaient partout. Ils n’avaient pas encore l’habitude de la chercher là. Elle redescendit trempée jusqu’au os et elle tomba malade si bien que sa mère du la veiller pratiquement constamment. L’enfant oublia vite mais pas ses parents ni sa sœur. Cette dernière, en grandissant, se fait de plus en plus au devoir de veiller sur la plus petite, se comportant parfois comme un troisième parent responsable, ce qu’elle n’est pas. Elle n’est encore qu’une enfant aussi et elle s’en rend bien compte quand Maxine n’en fait qu’à sa tête et qu’une catastrophe se produit. Elle ne sait pas ce qu’elle doit faire, elle ne sait pas comment ça a pu arriver, elle n’a rien vu venir alors elle court prévenir ses parents, paniquée et les yeux embués de larmes. Ils comprennent vite ce qu’il se passe quand ils n’en voient qu’une sur deux. Ils se précipitent dehors en espérant qu’il ne soit pas trop tard. Ils l’amènent à l’hôpital et les heures défilent plus angoissantes que tout ce qu’ils connaissent. Ils n’ont jamais eu autant peur pendant qu’ils chassent. Les risques du métier n’ont rien à voir avec un accident idiot. Heureusement la petite Maxine ne s’en sortit qu’avec une côte fêlée, un bras cassé et des hématomes mais rien de grave ni de permanent, sauf que l’incident rendit leur père un poil plus strict qu’avant. Les O’Loughlin s’entraînent plus fréquemment, plus sérieusement, Le père est plus strict avec Maxine, il la trouve plus fragile et a peur pour elle. Il tient à ses filles comme la prunelle de ses yeux et veut qu’elle sache se défendre correctement dans un monde parfois hostile. Les demoiselles de la famille n’ont jamais eu à craindre les monstres de la nuit, leurs parents n’ont jamais niés leur existence. Max apprit que n’importe quelles créatures à des faiblesses et après ça, difficile de craindre encore le croquemitaine.

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- Non tu n’as pas le droit de me faire ça, tu m’avais promis !
- Max, ce n’était que les propos de deux gamines idéalistes. Réfléchis un peu : on ne va pas réellement rester ensemble toute notre vie.
La valise est déjà bien remplie d’affaires, le départ est inéluctable mais Max ne veut pas s’y résoudre. C’est une partie de son enfance qui vole en éclat à l’annonce de l’envolée de sa sœur. C’est si soudain, si inattendu. Elle ne veut pas faire ses études à Bray, ni à côté, elle veut complètement quitter les lieux. Elle aurait pensé que leur père serait en désaccord total avec cette décision, que d’un geste protecteur, il aurait tenté de la retenir mais rien. Il avait accepté comme une évidence, ce qui sonne comme une tragédie pour la délaissée. Elle le prend mal, elle lui en veut tellement de partir. Ce sera un tel vide, d’un tel ennui. Personne pour discuter, pour la conseiller, la comprendre, pour veiller sur elle. Tous leurs rires, toutes leurs gentilles prises de tête… tout ça effacé d’une simple décision. Qu’est-ce qui est si ennuyeux à Bray pour faire partir une sœur ? Est-ce de sa faute à elle si elle n’arrive pas à retenir son aînée ? Elle vit ce départ avec amertume. Elle s’assit, appuyée contre le tronc du vieux chêne avec nostalgie et reste au creux des racines tandis que les larmes coulent. Sa mère accompagne sa sœur à la gare. Max lui a fait ses adieux mais refuse d’aller jusqu’au quai. Ça lui fait trop mal au cœur, tant pis si elle regrette ensuite. Son père la trouve là, les joues humides. Il lui dit d’être forte : elle est une O’Louglin et une chasseuse. Elle ne doit pas se laisser abattre et elle ne doit pas verser de larmes, c’est un signe de faiblesse. Sa sœur n’est pas morte, il n’y a pas de raison d’en faire un drame. Les gens partent, d’autres routes se croisent : la plupart sont éphémères. Il est inutile de mettre trop de cœur dedans. Elle s’attend quand même à des nouvelles mais à part quelques rares coups de fil au tout début, bientôt c’est silence radio et Max se concentre finalement sur la chasse. C’est une part importante d’elle et puis elle se bat pour les autres, c’est ça qui l’a fait avancer. Aider, sans pour autant s’attacher. Même pendant ses études elle est sympathique mais toujours distante. De toute façon, elle sait ce qu’elle veut et elle est déterminée à y arriver : aider les autres, faire respecter la loi, la justice, comprendre les faits et surtout les résoudre : à 19 ans, elle est déjà fin prête à passer le concours de Police. Une carrière que son père approuve à 200 %. Sa mère est plus mitigée. Elle pense que c’est un peu dommage de faire quelque chose de similaire à la chasse mais elle reste fière de sa fille. Max est parfaitement à sa place dans ce boulot : elle aime les raisons qui l’y ont poussé, la possibilité d’être armée, c’est un plus quand on a l’habitude de l’être déjà quasiment tout le temps et puis elle a spécialement appris des techniques de Krav-maga et c’est très utile. Elle fait son bout de chemin et le monde change.

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Elle rejoint les Dux Tenebris après mûre réflexion. Il faut parfois être acteur de ce qu’il se passe au quotidien pour comprendre le monde actuel. Il est important de maîtrises le surnaturel, il faut pouvoir le contrôler avant d’être submergé par celui-ci. Il faut protéger ceux qui ne savent pas. Elle se bat pour une cause. Elle est pourtant dubitative parfois. Entre14 et16 ans bon sang, cette fille n’est qu’une adolescente quand le groupe décide de s’en occuper. Max n’aime pas ça, quand ils sont encore trop jeunes. Quand elle est prise de ce genre de sentiment, quand elle doute par exemple, elle aime jouer du violon mais pas seule. Seule ça a quelque chose de triste comme instrument. Cela fait longtemps que faire danser l’archet sur les cordes lui permet de se canaliser, d’oublier et de se concentrer sur les notes de musiques. Parfois la musique libère autre chose, elle se sent plus apte à réfléchir ensuite. C’est une activité presque vitale, ou au moins très importante, qu’elle ne peut sacrifier dans son emploi du temps chargé. Elle a eu peur pourtant de devoir abandonner l’idée quand son professeur stoppe les cours mais elle trouve une alternative. C’est obligatoire.
Sa vie est mouvementée avec le boulot parfois elle se dit que si elle n’arrive pas à réduire sa consommation de café c’est sans doute parce que tout cela lui demande trop d’énergie. Une énergie qu’elle doit avoir pratiquement quotidiennement. Ne pas faillir. L’avantage c’est que son travail ainsi que la chasse se pratique rarement seul. Elle est assez individualiste mais elle doit bien avouer que parfois ça a du bon de ne pas être solo. Parfois ! N’exagérons rien non plus et puis ça dépend qui on se coltine aussi. Entre ceux qu’elle croise au poste et ceux qu’elle voit pendant ses chasses, elle se dit que son entourage est souvent bien spécifique. Cette vie lui convient, elle se sent utile, elle défend sa cause. Une vie carré et pas tant de place que ça pour y intégrer l’amitié et l’amour sincère. Elle vit en surface sans s’en rendre compte.