TON HISTOIRE, TA PETITE HISTOIRE
[A l'exception de certains points-clés (le background familial, l'apprentissage avec Siobhan, son parcours avec Alisha, etc), l'histoire de James est totalement modifiable, faites-vous plaisir !]
+ (1978) James naît à la suite d'une longue lignée de magiciens anglais : les Pemberton accumulent richesse et réputation depuis de nombreuses générations. Dans l'ombre d'une tradition familiale oppressante, il reçoit une éducation stricte, gouvernée par la rigueur, le sens du devoir et l'arrogance d'invocateurs bien installés dans le paysage britannique.
+ Siobhan O'Reilly, vieille amie de la famille, se retrouve à la charge de son apprentissage magique ; une tâche qu'elle n'a certainement pas souhaitée, comme elle le lui dira franchement dès l'arrivée de James dans sa demeure, à Dublin. Mais bon, elle avait une dette envers les Pemberton, il fallait bien s'en acquitter un jour ou l'autre ! lui dira-t-elle en s'éloignant, les bras au ciel dans un geste théâtral. James est tout blanc : c'est sa première rencontre avec le détachement légendaire et l'honnêteté crue d'O'Reilly, auxquels il ne se fera que des années plus tard. Au demeurant, Siobhan est une excellente mentor : si elle semble prendre un malin plaisir à bousculer son discret (et arrogant !) apprenti, elle tente surtout de lui inculquer, avec la magie, les bases de la modestie.
+ Son apprentissage terminé, James décide de travailler avec Siobhan. En 2002, il rencontre également Alisha (voir le lien pour plus d'explications).
+ (2014) A la mort de Siobhan, James et Alisha reprennent ses affaires et sa clientèle. Leur devanture est un petit antiquaire obscur où les bibelots s’entassent, ensevelissent la méfiance de leur manque de goût affolant. Leur véritable occupation se trouve au-delà de leur devanture : ils offrent des services à la carte, bêtes invocations ménagères, et, parfois même, la grande oeuvre de Siobhan, de se procurer plus ou moins légalement des pièces de collection. Alisha propose même, sur le tas, de la poudre de fée et quelques drogues de sa composition.
Après le deuil, vient l’âge d’or. James a des idées fourmillantes et un sourire poli à vous décrocher une étoile, Alisha a simplement son culot légendaire, et une passion bienvenue pour l’invocation de djinns de rang supérieur.
+ (été 2018) Cuisant revers. Au pied de leur premier grand casse, leur première véritable collaboration qui n'a d'autre but que de satisfaire leur appétit de magiciens gourmands, James et Alisha dégringolent et font exploser leurs rêves de grandeur -ainsi qu'un bâtiment à deux pas de la bibliothèque de Dublin, avortant l'action avant même qu'elle ne commence. Ils ne poseront jamais les yeux sur le grimoire convoité, reposant aux archives de la bibliothèque -les traces de djinn sont équivoques, et un agent de l'OBCM flaire déjà depuis quelques temps la poudre de fée d'Alisha.
Prétextant de longues vacances, ils prennent le large, et dérivent jusqu'à l'autre pôle irlandais, celui fait de magie : Bray. Le temps de prendre du recul, d'embrasser pleinement la situation, ils ne savent pas encore vraiment.
+ (1978) James naît à la suite d'une longue lignée de magiciens anglais : les Pemberton accumulent richesse et réputation depuis de nombreuses générations. Dans l'ombre d'une tradition familiale oppressante, il reçoit une éducation stricte, gouvernée par la rigueur, le sens du devoir et l'arrogance d'invocateurs bien installés dans le paysage britannique.
+ Siobhan O'Reilly, vieille amie de la famille, se retrouve à la charge de son apprentissage magique ; une tâche qu'elle n'a certainement pas souhaitée, comme elle le lui dira franchement dès l'arrivée de James dans sa demeure, à Dublin. Mais bon, elle avait une dette envers les Pemberton, il fallait bien s'en acquitter un jour ou l'autre ! lui dira-t-elle en s'éloignant, les bras au ciel dans un geste théâtral. James est tout blanc : c'est sa première rencontre avec le détachement légendaire et l'honnêteté crue d'O'Reilly, auxquels il ne se fera que des années plus tard. Au demeurant, Siobhan est une excellente mentor : si elle semble prendre un malin plaisir à bousculer son discret (et arrogant !) apprenti, elle tente surtout de lui inculquer, avec la magie, les bases de la modestie.
+ Son apprentissage terminé, James décide de travailler avec Siobhan. En 2002, il rencontre également Alisha (voir le lien pour plus d'explications).
+ (2014) A la mort de Siobhan, James et Alisha reprennent ses affaires et sa clientèle. Leur devanture est un petit antiquaire obscur où les bibelots s’entassent, ensevelissent la méfiance de leur manque de goût affolant. Leur véritable occupation se trouve au-delà de leur devanture : ils offrent des services à la carte, bêtes invocations ménagères, et, parfois même, la grande oeuvre de Siobhan, de se procurer plus ou moins légalement des pièces de collection. Alisha propose même, sur le tas, de la poudre de fée et quelques drogues de sa composition.
Après le deuil, vient l’âge d’or. James a des idées fourmillantes et un sourire poli à vous décrocher une étoile, Alisha a simplement son culot légendaire, et une passion bienvenue pour l’invocation de djinns de rang supérieur.
+ (été 2018) Cuisant revers. Au pied de leur premier grand casse, leur première véritable collaboration qui n'a d'autre but que de satisfaire leur appétit de magiciens gourmands, James et Alisha dégringolent et font exploser leurs rêves de grandeur -ainsi qu'un bâtiment à deux pas de la bibliothèque de Dublin, avortant l'action avant même qu'elle ne commence. Ils ne poseront jamais les yeux sur le grimoire convoité, reposant aux archives de la bibliothèque -les traces de djinn sont équivoques, et un agent de l'OBCM flaire déjà depuis quelques temps la poudre de fée d'Alisha.
Prétextant de longues vacances, ils prennent le large, et dérivent jusqu'à l'autre pôle irlandais, celui fait de magie : Bray. Le temps de prendre du recul, d'embrasser pleinement la situation, ils ne savent pas encore vraiment.
DÉTAILS, ANECDOTES ET CARACTÈRE
DANDY CHIC + James est l'image même du gentleman anglais : propre sur lui en toute occasion (même quand Ali lui ramène des frites à manger à même le papier, sur le lit de leur hôtel), James prône la classe, la culture, l'humour raffiné et la discrète opulence de symboles du Royaume, du mug à l'effigie de la Reine jusqu'à son rétroviseur marqué d'un Union Jack.
DJINN HOLIC + James a attrapé le virus dès ses premiers pentacles : une fascination pour les Djinns en tout genres. Il en a fait ses sujets de recherches (officeuses), tient des listes de leurs noms, des carnets d'observation, a accumulé au fil des années une culture des djinns, de leur essence, de leurs mystères, pour le moins gigantesque. En dépit de ses connaissances, James n'a rien d'un scientifique : ses Djinns, il les considère d'un oeil d'amoureux transi, soupirant devant ces êtres si secrets, si opprimés au fil des siècles -en oubliant volontiers qu'en les invoquant, il contribue à l'esclavagisme également.
GENIUS OUT OF THE BOTTLE + Le culot d'Alisha, le panache de Siobhan, la créativité de certains Djinns l'inspirent et James, en reprenant les affaires de la magicienne à sa mort, sort définitivement des carcans de son éducation stricte et peu imaginative. James achève de se révéler tel qu'il est : une cervelle bien huilée, créative, capable de ce qu'il n'aurait jamais cru possible -tel que récolter les sifflements admirateurs d'Alisha devant une innovation brillante, concrète, "totalement son style". Pemberton garde sa bonne éducation et ses costumes soigneusement repassé ; il leur rajoute de nombreux sourires, et l'envie honnête d'en avoir toujours un peu plus, d'aller toujours un peu plus loin -James a des airs de visionnaire, jusqu'à aller parfois un peu trop vite.
DJINN HOLIC + James a attrapé le virus dès ses premiers pentacles : une fascination pour les Djinns en tout genres. Il en a fait ses sujets de recherches (officeuses), tient des listes de leurs noms, des carnets d'observation, a accumulé au fil des années une culture des djinns, de leur essence, de leurs mystères, pour le moins gigantesque. En dépit de ses connaissances, James n'a rien d'un scientifique : ses Djinns, il les considère d'un oeil d'amoureux transi, soupirant devant ces êtres si secrets, si opprimés au fil des siècles -en oubliant volontiers qu'en les invoquant, il contribue à l'esclavagisme également.
GENIUS OUT OF THE BOTTLE + Le culot d'Alisha, le panache de Siobhan, la créativité de certains Djinns l'inspirent et James, en reprenant les affaires de la magicienne à sa mort, sort définitivement des carcans de son éducation stricte et peu imaginative. James achève de se révéler tel qu'il est : une cervelle bien huilée, créative, capable de ce qu'il n'aurait jamais cru possible -tel que récolter les sifflements admirateurs d'Alisha devant une innovation brillante, concrète, "totalement son style". Pemberton garde sa bonne éducation et ses costumes soigneusement repassé ; il leur rajoute de nombreux sourires, et l'envie honnête d'en avoir toujours un peu plus, d'aller toujours un peu plus loin -James a des airs de visionnaire, jusqu'à aller parfois un peu trop vite.