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 I read the rules before i break them. - Adam&Aifric

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I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

Frustration grondante, sa démarche se fait rapide, rythmée par une colère montante en crescendo.
Tout ceci était affreusement ridicule, et la djinn avait fini par déserter son propre manoir en tournant avec élégance des talons. Son blondinet de magicien n’avait pas eu d’autre choix que d’obtempérer, sentant que malgré sa nonchalance, Adam était sur le point de laisser sa frustration lui exploser à la figure. Au fond, que serait leur relation sans cette petite dose de chamaillerie quotidienne. Elle était seulement augmentée depuis cette mauvaise farce. Un mois, c’est affreusement long. Mais il avait bien tenu une bonne dizaine d’année sans retourner dans le Plan Astral, alors elle pouvait tenir un mois cette apparence. Changeant son apparence pour celle d’un chat noir persan, ce coup de rage sourde avait néanmoins eu le mérite de la pousser à s’aventurer dehors malgré la honte. Sur le moment, elle avait ignoré sa fierté, son ego démesuré et l’anticipation d’être vu ainsi. Elle avait juste bondi sur le rebord de la fenêtre, et elle avait disparu dehors en passant par le jardin.

Adam ne retournera pas sur ses pas de toutes manières. Elle était bien trop têtue pour cela, et elle avait aussi besoin de voir ce qui se passait à l’extérieur. Une envie irrésistible à laquelle elle avait fini par succomber. Profitant de son apparence de félin pour explorer les rues par le sommet des palissades, par les toits et les murets, forcée de constater que peu de chose avait évoluée depuis son départ forcé. Bray était toujours aussi ... Calme. Quelques fauteurs de trouble ici et là, mais cela devenait si courant qu’ils faisaient partis du paysage dorénavant. La mer l’exécre toujours autant, évitant ainsi Golden Coast en bifurquant vers Pilgrim Village. Il y avait quelque chose de reposant à être sous cette forme animale, quelque chose de libérateur. Pour autant, le dénis dans son regard était toujours aussi lisible, tout comme elle captait facilement l’attention à cause de ses yeux bleues. Cela étant dit, maintenant qu’elle était dans le quartier, elle savait où aller pour reprendre sa forme humaine. Mais aussi décompresser de cette condition.
Une boutique d’ésotérisme, intéressante de par la richesse et le concentré d’écrits réunis dans un seul lieu. Le genre de lieu qui fait sourire de manière hautaine la djinn. Les humains sont si pitoyables, à s’acharner de conserver un savoir visant à réduire en esclavage une source d’énergie multi-millénaire. Au fond, peut-elle vraiment leur en vouloir ? Il y a une forme respectable dans cet acharnement. Ils sont conscients que le temps leur est compté, alors il assure leur avenir, transmet leur savoir, pour qu’il perdure et jamais ne se perde dans les heures assassines.

Cela était bien trop dégoulinant de niaiserie pour qu’elle apprécie ce geste à sa juste valeur. C’était tellement plus facile de le rabaisser et de pester dessus. C’était dans sa nature aussi, de haïr tout ce que l’humain pouvait produire. Ils bridaient son espèce, et pliait en fonction de leur volonté. La djinn s’estimait chanceuse, car son magicien lui laissait énormément de liberté. Bien plus qu’il ne pouvait l’imaginer. Cette chatte noire arpente les rayons, zigzague entre les étales et son ombre se déforme. Ses poils deviennent tissus dans un bruissement de feuille et une luminescence verdoyante au fond du magasin. Elle en ressort sur ses talons hauts noirs, perchée sur ces chaussures hors-de-prix, ces Louboutins dont la semelle rouge signature de cette marque volait la vedette aux nœuds noirs qui décoraient l’angle des talons. Les collants aussi noirs que la robe qu’elle porte, et dont la seule touche de couleur est le blanc des plumes qui constituent son étole couvrant ses épaules. De vraies plumes de cygne. Elle a l’argent, mais aucune prudence sur les dépenses. Au fond, elle ressemble un peu trop à sa mère sur ce point, accroc au luxe et au dérisoire. Aux beaux tissus, et à l’or. Qu’elle soit femme ou homme, elle reste fidèle à elle-même : pointilleuse sur les apparences, avec une pointe d’excentricité pour se démarquer malgré tout de la population.
«Aifric ?» Lança-t-elle, avec aucune assurance que cet ami la reconnaisse. Ce n’est pas la même voix, mais la même intonation. Ce n’est pas le même physique, mais la même démarche princière.

Il avait été si curieux sur elle. Sur comment elle avait réussi à se libérer de son magicien. Bien entendu, sa réponse n’avait pas atteinte ses espérances. Elle était resté coincée ici, sur cette terre dont elle est proche depuis plus de dix ans. Mais ce djinn était dans ce cas depuis plus longtemps qu’elle. Une curiosité mutuelle, sur comment l’autre réussissait à subvenir à ses besoins. Seulement, Adam lui réserve une “bonne” surprise ; La liberté n’est plus de son côté. Elle est retournée dans le Plan Astral, elle a cédé à l’appel des étoiles. «Très cher, je ne voudrais pas vous déranger, mais je vous ai apporté du Da Hong Pao. Il parait qu’il est exquis, et je m’en serais voulu de ne pas le partager avec vous. Il y a beaucoup de choses qui ont changé.» Sans qu’elle ne croise son regard, elle profite néanmoins qu’il n’y ait personne dans la boutique pour attirer son attention et roder près du comptoir où la caisse demeure.

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i read the rules before i break them
adam & aifric
Toujours dans ta boutique comme l'acharné de travail que tu n'es pas vraiment, tu profites qu'il n'y a aucun client pour t'occuper des stocks. Quelques dizaines de livres, un bouquin pauvre et sans intérêt pour toi, mais qui intéresse beaucoup les clients qui passent, s'arrêtent, et achètent. Alors toutes les semaines tu en remet en stock avec cette moue de dégoût sur les lèvres. Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour garder une couverture humaine. Pour conserver les apparences. Tu regardes au dehors la lumière qui baisse et ce vent qui s'engouffre dans la boutique par la porte ouverte à intervalles irréguliers, se chargeant de l'odeur de l'encens que tu as fait brûler pour l'emmener à l'extérieur. Le bâtonnet est d'ailleurs presque terminé, mais tu ne comptes pas en remettre de sitôt, continuant de remplir les étalages avec d'autres articles. Ici, une boule de cristal, là une encyclopédie sur les tarots dans le monde, encore là deux nouvelles planches de ouija bien planquées au fond du magasin, et enfin de nouveaux bougeoirs sur le comptoir à bougies en face de l'entrée. Évidemment de tous les articles que tu vends, les bougies ont ta préférences, en démontre l'immense choix de celles-ci dans ta vitrine, et toutes celles qui décorent l'endroit. Lorsqu'il n'y a personne dans la boutique et que la lumière décline, tu en allumes certaines grâce à la magie, parce que même ce geste anodin n'est plus aussi aisé pour toi depuis que tu es coincé sur terre à cause de cette invocatrice pas foutue de respecter son contrat. Un frisson de colère traverse ton corps, alors que tu t'éloignes vers l'arrière-boutique en espérant y retrouver ta tasse à peine entamée, et un hamburger que t'as apporté Oriana ce midi et qui est froid à présent. Tu soupires, mordant à pleine dents dans celui-ci, le dégoût s'emparant de tes traits et tu finis par le jeter dans la poubelle. Une horreur chaud, pire encore froid. Pourtant la faiblesse de tes membres devrait t'obliger à manger, pour recouvrer quelques maigres forces, mais le goût te semble être du sable et tu flambes l'intérieur de ta poubelle en fer d'un claquement de doigts. Une sorte de soulagement t'envahis cette fois alors que tu laisses ce feu magique s'éteindre doucement, et tu ne remarques pas tout de suite que quelqu'un est entré dans ta boutique. Ne portant nulle menace pour toi, tu attrapes ta tasse que tu sirotes en y rajoutant un sirop de sucre bien épais. Pourtant la sensation que la magie n'émane plus seulement de toi te fais la reposer, et regarder dans la boutique à temps pour voir quelques lueurs verdâtres avec un fin sourire aux lèvres. Ton instinct ne trompes pas. Qui as bien pu venir se réfugier dans ta boutique pour ça ? Par prudence tu attends quelques instants, comme si tu n'avais rien vu et rien entendu, et tu reprends un visage commerçant de part son sourire factice. Mais que cette personne connaisse ton nom t'arraches une grimace. Ce n'est pas une femme de ta connaissance, cette voix t'es étrangères en tout points sauf en un. Mais ça ne cadre pas, alors tu attends encore dans l'espoir de voir la silhouette passer devant tes yeux et savoir s'il vaut mieux rester caché ou se montrer. Elle continue de parler mais se dérobe à ton regard, et tu n'as d'autres choix que de te montrer, d'autant que ses paroles t'intriguent. Tu sors de là où tu étais, arrivant après quelques pas à hauteur de ton comptoir pour découvrir une jeune femme aux cheveux platines dont l'allure mais surtout l'aura, te rappelle quelqu'un d'autre. « Du Da Hong Pao, rien que ça. » Tu commentes en la détaillant des yeux, autant sa robe noire que ses chaussures à talons vertigineux. Tu as déjà demandé à Oriana comment elle faisait pour marcher sur des talons pareils, mais à croire que toutes les femmes en sont naturellement capable. « Vous me connaissez d'où ? » Tu demandes avec prudence et méfiance. Cette jeune femme n'a pas l'air dangereuse, mais tu t'es déjà retrouvé dans les ennuis et tu n'as pas envie de courir pour échapper à une folle dingue. « De la boutique ou de la galerie ? » Son aura familière te trouble, mais l'apparence ne colle pas et tu ne peux pas vraiment la questionner à propos de la magie que tu sens en elle, tu n'es pas censé en être capable. Un sourire factice aux traits tu fais très commercial, habillé sobrement d'un pantalon chino bordeaux et d'une chemise noire tout comme tes chaussures. Tu essayes de mettre un prénom à cette personne... Adam ?  Non, pas possible.

(c) DΛNDELION
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I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

Les secondes, assassines, sont longues alors que la blonde platine attend patiemment que le maître des lieux se montre. Un fin soupir d’impatience s’échappe même de ses lèvres, et ses doigts fins emprisonnent la fameuse boite de thé. Elle déteste cette apparence, elle déteste la mauvaise farce de Vali. Pourtant, elle semble naturelle, loin d’être contrainte. Son regard, éteint, ne témoigne d’aucune frustration, d’aucune colère, et il se contente de fixer un point hasardeux dans la boutique.
Adam apprécie ce corps. Cela lui change, cela apporte de l’exotisme, mais elle ressemble bien trop à ses “sœurs” et sa vipère de “Mère”. Cela lui donne une sorte de boule au ventre, de colère enfouie trop profondément pour remonter subitement sans préavis. Les talons claquent, et elle occupe ses jambes le temps que son ami se décide à sortir de son trou. Elle parcourt les différentes étagères, gardant tout de même une distance de sécurité avec les bougies allumées. La Djinn n’avait pas peur du feu, mais étant une essence de l’élément Terre, elle se méfie naturellement de son antagoniste, loin d’être immunisée à ses ravages contrairement à l’eau. Elle revient auprès de la caisse, repart pour épier la porte et jeter un coup d’oeil sur la rue et ses passants. Du Da Hong Pao, rien que ça. «Tout de même.» Laissa-t-elle s’échapper en détourner son regard vers sa personne.

Adam revient prêt du comptoir, déposant ladite boite sur ce dernier tout en écoutant attentivement les quelques mots d’Aifric. Misère, un soupir s’échappe d’entre ses lèvres carmines, et elle ressent un profond mal être. Le même qui l’empêche d’user de son assurance, de ses talents d’oratrices, de sa langue acérée par manque de confort corporel. «Nous nous connaissons d’ailleurs, d’un autre monde. Je vous en pris, faites un effort, ne me demandez pas de prononcer mon nom. C’est déjà suffisamment humiliant pour ma personne.»

Un moment de silence,
Un malaise.

Ses yeux bleues ne cessent de fixer le grand rouquin face à elle, et dont elle peut se vanter d’arriver à sa hauteur uniquement grâce à l’aide de ses talons-hauts. Elle le dévisage, cherche à sonder dans son regard ses recherches. Il tient le bon filon, mais aucune connexion ne se fait. Adam ne peut que comprendre ; Il y a quelque mois encore, jamais elle n’aurait pensée finir dans cet état. Pour rompre la pression, elle ferme les yeux, et elle croise ses mains derrière son dos pour occuper ces dernières. «Adam, ou du moins Eve pour le mois à venir. Je ne vous mentais pas un peu plus tôt lorsque je vous disais qu’il y avait beaucoup de changement. J’ai joué un mauvais tour, et ma victime a trouvé un moyen original de se venger.» Ses paupières s’ouvrent de nouveau, et son menton se relève en direction d’Aifric. «Ne riez pas, vous ne voudriez pas me voir froisser.» Un avertissement, une mise en garde dont elle n’était même pas sûre d’avoir suffisamment envie de la mettre en application. Pour tout dire, elle trouverait cela même plutôt honnête qu’il se mette à rire de sa position que le contraire réclamé.
«Et si nous faisions chauffer de l’eau pour ce thé ?» Autant ce mettre à l’aise pour ce qui suit, car il risque de tomber de haut s’il ne s’asseoit pas.

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