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 Take a look around at the sea of mask - Adam&Emily

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I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

Hey, le danger monte dans ce parc.
Les giboulées de Mars sont au rendez-vous, pourtant cette blonde élancée ne craint pas d’attraper froid. Elle n’a qu’un parapluie en guise d’équipement, poupée de verre cachant le diable, boite de Pandore habillée d’une robe noire, fausse-diva qui protège son cou d’une écharpe en plume blanche. Tous les jours sont des enterrements, et les miroirs sont proscrits. La ville reflète bien trop son image actuelle, et même si elle s’y était faite, elle avait toujours l’impression de voir Mère, Brittany ou Catherine. Des femmes exécrables, cachant leurs venins sous les couches de rouge à lèvre. Eve, substitue simple qu’elle avait opté pour les présentations. Adam sonnait trop garçon, trop masculin pour ces courbes. Elle s’accrochait aux avantages, à ces personnages qu’elle pouvait tromper pour obtenir des informations, nourrir en secret son ego. Elle ressortait de l’hôpital, profitant d’une accalmie pour un temps de pause. Des nuages de fumée blanchâtres s’échappent de sa bouche, savourant chaque bouffée comme s’il s’agissait de la dernière.

Au fond, elle restait la même personne. Exécrable, diablement polie, excessivement asociale qui n’a d’yeux que pour la tranquillité et son magicien. Vali a beaucoup de chance, soyons clairs. Cette patience dont elle fait preuve avec lui, elle est unique. Personne ne pourrait comprendre, pas même elle. Pourquoi elle se donne tout ce mal ? Pourquoi a-t-elle fait de lui son exception, allant jusqu’à lui donner les codes pour l’invoquer. Sans doute sait-elle la réponse, mais elle n’a guère envie d’en tenir compte. Elle l’ignore, vivant dans le dénis, préférant être cette djinn aussi crainte que respectée. Bien que depuis ce changement, elle fait profil bas. Elle attend l’occasion de faire payer à Egerton et à Kochtcheï leur affront, ne pouvant plus échapper à cette nature qu’elle commande pour détruire.
Eve ne cherche pas à se plaindre, préférant savourer le retour de sa magie et de l’entiereté de ses facultés. Un souffle nouveau qui l’a rend de bonne humeur, à défaut de pouvoir soigner son apparence de beaux costumes et de cravates autour du cou. Ce n’est pas un hasard si elle avait pris une pause un peu plus longue. Ses talons hauts claquent jusqu’au parc, ses pas rythmés par la nicotine qu’elle ingère. La djinn ne craignait pas le retour de l’averse, équiper en conséquent. Elle avait juste pris la peine de vérifier l’heure sur sa montre à gousset caler dans sa veste.

Une bonne heure s’étendait devant elle. De quoi attraper largement sa cible pour discuter un peu avec.
Depuis le temps qu’elle souhaitait mettre les points sur les “i” avec cette fouineuse, cet obstacle. Aucune estime, pas même un peu de sympathie. Pas même envers une aveugle. Eve attend le bon moment, guette l’arriver l’air de rien dans le parc telle une femme qui attendrait un rendez-vous. Aussi, le naturel dont elle fait preuve ne parait pas suspect, et elle ne répond même pas aux salutations polies de quelques passants trop bon en train pour ce monde. Là voilà dans son viseur, et ses yeux bleues la dévisagent. Emily ne peut sentir qu’une présence qui la fixe, seulement si cette dernière se concentre dessus. Un stratagème, tandis que ses yeux basculent sur son sac. Que pourrait-elle sacrifier pour justifier son approche ? Peu importe, de toute manière, il s’agit de mentir et prétendre que quelque chose s’était égaré de ses poches. Elle se baisse, faisant mine de ramasser quelque chose à terre avant de se redresser. «Mademoiselle, vous avez laissé vos notes derrière vous.» Lâcha-t-elle en prenant une feuille au hasard dans ses propres affaires. Le rapport de Monsieur Ritcher n’était plus d’actualité, puisque ce dernier était enterré à l’heure qu’il est maintenant. N’affichant aucun sourire -il ne fallait pas trop lui en demander non plus-, elle avait continué. «Votre visage m’est familier, vous ne seriez pas une connaissance de Vali par hasard ?» Cet imbécile de blondinet laissait son portable traîner trop souvent sur la table-basse, c’était un jeu d’enfant de fouiller dedans. Possessive ? Oui, au point de devenir pire que le FBI dès lors qu’elle tombait sur une conversation Messenger qui ne lui plaisait pas. Elle avait ramené ses mains manucurées sur le pommeau de son parapluie, jetant son mégot de cigarette par terre.

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Take a look around at the sea of mask

Mois de merde. Emily n’aimait pas spécialement cette période fin de l’hiver-début du printemps. Le temps était trop instable. Là, elle profitait justement d’une accalmie entre deux averses pour sortir de chez elle. Pas de gaieté de cœur, il fallait l’avouer. Mais quand on avait un chien, il fallait s’en sortir. Et Woody s’en fichait bien, lui, qu’il pleuve dehors. Il voulait sortir, se dégourdir les jambes, faire ses besoins, chasser une libellule au passage. Qu’Emily soit trempée ou congelée dans le process, c’était bien la dernière de ses préoccupations.

Alors voilà Emily emmitouflée, un parapluie rétractable dans son sac à dos au cas où, Woody gambadant joyeusement au bout de sa laisse. Le chien avait assez de pitié pour éviter à la jeune femme de marcher dans les flaques. Il avait été bien dressé. Il la guida vers le parc, un de ses endroits préférés en ville. Plein d’insectes à chasser. Emily s’installa sur un banc abrité, qui avait donc été épargné de la pluie diluvienne tombée plus tôt, et enleva la laisse de Woody qui ne demanda pas son reste et partit un peu plus loin. Emily se rappelait les premières fois. Andy avait dû la convaincre des heures de lâcher Woody. Elle avait tellement peur qu’il s’en aille et ne veuille plus jamais revenir. Qu’il la laisse seule, à nouveau. A l’époque, Woody était sa seule défense face à un monde qui lui était devenu hostile. Aujourd’hui…il restait la plus solide. Enlevant son sac du dos, elle saisit quelques feuilles de papier enfournées plus tôt. Les derniers résultats de sa mère. Madame Dunham n’allait pas mieux. Son état s’empirait, doucement mais sûrement. Les médecins étaient chaque fois assez prévenants pour traduire les résultats des tests médicaux en braille pour qu’Emily puisse en garder une trace. Elle parcourut les notes, soupira. Elle n’y comprenait pas tout, mais suffisamment pour savoir que sa mère ne pourrait bientôt plus vivre seule dans la maison familiale. Et ce serait à Emily de gérer ça. Il était hors de question de vivre avec sa mère. Mais la placer…la jeune femme grimaça.

Une fois sa lecture terminée, elle sentit l’air se faire plus lourd. L’annonce d’une prochaine averse. Elle comptait bien ne pas être dehors quand elle tomberait. Elle rappela Woody, qui revint au petit trot. Le chien se laissa docilement remettre la laisse, et le duo s’apprêtait à partir quand une voix féminine les retint.
«Mademoiselle, vous avez laissé vos notes derrière vous.»
Emily se retourna. La voix lui était inconnue. Woody grogna légèrement, mais elle lui lança un petit sifflement qui le fit stopper. Ce n’était pas très poli de grogner sur des inconnus. Avec un petit sourire, Emily tendit la main.
« Oh merci ! J’étais persuadée d’avoir tout repris. Quelle maladroite. »
Elle saisit la feuille et la rangea avec les autres, puis referma le sac à dos. La jeune femme avait déjà repris la parole. Quand elle entendit le nom de Vali, Emily arqua les sourcils. Elle remit doucement son sac sur son dos, puis sourit.
« Oui. Je suis une amie de Vali. On n’habite pas très loin l’un de l’autre. »
Et j’essaie de le sauver de son colocataire qui veut le tuer, ajouta-t-elle dans son esprit. La situation avec Vali et Adam était compliquée. Le blond refusait d’entendre Emily quand elle lui disait que son « ami » était dangereux pour lui. Pourtant elle l’avait vu. Mais allez essayer de sauver quelqu’un qui ne veut pas être sauvé. Sans lui dire que tout ça résulte d’une vision du futur que vous avez eu, parce que vous voyez l’avenir. Peine perdue. Pourtant elle essayait.
Elle secoua la tête au bout de deux secondes, se rendant compte qu’elle commençait à se perdre dans ses pensées.
« Je suis Emily, pardon. Enchantée. Vous êtes aussi une amie de Vali ? »
Vali et Emily parlaient peu des amis de Vali. Et ce n’était pas comme s’ils étaient du genre à faire des fêtes chez eux, l’un comme l’autre. Et puis, ces derniers temps, leurs conversations tournaient facilement en rond, il fallait l’avouer. L’histoire d’Adam virait parfois à l’obsession pour Emily. Et Vali ne semblait pas multiplier les amis, en vérité. Le jeune homme vivait un peu en dehors de la société, pas vraiment intégré, pas vraiment coupé non plus. En tout cas, il n’avait jamais parlé à Emily d’une amie féminine.  


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I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

Le jeu des masques se met en place.
Faciès figeait, la poupée n’avait rien de fragile. Bien au contraire. Ce n’était pas du verre dans lequel elle avait été sculpté, mais bien du marbre qui pouvait donner froid dans le dos pour les êtres dotés de la vue. Ce qui n’est pas le cas de son interlocutrice. Elle s’en amuse silencieusement, voyant là une facilité additionnée à ce corps et cette voix dont elle avait fini par trouver une utilité. Un maigre réconfort pour son ego meurtris qui ne voyait cela que comme une sentence. La feuille tendue en direction de la brunette, Eve n’avait pas levé les yeux vers le ciel. Elle le sentait, ce vrombissement terrestre qui annonçait un orage imminent. Elle entendait les grognements de l’électricité prisonnière de la terre qui crépitait à l’idée de retourner voguer dans le ciel. Pour autant, la blonde platine n’était pas plus troublée que cela. Oh merci ! J’étais persuadée d’avoir tout repris. Quelle maladroite. Pas un sourire, tout juste un temps de réflexion pour trouver une réponse. Le résultat : rien. Tout lui semblait futile et inutile, et Dieu sait qu’elle n’aimait pas l’hypocrisie dans une discussion.

Aussi, elle s’abstenait de répondre, préférant remettre ses mains sur le pommeau de son parapluie en jetant un œil à ce chien qui lui grognait dessus. Ses deux perles océans fusillaient du regard le petit toutou, mais elle n’a jamais aimé les canidés. Elle préfère les félins, ce qui n’est guère étonnant avec du recul. La Djinn s’efforce de l’ignorer, de ne faire comme s’il n’existait pas, préférant se concentrer sur la réponse à sa question. Oui. Je suis une amie de Vali. On n’habite pas très loin l’un de l’autre. Il lui avait fallu un petit temps de latence avant qu’elle ne finisse par prononcer d’autre mot. «Oh, je vois.»
C’est tout, rien de plus. Elle était prête à y croire, et cela pouvait expliquer pourquoi elle la voyait passer si souvent devant chez-elle. Ses doigts tapotent doucement sur son parapluie, avant de chercher dans les poches de sa veste quelque chose de sucré. Un bonbon, une sucette, une guimauve, n’importe quoi qui lui permettrait d’éviter de rallumer une cigarette et de faire fuir son interlocutrice avec l’odeur. Cela sera un arlequin, c’est toujours mieux que rien. Je suis Emily, pardon. Enchantée. Vous êtes aussi une amie de Vali ? La nonchalance dont elle fait preuve pourrait gâcher sa comédie, mais elle parvient à se mettre rapidement dans la peau d’un personnage.

Une personnalité étrangère à tout ceci, alors qu’elle est le coeur de leur discorde. Attristant sa voix au possible, elle la nimbe de déception tout en lui répondant : «Enchantée, Emily. Oui, enfin ... J’ignore si je peux toujours le prétendre. Cela fait des semaines que je ne l’ai pas vu. J’espérais grappiller quelques nouvelles, je ne le vois plus depuis qu’il a emménagé avec ce ... Oh ! Je ne me souviens plus de son nom.» Ses doigts se déposent, et elle joue la perplexité. Cela était dit, il faut qu’elle fournisse une identité. «Excusez-moi, j’ai oublié de me présenter. Je m’appelle Eve.» Juste Eve, cela était déjà bien de trop. Quelques gouttes pointes alors le bout de leur nez, et la vipère menteuse daignait enfin à lever la tête vers le ciel. Un soupir, puis une proposition, elle n’avait néanmoins pas reposée ses yeux sur la brunette et son chien. «Et si nous allions discuter à l’abri ? Il recommence à pleuvoir, et vu la noirceur du ciel, il y a fort à parier qu’un orage éclate. Hormis si vous préférez rester sous la pluie.» Cela est possible aussi. Elle avait bien vu des innocents chanter et danser sous des cordes. Ce qui, en soit, était stupide.

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Contre toute attente, la jeune inconnue semblait vouloir discuter. Emily faisait parfois fuir les inconnus. Les yeux, ça jouait pas mal. Mais celle-ci ne semblait pas repoussée. Au contraire, elle lui parla même de Vali, qu’elle n’avait pas vu depuis des semaines selon ses dires. Emily grimaça quand la jeune femme évoqua son colocataire.
« Adam », répondit-elle rapidement. « Enchantée, Eve. », ajouta-t-elle avec un sourire. C’était un joli prénom, Eve. Et elle avait l’air sympathique. La jeune Oracle opina d’un signe de tête lorsqu’Eve proposa d’aller s’abriter. C’est ainsi que le duo improbable se mit en route vers un endroit plus au sec. Emily resta silencieuse au début, ne voulant pas déranger Eve, ni se permettre trop de choses. Après tout, elle ne la connaissait pas. Mais Eve semblait être une amie de Vali, alors en soi, il n’y avait pas de raison de ne pas parler de leur ami commun. Et des problèmes qu’il traversait en ce moment. Ou qu’il allait traverser.

« Vous savez, je n’ai pas parlé à Vali depuis un moment non plus. On a pris un café, il y a quelques semaines. Il semble….très attaché à Adam. Admirateur, même. Ca ne me paraît pas très sain. Toute cette histoire me paraît louche. Le personnage aussi. J’ai un mauvais pressentiment, j’ai peur que Vali ne se fasse avoir dans tout ça. »
Elle savait que Vali allait se faire avoir. Et encore, c’était un bel euphémisme hypocrite. Il n’allait pas juste se faire avoir. Il allait se mettre en danger, et en payer le prix. Sa vision n'avait pas voulu être précise sur le prix exact à payer. Simplement qu'il était a priori élevé.
« Mais Vali n’écoute pas. »
Et c’était bien là tout le problème. Adam semblait avoir gagné une influence considérable sur le blond, si bien que ce dernier n’écoutait plus rien. Il était comme aveuglé -excusez du jeu de mots- par son nouvel ami. Ca en devenait complètement irraisonnable. Et Emily se sentait bien seule et démunie face à cette situation. C’était comme chaque fois, en fait ; elle avait une vision, voulait changer l’avenir, n’y arrivait pas, et devait voir sa vision se réaliser, impuissante. Elle avait peur que cette situation ne voie pas un dénouement différent. Elle attendait, inquiète, le jour où elle recevrait un coup de téléphone lui annonçant que Vali était à l’hôpital. Ou à la morgue.

« Vous avez déjà vu Adam ? Il a l’air toujours terré, quand ce n’est pas à la morgue, c’est chez lui. Et je n’ai pas très envie d’aller le rencontrer, pour être honnête. »
Elle donnait déjà assez avec les personnages étranges liés à la mort, à Bray. Même si Basil était beaucoup plus fréquentable que ne semblait l’être Adam. D’ailleurs, quand quelqu’un se retrouve moins abordable qu’un homme qui expose le cadavre de sa sœur dans son salon, c’est qu’il y a un souci, non ? Emily soupira.
« Je vous embête sûrement, avec mes histoires et mes inquiétudes. Peut-être que je suis paranoïaque, au fond. Mais tout cette histoire est étrange, et pas dans le bon sens. Il m’a menacé par téléphone, une fois. Adam, pas Vali. Je parle trop, désolée. »
Elle était souvent comme ça quand elle était nerveuse. Et elle ne savait pas bien pourquoi, mais elle se sentait nerveuse en la présence d’Eve. Son interlocutrice dégageait une aura particulière, quelque chose qui forçait le respect, mais avait aussi des ondes un peu étranges. Emily ne se posa pas plus de questions sur le sujet. Elle ressentait souvent de la nervosité face à des gens qui dégageaient de la confiance. Complexe d’infériorité, ce genre de conneries.
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