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 We should call you " Wyatt the idiot"

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Wyatt Kendrick-Smith



nom | Kendrick-Smith. J'ai hérité du nom de mes deux parents et pourtant, aucun des deux ne m'a vraiment été d'une quelconque utilité.  
prenom |Wyatt. Ouais, tous ceux de ma génération ont tendance à me rappeler que je porte le prénom d'un frère Halliwell. J'ai toujours détesté cette série. D'un niais.
âge | 26 ans.  On m'en donne toujours moins, étrangement.  
race | Humain. Well ... Apprenti magicien. Bah ouais, ça compte, même si j'ai commencé y a seulement quelques mois et que j'ai de toute évidence de petits problèmes de compréhension de texte.
lieu et date de naissance | Dublin. Mais ma dernière famille d'accueil se trouve à Bray, donc j'y suis resté, même après ma majorité. En soi ils auraient pu me virer à coups de pieds au cul, mais apparemment je leur conviens.
orientation sexuelle | Bisexuel.
statut marital | Apparemment trop immature pour avoir une quelconque relation selon  Jake. Une bénédiction d'après Ely. Jerks.
metier/etudes | Je bosse au guichet du cinéma de Bray, puis j'y fais le ménage aussi. Histoire de gagner trois ronds. Je voulais bosser dans l'informatique mais Jake dit que ce serait une mauvaise idée qu'on sache ce que je peux faire derrière un ordinateur, alors je me contente de garder ça pour nos activités extra-scolaires. Puis de toute façon j'ai jamais été très assidu à l'université.
situation financiere | On amène tous un petit peu à la famille, c'est comme ça qu'on survit. Puis l'héritage de Mr. Jones a bien aidé à nous blinder en équipements pour ... Pour le reste. Le truc à savoir c'est qu'on a tous un rôle défini ici, et c'est ce qui fait marcher le système. Jusqu'à ce qu'il y en ait un qui le foire.
organisation | Aucune. C'est pas pour ça qu'on fait rien, dans notre coin, à notre niveau. Mais y a cette certitude que les organisations ont tendance à se foutre complet des dommages collatéraux, et c'est ce qu'on essaie d'éviter. C'était presque une réussite. Jusqu'à Sarah.  
ft | Robert Sheehan (c)Hoodwink




détails et anecdotes


Wyatt, c'est celui qui a toujours le sourire aux lèvres et qui semble faire une compétition de qui aura le dernier mot, avec n'importe qui. Des blagues idiotes aux réflexions inutiles, il ne s'arrête pourtant pas là, c'est rare de le voir s'arrêter de parler, même pour écouter, et quand il ne dit rien, c'est qu'il prépare quelque chose - Jake ne le surnomme pas " Fred Weasley" pour rien.  + La mission dont la famille Jones - et tous les noms qui la composent - est investie, il y croit, mais avant la mort de Sarah, il était du genre à prendre ça pour un gros délire, comme s'il mettait un pied dans les histoires de super héros qu'il aime tant, sans se rendre compte de la réalité des choses, il s'amusait à donner des noms de code à tout le monde, à plaisanter quand il devait les guider derrière son ordinateur, et, comme on l'a vu lors de leur dernière sortie, à se mettre en danger de façon stupide. + Wyatt travaille comme guichetier au cinéma, ou plutôt comme employé polyvalent. Parfois, il est celui qui vous surveille du haut des marches en jetant des popcorn sur les fauteurs de troubles, parfois celui qui fait le ménage, mais avant ça, il a exercé plusieurs petits boulots: dans des boulangeries, des petites épiceries, dans les espaces verts de la mairie ... Il fait un peu partie du décor.  + Il cultive une passion pour les ordinateurs mais n'a jamais été capable de suivre un seul cours. Il a tenté d'aller à l'université mais a abandonné très vite et donc, malgré ses talents, ne pourrait pas être embauché ne serait-ce que dans la maintenance.  + Très extraverti, il est du genre à parler à tout le monde et à vouloir tout savoir sur ceux qu'il a en face, juste histoire de se faire des potes. Il essaie, pourtant, de rester loin des organisations, la dernière chose qu'il voudrait pour lui comme pour le reste de sa famille, c'est que celle-ci soit passée sous radar.  + Il a mis des années à faire le deuil de son père adoptif, et maintenant ... Maintenant il est reparti dans ce chemin, rajoutant à cela la culpabilité qu'il éprouve concernant Sarah. Moins guilleret qu'avant, moins prompt à plaisanter, il tente de le camoufler et s'éloigne un peu de ses frères et soeurs, ne sachant pas encore à quel point ils lui en veulent. + Depuis la mort de Sarah, il passe son temps au cimetière, à parler à la tombe de sa soeur comme si elle pouvait encore être là pour l'écouter. Raconter sa vie, sortir tout ce qui lui passe par la tête, tout pour qu'il ait encore l'impression qu'elle existe. + Il n'a pas touché à la magie depuis l'accident, même s'il en a envie. Il a cet espoir fou de pouvoir réparer ce qu'il a fait grâce à un djinn, même si son maître lui a clairement spécifié que c'était impossible. + Wyatt est quelqu'un d'envieux, de jaloux et de possessif. Il a été plusieurs fois repris par des officiers parce qu'il avait volé des bonbons dans une boulangerie ou une agrafeuse sur un bureau de la mairie. Légère tendance cleptomane, le gamin.  + Il n'a aucun désir de savoir ce que deviennent ses parents biologiques. ça fait maintenant des années qu'il a fait la paix avec l'idée que ses vrais parents sont ceux qui l'ont élevé, à savoir les Jones.  + Ely, Soren et Wyatt, le trio d'or et les bouilles d'anges démoniaques de la famille. Quand ils font des conneries, c'est souvent à trois. Avec sa non voyance, Ely arrive, somme toute, à s'attirer la sympathie des gens et c'est pour ça qu'ils ont tendance à la dénoncer comme coupable pour tout et n'importe quoi, vu que personne n'arrive à lui en vouloir longtemps. Elle en joue d'ailleurs énormément. + La sortie familiale, c'était les conventions de super héros à Dublin, puisque la plupart des enfants de Jones adorent ça. Ils en profitaient donc pour se cosplayer, et Wyatt choisissait pratiquement toujours Flash.  + Quand il ne bosse pas au cinéma, Wyatt squatte toujours le cybercafé de Bray, surtout pour jouer. S'il a une très bonne connexion chez lui, il est pourtant surveillé par sa mère et par Jake, ce qui a tendance à l'agacer.  + Wyatt est impulsif. Il a tendance à ne pas réfléchir à ses actes avant que les conséquences ne lui tombent dessus. Il est aussi prompt à la culpabilité et a donc du mal à concilier ces deux aspects de sa personnalité.  + Il s'est toujours très peu battu, mais ça lui est arrivé, notamment lorsque des enfants de l'école où il allait critiquaient ou insultaient sa famille - par son aspect atypique, la famille Jones a souvent été la cible de rumeurs ou de moqueries de la part des habitants de Bray, chose à laquelle Wyatt et tous les autres ont fini par s'habituer, mais les débuts ont été difficiles.

Liens recherchés



(tous les liens sont à développer, mais je donne quelques petites idées We should call you " Wyatt the idiot" 2210271934 )

le client relou + toi t'as l'habitude d'aller au cinéma, t'y es peut-être toutes les semaines ou une fois par mois, mais dès que Wyatt te voit arriver, il souffle. Parce que t'as l'habitude de manger tes popcorns la bouche ouverte, de commenter le film en chuchotant beaucoup trop fort, et souvent il doit te fliquer jusqu'à ce que tu fermes ta gueule alors il a pris le pli de te jeter des trucs quand t'es pas discipliné dans la salle, des pops corns jusqu'aux lunettes de 3D en passant par les chewing-gums collés sous les sièges.

le cobaye + la comparaison de Jake entre Wyatt et un jumeau Weasley n'est pas sans logique. Soren et lui, ils s'amusent souvent à créer de nouveaux moyens de faire des blagues, de surprendre. Bien entendu, il leur faut des gens à piéger, et toi tu sembles être leur favori. i




Ta phrase juste à toiC’était une après-midi comme les autres, calme, un peu trop tranquille. Mais nous sommes à Bray, ou du moins dans ses alentours, et dans cette petite ville d’Irlande, il est bien connu que rien ne se passe jamais. Du moins c’est ce que les brochures touristiques de la ville continuent de clamer, malgré les scandales et les drames qui ne finissent pas de secouer les environs. La famille Jones, cependant, a toujours su rester en-dehors de ce qu’ils appelaient ces … “perturbations”. Une famille bonne de tout point de vue, qui ne s’est jamais préoccupée des affaires qui ne les concernaient pas. Du moins en apparence. Ils vivaient là, dans une petite ferme éloignée du brouhaha de la ville, qui commençait, à cette époque, à se remplir, déjà, de personnes de tous horizons. Très impliqués, cependant, dans les injustices du monde, ils étaient, depuis quelques années, l’une des familles qui accueillent les enfants perdus, rebus, dont personne ne veut parce qu’ils sont trop âgés, trop turbulents, trop cassés. Ils sont connus pour ça et si leurs actes de bonté à ce niveau a pu en émouvoir certains, ceux qu’ils recevaient chez eux avaient tendance à rapidement les leur faire maudire. Mais ils s’en moquaient, ne cherchant pas l’approbation des voisins. Samantha et Gabriel Jones, à l’heure où se passe ce début d’histoire, ont déjà quatre enfants sous leur toit. Lorsqu’elle se finira, ils en auront six. Mais pour le moment, à vadrouiller entre les enclos des animaux et les plantations, on peut retrouver Jake, le plus âgé. De très près le suit sa soeur, Sarah. Il faut vous dire également que seul Jake est biologiquement le fils de Samantha et Gabriel, mais aucune différence n’a jamais été faite entre les enfants, que ce soit par les parents ou même entre eux. Sarah a été la première à arriver, alors qu’elle n’était qu’un bébé. Soren a suivi ensuite. Le plus turbulent, il est arrivé alors qu’il avait déjà sept ans. A l’heure où je vous parle, ça ne fait que quatre ans qu’il évolue, et s’il a été accueilli et se considère comme l’un des leurs, c’est lui qui a le plus de mal à se satisfaire de ce qu’on lui donne. Puis la dernière arrivée en date, Ely. Plus petite que les autres mais avec son caractère bien trempé. C’est sans doute pour cela qu’on leur fait confiance, aux Jones. Parce qu’ils ont réussi à maintenir un équilibre certain entre ceux qui, somme toute, n’avaient rien pour établir une quelconque relation entre eux. Et c’est pour cela, énième raison, qu’il se trouvait une femme, élégamment habillée, à leur porte, accompagnée d’un nouvel enfant. “ Le refuge”, c’était comme ça qu’ils étaient vus. Un refuge pour les égarés, une solution pour ceux qui n’en avaient plus.

Gabriel Jones, s’il était assez présent pour partager l’éducation des nouveaux arrivants, était aussi celui qui ramenait l’argent à la maison. Ou le plus d’argent, en tout cas. Il était de ces médecins réputés de la capitale qui avait eu besoin de changer d’air, peu importait les déplacements que ça engendrerait. L’avantage qu’il en avait était qu’il était demandé et c’est sans doute pourquoi il n’avait jamais eu de problèmes à obtenir ce qu’il voulait de ceux qui se trouvaient au-dessus de lui au sein de sa hiérarchie. C’est avec l’assurance d’un toit qui ne risquait pas de s’effondrer par manque de soins qu’ils avaient aussi pu réaliser les objectifs de leur vie et subvenir aux besoins de leur famille toujours en mouvement. Des coups frappés à la porte, et c’est Samantha, avec un grand sourire aux lèvres, qui finit par ouvrir. Elle salue la femme d’un signe de tête mais ne tarde pas à se tourner vers l’enfant. ” Bonjour Wyatt, je suis contente de te revoir. Entrez.” Si la présence d’enfants dans la maison est bien visible, elle arrive a toujours être remarquablement rangée. Pour sûr quelque chose que l’assistante sociale au service des adoptions  ne manque pas de remarquer. Tous dans un même ensemble, ils s’assoient autour du canapé, où Samantha ne tarde pas à disposer boissons et gâteaux. Avant son déménagement, Samantha s’est retrouvée elle-même à la place de la femme en face d’elle, puisqu’il s’agissait également de son métier. Peut-être était-ce pour ça qu’elle avait tant de poids, allez savoir. Le fait est que l’enfant restait silencieux, sans savoir quoi dire, sans même savoir se placer. Il était discret, Wyatt, et Samantha comprenait pourquoi. Mais il ne s’agissait plus, là, de prendre une quelconque décision. Il était déjà le moment de lâcher prise, et d’apprendre à connaître le nouvel arrivant. Elle avait bien eu, auparavant, de nombreuses discussions sur le passé de ce garçon. Et tout lui restait en tête, tournait et retournait. Elle était remarquable comme cela, Samantha, à ne jamais prendre le même ton avec aucun de ses enfants tant ils n’avaient pas besoin de la même chose.

On lui avait raconté les choses comme cela: Wyatt était un enfant compliqué. Pas difficile, pas turbulent, plutôt renfermé. Tous avaient essayé de le percer, mais personne n’avait réellement réussi, comme s’il n’osait pas se révéler. Il ne cassait rien, semblait vouer une passion pour les ordinateurs, mais jusque là, c’était tout ce qu’ils avaient pu tirer de sa personnalité. Il fallait dire qu’il avait dû s’effacer plus de fois qu’il ne le fallait. Ses parents n’étaient pas morts de façon tragiques, mais effacés, incapables, c’était une certitude. Une grossesse provoquée pour garder le mari et un enfant qu’aucun des deux ne voulait vraiment et qu’aucun ne savait gérer. L’histoire aurait pu très mal finir et l’enfant mourir dès sa première année, si l’une de leurs voisines n’était pas là pour le surveiller plus que ne le faisait sa propre mère. Maltraitance et manque d’hygiène, ils ne s’occupaient pas de Wyatt, ne changeaient pratiquement jamais sa couche, provoquant chez l’enfant d’innombrables maladies, jusqu’à ce que les services sociaux s’emparent du dossier. Et comme ça, il fut sauvé. La chose prit du temps, il avait déjà quatre ans lorsqu’il mit pour la première fois les pieds dans un orphelinat. Il passa ensuite par plusieurs familles d’accueil, mais aucune ne semblait vouloir le garder. Des frères trop jaloux, des parents qui perdaient patience trop vite, et il se retrouvait, encore et toujours, au point de départ. Voilà où on en était. Il a maintenant une dizaine d’années, et n’ouvre pratiquement jamais la bouche, si ce n’est pour faire comprendre qu’il n’aime pas l’école à laquelle on l’envoie.

Mais Samantha et Gabriel ne sont pas passés à côté. Eux ont écouté, eux ont vu. Et eux ont pris une décision. Il n’est pas leur fils, ce n’est que temporaire, c’est ce que le garçon se répète, force de ses dernières expériences. Mais à ce moment-là, quelque chose s’est déclenché à l’intérieur de Wyatt. Et à partir de ce jour-là, alors que la femme repartait dans une jolie voiture en direction de la gare, il a su qu’il recommencerait à s’ouvrir. A parler. Et sans doute que ce fut un bien pour un mal, puisque depuis ce jour-là, il ne sait plus comment s’arrêter

**

Le temps se fait sinistre alors que tous sont habillés de noir. Les nuages au-dessus de leur tête ne font qu’appuyer l’ambiance générale alors qu’ils entrent dans la grande maison attenante à la ferme. C’était le souhait de Gabriel. Il ne voulait pas de veillée funéraire, et lors de ses derniers jours, il leur a fait promettre, tour à tour, au pied de son lit, de ne se rassembler qu’entre eux, de ne faire confiance à personne d’autre. Des mots un peu vide de sens alors que la mort en elle-même n’avait rien d’irrationnelle. Le cancer était un fléau, en tout cas celui qui avait touché beaucoup trop tôt l’homme de la maison. Il avait cependant bien vécu, plus âgé que sa femme, et c’était, à quelques mots près, ce qu’il leur avait dit. L’ordre naturel des choses voulait qu’il parte le premier, c’était ainsi. Non pas qu’il ne fallait pas le pleurer, mais la douleur se devait d’être accessoire et il faudrait, au bout d’un moment, qu’ils songent à ne plus y penser. Les enfants, maintenant, étaient devenus grands. Jake, le plus âgé, approchait dangereusement des trente ans, tandis que Wyatt et Soren, ayant sensiblement le même âge, arrivaient sur leurs vingt ans. Sarah, elle, était plus proche de Jake, à quelques années près et Ely encore un peu en arrière, venait de fêter sa majorité. Mais ils n’étaient plus seuls. Avec eux s’étaient greffé Anthony et Leïla, de faux jumeaux, avec quinze ans de vie. Le défilé des enfants, biologiques ou non, accompagnés de Samantha au visage fermé, comme on ne l’avait jamais vue. Mais elle le sait, au fond d’elle, qu’elle est la dernière à pouvoir se laisser aller. Pour le bien de sa famille et de ce qui les attendaient, il fallait qu’elle soit forte.

Personne ne dit rien, dans la maison. Comme souhaité par le défunt, seuls sont là ceux qui comptaient à ses yeux, et aucun autre. Wyatt, assis sur le canapé à côté d’Ely et de Soren, a le regard dans le vide. Il est celui qui est le plus prompt à la parole, d’ordinaire, celui qui a toujours le mot pour rire. C’était ce que l’on avait découvert à son sujet, avec surprise, une fois les barrières de l’inconnu dépassées. Il adorait faire des blagues, oralement ou bien piéger tous ceux qui se trouvaient à proximité, il avait d’ailleurs reçu de son aîné le doux surnom de “Fred”, en hommage aux frères Weasley. Il aurait sans doute un peu mieux apprécié si ce n’était pas celui qui était mort dans d’atroces souffrances, mais peu importait, finalement. Peu après son arrivée dans la maison, il avait noué des liens très forts avec tous ceux qui se trouvaient dans cette maison, mais le trio d’or semblait être celui qui se trouvait sur le canapé actuellement. Voilà maintenant presque dix ans qu’il était là, avec eux. Dix ans à n’avoir aucun secret les uns pour les autres, et en dix ans, il s’en était passé des choses, certaines qu’on aurait attendu étant donné la diversité de la famille - des crises d’adolescence, le coming out de Wyatt et ses innombrables problèmes avec le commissariat pour avoir voulu savoir s’il était capable d’entrer dans leur base de données - , d’autres moins. Gabriel et Samantha avaient tout de suite étaient relativement directs quant à l’existence du surnaturel, tout simplement parce qu’ils ne voulaient pas qu’au sein de la demeure, certains des enfants aient à se cacher. Ils étaient tous différents, ou presque. Wyatt et Gabriel étaient les seuls humains de la famille. C’est sans doute pour cela qu’il avait une connexion un peu particulière avec l’homme qui le rendait momentanément incapable de dire un seul mot. Samantha et Jake, son fils biologique étaient tous deux des métamorphes, tandis que Sarah était une sirène, Soren un tempestaire, Ely une oracle - depuis seulement quelques années, mais sans doute que cette histoire là est encore autre chose, je laisserais sans doute Ely vous la raconter elle-même -  et les jumeaux des fées. Alors Samantha avait mis un point d’honneur à ne faire aucune différence entre aucune espèce possible, y compris celle des humains. Elevés dans la compréhension et l’acceptation des autres, ils en venaient à considérer la chose comme un quotidien normal, bien qu’ayant conscience de leur devoir de protéger ce secret.

Mais il ne fallut pas trop longtemps pour que Samantha ébranle leur confiance. Momentanément, du moins. Le soir-même, alors que trop peu de mots avaient été prononcés, elle réunit tout le monde autour de la grande table, pendant le repas.  Si les créatures surnaturelles n’avaient aucun secret pour eux, ou presque - ils n’étaient pas vraiment certains des détails en ce qui concernait les djinns - les organisations, elles, leur avait semblé comme de grandes entités intouchables et dont ils ne fallait en aucun cas s’approcher. C’est du moins de cette façon qu’elle en avait toujours parlé. Alors quand elle leur raconta comment elle avait rencontré Gabriel, ce fut un choc, pour Jake plus que pour les autres qui quitta la table dans un grand fracas de couverts et d’assiettes cassées. Parce que voyez vous, Gabriel faisait partie des Dux Tenebris. Dans un passé lointain et dont il ne se rappelait qu’avec honte, mais il avait toujours été grand croyant et dans l’idéal de Walter Nightingale. Il avait ensuite rencontré Samantha, aspirant à la liberté, Conseillère de l’OBCM. Deux visions qui finalement n’étaient pas si extrêmes que les organisations qu’elles soutenaient, et qui s’étaient retrouvés comme Roméo et Juliette au milieu d’une guerre qui ne les concernait qu’à moitié. Ils voulaient que ça s’arrête mais n’ont jamais vraiment eu la puissance nécessaire pour le faire, alors ils ont décidé de partir, tout quitter. Mais maintenant, Samantha, il ne lui reste plus qu’un seul espoir, alors que l’amour de sa vie s’en est allé. Que sa famille construite avec des bases solides puisse, elle, faire une différence. Réparer ce que les organisations font de mal pour aller dans le but qu’elles échouent à atteindre: la paix et la protection de tous. Il a fallu d’une mort pour leur donner ce besoin de se battre. Mais en hommage à Gabriel Jones, ils étaient prêts à suivre leur mère n’importe où.

**

Leur but était simple. Au-delà de s’auto-considérer comme la troisième organisation de Bray - à très petite échelle, il ne faut pas oublier qu’ils ne sont que sept - il s’agissait d’empêcher un maximum les dommages collatéraux qui résultaient inévitablement de l’affrontement, certes indirect entre les Dux Tenebris et l’OBCM, tout en ayant à coeur de veiller à ce que seuls les Surnaturels coupables d’un quelconque crime contre l’humanité n’apparaisse dans le radar de la première. Expliqué de la sorte, on pourrait globalement se demander ce qui pourrait mal tourner, n’est-ce pas? Sans compter les spécialités de chacun. Wyatt, pourtant seul humain, avait su se montrer convaincant quant à sa capacité à entrer dans le système des Dux Tenebris l’espace de quelques secondes avant que tous ses ordis ne grillent, et avait pu, avec l’aide de la fratrie, empêcher une mission massacre. Il avait cependant dû, pour ce cas particulier, redoubler d’efforts pour masquer ses traces et empêcher que l’on remonte jusqu’à lui, et avait dû promettre de ne jamais plus se mettre dans une telle position. Il avait sans aucun doute, eu la chance de celui qui tente le tout pour le tout - même si perdre tout son matos était loin d’être une chance, si on lui demandait son avis - , mais comme Samantha n’avait pas manqué de le lui crier en au moins quatre langues, il aurait pu tous les faire tuer. C’est après cet incident, qui fut à moitié une réussite et une autre un échec pour la vision qu’avait sa famille de lui à avoir pris trop de risques qu’il décida d’être autre chose que celui qui restait bloqué derrière son ordinateur. Lui voulait aider, d’une autre façon. Mais se battre, ça n’avait jamais été pour lui, il n’aimait pas la brutalité dont il fallait faire peur et si Jake avait tenté de lui apprendre les bases, il avait très vite abandonné.

C’est à ce moment que Wyatt s’intéressa à la magie. Nous arrivons presque, je dis bien presque, à la conclusion de cette histoire. Il trouva quelqu’un pour lui en apprendre les bases . Ce ne fut pas dur, Bray avait cet attrait pour les Surnaturels comme pour les curieux, et la ville regorgeait de pratiquants. S’il tentait d’être studieux, il n’en était pas moins très mauvais élève, et il désespérait à réussir à dessiner un pentacle correctement ou retenir toutes les incantations latines nécessaires à l’arrivée d’un génie. Il était pourtant convaincu que tout pourrait se résoudre s’il pouvait aider les autres sur le terrain. C’est ainsi que contre les conseils de son maître magicien et sans prévenir sa famille, lors d’une mission de groupe, il décida de quitter son écran et de les rejoindre, emmenant avec lui ses incantations. Comme on aurait pu s’y attendre après ce que je viens d’énoncer, ce fut un désastre. En voulant protéger Wyatt du djinn dont il avait échoué à prendre le contrôle, Sarah se retrouva la nuque brisée. Si Jake réussit à venir à bout du démon - ou ce qu’ils considéraient tous comme un démon, en tout cas - l’action laissa un arrière goût amer.

Voilà maintenant une semaine que Sarah est morte. Une semaine durant laquelle la culpabilité de Wyatt l’a empêché d’être là pour sa famille, pour les aider à faire leur deuil. Et qu’eux l’aident à faire le sien. Il s’est effondré dans les bras de Soren, une fois. Mais depuis, il s’éloigne, a peur de ce que sa famille pourrait lui dire. Parce qu’au fond, il sait qu’il est responsable. Il mourrait pour l’un d’entre eux, pour la faire revivre, pour se faire pardonner, mais pour le moment, il n’a aucune idée de comment amorcer les choses.

Mais c’est touchant comme ça, la famille. Parce que malgré l’inconscience qui l’a poussé jusqu’à la mort de Sarah, il n’y a personne à part lui qui n’arrivera pas à le pardonner. Il est né Wyatt Kendrick-Smith, mais si cette histoire raconte bien quelque chose, c’est qu’il a toujours été Jones.  
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"C'est le vide qui crée l'appréciation du plein. Pour les moines il faut faire vœu de silence pour goûter le plaisir de parler, il faut jeûner pour savourer la nourriture, faire abstinence pour apprécier la puissance de l'acte charnel. C'est le silence qui nous apprend à jouir de la musique. C'est l'obscurité qui nous apprend à comprendre les couleurs."

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"Quand je veux savoir jusqu'à quel point quelqu'un est circonspect ou stupide, jusqu'à quel point il est bon ou méchant, ou quelles sont actuellement ses pensées je compose mon visage d'après le sien, aussi exactement que possible, et j'attends alors pour savoir quelles pensées ou quels sentiments naîtront dans mon esprit ou dans mon cœur, comme pour s'appareiller et correspondre avec ma physionomie."

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by Frimelda & Marie (codepen)



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"C'est le vide qui crée l'appréciation du plein. Pour les moines il faut faire vœu de silence pour goûter le plaisir de parler, il faut jeûner pour savourer la nourriture, faire abstinence pour apprécier la puissance de l'acte charnel. C'est le silence qui nous apprend à jouir de la musique. C'est l'obscurité qui nous apprend à comprendre les couleurs."

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"Quand je veux savoir jusqu'à quel point quelqu'un est circonspect ou stupide, jusqu'à quel point il est bon ou méchant, ou quelles sont actuellement ses pensées je compose mon visage d'après le sien, aussi exactement que possible, et j'attends alors pour savoir quelles pensées ou quels sentiments naîtront dans mon esprit ou dans mon cœur, comme pour s'appareiller et correspondre avec ma physionomie."

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"C'est le vide qui crée l'appréciation du plein. Pour les moines il faut faire vœu de silence pour goûter le plaisir de parler, il faut jeûner pour savourer la nourriture, faire abstinence pour apprécier la puissance de l'acte charnel. C'est le silence qui nous apprend à jouir de la musique. C'est l'obscurité qui nous apprend à comprendre les couleurs."

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"Quand je veux savoir jusqu'à quel point quelqu'un est circonspect ou stupide, jusqu'à quel point il est bon ou méchant, ou quelles sont actuellement ses pensées je compose mon visage d'après le sien, aussi exactement que possible, et j'attends alors pour savoir quelles pensées ou quels sentiments naîtront dans mon esprit ou dans mon cœur, comme pour s'appareiller et correspondre avec ma physionomie."

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Alexis C. Samson
>

Lost & found

T'es le genre à parler à une pierre et à réussir à tenir une heure de conversation, mais tu t'es pas demandé si t'étais pas tout seul, parce que tu l'es toujours. Pourtant non, pas cette fois, cette fois y avait quelqu'un pour t'écouter autre que celle à qui tes mots étaient destinés.


Le client relou

Tu peux pas te le blairer, Moon. Tu le vois arriver, tu soupires, tu le vois s'asseoir, tu soupires, tu le vois respirer, tu soupires. Alors imaginez quand il commence à parler pendant les séances ou qu'il bloque la queue parce qu'il sait pas quel film il veut voir.

Moon White
by Frimelda & Marie (codepen)
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Liste de rps

« Non, moi j'crois qu'il faut qu’vous arrêtiez d'essayer d'dire des trucs. »



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coucou, je peux être un client relou We should call you " Wyatt the idiot" 4232276276
Moon est bien élevé quand même, alors il mange la bouche fermée ! Par contre il peut mettre dix ans à choisir quoi prendre haha
et il peut effectivement commenter le film qu'il va voir - majoritairement des dessins animés - en mode " oh le pauvre lapin" et pleurer avec ~
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T'es prêt à te recevoir des trucs sur la gueule ? We should call you " Wyatt the idiot" 1159721841 Mais ouais du coup ça me va We should call you " Wyatt the idiot" 2210271934
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T'es prêt à les recevoir en retour ? We should call you " Wyatt the idiot" 3293157673
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tu peux toujours essayer, mais y a moyen que tu te fasses virer du cinéma We should call you " Wyatt the idiot" 1159721841 (bon Wyatt se fera engueuler par son patron, mais il a pas de race donc il s'en fout)
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We should call you " Wyatt the idiot" 1805094654 c'est de l'injustice, c'est Wyatt qui a commencé We should call you " Wyatt the idiot" 1226555958 mais ca peut être drôle We should call you " Wyatt the idiot" 755063539
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Surtout si Moon va se plaindre et que Wyatt se retrouve avec une partie de sa paye en moins, je crois que ça pourrait empirer la situation donc ça me plait We should call you " Wyatt the idiot" 2210271934
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