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 (castiel) I believe whatever doesn’t kill you simply makes you… stranger.

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I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

Parfois, tu te retiens de dire que la vie est une pute. Parfois, parce que tu ne te gênes pas pour le scander sur tous les toits la plupart du temps. Pourquoi ? Pourquoi ?! Pourquoi toi ?! Te traîner un connard d’aveugle lâche et pleureur passe encore, il réussissait en de rares occasions à te faire rire. Mais là, on parle d’aller t’infiltrer dans la prison, ta future maison soit dit en passant, pour aller chercher le gamin Ò Murchù. T’es à cran, tu ne sais pas si tu vas réussir à te retenir. Ha ha ha ! C’est drôle, tu vas pouvoir chier sur Gidéon comme ça, ouvertement. Ouai, fais de ton mieux pour te consoler, puisque tu n’en échapperas pas. En plus de ça, ils commencent à te connaître, hein ? Ils savent que t’as la fâcheuse tendance à tout faire en excès. Résultat : tu as même le droit à une baby-sitter cette fois-ci, c’est génial, non ? Spoiler : non. Tu aurais mille fois préféré que ça soit Janet ou Dagda qui t’accompagne, ne serait-ce que pour le critère «familiarité». Tu n’aurais pas compté sur eux de toutes manières, tu les aurais relégué au rang d’animal de compagnie. C’est bien, non ? C’est une façon de les préserver de l’action, hein ? «Rappeles-moi de t’abandonner à la première occasion, Sweetie.» Un ricanement ponctue ta phrase, fier. Vous approchez de votre objectif, et tu laisses la nénette chercher une entrée. Tu avais bien l’option “Toquer à la porte”, mais parait qu’elle s’est faite refoulée à l’examen. En plus de ça, tu avais l’air d’un débile déguiser en agent secret. C’est noir, c’est triste, c’est ... C’est moi, où tu ressembles vraiment à une meuf avec des fringues moulantes ? T’as rien sur les os, ma parole ! Shh, on se concentre, c’est du sérieux là, woh. Puis fous ta capuche là, t’es repérable à trois kilomètre à la ronde avec tes tiffes rouges ! Putain, mais faut tout te dire. On ne va pas sur le terrain comme on va servir les gens dans un bar. Sinon rip le costume. Souviens-toi de ce bel ensemble bleu que tu as niqué au beau milieu de la jungle péruvienne. Il était tellement mort à la fin que tu as du en acheté un autre.

«Allez, ça me fait chier d’attendre, on y va.»
Bien. Donc là, c’est le moment où ta baby-sitter commence à paniquer un petit peu. Encore plus quand elle te voit enfiler ton masque, tes lunettes et ton casque audio tel une cerise sur le gâteau. Tu ne veux plus l’entendre, et quoi de mieux pour cela de t’enfermer dans ta musique. Tu tiens à soigner ton entrée après tout. Donc, bas-les-couilles de la discrétion !
Tu te lèves subitement, tes mains gantées de noires se tendent en direction du ciel. Tu as besoin de t’étirer, c’est comme à la salle de sport, non ? Il y a juste des barbelés, des barreaux, des gardes, plein de truc en plus. Alors, on t’a longuement rassuré. On t’a dit “T’inquiètes, c’est une petite prison, tu vas pas te perdre normalement”. Sauf que ! Tu ne fais pas vraiment des efforts d’orientations. Tu te contentes d’aller tout droit. C’est bien tout droit, c’est simple, clair et efficace. C’est d’ailleurs à partir de ce moment-là que tu as commencé à faire de la casse ! Forcément ! Ton accompagnatrice -qu’on appellera Micheline à partir de maintenant vu son taux d’incompétence pour te tenir en laisse- te course, et toi tu t’en fous.

Tu promets un beau feu d’artifice, une belle cueillette.
Tu laisses le loisir à tous de déformer la vérité comme ils le souhaitent. Attentat, explosion de gaz, boulette de la surveillance. Tu es même prêt à passer pour un putain de terroriste tant qu’on y est, tant qu’on te prend pas pour un type d’Al-Qaïda. Pudding t’a créé, tu te souviens ? Il t’a créé pour crédibiliser la cause des Dux Tenebris. Il a fait exprès de te lâcher dans la nature pour que tu sois l’exemple d’une généralité faussée : les créatures surnaturelles sont dangereuses, il faut les recenser ! Et toi, pauvre abrutit que tu es, tu n’as pas l’air de comprendre ça. Parce que tu ne fais rien pour passer incognito hormis tes efforts vestimentaires. Tes mains déchirent l’air, et la porte en fer déchire le mur. C’est laquelle ? Bof, tu ne sais pas trop. C’est ouvert, c’est tout ce qui compte, non ? Les Ramones passent dans ton casque, the blitzkrieg bop, et tu entres à grandes enjambées. Tu n’es pas armé, parce que tout autour de toi et susceptible de te servir d’arme. Tu n’as qu’une bombe de peinture rose fluo. Eh ouai, vous l’aviez oublié ça, hein ? T’es un artiste dans le carnage, tu aimes signer tes œuvres à défaut de montrer ton visage. Tu fous un petit coup de bombe sur l’objectif des caméras de surveillance, juste par plaisir de voir des petits points roses faire «bzz bzz» désespérément. «MURCHUUUUUUUUU, JE SAIS OU TU TE CACHES ! VIENS PAR ICI QUE J’TE BUTTE ENCULE ! HAHAHAHA !» Y a du faux, et du vrai. L’occasion était surtout trop belle pour laisser passer cette chance de caser cette réplique. Mais ta gueule, trouves-le. Hein ? Oh, c’est bête, la musique est trop forte, tu n’as rien entendu. Du coup, tu tags sur les murs de la prison un message plein de poésie et de finesse (spoiler alert : non) Ò Murchù, va crever. A défaut de pouvoir tuer Castiel, tu peux au moins provoquer le padrè, non ?

«Petit, petit, petit...» Tes mains se tiennent prêtes à réagir au moindre bruit, au moindre son. Ton masque et tes lunettes permettent de cacher cette lubricité sur ton visage, mais ta gestuelle te trahit. Ah ? Ça bouge par ici ?

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stranger danger
Chester & Castiel

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Les nuits en prison, ça s’avérait être le plus horrible de tout. La journée, encore, tu savais à quoi t’attendre. T’étais pas vraiment le bienvenu ici, que ce soit par les matons ou par les autres prisonniers, mais tu commençais à avoir l’habitude. Mais la nuit … Tu sais que tu pourrais être visité par n’importe qui, que le jour où tu aurais à répondre des actes de ton père et à faire face à la popularité, pas toujours bonne, de ta famille, viendrait. Tu ne dormais jamais vraiment, ou très peu. Une à deux heures par nuit quand tu te laissais aller un peu trop. T’avais vu de ces films où certains hommes se fabriquaient des armes à partir de brosse à dents, et si toi tu n’en avais pas, tu te doutais que les autres auraient plus efficacement trouvé de quoi faire rentrer un couteau. L’histoire de ta vie avec un relent de drame, qui te faisait repenser à tout ce que tu avais traversé pour en arriver là, précisément. Et mourir comme un connard dans une prison. C’était sûr que ton fils allait avoir une bonne image de toi après ça, y avait pas de doute. Plus tu manquais de sommeil, moins tes pensées étaient claires et certaines nuits, tu ne te rappelais même plus pourquoi tu avais décidé, seul, de t’infliger ça. Puis la mort de Nathan te revenait et t’en étais encore fou de douleur et de culpabilité, alors tu continuais à encaisser, parce que t’avais cette chose que les autres ne semblaient pas avoir, pour te faire tenir ici. Une raison.

C’était pourtant loin d’être suffisant, alors que tous s’étaient passé le mot pour que tu ne reçoives aucun support de personne, même de ceux qui semblaient être en-dehors des groupes que l’on pouvait observer lors des moments de repos ou des repas. Toi t’étais toujours seul et si t’avais pas tes heures de visite, tu serais sûrement rendu complètement fou à l’heure qu’il est, seulement par solitude. Ironiquement, t’avais voulu te retrouver avec tes pensées, assez pour faire ton deuil, mais allongé dans ta cellule, tendu, à l’affût du moindre bruit et avec des heures et des heures devant toi dans l’attente du lever de soleil, t’en avais beaucoup trop sur les bras et plus assez de force mentale pour te fustiger et te culpabiliser indéfiniment. Alors tu restais là, allongé mais jamais au repos, les yeux grands ouverts, comme dans l’incapacité de les fermer. Parce qu’au moment où tu le feras, tu risques de sombrer, et ton instinct te souffle que ce serait la pire chose à faire.

Et il faut croire que ton âme de chasseur se trouve encore au fond de toi, quelque part, puisqu’un énorme bruit retentit, vers l’entrée de la prison. Du moins tu le penses, t’es pas assez fort pour réussir à déterminer à quelle distance exactement l’explosion - parce que ça sonnait comme une explosion - se trouve. Tu te lèves silencieusement pour te rapprocher des barreaux, réflexe un peu inutile puisqu’il n’y a rien, dans ta section, que tu puisses voir. Pas pour le moment en tout cas. Mis à part ces deux gardes qui semblent se diriger vers toi. C’est à ce moment là que résonne la phrase qui te fige. Ton nom. Et si tu ne reconnais pas la voix qui la prononce, t’es bien au courant qu’il n’y a pas de bonnes raisons de rentrer dans un bâtiment en faisant tout exploser, alors tu commences à te dire que t’es dans la merde. Tu serais bien resté silencieux, fondu dans le décor, figé, pour éviter qu’on ne te remarque, mais c’était sans compter le garde qui est en train d’ouvrir ta porte. “ Qu’est-ce qu’il se passe?” T’en as un qui ricane et l’autre qui entre, matraque en main. Tu l’entends, le chaos, dans la prison, l’alarme qui s’est déclenchée et le bruit de course vers la source de l’explosion, ainsi que les autres détenus qui se mettent à gueuler dans tous les coins pour savoir ce qu’il se passe. “ Vous devriez pas être ailleurs, par hasard?” Un haussement d’épaule désabusé de la part de celui qui a ouvert la porte. “ On s’est dit qu’on se ferait bien une faveur avant, pendant que tout le monde est occupé” Le premier coup, tu le sens venir et tu l’esquives. Pas le second. Faut dire que t’es un peu rouillé, depuis les années passées à oublier comment te battre et les mois à piétiner ici. Tu grognes, tu te relèves. Mais t’en vois pas le bout. Après un énième coup qui te rend la lèvre en sang, tu te dis que t’as plus le choix. Et tu veux pas crever ici. Alors tu te mets à chanter. C’est sourd, c’est brutal, mais t’as encore assez d’énergie pour lui faire sortir le couteau qui se trouve dans sa poche. Pas assez pour le lui faire planter dans la gorge, mais dans un dernier élan tu lui sautes dessus, sentant la lame s’enfoncer en même temps que vous tombez à la renverse, te permettant de te retrouver dans le couloir. Tu sais que l’autre va enchaîner directement, mais t’as la tête qui tourne, t’es au bord du malaise. En temps normal, utiliser ton pouvoir t’aurais pas autant affaibli, t’aurais pu le faire dix fois avant de te sentir comme ça. Mais t’as vu l’état dans lequel tu es? C’est quand même bâtard que tu te retrouves à crever à deux mètres du mec que tu viens de buter.
(c) DΛNDELION
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I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

Putain, mais c’est le bordel ici ! Tu n’es pas le mieux placé pour faire un tel commentaire.
Parce que c’est toi qui le fout, le bordel ! Micheline te dévisage, les yeux remplies de haine. Heureusement qu’elle a son espèce de foulard devant le visage, parce que tu verrais aussi sa bouche déformée par une grimace de frustration. J, à quoi tu joues ?! Sa question te fait rire si fort que ta tête bascule en arrière. Tu as beau avoir ce masque sur la figure, ça ne t’empêche pas de t’esclafer à gorge déployée. Elle t’engueule, mais tu t’en bas la race, tu préfères faire ton petit bonhomme de chemin, mains dans les poches. «Oh, détends-toi, c’est la fête ! Regardes !» Tu tends les bras, lubrique terroriste, malgré toutes ces armes pointées sur toi. C’est bête, t’as juste eu le temps de traverser la moitié d’un couloir que tu as toute la smalla pénitentière au derrière. Il fallait s’en douter aussi, vu l’entrée en fanfare que tu nous as faite. Est-ce que tu te laisses abattre ? Non, pas du tout ! Et en plus, tu laisses ta baby-sitter derrière.

Chacun pour sa pomme, que le meilleur gagne !
Tu ne cours pas pour autant, parce que tu as confiance en tes facultés. Oniisan te tire dessus régulièrement pour ses putains de démonstration, alors tu as fini par prendre ça pour un jeu. Ne bougez plus, ou nous ouvrons le feu ! Qu’ils essayent. Tu t’en fiches de savoir si les portes vont se fermer, ce n’est pas une prison en plastique. C’est en réalisant cela qu’on se rend compte à quel point tu peux être un danger public, et que tu n’exploite que 15% de tes facultés. Parce que tu manques d’imagination. Il n’y a que ton souffle qui peut t’arrêter. Cette étincelle de vie, cette énergie chronométrée que tu ne cesses de dépenser et de récupérer par le sommeil. Sauf que là, tu es en pleine forme. Ça faisait une paye qu’on ne t’avait pas demandé de prendre part à un aussi gros coup depuis le Pérou, alors tu n’allais pas te priver. Tu traverses ton couloir, et si tôt la première balle était partie, tu l’avais pointé du doigt pour l’arrêter. Doigt qui rejoint ses congénères, et tes phallanges se mettent à danser. Ton autre main force l’ouverture de l’autre porte, et avec celle qui lévite la balle, tu fais un retour à l’envoyeur. Tu ne l’as pas tuer, mais il va avoir du mal à tenir son flingue sans sa main de prédilection. Il a fallu juste une douille pour les avertir, et dès qu’ils te voient sur le point de franchir la porte, tu ramènes ta deuxième main. Une rafale, c’est chaud à gérer, t’as besoin de toutes tes phallanges.

«VOUS ÊTES QU’UN BANDE DE GROS CONS MA PAROLE, HAHAHAHA !» Mon dieu qu’ils sont débiles. Ils ont bien vu que ça ne faisait pas grand chose de te tirer dessus, et pourtant, leurs instincts de survie leur dictent de te canarder. Oh, tu n’allais pas t’en plaindre, mais tu dois avancer. Tu en gardes quelques unes, car tu allais en avoir besoin. «Retournez chez votre mère, allez manger un riz-au-lait, et foutez-moi la paix. Z’êtes affreusement nuls et incompétents. Tchuss !» Sur ses mots, tu refermes la porte derrière toi. Le couloir est vide. Enfin presque. Un macchabée, une tête à claque et un gardien de prison. Tu lèves les yeux, les mains, le menton, la totale au ciel. Au moins, t’as trouvé le type que tu es venu récupérer. «Hop hop hop ! Me suis casser le cul à venir le chercher, c’est pas pour quelqu’un fasse joujou avec à ma place ! Nique ta mère, dégage, il est à moi !» Te revoilà à t’affoler, marionnetiste fou. Tu interrompts son saut pour en collant une à Ò Murchù en aimantant sa ceinture, et en l’envoyant valdinguer à l’autre bout du couloir. «Ouai non, par contre j’suis pas Mère Thérésa, restes attaché.» Tu te mets à rire comme une hyène, jetant un bref coup d’oeil aux alentours. Oh bah tient, ils ne vont pas être inutiles, ces barreaux de cage d’où il sort. Tu le baillonnes et le menotte avec. Pas ses jambes, parce que tu vas en avoir besoin. La flemme de le porter.

Y a juste un tout petit mini-détail : Comment vous sortez !?
«MICHELINE, T’ES OU PUTAIN ? VOUS ÊTES DES BOULETS, VOUS ME CASSEZ LES COUILLES !» Vas-y, bah c’est pas grave, tu sais quoi ? Tu vas refaire un trou dans le mur et vous allez sortir par là. De toutes façons, ils ne sont plus à ça près. Tu t’es rapproché de Castiel, et tes yeux commencent à être cernés par la fatigue. Heureusement que c’est planqué derrière des lunettes. Tu t’en fous, tu vas leur donner de quoi les occuper. Tu prends une grande inspiration, comptant les portes du regard pour aviser un peu. Tu lèves la tête, il y en avait le même nombre sur deux étage. Ça devrait le faire, mais tu ne vas pas trainer ici. Commencerais-tu à stresser, Chester ? PAS DU TOUT. T’es relaxe comme jamais, et tu aggripes l’air. Tu dépouilles les portes, libérant ainsi les autres prisonniers. Tu commences par les étages, pour ne pas vous faire bousculer en bas par ces boeufs en manque d’air frais, et tu te retournes pour arracher la fenêtre du mur, ouvrant ainsi une brèche royale vers l’extérieur. Tu bouscules l’autre saucisonné avec un coup de cul. «L’air frais est devant toi, Sweetie, mais vas pas trop loin. Si tu essayes, j’vais te rattraper par la peau du cul, t’es prévenu. Tu diras merci à tes anciens amis. Bien que l’amitié est relative, et ça ne tiendrait qu’à moi, j’t’aurais déglingué.» Tu te remets à rire, et tu prends la suite de Castiel en ayant ouvert les dernières portes, à savoir celles du couloir où vous vous trouvez. Un joli foutoir qui allait vous servir de diversion.

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