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 i shouldn't buy you that drink • Azraël

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i shouldn't buy you that drink
@Azraël M. Blackwood & @Lisbeth B. Pritchard




 « Un whisky. Triple, sans glaçons. » Lorsque le barman lui demande quelle marque elle préfère, Lizzy hausse les épaules, observe l’étagère couverture pour moitié de bouteille de single mat de qualité douteuse. « La plus chère. » Et, évidemment, l’homme ne se fait pas prier. Le verre ne lui reviendra certainement pas bien cher, mais Lizzy le remercie et avale une gorgée sans attendre - la moitié du liquide disparaît et elle laisse enfin échapper un soupire. Il est tar et le bar est bondé. De l’extérieur, elle s’était attendu à un bouge infâme rempli de vieux motards décrépis au fort accent irlandais - elle a envie de taper dans les cliché, ce soir - mais, au final, ce n’est pas si désagréable. En observant la salle, elle y a vu des étudiants, franchement effarouchés et commençant à peine  se réchauffer : l’ambiance est électrique, ce soir, et des bagarres ont déjà éclaté à droite à gauche. Lisbeth aime bien le vigile : il ne fait pas dans la dentelle. Il est arrivé, avec ses grosses paluches, ses bras énormes, a attrapé les excités et les a mis dehors pour la soirée. Rapide, simple et efficace. Étaient-ce des chasseurs ? Elle se dit qu’il y en a sûrement quelques uns, dans l’assemblée, ils semblent courir les rues, à Bray. C’est encore étrange, pour elle, de savoir autant de ses … collègues de travail au même endroit, dans une si petite ville. De savoir, aussi, que le reste de la population est partagée entre humains et surnaturels et qu’il se trame des choses dont elle ne sait rien. C’est ça, le plus désagréable : ne pas pouvoir choisir son angle d’attaque, ne rien savoir. Il lui faudrait parler avec Antigone, mettre les choses aux points, ne serait-ce que l’avoir au téléphone. Qu’est-ce que je vous fous là, grand-mère ? Pour sûr, elle lui remettrait les pendules à l’heure - on ne parle pas comme ça à sa grand-mère - et lui dirait d’être patiente. Mais la patience, quand elle n’a rien à faire, n’a jamais été le fort de Lisbeth qui a besoin de s’occuper l’esprit, les mains, le corps entier.

Elle sent l’énergie qui lui grimpe long des jambes et se surprend à taper du pieds au rythme de la musique - un rock quelconque, aux intonations celtiques, d’un groupe qu’elle ne connaît pas. Elle aurait dû aller danser ; elle serait au moins rentrée fatiguée, après avoir passé un bon moment, et aurait dormi. Là, elle ne fermera pas l’oeil de la soirée. Lizzy avale le reste de son verre d’un geste, reposant le verre sur le comptoir collant et s’apprête à partir. Son corps, quand elle se détourne du comptoir, en heurte un autre, assez brutalement. Un verre s’écrase quelques parts à leurs pieds et, par miracle, aucun liquide ne semble s’être répandu sur sa blouse ni sur les vêtements de l’inconnu. Abasourdie, Lisbeth observe le sol un bref instant, puis l’inconnu, puis le sol à nouveau. « Quelle conne… Désolé, vraiment, j’ai pas fait attention. » C’est le moins que l’on puisse dire : d’un geste, elle attrape des serviettes en papier et les tend à l’inconnu, au cas où. « Si c’est taché, je vous le ferai nettoyer. »  Elle manque de dire que le bonhomme se déplace bien discrètement, mais c’est une déformation professionnelle, ils sont dans un bar, la musique est trop forte pour entendre les bouger et, de toute façon, elle n’est pas vraiment en service à l’instant. Lisbeth lui propose un sourire d’excuse, franchement désolée, avant d’interpeller le serveur. Elle a manqué de l’empaler avec un bout de verre, elle peut bien lui en payer un autre, non ? « Qu’est-ce que vous buvez ? C’est pour me faire pardonner. » Lizzy commande un autre whisky, triple, sec, pas franchement tentée par les mélanges approximatifs de l’employé et se tourne à nouveau vers l’inconnu, attendant de voir s’il accepte son invitation. Il a l’air sympa - à sa manière. Certainement pas agréable comme Jake, son compagnon habituel de beuverie, ni comme Catherine, avec qui elle allait danser à New-York quand elle s’y trouvait. Non, le type a l’air assez fermé, presque sombre et, franchement, il pourrait faire peur avec son regard noir là. Mais Lizzy a décidé de le trouver sympa, comme elle trouve sympa tous les gens qu’elle croise quand elle l’a décidée - avant qu’elle ne se décide à les planter là en leur laissant la note, ce qui est bien sûr arrivé. Sourire aux lèvres, parfaitement à l’aise dans cet environnement puant la testostérone et la transpiration, elle lui demande : « Alors ? Ça sera quoi ?
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Azraël & Lisbeth

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Journée assez tranquille au poste. C'est assez étrange d'être revenu à Bray et de voir que pas grand chose a changé au final. Il y a toujours autant de créatures surnaturelles et de c**s dans les parages. Et dire que quand je suis parti, c'était presque la fin du monde. Au moins, il faut croire que le sacrifices d'Hamlet n'aura pas été vain, enfin j'imagine. Pas de djinns meurtriers en train de ravager cette ville ou le monde, oui, j'imagine que j'ai bien fait mon taff. Est-ce que ça a été une partie de plaisir de le décapiter ? En vrai, pas vraiment. Evidemment, c'est mon taff, alors j'ai rien laissé paraître mais en vrai, s'il y a bien une créature pour qui j'avais un semblant de respect, c'était bien lui. Peut-être parce qu'il avait vécu assez longtemps pour être capable d'être à la hauteur de mes espérances, je ne sais pas. C'est dommage que ce soit lui qui se soit sacrifié pour le bien commun, mais j'imagine qu'il en avait peut-être marre de vivre. Quand on voit ce qu'est la terre, je peux concevoir facilement qu'à un moment donné, on soit lasse. Non mais vous avez vu comment évolue notre société ? Quand je vois la stupidité des gens, je me dis que moi aussi, parfois, j'aimerai bien en finir avec tout ça, juste parce qu'ils me font honte et pitié. Mais bon, ne facilitons pas la tâche à ces vermines de surnat', je ne voudrais pas qu'ils vivent heureux sans moi ou qu'ils vivent tout court d'ailleurs. Je sais ce que vous allez me dire, mon ex femme et mon fils sont des fées mais pour ma défense j'ai découvert leur vraie nature après coup. Et pour être honnête, je trouve que c'est plutôt un avantage. Quand je pourrais enfin mettre la main sur Milo, je lui enseignerai l'art de la chasse, il deviendra un chasseur redoutable puisqu'il sera capable de reconnaitre les fées et c'est un avantage non négligeable, on ne va pas se mentir.

En attendant, je suis installé à mon bureau, en train de boucler un dossier. Et ça me gonfle, vous n'avez pas idée. Je déteste faire ça. Autant faire mon enquête, retrouver mon suspect et le faire parler, je suis très bon, mais pour remplir le rapport derrière, moins tout de suite. Je râle, je souffle et puis je finis par me lever. Ma nouvelle partenaire me regarde et me demande ce que je fous. "Je finirai ça demain !" On ne bosse pas ensemble depuis longtemps mais elle sait déjà que ça va traîner sur mon bureau pendant des jours encore. Elle essaye de raisonner mais moi ça me gonfle. "Si t'as tant envie qu'il soit écrit, te gênes pas surtout !" Lui dis-je avant de tourner les talons pour m'en aller. J'imagine qu'elle le fera. Pas de gaité de coeur, mais ça la gonfle quand je fais ça. C'est une bonne flic en vrai, j'aurai vraiment pu tomber sur plus mal mais sincèrement, son côté trop sérieux me tape sur le système. Elle est encore jeune, elle veut bien faire les choses, moi ça fait une paye que je ne sais plus comment on fait les choses bien. L'ai-je su un jour d'ailleurs ? Rien à foutre ! Je me dirige dans un bar un peu louche à Dragon Alley. Ici au moins je serais tranquille et je suis sûr que je trouverai de quoi me divertir pour la fin de la soirée. Je m'installe au bar, pour commencer et vais pour commander un bourbon. Malheureusement pour moi, je ne vais pas avoir le temps de le boire qu'une blondasse vient me percuter en voulant s'en aller. Je lâche un "BORDEL !" en voyant mon verre s'éclater au sol. Heureusement qu'elle ne m'en a pas foutu plein les vêtements sinon ça m'aurait vraiment gonflé. Elle s'auto insulte et ne peux qu'être d'accord avec elle. Grave, quelle conne ! J'imagine qu'elle n'a pas fait attention, sinon ça aurait été le bouquet.

Elle m'offre une serviette pour m'essuyer mais mes réflexes de chasseur, j'imagine, mon permis de ne pas m'en prendre plein la tronche. Je lâche donc un simple "Non c'bon !" J'aurai pu lâcher un merci mais pourquoi faire ? C'est vrai, si elle avait regardé où elle allait, on n'en serait pas là donc le minimum c'est en effet qu'elle s'excuse et qu'elle tente de se rattraper comme elle peut. Je sais que les gens se montrent quand même sympa, soit parce que ça se fait, soit parce qu'elle est mignonne ou soit parce que c'est naturel. Mais moi je m'en ballec royal qu'elle soit baisable, à l'heure actuelle, elle vient de me ruiner le seul plaisir de ma journée et j'aime pas trop ça, on ne va pas se mentir. Elle m'offre un autre verre. Le minimum j'imagine. Je ne me fais pas prier, je veux boire mon p'tain de bourbon ! "Un autre bourbon !" Dis-je au barman qui est déjà prêt à me resservir. C'est pas la première fois que je viens ici, j'imagine qu'il a compris avec le temps qu'il ne faut pas trop me faire chier. A moins que ce soit mon nom qui lui fasse peur ! Ma famille est connue dans le monde surnaturel et certainement pas en bien si vous voyez ce que je veux dire. J'ignore qui est cette fille mais elle détonne un peu ici. Non pas qu'on a affaire à une petite bourge qui vient se perdre ici pour le grand frisson, loin de là même, mais bon, on ne s'attend pas non plus à la voir dans le coin. Peut-être à tort, allez savoir !


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Il est aimable, le bonhomme, et Lizzy a besoin de tout son sang-froid pour ne pas l’envoyer chier là, sur le champ. Elle n’est pas certaine de croiser qui que ce soit de fréquentable, dans ce bouge quelque peu sordide, mais tout de même, elle a une couverture à préserver. « Désolé, vraiment. » Alors elle esquisse un nouveau sourire, parfaitement adaptée au rôle de Catherine Duncan - une jeune femme comme une autre, pas vraiment à sa place dans un bar comme le Smooth Criminal. Quelque chose, toutefois, est en train de germer. Lisbeth ne saurait dire pourquoi mais elle a envie d’être la mouche que l’on arrive pas à chasser. Ce type a l’air si fermé, si renfrogné - voire mal lunée, mais elle n’oserait pas l’affirmer - qu’elle ne peut pas partir, pas sans l’avoir dûment emmerdé, sans lui avoir pourri sa soirée. Il lui semble presque familier, avec ses sourcils froncés, ou peut-être est-ce la forme naturel de son visage, là, comme ça, tiré vers le bas. L’idée lui tire un nouveau sourire et Lisbeth se penche sur le comptoir pour interpeler le barman. « Vous mettrez le verre de Monsieur sur ma note. » D’un geste, elle descend ensuite son verre et le repose, vide, sur le comptoir collant. Elle aura tout intérêt à laver le cuir de son blouson après cette soirée, vraiment.

« Et mettez m’en un autre, tant que vous y êtes. La même chose. » Elle remercie l’homme d’un sourire et il n’en faut pas plus pour qu’ils soient tous deux servis en quelques instants. Lizzy se dit que c’est utile, parfois, d’être une femme dans un bar pourri et elle sirote une gorgée de sa boisson en observant son voisin. Il n’est pas encore parti. Certainement qu’il est venu prendre un verre après le boulot, cherchant à se détendre ou à oublier, à repousser le moment avant de rentrer. Un instant, Lizzy se demande si c’est un surnaturel, qui se tient à côté d’elle au comptoir, avant qu’elle ne chasse l’idée. Commencer à se poser cette question est la pire chose qui puisse lui arriver alors, à la place, elle se demande s’il ne s’agit pas d’un chasseur. Elle n’est pas certaine que ce soit son instinct, qui lui suggère une telle possibilité, mais simplement l’ennui et l’envie de tromper l’ennui.  Bien décidée à mener son plan à bien, Lisbeth tend son verre en direction de celui de son voisin et les fait tinter doucement. « À la vôtre ! Vous sortez du travail ? »

Et la voilà, Catherine Duncan, la gentille américaine tout à fait banale, prête à faire la conversation au premier venu dans un bar malfamé. On la prendrait pour une imbécile que Lisbeth ne s’en étonnerait pas - elle ne serait certainement pas amie avec Catherine, celle qui traverse le monde pour étudier de vieilles histoires de famille. « Je dois vous avouer que je ne pensais pas tomber sur un bar de ce genre à Bray. À côté du Drunk Mermaid, c’est presque lugubre.  » Est-ce qu’il la déteste déjà ? Parce que ce serait drôle, vraiment. C’est un truc qu’Antigone n’a pas eu à lui apprendre - comment manipuler les gens, les hommes, notamment - et Lisbeth se délecte souvent de ces petits moments où, cachée derrière un autre nom, elle peut faire ce que sa propre identité ne lui permet jamais. « J’ai l’impression de vous avoir déjà vu quelque part, c’est bizarre. C’était pas au Kihashi Hotel, j’en suis presque certaine. À la salle de box de Pilgrim Village, peut-être ? » Lizzy est à peu près sûre qu’elle ne l’a jamais vu - pas à Bray en tout cas. L’homme lui dit pourtant quelque chose : c’est dans les traits, dans les yeux clairs, dans la manière de se tenir et le doute s’installe, un bref instant. Est-ce qu’elle le connaît ? Est-ce qu’ils se sont déjà croisés au pays ? Est-ce que c’est un membre de l’organisation ? Ce serait cocasse, tout de même, de renverser son whisky sur un surnaturel ou sur un collègue de travail…Lisbeth n’est pas sûre de savoir ce qu’elle préfère, à cet instant.
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Putain de blond ! Je les déteste tous ! En fait c'est faux, mais je m'en balance, ce soir je les détesterais tous. Pourquoi ? Je ne sais pas, il y a un truc chez cette gonzesse qui ne me revient pas, sans pour autant savoir quoi. Elle est bonne, je ne pourrais pas dire le contraire, mais je ne sais pas, il y a quand même un truc qui ne me revient pas dans sa gueule. Comme si elle me faisait penser à quelqu'un, sans pouvoir dire qui. Je sais que je ne l'ai jamais vu, une fille dans son genre, on a tendance à s'en rappeler. Tu croises pas une fille aussi baisable à chaque coin de rue, donc tu t'en souviens quand tu croises sa route. Elle s'excuse pour sa maladresse et je devrais en être content. C'est vrai, elle aurait pu se barrer sans demander son reste, en feignant d'avoir rien vu ou alors me dire juste qu'elle ne l'a pas fait exprès ou monter sur ses grands chevaux parce que je ne suis pas sympathique. Mais non, elle se contente de s'excuser encore une fois, avec un vieux sourire qui me sort par les yeux. Si elle s'attend à me dérider, elle va attendre longtemps. Je suis un Blackwood et on n'est pas connu pour être des joyeux lurons, sauf quand on chasse ! On est taciturne, lunatique, égoïste, prétentieux, arrogant, hautain et j'en passe. On a beaucoup de défauts, quelques qualités, mais en général tu peux être sûr que tu ne prends pas grand plaisir à croiser notre route. Ca nous arrive de rire ou de sourire, mais souvent c'est calculé ou alors faut qu'on soit sacrément bourré.

Je ne relève pas et me contente de reprendre un bourbon, que cette fois-ci j'espère pouvoir boire. Elle dit au barman de mettre mon verre sur sa note, ce qui est la moindre des choses. Je pourrais la remercier pour ce geste mais si mon verre est tombé par terre, c'est uniquement de sa faute alors j'estime que c'est la moindre des choses. Je m'en branle de tes excuses, allonge la monnaie. Enfin propriétaire d'un nouveau verre, je le porte à mes lèvres pour savourer une première gorgée. Ce n'est pas un bourbon de bonne qualité et je n'en attendais pas moins dans un rade pareil, mais ça fait un bien fou de sentir en feu ma gorge et pouvoir suivre le parcours de l'alcool dans mon corps. Elle boit cul sec son verre et en recommande un nouveau. Bonne descente ! J'espère qu'elle tient l'alcool sinon ça ne va pas être très beau à voir et elle risque de regretter d'être venue ici ce soir. A moins que ce soit sciemment qu'elle est ici, rien que pour se faire tringler par le premier paumé venu. C'est triste mais à la rigueur c'est son problème. Si elle aime les losers sans avenir, c'est son délire, pas le mien. Je ne m'attends pas à ce qu'elle me parle. En vrai je n'ai pas ouvert la bouche depuis quelques minutes et j'étais prêt à continuer pendant longtemps, mais ça n'a pas l'air d'être dans ses intentions. Elle lève son verre en direction du mien pour trinquer. Bordel, c'est un vrai pot de colle cette gonzesse. Je lève le mien pour lui faire plaisir et je bois une nouvelle gorgée. Est-ce que je sors du boulot ? Sérieux ? On reste donc sur des questions basiques et bateaux. Fort bien ! "Wouhai ... Chui flic !" Dis-je en reposant mon verre, espérant que ça lui calmera ses ardeurs. J'ai une chance sur deux, soit elle me verra comme un connard qui bouffe des beignets en attendant que le ciel lui tombe sur la tête, soit alors elle se laissera influencer par toutes les séries policières et trouvera mon taff cool !

Je ne lui retourne pas la question, parce qu'en vrai, je m'en branle. Elle pourrait bien être une prostituée que ça me passerait au dessus. Je ne suis pas aux moeurs, elle fait ce qu'elle veut de sa vie. Elle fait une réflexion sur ce bar et sur le Drink Mermaid. Qu'est-ce que je m'en branle sérieux ? "Pourquoi avoir eu envie de changer de bar ?" Perso un bar est un bar. On y trouve de l'alcool, une ambiance plus ou moins passable et on a toujours du gibier en sortant d'ici. Je ne suis pas trop difficile. Après l'autre bar ne s'appelle pas comme ça juste parce que le nom était joli et vendait du rêve. La famille O Muchu était connu pour être des piliers dans le monde des sirènes et j'avais déjà buté le mari de l'une des filles. Pour être honnête, j'ai buté une sirène, c'est qu'après coup que j'ai découvert dans quel merdier je me trouvais. Mais je m'en suis plutôt bien sorti, du coup ça passe. Elle reprend la parole, chassant les sirènes de mon esprit. Elle se demande si on ne s'est pas déjà vu quelque part. Je tourne mon regard vers elle et la regarde bien en face certainement pour la première fois de la soirée. On ne va pas se mentir, je lui ai offert mon indifférence depuis le début, mais elle s'accroche. Pour me faire chier ou parce qu'elle ne se rend pas compte que son existence n'a aucune espèce d'importance à mes yeux ? Je ne saurais le dire pour le moment. Je suis persuadé de ne l'avoir jamais vu, mais pourtant il y a un truc chez elle qui ne m'est pas totalement indifférent. "Non, j'vous ai jamais vu ... vous êtes trop bonne pour que je vous oublie !" Dis-je simplement en détournant mon regard de sur elle. Il y a plus élégant pour dire les choses mais je n'en avais pas envie. Si elle veut vraiment me parler, elle ne va pas être déçue du voyage.



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