-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

 

 You see sky, and I see acid rain - Vali&Morrigan

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
avatar
Invité

You see sky, and I see acid rain
Vali et Morrigan

Est ce que c’est une heure pour se retrouver a ramper dans la rue ? Non. Mais pourtant Vali était en train de vomir ses trippes dans cette ruelle. Oui il avait assuré a tout le monde qu’il pouvait rentrer tout seul. Et pourtant c’était pas vraiment le cas. Oh il avait bu, fumé et sniffer des trucs pas net. C’était devenu une habitude chez lui. Alors il avait probablement prit trop de trucs en même temps cette fois. Mais il était incapable d’attraper son téléphone pour appeler qui que ce soit. Et pour appeler qui de toute façon. Il avait quand même un peu de fierté même s’il ne savait même plus ou il était et il refusait qu’on le ramasse dans cet état assez pitoyable. Il n’aurait qu’a dormir et ça irait mieux demain. Fallait qu’il continue a avancer même s’il n’arrivait plus a faire un pas devant l’autre et qu’il s’aidait du mur pour continuer a avancer.

- Merde …

Chaque pas etait un supplice et il avait vraiment du mal a soulever ses jambes pour avancer. C’était comme si elles ne lui obéissaient plus. Maintenant il tremblait comme une feuille. Au moins il ne gerbait plus. Mais il c’était prit les pieds tout seul et venait de se ramasser au sol en poussant un cri de surprise mêlé a la douleur. Même si Vali ne savait pas trop ou il avait mal au final. Les yeux mi clos il essayait de lutter contre le sommeil. Faire une sieste ici c’était pas tellement recommandé même s’il voyait pas tellement d’autre solution. En plus il faisait pas super chaud ou peut être que c’était ses tremblements qui lui donnaient l’impression d’avoir froid.

Le pire dans tout ça c’est que dés demain s’il passait la nuit Vali n’aurait pas peur de remettre ça. De toute façon c’était pas la première fois qu’il finissait dans un état comme ça. Sauf que d’habitude il se retrouvait pas par terre dans une rue pas clean d’accord. Mais de toute façon ça devait bien arriver un jour. Et de toute façon qu’il face le mort ici ou dans son appart changerait pas grand chose. Bon fallait au moins qu’il essaye de se redresser pour ne pas rester a plat ventre sur le sol. Alors après avoir pousser un grognement il essayait de se redresser un peu. Sauf que tout ce qu’il avait réussi a faire c’était a se recroqueviller un peu sur lui même. Bon eh bien il n’avait plus qu’a réessayer dans cinq minutes.

Mais cinq minutes c’est long. Surtout quand on lutte pour pas sombrer dans l’inconscience. Et par moment il a des sursauts a cause de bruit qu’il entend. Mais il ne bouge pas plus que ça. De toute façon il n’a pas trop la  force pour le moment. Même si dans sa tête il essaye quand même de temps en temps de se relever.

(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Ce soir c’était « guichet complet » au taff. On a bien souvent du monde aux urgences, mais ce soir, je crois qu’on battait les records. J’ai appelé maman pour savoir si elle pourrait garder Emma pour la nuit, parce que je savais pertinemment que j’allais faire des heures supplémentaires pour compléter les manques. Je n’ai pas trop le temps de souffler, et j’avoue que même si j’aime mon travail, parfois, j’aspirerais à quelque chose de plus tranquille pour profiter un peu de ma gosse. Mais je dois aussi payer les factures, alors pour l’instant, un changement de voie c’est hors de question, surtout avec un enfant à charge, même si le fait de me retrouver tributaire de mes parents m’ennuie beaucoup. Je pense qu’ils aspireraient à une retraite bien méritée, posée et tranquille, et j’ai la sensation que ce sont eux qui élèvent ma fille, et pas moi. De plus, comme tout un chacun, ils ne sont pas éternels.

Enfin arrive l’heure de la débauche. Il est plus tôt le matin, que tard le soir, quand je sors, et j’avoue aspirer à une bonne douche et à me glisser sous la couette sans demander mon reste. Je me suis habillée chaudement, une fois le service terminé, après avoir récupéré mes affaires aux vestiaires, ainsi que mon sac à main. Je me suis garée à la hâte dans une rue à deux pâtés de maison de l’hôpital. Le temps de regagner la voiture que papa me prête pour aller au travail, je dois marcher un peu et je dois dire que l’air frais nocturne va me faire du bien et me réveiller un peu. J’aurais pu me garer sur le parking de l’hôpital pour être plus proche, mais cela bouchonnait tellement tout à l’heure à cause des travaux, que de toute façon, j’avais préféré la laisser là et continuer à pieds pour être sûre de ne pas arriver en retard.

C’est à l’entrée d’une ruelle sombre que je me fais bousculer. La jeune femme me demande pardon, et machinalement je porte la main à mon sac pour voir si on ne m’avait rien volé. Tout avait l’air là. Tant mieux. Je continue d’avancer et au premier abord, je crois distinguer la silhouette d’un quelconque sans abri. Je n’aime pas cela, je n’aime pas savoir que des gens sont dans la misère et encore moins par ce temps. Je savais qu’à l’autre angle de la rue il y avait une association qui hébergeait les personnes qui vivent dehors, alors je me rapprochais de l’homme pour lui indiquer l’adresse.

Je remarque alors sa posture. Il a l’air sacrément mal en point et je tente d’analyser ce qu’il en est. Maintenant que je suis plus près de lui, je me rends bien compte que je n'ai pas à faire à un sans domicile fixe. Il a l'air propre et habillé normalement. De lui ne se dégage qu'un mélange d'odeur, de tabac et de vomi, mais pas l'odeur d'une personne qui peine à trouver de quoi se laver. Je m’accroupis légèrement et m’adresse à la personne avec douceur, bien qu'il me soit difficile de bien discerner ses traits :

- Monsieur, monsieur… Je peux vous aider à vous relever ?

J’imaginais que la personne avait trop bu ou qu’elle avait simplement chuté mais je pouvais me tromper. S'il elle était en train de faire un malaise j'allais devoir vite agir. Pour joindre l’acte à la parole mais sans outrepasser les frontières personnelles, je ne le touchais pas, et lui proposais juste mon bras. J’essayais de déterminer s’il était lucide, s’il faisait un malaise, ou s’il était au trente sixième dessous et je ne voulais pas le brusquer.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité

You see sky, and I see acid rain
Vali et Morrigan

Et voilà encore en train de regretter de se mettre dans un état pareil ? Vali avait du mal à rentrer chez lui et même à marcher droit. Il avait probablement beaucoup trop forcé ce soir. Est ce que ce serait la dernière ? Non non et non. Il le ferait encore et encore. Boire et se droguer jusqu'à que son esprit perde pied. Jusqu'à plus rien contrôler. Dans sa vie il ne contrôlait rien de toute façon. Si ce n’était sa propre descente  aux enfers. T’es pas raisonnable Vali … Ca c’est ce qu’aurait pu lui dire ses parents s’il avait été important a leur yeux. Mais non il était grand maintenant. Il n’avait plus trois ans. Ses parents n’avaient pas été exemplaire et c’était pas a cet âge la qu’ils allaient pointer le bout de leur nez.

De toute façon ils n’étaient pas a Bray. Même pas en Irlande. Vali était loin de tout ici, sans personne pour lui marcher sur les pieds. Sans attaches … Sauf peut être Shura. Oh il lui en aurait collé une sans doute. Mais Shura devait vendre de la drogue dans un coin mal famé sans doute alors il ne ramasserait pas Vali ce soir. Tant pis il allait dormir par terre. C’était pas si mal quoi qu’un peu inconfortable. Mais il était trop fatigué pour bouger. Et alors qu’il semblait sur le point de plonger dans un profond sommeil il entendit une voix. Oh tout ce qu’il lui avait répondu au début c’était un espèce de grognement. Incapable de sortir une phrase cohérente. Et pourtant il le fallait. Alors il essayait de ce concentrer.

- Ou … ouais. Jveux …


Qu’est ce qu’il voulait déjà ? Son corps lui répondait même plus. Ah oui il voulait rentrer chez lui. Ca allait être compliqué. Mais il voulait pas rester ici c’était glauque dans la rue. Et pas confortable. Oui mais bon voilà il avait quand même une priorité dans tout ça il s’en souvenait.

- Dor … Mir …


C’était bien de dormir non alors c’est ce qu’il voulait. Mais la femme lui tendait son bras … Et s’il l’attrapait pour dormir ailleurs ? Haussant un sourcil il essayait de rassembler cette force qui lui restait pour agripper se bras et essayer de se relever avec l’aide de cette jeune femme.

(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
A en juger par le grognement de la personne, c’était déjà mal engagé. Pourtant, je ne bouge pas d’un poil, refusant d’abandonner un être humain à son triste sort, et cela allait bien au delà du simple respect du serment d’Hyppocrate ou de la peur de poursuites judiciaires éventuelles si je ne l’aidais pas.

Quand j’obtiens un début de réponse, j’interprète sa phrase comme un assentiment, même s’il semble bien en difficulté de s’exprimer clairement. Ce sont autant d’informations qui me serviront. Est-ce que je fais bien de lui demander de se relever en fin de compte. Est-ce qu’il s’était blessé ? Car si c’était le cas, je pouvais causer des dommages irréversibles. D’autant plus qu’il réclamait à dormir. Encore un autre mauvais signe. Je vais pour me raviser mais je constate qu’il essaie de faire un effort pour se redresser. Je pose doucement ma main sur celle qui tente de s’accrocher pour l’intimer finalement de ne pas bouger.

-Il ne faut surtout pas vous endormir monsieur. Est-ce que vous avez mal quelque part ?


A côté de cela, la situation était plus qu’urgente. En me rapprochant, je sens à son haleine qu’il n’est pas spécialement très frais et je sens même des effluves qui me font comprendre qu’il n’a pas gardé son dernier repas dans l’estomac. Pourtant, je ne peux ni lui donner à manger, ni à boire. S’il devait se faire opérer ça pourrait créer des soucis.

-Ecoutez, ne bougez pas, restez là… Mais surtout ne dormez pas… Je vais appeler des secours, on n’est pas loin de l’hôpital, ils ne tarderont pas, ne vous inquiétez pas. Et quand on vous aura pris en charge vous pourrez dormir tout ce que bon vous semble.

C’était un demi-mensonge, mais si cela pouvait maintenir l’homme éveillé, même si je crains qu’il ait du mal à ne pas sombrer dans les bras de Morphée, ça m’arrangerait. Je retire mon manteau et le pose sur lui pour lui tenir chaud, et je sors mon téléphone. J’observe un peu l’homme avec le peu de luminosité de la ruelle et celle que mon cellulaire renvoie, pour essayer de déterminer toute trace de sang, et tente d’appeler les urgences. Je rassure l’homme encore une fois, comme je le peux, en me montrant douce.

-On va bientôt vous sortir de là. Comment vous appelez-vous ?

J’essaye de lui faire la conversation, pour le maintenir éveillé et me présente :

-Je m’appelle Morrigan, je suis aide-soignante à l’hôpital. Vous travaillez ?
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité

You see sky, and I see acid rain
Vali et Morrigan

C’est dur de reprendre conscience en fait, la Vali avait juste envie de se taper une sieste encore et encore. Mais la femme a ses cotés ne voulait pas qu’il sendorme. Pourquoiii ? Il etait si fatigué pourtant. Et cet endroit etait moyen confortable. Ca passait quoi. Mais plus sérieusement il n’avait pas mal non enfin peut etre que plus tard il aurait mal mais c’était une autre histoire.

- Euh .. Non. Jcrois pas.

Qu … Quoi appeler des secours ? Mais non ! Pourquoi faire ! Il voulait pas se retrouver a l’hopital ! Jamais de la vie ! Au moins ca avait eu le merite de le faire presque sortir de sa torpeur. Presque parce que il n’etait quand même pas en état de sauter partout fallait pas se leurrer. Mais la panique le gagnait. Les docteurs, les hôpitaux tout ça il préférait que ça reste loin de lui.

- H … Hein les secours ?


Ah fallait qu’il aille mieux et qu’il se barre au plus vite en plus il etait pas en état de lutter contre des gens la. Ses neurones se reconnectaient petit a petit au fur et a mesure que la panique le gagnait. Il voulait juste rentrer chez lui et agoniser dans son lit lui. Pas finir dans une chambre blanche avec des perfusions de partout. Mais quel cauchemar.

- Vali mais … Je vais bien ! Je … pas besoin de secours.

Ouais c’etait encore embrouillé dans sa tête. Non fallait pas qu’il se rendorme et d’ailleurs il bougea un peu essayant de se redresser. Mais c’etait pas évident. Son corps était toujours aussi llourd. Il ne savait même pas s’il pouvait arriver a se remettre debout en fait. C’etait compliqué la. Et en plus une jolie rousse essayait de lui faire la conversation. Pour peut il aurait pensé que c’était le paradis s’il n’etait pas en train de paniquer comme un fou.

- Non je … Non pas encore. Faut que je rentre chez moi. Je veux pas aller a l’hopital.

Ah voilà il arrivait a se relever. Parfait. Maintenant il fallait marcher mais la terre etait super récalcitrante elle bougeait sur ses pieds. Alors Vali manqua de tomber en se raccrochant au manteau qu’on lui avait mit sur ses epaules.

- On est ou …

Il aurait peut etre pas du marmonner ça en fait. Oups.

(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Je ne suis pas forcément spécialiste, mais j’essaie de jauger de l’état de l’homme de la ruelle. S’il souffrait, ou s’il s’agissait d’autre chose. J’ai acquis la certitude qu’il était au moins ivre, dans cette ruelle sombre. Au moins, il sait qui il est. Et même s’il n’est pas forcément sorti d’affaire, j’ai croisé assez de gens en état d’ébriété aux urgences et très mal en point pour comprendre qu’il faut que je m’en occupe si je ne veux pas risquer qu’il fasse un coma éthylique, et que s’il savait dire son prénom, s’il s’en souvenait et qu’il arrivait à l’articuler, c’était qu’on était également loin de la commotion cérébrale. Alors quand il se relève, je ne l’en empêche pas. Je vois qu’il titube, ce qui confirme mes soupçons.

Pour ce qui est du reste… L’éclairage était trop faible jusque là, pour que je m’en rende compte, mais maintenant qu’il s’agrippe à mon manteau posé sur ses épaules, je peux distinguer l’état de ses pupilles et de ses yeux. Manquait plus que cela…Le type est aussi shooté. Sacré cocktail. Je ne peux pas le forcer à aller aux urgences, maintenant qu’il est debout, et en voulant l’aider à se rattraper en pensant qu’il perdait l’équilibre, j’avais oublié l’appel que je n’ai pas passé. Il s’en était fallu de peu pour qu’il s’éclate également au sol et je ne sais encore par quel prodige je l’ai conservé en main.

L’homme à l’air desespéré. Et je me doute que s’il ne veut pas aller à l’hôpital, il risque de me fuir, et alors qui sait ce qu’il adviendrait de lui. Je ne peux décemment pas le laisser dans la panade pour autant, mais hors de question de le ramener à la maison familiale, on ne sait jamais. Prendre la voiture aurait été une bonne idée or je ne pourrais pas surveiller son état pendant que je conduis. De la même manière, j’aurais trop peur qu’il fasse un bad trip et qu’un sursaut de folie dû à la drogue nous fasse verser dans un ravin, ou pire encore.

-Ok, ok, vous allez rentrer chez vous, j’appelle un taxi monsieur… Vali. Et nous sommes à Coconut Grove. Je vais vous raccompagner au moins jusqu’à votre domicile…


Ma conscience me disait de ne pas m’en tenir là, et je savais pertinemment que je ne le laisserais pas seul dans sa merde. J’aurais trop peur qu’il meurt la nuit. J’allais donc devoir veiller sur lui. J’appelle donc la compagnie de taxi, et indique où nous sommes :

-Bon… Une voiture va passer nous prendre bientôt… Vous êtes sûr que ça va ?

Je guette le moindre signe alarmant du coin de l’œil puis propose :

-Si vous avez besoin de vous appuyer contre moi… Pour qu’on puisse marcher, dîtes le moi, je vous aiderais. Il faut qu’on rejoigne une station de bus à deux pas d’ici, le taxi passe nous prendre à cet endroit.

Je commence à marcher et l’aide au besoin, puis quand le taxi revient nous chercher je m’engouffre avec lui à l’intérieur :

-Vous sauriez indiquer votre adresse au chauffeur pour qu’on puisse vous ramener chez vous ou bien je regarde dans votre portefeuille… Si vous avez des papiers… Bien entendu.

J’envoie un sms à mes parents pendant qu’on roule pour prévenir qu’il faut rechercher la voiture, que je rentrerais par mes propres moyens demain, et qu’ils ne s’inquiètent pas, et bien-sûr s’ils peuvent veiller sur Emma… Evidemment, je m’attends à toutes les questions quand je rentrerais, car je sais déjà qu’ils vont s’imaginer que j’ai « enfin passé la nuit avec un homme depuis qu’Aaren m’a quitté ». Alors que ce n’est pas du tout comme ça que j’allais passer la nuit avec ce pauvre jeune homme. En attendant, il valait mieux qu’ils s’imaginent cela que de savoir ce qui se tramait réellement.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité

You see sky, and I see acid rain
Vali et Morrigan

Putain il fallait qu’il arrive a rentrer chez lui par tout les moyens. Il ne voulait pas finir a l’hopital non. Il ne voulait pas passer une nuit dans une de ces chambres asseptisé avec des médecins a la con qui allaient sans doute lui parler de cure de desintox ou ces autres merdes. Il n’avait pas besoin de leçon de moral non plus. De toute façon il n’ecouterait pas. Vali n’ecoutait rien ni personne et ce n’etait pas spécialement une première. Au moins cette jeune femme n’essayait pas de lui en faire c’etait déjà ça.

Il essayait de répondre a ses questions du mieux qu’il pouvait. Les mots lui venaient quand même difficilement a l’esprit mais il essayait de faire des phrases compréhensible. Apres tout s’il semblait avoir l’air moins défoncer peut etre qu’elle abandonnerait cette idée d’appeler les secours ou un truc comme ça non ?

Mais qu’elle parle de taxi le rassurait un peu plus. Au moins il ne se poserait pas de question et puis il pourrait rentrer plus facilement chez lui. Au moins il ne pouvait pas dire qu’il etait tombé sur une personne très sympathique elle aurait pu tout simplement l’abandonner la mais bon. Il espérait se souvenir de son visage apres ça au moins.

-Oui un taxi c’est mieux … je pensais avoir marché plus longtemps hmm …


Il passait une main dans ses cheveux pour essayer de chasser se bordel de sa tete mais ce n’etait pas comme ça que les choses fonctionnaient n’est ce pas ? Bien au contraire. Il essayait de reprendre ses esprit pendant ce temps. On ne pouvait pas dire qu’elle n’etait pas attentionné avec lui aussi mais il ne lui dirait pas si ça allait mal ou pas !

- Ouais ca va j’ai vécu pire je vais m’en sortir.

Bon par contre il ne dirait pas non a un peu d’aide pour marcher. Il essayait de faire en sorte qu’elle ne trouve pas qu’il soit en piteux état mais il n’etait pas sur d’arriver a marcher convenablement jusqu'à cet arrêt de bus.

- Je dis pas non pour l’aide.

Et il se mit en route avec elle en se concentrant très fort pour ne pas tituber. Mettre un pied devant l’autre etait une véritable épreuve la mais il avait fini par y arriver. Il reflechit un instant a son adresse une fois dans le taxi. Parce que ça aussi c’etait complexe.

- Oui je vais y arriver.


Et il avait donc donné l’adresse au chauffeur. Bon sang il avait hate de rentrer chez lui. Une fois qu’il arriverait il s’effondrerait dans son appart miniature et insalubre avant de se réveiller qu’une fois que son corps l’aurait décidé.

(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
 
You see sky, and I see acid rain - Vali&Morrigan
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
► URBAN LEGENDS :: Archives de UL V3 :: Ecrits-