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 (adam) For the meanest creature ever known

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Adam Belladone



nom | Belladone, famille fortunée anglaise dont le nom seul suffit à évoquer le luxe et une des plus grandes puissances commerciales britanniques.
prenom | Adam. Bien qu'il porte également le nom de son grand-père : Richard, ainsi que de son arrière grand-père : Howard, il déteste ces patronymes et estime que seul Adam est son identité propre.
âge | 25 ans.
race | Esprit malin, maléfique, il s'agit d'un Djinn qui cache bien son jeu. Ce qui expliquerait la raison pour laquelle il ne manque de rien malgré son exile de son plein grès, et qu'il peut se targuer d'avoir une "famille", aussi pathétique et désunie soit-elle.
lieu et date de naissance | 31 Octobre 1993, à Londres.
orientation sexuelle | Pansexuel. Qu'il soit homme ou femme, jeune ou vieux, blanc ou noir, il se fiche éperdument tant qu'il y trouve son compte. Les intérêts avant tout.
statut marital | Officieusement marié à une femme, officiellement en concubinage avec un homme. Une vague histoire de mariage arrangé où il garde son "épouse" en vie uniquement parce qu'il en tire profits.  Mais le manipulateur commence à réellement se lasser, si bien qu'il songe de plus en plus à couper les ficelles.
métier/études | Thanatopracteur, il a dû revoir ses projets lorsque son père a insisté pour l'envoyer en pension à Paris afin qu'il y passe son Doctorat. Mais il profite de son poste pour faire le travail d'un médecin légiste quand ses supérieurs ne font plus attention à lui.
situation financière | Aisé, l'argent ne pose jamais problème, et il dépense sans compter.
organisation | Dux Tenebris, scientifique
ft | Tyler Joseph (c)étangs noirs




détails et anecdotes


Aux yeux de tous, ce n’est qu’un thanatospracteur sinistre au regard d'enfant, jeune garçon reclus parmi les cadavres adepte du jardinage, fan des histoires qui font froid dans le dos et des sucreries ; Adam est un bien étrange personnage. Ni bon, ni mauvais. Il fait passer ses intérêts avant tout le reste et il passe ses journées à lustrer en compagnie de sa Poupée, peluche de Mimiqui posée sur le meuble qui lui sert de bureau. Quand il ne nettoie pas, il fume. Feuille de cannabis et cocaïne, on pourrait facilement le confondre avec un hippie étrange, mais c'est là que le monde se trompe. Il est violent, passion morbide pour le sang et la débauche. Son attitude constamment blasée cache ce qui semblerait un psychopathe qui a été trop longtemps tenu en laisse, poussé par la jalousie. Une jalousie qui l'a aveuglé et qui l'a écarté du droit chemin. Adam n'est pas un ange, ni un démon. Il est ce que l'homme fait de meilleur, et de pire.

 Il le répète sans cesse, avoir peur de lui devrait être une banalité. Craignez ses limites, car il n’en a aucunes. Aucune estime pour la vie, aucune estime pour la mort, aucune estime pour son propre être, il est la définition même du vice, sombrant dans les ténèbres pour ressentir ne serait-ce que le frisson de la joie, du plaisir et des émotions humaines. Curiosité malsaine, passion morbide pour le sang et la luxure, sadisme subtile, masochisme aiguë, ses griffes possessives se posent et écorchent la peau pour voir frissonner l’être dans toutes sa splendeur. Le tout avec politesse, éducation noble qu’il n’a pas perdue. Sa date de naissance n’est qu’une suite de chiffre, un individu comme lui n’a aucune notion du temps. Aussi, il n’est pas étonnant de le surprendre vieux jeu pour cette enveloppe charnelle relativement jeune.
Jamais un travers, toujours en finesse, ses mots sont des lames tranchantes, estimant qu’il est inutile de mentir lorsque la vérité blesse plus que le mensonge. Il ne déteste pas le monde, il aime le voir sombrer, souffrir autant que lui souffre derrière son visage impassible et cette nonchalance agaçante. Aucuns jurons ne s’échapperont de ses lèvres, du moins si on ne le pousse pas en-dehors de ses gongs. C’est d’ailleurs le seul signe de sa rage et sa frustration, car son expression faciale est figée dans le déni et l’ennui. Lassé, de tout, il a son but, ses ambitions. Poison qui se propage au sein de la famille Belladone, il a toujours été le plus silencieux, le plus fidèle, le plus droit sans jamais être récompenser comme il se doit. Le magicien, Père, qui l’a invoqué en a été le premier à faire les frais, mort sous ses coups de griffes, ses coups de poings d’une puissance inouïe à en fissurer la terre, se condamnant ainsi tout seul à une vie presque banale dans ce monde, sans magicien pour le ramener d’où il vient. Sans avoir exécuté les clauses du contrat qui les liaient, passant la bague au doigt de sa propre "Mère" pour prendre pleinement la place de Père. Ce n'est qu'un bâtard à ses yeux après tout, elle ne l'a jamais considéré comme son fils, mais comme un intrus qu'elle a fini par épouser pour garder la main sur la fortune familiale.
Enterres les graines de ta vie sous la terre, laisses fleurir la haine, épanouis toi dans le désespoir et succombes à l’amour de l’au-delà. La terre, la nature, la végétation, son élément. Celle qui fleurit les jardins, qui forge les arbres millénaires, qui donne la vie comme elle la reprend. Adam est un Djinn formaté aux bonnes manières, apparus pour combler le manque d’un garçon dans cette famille majoritairement féminine. Un meuble, un bibelot, difficile de croire qu’auparavant, il y avait de la bonne volonté de la part de cet être maléfique. La haine, comme seule source d’énergie, le désir de vengeance, de rendre les coups pris aux centuples. Il les hait. Ces êtres humains qu’il considère comme inférieurs. Il se moque des règles, des pactes, car il exploite les failles du contrat, les non-dits, les sous-entendus pour implanter sa volonté dans l’esprit d’autrui, assurant ainsi cette pseudo-liberté. Un placebo pour se sentir mieux, loin de son monde d’origine, loin de son immortalité.

Anecdotes:

Questions Additionnelles



Si vous connaissez l'existence du Surnaturel, quel rapport entretenez-vous avec les autres espèces? Difficile de vivre dans l'ignorance du surnaturelle lorsqu'on est soi-même acteur. Cependant, Adam a une relation "particulière". Entendez par là que l'unicité face à l'adversité entre bizarrerie naturelle ne fait pas partie de ses mœurs, et qu'il trouve un beau moyen de pervertir le traitement égalitaire. Aussi, qu'ils soient humains, fées, tritons ou chasseurs, si un être se présente devant lui comme un obstacle, il ne fera aucun traitement de faveur. Ce genre de traitement, il le donne après observation du comportement d'autrui. Il pourrait détester les magiciens, ou les Tempestaires, mais il n'a que faire de ces stupides histoires de rivalité. Au final, c'est assez simple : tant qu'on ne vient pas lui chercher d'ennuis, il reste neutre sur le sujet.
(pour les membres avec orgas) pourquoi avoir rejoint cette organisation et quel rôle y jouez-vous? Son allégeance au Dux Tenebris est avant-tout motivée par une curiosité malsaine. Autant il se fiche des conflits entre races, mais il ne dit jamais non pour gonfler ses connaissances en la matière. Pour cela, tous les moyens sont bons. La chasse est une distraction, et la dissection un exercice. Exercice qu'il ne peut pas réaliser à sa morgue, alors il se rattrape au QG dans l'ombre. Cela a beau déplaire à certaine personne, il reste nonchalant face à celles-ci. De toute façon, il n'a rien à perdre, il en est persuadé. Adam se permet même de jouer la carte de la provocation pour les titiller un peu.




Ta phrase juste à toi
Tu oublies une chose Vali ; J’aime te faire mal. J’aime te voir dans tous tes états, ces états que je ne peux ressentir. Je te les envie, je les veux, et te voir crier, rougir, rire, c’est une façon pour ma personne de me les accaparer. Ce n’est pas de toi que tu devrais avoir peur ; c’est de moi.


Trente-et-un, dix, mille-neuf cent quatre-vingt-treize.
Numérologie ; Trente-et-un est synonyme de richesse, de succès et de persévérance. De la vitalité, une énergie créatrice et une chance dans les affaires. Malgré tout, il est aussi le nombre des spéculations, du jeu et de la mégalomanie. Dix, le besoin d’action, que les choses tournent en ronds dans un éternel recommencement. Un cycle sans fin, ponctué par des périodes en eaux troubles. Mille-neuf cent quatre-vingt-treize renvoie à trente-et-un, et par ce biais, donne raison au dix. Perdu ? Ce n’est que le début.

Adam.
Génie devenu Djinn, influencé par l’être humain, perverti par cette espèce dominatrice, avare et craintive du renouveau.

James Belladone, magicien dans l’ombre et homme d’affaire exemplaire britannique à la vue de tous, souriant avec un faciès cachés plus fripon. Amoureux transit, il profite de ses déplacements pour séduire, coucher et enchaîner les conquêtes. Un infidèle dont l’épouse, Amanda Belladone, supportait en silence, bien trop occupée à gérer la fortune familiale et à entretenir les contacts pour garder la main sur les comptes de son mari volage. Un manoir, aux immenses jardins qui s’étendent à perte de vue, des allées dessinées à l’aide de statuts, de graviers et de buissons taillés aux millimètres près. Sur des bases instables, impossible de fonder des liens solides, il n’y avait que la façade qui était dorées. Deux enfants, deux filles, plus caractérielles l’une que l’autre. Les joues de ses deux filles ‘’officielles’’ se gonflent, boudeuses de voir que leur père ne prête aucune attention à elle sous prétexte qu’il travaille. Brittany et Catherine, ainsi se nomment-elles, préfèrent passer du temps avec Mère. La solidarité féminine veut qu’elles se soutiennent mutuellement et que Madame Belladone consacre la plus part de ton temps à ses deux petites chéries. Mais Monsieur Belladone est formel : il veut un garçon. Si la fermeté de son ton laisse penser à de la cruauté subtile, ce n’était pas sa vision des choses. Il veut protéger ses deux princesses du monde empoisonné des finances. Il veut éviter qu’elles deviennent comme leur mère, bouffée par son confort et le luxe au point d’être aigrie avant l’heure. Il veut un garçon pour prendre les rênes à sa disparition. Cependant, Amanda refuse, elle ne veut pas d’autres enfants. L’orage ne gronde pas, c’est une décision compréhensible. Alors, il cherche une autre solution, puis il s’en remet à la magie, à son influence, à ses contacts.

Le 31 Octobre 1993, son grimoire à la main, la craie se désagrégeant sur le parquet pour tracer une quantité astronomiques de paramètres, de consignes, de contraintes, d’affiliations. Il suit les conseils de son père, Richard, qui les tient lui-même de son propre père Howard. Organisé, carré, le pari était risqué. Du parquet avait surgis lianes, racines, fleurs, détruisant ce dernier dans un brouhaha inquiétant alors que le sang des deux maîtres de la famille Belladone se déversait sur le cercle gigantesque. Au centre, une fleur. Immense, s’ouvrant pour dévoiler une masse de lumière finissant tout juste de se sculpter. Une masse qui prit l’apparence d’un enfant, d’une jeune pousse. De l’innocence s’en dégageait, mais ses yeux jaunâtres réclamaient la raison pour laquelle on l’avait arraché à son monde. Epuisé, Monsieur Belladone ne lui laissa pas le temps de souffler.

Tu t’appelles Adam. Adam Richard Howard Belladone. Bienvenue parmi nous…


Et avec ma bouche ouverte, je rejoins les lumières qui chantent. Calme, sérénité, et surtout interrogation. Comment ? Comment un enfant se comporte-t-il ? Comment doit-il grandir ? Marionnette docile, les mains adroites et précises de Martha, la servante, l’habillent. Onze ans d’apparence, un millénaire d’existence. Malgré tout, aucuns souvenirs d’un quelconque passage antérieur dans ce monde. Ses yeux devenues bruns se relèvent en direction du pendule, puis du cadran austère de l’horloge. Les tic-tacs, cadence précise et inéluctable qu’Adam entends. Ses esprits s’embrouillent, ses pensées se font difficiles à entendre. Serait-ce la première fois ? Ce bruit le hante, l’effraie. Le sablier s’écoule, et son silence demeure. Officiellement fils de James qu’il aurait eu avec une coucherie d’un soir, ses sœurs aînées n’ont jamais rien su de sa nature. De même que pour Mère, car le mensonge était parfait, crédible, véridique. Ce qui pourrait expliquer ce regard glacial à son encontre. Jalousie tue, vengeance silencieuse. Il sent encore les mains de Père à la fois dures et douces se poser dans son dos pour le pousser à aller avec Mère. Jamais Maman, jamais Amanda. Pour l’un trop familier, pour l’autre pas assez. Stupide, mais c’est une commodité à laquelle il s’était faite. De Mère, il ne gardera que l’image d’une femme cruelle et vicieuse. Une diva à la fois sévère et bienveillante qui passait son temps allongée sur le divan, un porte-cigarette entre ses doigts.
Elle le regardait sans cesse, l’observer jouer les notes de piano. Elle tapait sur les doigts à la moindre fausse note, au moindre mot de travers. Noir et blanc, comme les touches, comme le carrelage de la grande salle, comme le comportement de cette matrone. Aucune nuance, du tout au rien. Les fesses vissaient à une chaise, les partitions étaient troquées contre des livres de cours, puis contre des thèses, des graphiques à comprendre, à déchiffrer. La sévérité des punitions grimpaient en crescendo, laissant leurs marques dans son dos. Brûlures de cigarette, coups de ceinture, gifles tranchantes, Adam apprit à pleurer au fil des années, la signification du mot chagrin. Le silence était roi, et il fallait faire bonne figure, ne rien dire à ses sœurs, ne rien dire à Père. Pourquoi Madame Belladone devrait se montrer conciliante ? Ce n’était pas son fils, sa chaire, son sang, mais celle d’une autre.

Pourtant, il n’a jamais cherché à les effacer, à les guérir, économisant ainsi ses forces, usant de sa magie pour autre chose que soigner son enveloppe charnel. Ses doigts se perdaient dans son cou parfois, durant ses songes. La sensation de caresser une coquille dans lequel il était prisonnier, qui lui donnait la sensation d’étouffer, d’être à la merci du temps qui passe et qui court. Il regarde par-dessus le seuil de la porte, observe de loin Brittany et Catherine. Adam apprends alors la jalousie, l’envie. L’envie de faire plus, de recevoir autant d’amour et d’attention que Mère donnait à ses deux filles. Elles étaient trop innocentes, elles étaient trop détestables. Un vent souffle dès lors qu’elles viennent réclamer la présence du petit-frère, et le garçon hoche la tête négativement. Père n’est jamais dans son bureau, pourquoi lui demander de venir si ce n’est pas pour s’occuper de lui ?
Alors, Adam se fige, observe le cadran durant des secondes, des minutes, puis des heures. Elles s’écoulent, et pourtant il ne sent rien. Dimension faussé dans son esprit, il s’isole dans les serres de la propriété, avec les jardiniers, dans son coin. Il cherche à retrouver contact avec son élément malgré ce nœud de cravate toujours trop serré, cette chemise qui l’étreint et ses chaussures qui lui font perdre tout contact avec la terre. Les graines germent, poussent, fleurissent et Adam finit par se faire une raison : jamais il ne rentrera chez-lui. Le contrat qui le lie à cette famille bourgeoise est bien trop restrictif. James Belladone voulait un fils, il a fait un esclave. Esclave des obligations, esclave des finances, son propre chemin, il ne pouvait le choisir. Pas même pour son avenir. Garde-chasse ou jardinier, cela est un travail de roturier. C’était un grand non pour Père alors que les yeux du Djinn réclamaient juste un peu de répit. Un peu de plaisir. Un peu de joie. Ses sœurs étaient parties de la maison, il n’y avait plus que lui. Aussi désintéressé avait-il été à leur égard, les couloirs paressaient bien vides sans leurs présences.

Père, je vous en prie, laissez-moi rentrer chez-moi...


Peut-être cela doit en être ainsi ? Les années s’écoulent, laissent leurs marques, et ses doigts s’affinent, son corps change, se transforme, il grandit.

Les allers-retours dans le plan astral se font de plus en plus rare, trop coûteux selon les dires de Père. Richard 1er du nom n’est plus à même d’assurer le soutien de James lorsque le Djinn doit revenir, alors la solution est drastique : rester. Regarder cette demeure se faire consumer par l’avarice. L’argent, il n’y avait que ce mot à la bouche. Tous assis autour d’une table, Adam se tient droit, laisse glisser un regard vers ses deux sœurs. Chacune racontent leur vie.
Barbant.

L’une est militaire, l’autre a été suffisamment folle pour monter sa propre entreprise. Des femmes fortes tandis que le démon nait en silence, dégustant cette pièce de choix. Puis le regard de la plus jeune, enjouée, se dirige vers sa personne. Et toi Adam, tu fais quoi maintenant ? Rien de ce qu’il aurait aimé faire, mais il se retient de le dire. Car Mère veille, remplie de haine qu’il ait été choisi pour la succession et non une de ses filles. Père aussi, poussant à sortir ce projet monté de toute pièce par ses soins sans lui avoir laissé le choix. La deuxième partie du contrat ; l’héritage. Le regard fané, couleur automne, ses mots ont la sonorité du part-cœur. Aller à Paris pour ses études, décrocher son Doctorat, et revenir à Londres pour épauler Père dans la finance. Pourquoi un Doctorat ? Pour l’occuper, pour combler un caprice afin que l’idée de se rebeller ne lui vienne pas à l’esprit. Catherine s’égaye pour lui, mais Adam reste de marbre. Les seuls qui n’étaient pas satisfaits par cette décision, c’était lui et Mère. Chacun pour des raisons différentes, mais étrangement liées. La pension à Paris, il l’a interprété comme une façon violente de le couper de ses racines durement implantées. Peut-être que cela était écrit ? Non, cela l’était sûrement, dans les petites lignes en bas de page. Les valises faites, emménageant dans un studio, logé et blanchi par sa famille, une longue course à la reconnaissance s’est enclenchée. Un travail acharné, la sourde-oreille sur les railleries, il a vu dans cet exil la lumière.
Une révélation, un déclic qui le changea, qui l’assombris. A vingt-quatre ans, il revient à la maison familiale, les yeux remplis de dénis, de mépris. Son visage s’était figé. Il n’eut besoin de rien pour comprendre. Juste d’une allumette pour mettre le feu aux poudres. Impossible, il ne peut vivre ainsi. Son égocentrisme grandit, sa mauvaise fois également. Voyant le jeune maître revenir avec des allures d’outre-tombe, les domestiques se sont écartés de son chemin. Même Martha n’osait lui dire quoi que ce soit. Adam n’a ni cherché à voir Mère, ni Brittany, ni Catherine en première. Il hait la première de tout son être, et les deux autres l’écœurent. Se dirigeant dans le bureau de Père avec une marche quasi-militaire, il a poussé la porte. L’immensité de la pièce était moindre qu’à son arrivée, les centimètres gagnaient aidant grandement. Mains croisées dans le dos, les yeux suivant son magicien dans ses cents pas, les mots traversent sa bouche. Des mots qui n’ont jamais quitté la pièce.

Cinquante pour-cent.
Numérologie ; Des vibrations harmonieuses, un pouvoir inventif et des responsabilités mal vécus.

Harmonie dans les ténèbres, pouvoir de la jalousie. Les carreaux blancs se teignent de rouge, au même rythme que ses coups. La colère explose, la folie accumulée pendant ces treize dernières années est relâchée. Treize, chiffre de peur, de fantasme et de superstition. La porte de sortie qu’il ne pouvait saisir qu’en cette treizième année. Le point faible du cercle magique ; les nombres. Signification trop vaste pour être pleinement restreinte, Adam avait fini par le comprendre et saisir l’occasion de mettre fin à tout ceci. Il n’aurait plus qu’à mourir à son tour, et à prier pour que personne ne le rappelle sur Terre. Il frappe, il cogne, il défigure. Et il sourit. Un sourire carnassier, volonté de le laisser en guise de dernier souvenir à Père. Père trop faible, Père trop imbu de lui-même, Adam laboure de coup jusqu’à ce que les éclaboussures carmins tâchent sa chemise blanche, s’étalent sur ses phalanges et que quelques goûtes se perdent sur ses joues. Mère a fini par entrer à son tour, et à sa plus grande surprise, elle affichait un sourire. Le regard d’Adam se plisse de suspicion ; Madame Belladone n’attendait que cela.
Père, ne vous a-t-on jamais dis que vous en demandiez trop ? Souvenez-vous de mon sourire, et vantez-vous de là où vous êtes de l'avoir vu. Adieu, vous dire que ce fut un plaisir serait vous mentir.


Rien. Pas même une porte qui s’ouvre en guise de récompense. Ses yeux se lèvent vers le plafond, ignorant la matrone qui passait déjà un coup de fil aux pompes funèbres pour enterrer son mari au plus vite. Le souffle court, haletant, ses mains figées dans les derniers instants de son coup de folie, il écoute que d’une oreille et sursaute lorsqu’il sent les mains de Mère se poser sur ses épaules. Elle les lui serre, referme ses griffes avec tendresse, craignant sans doute de subir le même sort. Va te débarbouiller veux-tu ? Ils ne vont pas tarder... Les yeux jaunâtres s’éteignent, et Adam obéit docilement à Mère. Pas un mot. En aucun cas, cette histoire devait traverser les murs de ce manoir. Le bain avec une saveur amère, à sa plus grande surprise. Au fond, à cet instant, il avait conscience que sa situation ne faisait que s’empirer. Le Djinn était totalement en roue libre, il avait besoin de distance. Jouant à resserrer et desserrer sa main, il sentait un changement, l’effet secondaire de cette rupture de contrat soudaine. Mère, quoi qu’Amanda soit plus exacte, avait une approche différente à présent. Il avait le pouvoir, mais aucune idée de la façon avec laquelle il devait le prendre, ne voyant pas les avances dérangeantes de cette vipère souhaitant continuer à nager dans le luxe. Mener une famille, aussi sordide ? Et puis quoi encore.
Après moult pot-de-vin auprès de la morgue, la mort de James Belladone avait été annoncé comme accidentelle. Tous s’étaient vêtus de noir. Des amis, des collègues, quelques amantes téméraires et surtout, les quatre têtes restantes de la famille Belladone. Les yeux dans le vide, voir le cercueil recouvrir de terre ne lui avait fait ni chaud, ni froid. En faites, il l’estimait même chanceux. Suites à cela, il a quitté cette cage dorée, les mains dans les poches. Il avait besoin de distances dorénavant. Mais avant de partir, il avait pris les closes de l’héritage, les papiers signés attestant de son titre légitime d’hériter. Une sorte de laisse pour garder Mère sous sa coupe, alimenter la dépendance à sa personne. S’il n’ouvre pas les vannes, dans quel eau doré pourra-t-elle se baigner ? Avec quel argent pourra-t-elle continuer d’entretenir le lien avec ses filles.

Si elle n’a plus rien à leur donner, elles l’ignoreront. C’est ainsi, l’argent est une drogue chez les Belladone, et prendre le contrôle de cet argent, c’est prendre le contrôle de toute la famille. Son seul regret est d’être partit avant d’avoir vu le visage décomposé de cette femme sans scrupule face à un coffre-fort vide et aucun document à falsifier.
Pas un mot, où vous connaîtrez ce que le mot "misère" signifie. Je vous prie d'agréer, Madame, mes plus respectueux hommages.


Bourgade reculé dans un coin d’Irlande, sucette coincée entre les dents, l’étranger venu de Londres s’est relativement bien intégré dans cette nouvelle ville. L’animation n’est pas aussi développée que dans sa ville natale, mais cela ne le déplaît pas. Tout l’ennui, et il n’a rien trouvé de mieux qu’un travail à la morgue de Bray pour occuper ses journées. Un coup d’éponge, une minutie quasi-chirurgical quand l’enduit droit être appliqué pour ralentir la pourriture du corps, Adam se plait. Il est seul, il n’a personne, et il ne manque de rien. Une illusion de liberté, et il a fini par s’y faire. Ses insomnies sont devenues banales, tout comme ce corps qui ne réclame qu’une chose : qu’on le déchire pour qu’il soit libéré. Les cernes tracés sous ses yeux, quelques réprimandes résonnent dans la pièce. À tous les coups, c’est cet idiot de médecin légiste incapable qui est allé se plaindre de son travail volé. Un bref haussement de sourcil, ni plus, ni moins, et il s’attèle de nouveau à la tâche. Qu’ils parlent, qu’ils pleurent, qu’ils se plaignent, il s’en fiche. Il se fiche de tout tant que cela ne pique pas son intérêt.
Puis il y a eu ce manoir abandonné au numéro treize de West End. Apparemment hantée, l’envie de l’acheter pour s’y installer est présente, mais Adam n’est pas du genre à attendre après un agent immobilier pour avoir une visite des lieux. S’avançant pour passer par-dessus la grille, c’est devant ce sinistre portail qu’il l’a croisé. Une tête blonde au regard tout aussi perdu que lui. Un adepte des sensations fortes.

Je vois. Et je comprend. Moi-même, j’apprécie ces petites escapades nocturnes pour le frisson. Cela me changera d’avoir de la compagnie.

Le premier indice tandis qu’il use de sa magie pour briser les chaînes verrouillant l’entrer. Des frissons, hum ? Il en avait eu. Il, Vali, car ce n’est pas quelques traces de sang et des appareils de torture qui terrifieront Adam. Il se voit déjà les tester à son tour, mais certains d’entre eux sont vraiment trop vieux et trop barbares pour avoir envie d’essayer quoi que ce soit.


Quelques caresses à l’abri des regards.
Deux. La dualité, l’union, le bien et le mal. Deux, tout comme cette soirée au sein d’un manoir pseudo abandonné à West Ends où il s’est joué de l’inconscience de ce blondinet devenu le sien. Une étiquette posée, sans préavis, témoin d’un élan de possessivité élevé. Quelques mauvais tours pour l’effrayer, pour jouer avec cette sourie fouineuse, et le fils Belladone s’est découvert une terrible envie. L’envie de ne plus être seul, l’envie d’avoir un partenaire. Rien n’est choisi aux hasards, et le démon avait tracé les courbes avec ses griffes en se demandant : pourquoi ? Pourquoi lui ? Pourquoi pas un autre ? Pourquoi se réveiller soudainement en croisant son regard ? Ils se ressemblent. Il n’y a pas d’autre explication. Vali a seulement cette insouciance, cette joie de vivre en plus qu’il n’a pas. Cette réactivité pour tout ce qui se passe autour de lui. Cela ne l’agace pas, il l’envie. Tout ce qu’il s’est forcé à éteindre depuis des années revient à la charge, nourrissant une jalousie meurtrière, dangereuse.

Alors, Adam l’épiait, le surveillait, dans son ombre.
Sans jamais être pleinement refoulé. La fierté nourrie, il ne laissait rien transparaître, mais ses yeux en disaient longs sur le fond de ses pensées. Il y voyait un oui, un je veux, et il s’en amusait avec. Sans se rendre compte que lui-même plongeait dans la confiance envers autrui, et qu’il se laissait bercer par le désir au point d’en devenir une troisième drogue.

Pourtant, son comportement exécrable, détestable, donnait souvent lieu à des disputes. Pris d’un excès de rage, de colère et de frustration, il a manqué de tuer Vali. De se tuer aussi. Aveuglé, il s’était servir excessivement d’une magie bien limitée, lacérant son corps avec des ronces gargantuesques, frappant pour laisser un cuisant souvenir dans son esprit. Pour le marquer au fer rouge qu’il n’était pas bon de le pousser en dehors de ses gongs. Les non-dits entre eux, ce silence que conservait envieusement Adam, avaient tout gâché. La confession était difficile, et le geste n’avait pas eu le résultat escompté. Un geste pour se faire pardonner de l’avoir quasi-assassiné, lui expliquant tout de sa délicate position. Sa famille, son devoir, mais aussi d’autres plus secrets. Vali ne comprenait pas, et s’était mit en tête de tuer Amanda alors que le Djinn réclamait à ce qu’il reste tranquille. Il pestait silencieusement, coincé entre deux positions fâcheuses : celle lui assurant la possibilité de rentrer chez-lui, et celle qui le poussait à rester auprès de ce blond impétueux.

On pardonne à un magicien l’assassinat d’un djinn sous prétexte que ce ne sont que des outils, pourquoi l’inverse de ne serait-il pas possible ?


Seul, une fois de plus, cela n’avait pas la même saveur. L’inquiétude pointait le bout de son nez, n’ayant aucune nouvelle de son partenaire. Comme si cela ne suffisait pas, deux individus étaient venus toquer à sa porte. Le noiraud, il ne se souvenait pas l’avoir déjà vu. Cependant, le rouquin était un visage familier qui ne lui augurait rien de bon, alors il en avait déduis que le second était son homme de main. Adam s’était défendu comme il pouvait, mais la situation le dépassait. Un retour de flamme puissant, pour le mal accompli, pour être de trop une fois de plus dans cette ville. Le dénommé Kochtcheï avait muté en véritable animal sauvage à la vue du collier qu’il portait autour du cou, un présent de Vali, pendant qu’Egerton regardait la scène ; Visiblement satisfait.

Time’s Up. Le temps était écoulé, et sa magie épuisée. Du bout de ses doigts, des fils de lumière pour gratter encore quelques secondes, pour effacer les traces fatales de l’altercation.
Juste quelques secondes.

Assez pour que le mérite ne soit pas attribué à ces deux imbéciles, trop fier pour leur accorder sa propre mort. Il avait tenu bon, jusqu’à ce qu’une connaissance magique lui informe la présence du blond dans son manoir. Il était revenu pendant son absence, quel petit ... Seulement, la colère enclenchée par le souvenir de son départ, de sa lâcheté, avait pris l’ascendant. Était-ce une mauvaise chose ? Elle lui avait donné l’adrénaline nécessaire pour réussir à marcher, à le rejoindre et à le menacer. À clore ce chapitre de la plus belle manière qui soit : tout en surprise. Comédien manipulateur, il a dû attendre les derniers instants pour réaliser une chose simple. Le chemin le plus court pour se libérer, et s’attacher à une personne qu’il aura choisi de lui-même, était de mourir. Une fierté en somme, puisque rares sont les Génies et les Djinns à avoir ce privilège. Seulement, Adam, roi de la Terre, avait joué ses cartes, ses atouts et ses coups de poker pour obtenir ce qu’il souhaitait alors que Vali versait ses larmes.
Il le rassurait, du mieux qu’il pouvait. Être si proche de la disparition, sans certitude derrière de pouvoir revenir, avait permis à cet être maléfique de faire ressortir l’enfant perdu et angoissé. Tout allait bien se passer, il n’y avait pas de craintes à avoir. Il tentait de rassurer son blondinet autant qu’il souhaitait se rassurer lui-même. Adam pouvait attendre aussi longtemps que nécessaire. Le temps n’est rien dans la vie d’un Djinn. Il n’existe même pas.

Je ne veux pas rester là-haut, il y fait si noir dans mes souvenirs....Je veux juste y faire une halte...



Un, deux, vingt et dix-neuf.
Dualité réussite, transformation positif, la gloire est en chemin. La farce aurait été amusante si Vali ne se serait pas amusé à lui donner une apparence contraire à celle habituelle. Petite blonde aux yeux bleues, déesse végétale quelque peu frustrée par le changement apporter par son nouveau magicien, elle se réveille au milieu de son cercle d'invocation durement tracé. Adam l'avait assassiné du regard, bien qu'elle lui ait pardonné. C'était de bonne guerre, après le coup qu'elle lui avait fait. Seulement, sortir dans cet accoutrement était un challenge. Hors de question de se montrer ainsi, dans sa morgue, à son voisinage, chez les Dux Tenebris. Alors, elle s'isole et elle évite tout contact avec l'extérieur.

Salut salut ! Moi c'est shirosaki et je débarque du haut de mes 25 ans. J'aime réf. shura, je déteste réf. shura et on me dit souvent que arrivé à ce stade, j'pense que je peux me passer de présentation /pan. On me verra dans les parages 7j/7. Je suis fier(e) de dire que j'ai découvert le forum grâce à un lapin blanc et d'ailleurs je le trouve magnifike  (adam) For the meanest creature ever known 4232276276 . Je suis un inventé et puis je tenais à terminer en vous disant que vous êtes pas prêts  (adam) For the meanest creature ever known 118876108 ! Une toute dernière chose: avoir un rp d'intégration avec l'un de nos parrains: Non

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Basil Egerton
Basil Egerton
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Tu le fais exprès avoue (adam) For the meanest creature ever known 4232276276
J'vais être obligée de venir te demander un lien pff (adam) For the meanest creature ever known 118876108
Bon retour chez toi again et bon courage pour ta fiche, RIP Oswald pour de bon (adam) For the meanest creature ever known 655785576
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Que veux-tu, j'y peux rien si on a trop de passions communes (adam) For the meanest creature ever known 4232276276
Merci (adam) For the meanest creature ever known 508348443
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Re-bienvenuuue
Un copain Djinn chouette <3
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Invité
Je ne sais pas si ça sera un bon copain pour Moon, quand même /PAN
re-bienvenue (adam) For the meanest creature ever known 508348443 (tu vas finir par en avoir marre de faire des fiches, mon pauvre (adam) For the meanest creature ever known 2210271934 )
et bon courage pour ta fiche (adam) For the meanest creature ever known 755063539
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Je plus-sois Dag', il risque d'avoir une mauvaise influence /PAN
En tout cas, merci à vous (adam) For the meanest creature ever known 4232276276 (adam) For the meanest creature ever known 508348443
(Quand on aime, on ne compte pas (adam) For the meanest creature ever known 2210271934 même si j'avoue, j'me tâte à glisser un pot-de-vin pour y échapper (adam) For the meanest creature ever known 1620860120)
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bouuuuuuh du pot de vinnnnn /PAN (adam) For the meanest creature ever known 1620860120 (adam) For the meanest creature ever known 2210271934
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Shhh faut pas le dire (adam) For the meanest creature ever known 4232276276
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ton secret est sauf avec moi bb (adam) For the meanest creature ever known 755063539
tu fais quoi pour moi en échange ? /PAN (adam) For the meanest creature ever known 2877644098
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tout ce que tu veux, j'exauce les souhaits, même les plus malsains (adam) For the meanest creature ever known 2877644098
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