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 EVENT - Gravity

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L'Element
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RACE : Tout et rien à la fois.
gravity

« Aoife, Laelia, Castiel, Basil, Moon »

event

Quelle bonne soirée étiez-vous en train de passer. Le Drunk Mermaid avait organisé une petite fête à thème pour annoncer l’arrivée des beaux jours. Pourtant, vous ne vous trouvez plus dans ce bar. Il a suffit de quelques secondes d’inattention, d’un regard détourné vers une jolie silhouette, d’une invitation à danser pour que vous délestez votre verre suffisamment longtemps afin qu’un inconnu y glisse une pilulle. Sans odeur ni goût, vous y êtes revenus et vous n’avez pas suspecté quoi que ce soit. Alors ? Qu’est-ce que ça fait de se faire droguer à son insue ? Des flashs, des étourdissements, et les néons du bar deviennent seuls points de repères. Un sommeil soudain vous a rattrapé, vous ne teniez plus sur vos jambes, vous avez sombré …

ALERTE, ALERTE, VERROUILLAGE DE LA SALLE, INTRUSION DÉTECTÉE !  Voix robotique qui ne dégage aucune panique et qui se contente simplement d’avertir, il est possible que vous soyez cette intrusion en question… Ou pas. Adieu bois exotique, odeur de bière et de fumée. Bonjour carrelage froid, led bleutée traçant couloirs, écrans et commandes. Les grandes baies vitrées ne sont plus et à la place, ce sont des hublots. Quasi-identiques à ceux d’un avion. Passez vos regards vers l'extérieur qu’ils exposent et là, surprise ! Rien. Absolument rien. Côté gauche, le néant, le noir, l’espace. Coté droit, la même chose à une différence près, c’est que cette bonne vieille Planète Bleue forme un demi-cercle immense. Une station spatiale.
Vous êtes coincés au beau milieu d’une station dans l’espace. Une station qui, vous le remarquerez sans doute, n’est pas très peuplée ni agitée alors qu’une alerte est lancée et elle est émise dans toute la station. Il serait peut-être temps de vous relever, non ? De vous poser la question “Pourquoi je respire ?” Parce que vous êtes déjà habillés et vêtues d’une combinaison, cadeau de la maison. Enfin, ça aurait pu être un cadeau si une jauge graduée méchamment dans le rouge ne signalait pas un manque d’oxygène imminent en haut à gauche de votre casque. Désolé, le PNJ n’a pas pensé à faire le plein. D’autant plus que vous êtes séparés et que vous devez vous retrouver pour trouver les stocks d’oxygène.

Aoife se trouve actuellement avec Moon dans la partie Est de la station. A en juger par ce qui les entoure, ils se trouvent dans la réserve de la cuisine. Laelia risque de tomber assez facilement sur Basil et Castiel puisqu’ils se trouvent tous les trois dans les dortoirs, au Nord, leurs chambres se faisant face-à-face ou côte-à-côte. Rien ne sert d’échanger vos casques ou de vous dépouiller mutuellement, puisque vous êtes tous au même stade, à savoir 15% d’oxygène restant. Et vous avez intérêt de vous dépêcher, parce que c’est comme les batteries d’IPhone : ça se vide vite. Accroché à votre poignet droit, vous avez un énorme bracelet avec un clavier. C’est votre moyen de communication. Vous pouvez tous vous appelez pour vous guider -plus ou moins bien- les uns vers les autres. A votre poignet gauche, vous avez une pièce, un fragment de carte. C’est la raison même pour laquelle vous devez vous regrouper. Parce que vous n’aurez la carte de la station que si vous avez les cinqs morceaux.


contraintes

La carte est divisé en 5 parties entre vous :
Aoife à le Nord, Laelia à le Sud, Castiel à l'Ouest, Basil à l'Est et Moon à le Centre.
Vous pouvez guider vos équipiers et vous-même seulement avec la partie que vous possédez. Si Laelia se trouve au Centre par exemple, elle pourra être guider seulement par Moon. Mais elle ne pourra pas avancer toute seule puisqu'elle a le plan de la partie Sud.

Vous perdez 3% d'oxygène par poste. Sachant que vous commencez avec 15%, vous devez trouver la réserve en 5 postes.

Certaines pièces de la station n'apparaissent que lorsque la carte est complète puisque ça permet de faire apparaître les niveaux (RdC, 1er, 2e, 3e, etc...). C'est le cas des stocks d'oxygène.

Vous n'êtes pas l'origine de l'alerte; à méditer.

+ Vous devrez vous limiter à 600 mots maximum par réponse.
+ Il se pourrait que vous soyez toujours ivres - libre à vous de choisir, en l'occurrence.
+ Communiquez ! Vous êtes en huis-clos mais vous risquez le pire si vous ne prêtez pas attention aux autres.
+ N'hésitez pas à vous rafraîchir la mémoire en relisant la situation commune de base !

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Ta tête tourne, elle te semble beaucoup trop lourde. Tu te rappelles la soirée de la veille, l'alcool qui coulait à flots, toi qui observait la population de Bray au Drunk Mermaid jusqu'à ce que tu flanches et que tu te serves aussi, essayant d'oublier ta solitude de plus en plus pesante. Sans doute que t'as un peu trop bu, par la suite, les souvenirs se font flous, alors que tu ouvres les yeux, une annonce stridente résonnant dans tes oreilles. Annonce que tu peines à recoller dans le contexte, il faut le dire. Tu te relèves avant de remarquer ta tenue, quelque peu atypique.  « C'est quoi ce bordel ? » Tu observes tout, de cette petite lumière rouge qui clignote sur ton casque et qui semble inquiétante à la combinaison qui te recouvre. Qu'est ce que t'as bien pu foutre pendant ta soirée pour finir habillé comme un cosmonaute ? Le regard porté sur l'objet sur ton poignet droit, t'essaies de comprendre de quoi il s'agit. De la haute technologie, c'est tout ce que tu peux en dire. Te reportant sur ce qu'il y a autour de toi, tu vois le hublot, et tu t'y précipites. Tu vas au moins savoir où tu te trouves. Mais là, la stupeur. L'incompréhension. Tu dois rêver, c'est pas possible autrement. Tu vois la Terre. Mais pas comme si t'étais dessus, non, ce serait trop simple. T'es dans une station spatiale. Tout autour de toi te rappelle les films de science-fiction que t'as pu voir par le passé, mais t'arrives pas à y croire. Pourtant, l'alerte qui sonne encore te vrillant les oreilles te presse de prendre une décision. Tu ne peux pas rester indéfiniment là, pendant que ta barre d'oxygène descend. Tu quittes le dortoir dépourvu de décorations pour te retrouver dans le couloir. Toutes les portes autour de toi semblent mener à d'autres chambres semblables à la tienne. Mais un mouvement t'attire dans celle de gauche. T'es pas seul.

T'as le choix entre partir dans l'autre sens de peur que celui qui se trouve de l'autre côté ne soit pas un allié mais tout le contraire, ou bien aller voir. Tu pianotes au hasard sur ton clavier pour tenter de comprendre à quoi il sert. Ça ressemble légèrement à un clavier de téléphone, du moins sans le côté tactile de tous les smartphones actuels. « Y a quelqu'un ?» C'est ce que tu tapes quand tu vois que ton « dlfdgkjdflj » semble avoir été envoyé on ne sait où. Mais sans réponse, tu prends une inspiration, pas trop grande, pour entrer dans la chambre d'à côté et y trouver …  « Egerton, c'est toi ?» Etrangement, tu regretterais presque de pas être tombé sur un mec qui voudrait ta peau … Oh wait. Mais c'est pas le moment, même toi tu t'en rends compte. Y a d'autres choses plus pressantes à régler, de toute évidence.  « Dis-moi que tu sais ce qu'il se passe.» T'avoueras pas que t'y comprends rien, mais t'es plutôt largué. On a jamais dit que l'espace était fait pour les tritons et une situation qui t'échappe à tendance à te rendre trop nerveux.  « J'ai toujours rêvé de t'envoyer dans l'espace. Je pensais juste pas à y aller avec toi. » Ouais, parce que quand t'es nerveux, tu fais des blagues.
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Basil Egerton
Basil Egerton
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RACE : Fantôme (ex-fée)
MÉTIER/ÉTUDE : Gardien du cimetière

Un White Lady. Une bête coupe de White Lady. Ou deux d'ailleurs, en tout cas, ça avait suffi à te faire tourner la tête. Tu ne bois pas souvent Basil, tu tiens difficilement l'alcool, et il suffit souvent de peu pour que tu te laisses un peu trop aller. On le voit à dix lieues, que tu es Anglais - on ne saurait dire où est passé le sang irlandais de ta mère à bien y regarder. Elle ne l'a laissé qu'à tes sœurs.

Alors quand t'as rouvert les yeux dans cette espèce de cabine futuriste, t'étais encore ivre et t'as sincèrement rien compris. T'avais pas envie de t'affoler et de toute façon ça n'était pas dans ta nature, mais tu avais toujours du mal quand ça sortait du rationnel. T'étais juste en train de regarder tes bras, d'un air un peu stupide, fronçant les sourcils comme si ça allait tout rendre plus clair. C'était pourtant pas une soirée costumée ! Qu'est-ce que c'était que tous ces bitoniaux ? Et puis toi qui détestait la haute-technologie en plus. Tu regardais le dlfdgkjdflj qui venait d'apparaître sur ton poignet, et t'as aussitôt supposé qu'il s'agissait d'un langage extraterrestre. Est-ce que tu venais d'avoir confirmation de leur existence ? Est-ce que tu venais de subir une abduction, toi qui n'avait jamais cru à ces foutaises de témoignages d'illuminés ? Le second message est d'un langage plus familier, et tu t'apprêtes à y répondre mais t'as pas le temps d'y faire grand chose.

Egerton ? Tu te retournes, et tu te retrouves face à Castiel - à putain de Castiel dans une combinaison spatiale. Oh merde, t'espérais que les extraterrestres vous aient pas choisi comme cobayes pour comprendre comment fonctionnait l'espèce. Tu plisses les yeux, frustré de ne pas pouvoir te les masser à travers le casque. « J'étais au Drunk Mermaid. Tu y étais aussi ? Mince, ça cogne. » Tu lui lances un regard dubitatif, et tu te mets à rire devant sa piètre provocation. Ah ça, quel amour fou il pouvait y avoir entre vous. « Toi aussi, tu les as reçu ? Les messages. » Tu t'approches la tête pleine et tu attrapes ses bras pour les comparer à tes propres affaires. « Je vais pas te mentir, j'arrive pas à synthétiser tout ça. Qu'est-ce... C'est une carte ? C'est idiot, nous sommes au même endroit et nous n'avons pas la même. » Tu as plissé le front encore, probablement prêt à sortir une déduction formidable et utile tel un Sherlock Holmes de toutes les circonstances, mais finalement... « Tu as drogué mon verre ! » Et le regard accusateur qui va bien. Evidemment, il fallait que ce soit de sa faute.


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Mince alors j'ignorais que de boire un verre de coca pouvait nous offrir gratuitement un voyage dans l'espace. Ceci dit j'avais quand même un peu mal au crâne, ce qui était étrange comme effet secondaire pour un soda. Non, je n'étais pas fou. Quand je me suis réveillé j'étais dans une pièce qui ressemblait à une cuisine, et par la fenêtre on pouvait voir l'espace infinie ainsi que la petite planète bleue. Je me sentais un peu chez moi n'empêche. Même si je me serai volontiers débarrassé de ce que j'avais sur la tête. Mais d'après les films que j'avais vu c'était ce que portait les astronautes. Il y avait aussi un pourcentage qui était affiché et je me disais que 15% c'était pas beaucoup. En rouge qui plus est. Cette couleur aussi c'était mauvais signe. J'aurai pu paniquer, si je m'étais retrouvé tout seul mais à ma plus grande joie je n'étais pas le seul astronaute du jour.

- Hé salut !

Je m'étais avancé vers l'inconnue, qui avait l'air de me chercher. Ou de regardez autour d'elle, allez savoir. Elle avait l'air perdue en tout cas.

- On est dans l'espace ! Habillé en cosmonaute et je crois que je suis fichue parce que y'a que 15% de ce que je ne sais quoi affiché sur la vitre du casque.

Ils auraient pu délivrer la notice avec et me prévenir que je partais en voyage. En tout les cas la combinaison était cool. J'avais une pièce avec un plan sur l'un de mes poignets et des boutons sur un bracelet sur l'autre. Je mourrais d'envie d'appuyer dessus pour voir ce que ça faisait mais la première fois que j'avais fait ça avec une télécommande j'avais tout déréglé - et je m'étais fais disputer aussi. En parlant du bracelet d'ailleurs, il venait de s'allumer pour me faire savoir que j'avais reçu un message. "dlfdgkjdflj " ? C'était quelle langue ça ?

- On est pas que tous les deux je crois

D'autres créatures surnaturelles peut être ? Ce que les humains appelaient Martiens ? J'essayais de répondre - parce que c'était malpoli d'ignorer les gens - et appuyait sur un bouton qui me plaisait bien. Un mini clavier venait d'apparaître. Oh. Tout en tapant, je parlais à voix haute.

- Je...m'ap...pelle...Moon ! Cui...sine

Et hop envoyé. Oh j'avais fait une faute. J'avais tapé un "s' " au lieu d'un "m' ". Tant pis.
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Event - Gravity


J'avais décidé de passer ma soirée au drunk Mermaid pour m'amuser un peu. La semaine j'étais très sérieuse entre les cours au complexe et les chasses, alors le week-end je prenais un peu de bon temps. Cette fois-ci je n'aurais peut-être pas du, car après mon troisième verres de mojito c'était le trou noir!

Un mal de tête et une voix robotique me faisaient reprendre conscience. J'essayais de poser mes mains sur mon crâne, mais un casque m'en empêcher. J'apercevais une jauge rouge qui indiquait 15%, je manquais d'oxygène! Pas de panique! Il ne fallait que je respire trop fort et trop rapidement. Ça, je pouvais faire. Merci le yoga.

Je m'apprêtais à me lever quand j'apercevais une carte à mon poignet gauche, enfin un morceau. Aucun petit point en disant "vous êtes ici", ça serait beaucoup trop facile. À mon autre poignet, un bracelet qui indique un message: "dlfdgkjdflj". Étrange!

Je regardais autour de moi afin de comprendre où j'étais, des lits étaient placés un peu partout et je pouvais apercevoir le noir à travers les hublots. En m'approchant je me rendais compte que je n'étais plus sur terre, car je pouvais la voir. J'hallucinais! On m'avait mis de la drogue dans mon verre et j'étais en plein rêve!

Avant que je ne bouge, mon bracelet m'avertissait d'un nouveau message:"Je s'appelle Moon! Cuisine." Un peu plus compréhensible que le premier message. Je tapotais à mon tour sur le clavier.


▬ Je m'appelle Laelia. Je suis dans les dortoirs.

Je sortais de la pièce afin de voir les environs et trouver un point de repère avec le bout de carte que je possédais. Je me déplaçais dans le couloir quand une des portes semblait ouverte. J'y rentrais prête à me battre s'il le fallait. Je me retrouvais face à deux hommes que je n'avais jamais vus. C'était à cause d'eux que j'étais là, ou étaient-ils dans le même bateau que moi?

▬ Qu'est-ce que vous m'avez fait ?

Je priais pour qu'ils aient une réponse à tout ce bordel.

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EVENT: Gravity

     
“The only thing we have to fear is fear itself.”  

      J'aime bien le Drunk Mermaid, on y croise toute sorte de gens étranges, souvent là pour s'amuser, décompresser, souvent joyeux. C'est une ambiance particulière que je ne saurais expliquer réellement mais qui m'attire. Je m'installe toujours dans un coin un peu tranquille et j'écoute. J'entends les touches d'un téléphone et imagine des textos passionnés, j'entends les rires de la future mariée et je l'imagine dans sa belle robe blanche d'ici peu, j'entends les cris des supporters et m'imagine le match, quoique je n'en ai jamais vu encore. Dommage d'ailleurs, ce serait une vision utile que de connaitre le vainqueur à l'avance, si j'en crois les parieurs que j'entends également.

Mais ce soir le coca habituel n'est pas passé, ma tête s'est mise à tourner et avant que je ne puisse comprendre ce qui m'arrivait je me suis retrouvée par terre. Enfin je crois... Je ne suis pas bien sure, je crois que j'ai perdu connaissance avant cette étape là. Bref toujours est-il que le réveil n'a pas été facile. Une vision de l'espace est venue ajouter à la migraine qui tambourinait déjà à la porte de mon cerveau. Je ne sais pas trop quoi faire de cette vision alors je la laise de coté tout en remarquant que je ne suis pas dans mon lit, que je ne suis pas dans mes habits non plus et que...Mais qu'est-ce que je porte ? en tentant de tater les alentours j'ai réalisé que je portais de gros gants épais étranges. en tentant l'écho-location je réalise que je porte un casque.

Je lève les mains comme pour l'enlever mais le bruit que j'entends à coté me distrait (et me sauve la vie certainement). L'inconnu m'explique tout et je le remercie donc de m'avoir empêchée de faire une grosse grosse grosse betise. Ma vision s'explique, quoique le fait qu'on soit ici par contre.


   

▬ "Merci pour les informations Moon, je suis Aoife, et je suis aveugle.... Donc je vais avoir besoin de ton aide si on doit bouger. Je suppose que rejoindre les autres ne serait pas idiot ?   ".


Quelque part en mon for intérieur des milliers de questions m'assaillent à commencer par "mais qu'est-ce que je fous là ?" suivie de "combien de temps j'ai été évanouie ?" et "Qui peut bien avoir les moyens d'envoyer des gens dans l'espace ?" et "pourquoi moi ?". La liste n'est pas exhaustive.

Une fois relevée je tends ma main gauche en direction de la voix de Moon, espérant qu'il me guidera. Je n'ai remarqué ni le clavier, qui ne me sera pas très utile, ni le morceau de carte mais nul doute qu'il le verra et en fera bon usage. Marcher dans cette combinaison s'avérera très difficile, je ne sens pas le sol sous mes pieds pour m'aider à repérer les dénivelés, je ne sens pas le monde sous mes doigts pour marcher à tâton et l'écho-location ne fonctionne pas à cause du casque et du fait que je ne peux pas claquer des doigts (c'est moins efficace mais ça aide).

   

▬ "Moon, est-ce que tu vois quelque chose qui pourrait faire office de canne ? Pas pour m'appuyer dessus, donc ce n'est pas grave si c'est long.   ".

Encore que, je n'y connais rien mais je présume qu'une capsule spatiale ce n'est pas bien large, et qu'on traversera des coursives où un tel objet m'handicapera plus qu'autre chose... Mais bon, au moins temporairement ça me permettrait d'avoir l'impression d'avoir des repères.

     
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T'aurais pu tomber sur n'importe qui. Enfin, tu le supposais, en sachant que tu savais même pas où tu te trouvais. Pourtant, il fallait que ce soit Egerton. Lui passer à côté sans le voir lorsque tu bossais était devenu presque un art, il fallait le dire. Vous pouviez être au même endroit sans faire mine de vous voir, comme si vous étiez chacun dans une dimension différente, incapables de remarquer la personne juste à côté de vous. Mais cette fois, c'est pas comme si tu pouvais tourner les talons, pas avec cette lumière rouge qui clignote sur le haut de ton casque, n'annonçant rien de bon. Plus le temps passait, plus le pourcentage faiblissait, et plus t'étais dans la merde, il fallait bien le dire. T'es peut-être pas le génie qu'est ton père, mais tu sais reconnaître une situation critique quand tu te trouves dedans, hein. « Ouais … J'y suis plus ou moins tous les soirs. Tu sais, quand on considère qu'il est à moi, c'est plutôt logique. » T'es grognon quand tu ne comprends pas et que t'as pas eu ta dose de caféine. Mais Basil te sort un peu de ta mauvaise humeur. « Ils sont de moi, je testais la machine. » En réfléchissant bien, t'aurais tout aussi bien pu faire sauter tout le complexe, sans savoir si c'était bien un objet de communication ou une bombe accrochée à ton poignet. Oups. Un mouvement de recul lorsqu'il se saisit de tes poignets pour observer la carte que tu n'avais pas pris le temps de regarder. Tu fronces les sourcils, admettant qu'il avait raison. Il devait y avoir un sens, une logique à la situation qui semblait pour la moins farfelue. Mais Egerton, encore une fois, te sortit de tes pensées, alors que ton visage transpire l'étonnement, pour finalement faire sortir la colère. « Je te demande pardon ? Quel intérêt j'aurais eu à te droguer et t'enfermer quelque part avec moi ? Si tu penses que c'est ma définition d'une bonne soirée, réveille-toi mon pote ! De ce que j'en sais c'est peut-être toi qui m'a drogué pour te venger pour Alix. » Et t'es persuadé qu'il a toujours en travers de la gorge le fait que t'aies décidé de t'envoyer en l'air avec son cousin sur son canapé. Ce ne serait pas des plus étonnant non plus.

C'est à ce moment-là que l'appareil sonne de nouveau pour afficher un nouveau message. « Je s'appelle Moon...Cuisine. » Moon … Moon ça te dit un truc. Ce serait pas le djinn que t'as rencontré la semaine dernière, ça ? Celui qui a failli se noyer pour attraper un chaton ? T'es officiellement mort, c'est clair. Mais avant que t'aies pu dire quoique ce soit à ton compagnon de fortune, une nouvelle personne passe la porte du dortoir. De toute évidence, l'endroit est un peu plus bondé que ce que t'imaginais en premier lieu, c'est peut-être un bon espoir. T'écoutes pas vraiment ce qu'elle raconte, au lieu de ça tu lui attrapes la main où est accrochée la carte pour la récupérer. « Je t'emprunte ça deux minutes.» La carte non plus ne semble pas être la même qu'aucune des vôtre. C'est à n'y rien comprendre. « Il en manque des parties … Si Moon a la même de son côté, ça pourrait l'expliquer. Il faudrait peut-être le retrouver, mais comment ?» Tu ne sais pas pourquoi, mais errer dans les couloirs jusqu'à se tomber dessus ne semblait pas être une très bonne idée. Sans compter qu'il te reste plus que 12% d'oxygène.
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Basil Egerton
Basil Egerton
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Difficile de lire un regard, une expression au travers de ces vitres reflétant les néons futuristes, tu peines à saisir tout à fait s’il est sérieux, s’il s’agit de cynisme ou de second degré. L’alcool ne doit pas aider non plus, en tout cas il te trouve débile de poser la question - comme si sa présence au Drunk Mermaid ce soir-là était une évidence. Les Ò Murchù n’ont vraiment rien de mieux à faire que de servir des shots à des ivrognes ? Tu le trouves affligeant, ça te semble une évidence qu’une pareille information est essentielle pour comprendre ce que vous faites ensemble dans un lieu pareil. Mais bon, peu importe, tu préfères demander et t’intéresser à ce que vous avez sous la main pour déduire un minimum, au lieu de vous disputer quand vous saviez déjà très bien le peu de plaisir que vous aviez à vous rencontrer là. Il semble que ta présence ici n’est pas de son fait - d’accord, très bien, mieux valait toujours poser la question. Tu soutiens son regard comme tu peux avec ces foutus reflets : « La question n’est pas stupide, tu es clairement le premier suspect de ce bar. Tu sais, quand on considère qu’il est à toi, c’est plutôt logique. » Cela, il peut en être certain - si jamais vous vous sortiez de ce pétrin d’une façon ou d’une autre, ce serait à Castiel d’en porter tout le blâme. Tu ajoutes, avec un soupçon d’ironie dans la voix : « Et si j’étais rancunier, tu serais mort, alors épargne-moi ça. ». Et tu te détournes de lui pour regarder le nouveau message qui vient d’apparaître sur ton bras.

Un lieu, et un pseudonyme : Moon (tu ne peux envisager que quelqu’un ait vraiment donné ce prénom à son enfant, mais qui sait, les dérives dans les classes sociales défavorisées et l’influence américaine font faire de drôles de choses). Cuisine, cela semble te sonner une petite cloche. Cuisine… Un autre message, d’une certaine Laelia, qui semble venir du même endroit que vous. Ça y est, ça te revient : la cuisine est sur la carte de ton bras. Tu la repères, mais impossible d’y trouver ces fameux dortoirs. Probablement sur un autre morceau de carte…
Laelia, du moins tu le supposes, fait alors son apparition. Elle avait l’air… Motivée à vous en décocher une, et demande ce que vous lui avez fait. Rien, bien sûr - et Castiel décide de l’ignorer purement et simplement. Pas étonnant, c’est un connard. Toi ? Tu lui souris, et c’est peut-être l’alcool, ou l’envie de t’en prendre une, ou l’incapacité de comprendre la tension qui planait. « Oh, bien des choses, Laelia. Si vous vous sentez un peu patraque, ce n’est rien, les patients présentent fréquemment ces symptômes dans les jours qui suivent l’insémination. » Bon, c’est rien que du bluff et des petits mensonges que ta voix trop douce rend convaincants, faut que tu t’attendes à ce qu’elle parte au quart de tour, mais tu continues sur le même ton, indifféremment, cette fois pour dire la vérité à tes compères. « La cuisine se trouve sur mon morceau de carte, à l’Est. Je peux les guider vers le centre, reste à trouver où se situent les dortoirs pour les rejoindre. » Et tu te mets à taper - lentement, parce que tu galères, sur ton bidule les consignes pour le Moon en question.


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A peine avais je envoyé mon message, que quelqu'un venait de me répondre. Ah manifestement, on était pas les seuls "humains" à bord. C'était un peu étrange. Ma compagnie actuelle m'avais remercié pour les informations tout en se présentant. La pauvre elle était aveugle. Enfin, je savais pas trop ce que ça signifiait mais manifestement elle pouvait pas mettre un pied devant l'autre correctement sans bouger ses bras. J'allai donc l'aider, en lui prenant la main.

- Oui il vaudrait mieux aller trouver les autres...Surtout que je suis passé à 12%

Et quelque chose me disait que attendre d'avoir atteint 0 n'était pas une bonne idée. Je remarquais que Aoife avait aussi une pièce à son poignet, avec des traits qui ressemblait aussi à une carte. Mais on avait pas la même. Ca me rappelait les puzzles que je faisais au début, un jeu pour les enfants humains qui agaçait vite quand on arrivait pas à joindre les bouts. En tout les cas, il semblait que à nous deux on avait deux pièces. Et si je collait la mienne à celle de la fille, les traits se suivaient.

- Je crois que j'ai le centre et toi le nord...oh pardon, j'oubliais de te préciser que tu as un bout de carte sur ton poignet


Expliquais je avec un petit sourire. Il me semblait voir écrit dortoirs comme le lieu que m'avais indiqué ma correspondante Laelia. Je devais pour le moment trouver une canne à l'aveugle pour ne pas qu'elle se cogne ou trébuche. On ne savait jamais. J'étais bien placé pour le savoir. Je ne comptais plus le nombre de fois où je m'étais fait pas au petit orteil. Souvent parce que je me baladais pieds nus chez moi. Enfin chez mon Maître. Sauf avec l'actuel.

- Je vais voir si je trouve quelque chose...ne bouge pas

Déclarais je avant de me lancer à la recherche d'une canne. Malheureusement on était dans une cuisine. Je ne pouvais pas me transformer en objet. A moins de casser la table ? Hum. Je lançais une attaque contre le meuble qui alla s'écraser contre le mur. Zut. Elle était pas cassé. Le téléphone de mon portable s'était ensuite allumée. Ca parlait de trajectoire. J'avais complètement oublié nos amis du vaisseau. Je rejoignais ensuite Aoife.

- Désolé j'ai pas trouvé de quoi faire office de canne mais nos amis m'ont contacté et indiquez leurs positions ! Alors en attendant, je vais être tes yeux

Déclarais je avant de lui prendre la main et de scruter à nouveau le message pour suivre les directives.
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Event - Gravity


Les deux hommes me faisaient face et l'un d'eux me prit le poignet, où était accroché la carte. Je dégageais ma main, mais il avait déjà attrapé le morceaux qu'il comparait avec deux autres morceaux. Eux aussi étaient dans le même cas que moi apparemment. Il annonçait qu'il manquer des parties, combien de personnes étaient dans cet engin de l'espace ? Pourquoi on était là ? Comment ? De plus en plus de questions et aucune réponse. Il mentionnait le prénom "Moon" que j'avais lu sur l'écran de mon poignet. Il fallait le retrouver avec des morceaux de carte qui nous ne indiquer mêma pas où on était. Pratique tout ça!

Le deuxième homme m'interrompait dans mes questionnements en m'expliquant que je pouvais avoir des symptômes à cause de l'insémination ... Je restais sans bouger en le fixant comme s'il avait parlé dans une langue étrangère. C'était une blague ? Je me retrouvais avec un gars qui m'arrachait la carte de ma main et un autre qui essayait de me faire gober une histoire comme ça! M'énervais ne servirai à rien et je pouvais perdre de l'oxygène plus rapidement. Je contrôlais mon énervement et posais mes yeux sur les cartes assemblées.


▬ Et si on demandait à ce Moon de nous dire ce qu'il a sur sa carte ?

On savait ce qu'on avait comme morceaux, mais pas ce qu'avait la personne dans les cuisines. Il avait peu-être les dortoirs de marquer et il pouvait nous guider pendant que nous le guidions. Je réalisais que je ne connaissais pas les prénoms des deux personnes avec moi. Je n'allais pas les appeler Homme bizarre n°1 et Homme bizarre n°2... Je levais les yeux vers eux.

▬ C'est quoi vos prénoms ? Vous connaissez le mien, mais je ne connais pas les votre!

Ils pouvaient très bien me mentir, mais je saurais comment les nommés. Je les observais un à un, je n'avais pas trop confiance en eux. Étaient-il vraiment dans la même situation ou ils étaient des acteurs ? Oui je regardais un peu trop de film!

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