What are you looking for? ♪ Romy

Mes parents m'ont appelé Romayssa Jill Silvester ! Je suis né le 14 février à Londres, Angleterre. Je suis un élément de 21 ans ans. Pour plus de précisions, je suis hétéosexuelle et présentement célibataire. Je suis fier de dire que je travaille en tant que serveuse , ça m'aide à payer mes factures. Je suis d'ailleurs plutôt pauvre On me dit souvent que je ressemble à Taissa Farmiga, mais en mieux, quand même. Une dernière chose, je fais partie du groupe Les êtres de la Terre, et plus précisément je suis métamorphe.

Commençons par le commencement: mes parents. Comme je vous l'ai dis, ma mère est une pure française, elle est née en France et a grandit là bas. Mais elle avait un grand besoin de s'évader durant toute sa jeunesse, elle voulait découvrir de nouvelles cultures, de nouvelles façon de vivre, de nouvelles choses en fait, s'enfuir de son pays natal. Donc une fois son bac en poche, elle s'est envolée vers l'Angleterre où elle a intégrée une faculté de lettres, rien de mieux pour perfectionner son anglais. C'est de cette façon qu'elle a rencontrée mon père, anglais de pur souche qui vivait à Londres depuis des lustres. Ils étaient tous les deux très attiré par l'autre, et à la fin de leurs études, ils ont décidés de sa marier, même si la famille de mon père n'était pas tellement d'accord, et je n'ai compris que plus tard la raison de ce désaccord.

C'est deux ans plus tard que je suis née. Mes parents travaillaient tous les deux dans une maison d'édition, où ils étaient d'ailleurs très bien placés. Et je suis arrivée en cadeau de Saint Valentin. Enfin, je suis presque sûre qu'ils auraient préférés passer leurs soirée en amoureux ailleurs que dans une maternité, mais bon, à peine née, je ne pouvais m'empêcher d'embêter mon monde. J'étais quand même un bébé assez calme, mes parents n'ont pas vraiment eut de quoi se plaindre de ce côté là. Ils se vantaient même que je ne pleurais pas souvent et que j'avais commencée à faire mes nuits assez rapidement!

Mon enfance a continuée dans cette voie là, d'ailleurs. J'étais une petite fille très gentille, que tout le monde adorait et qui ne faisait pas trop de bêtises. Je ne voyais pas souvent mes parents aussi, c'était ma nourrisse qui s'occupait de moi et qui m'élevait, surtout. Le travail avant tout, vous connaissez la chanson, non? En tout cas, moi oui. Je l'entendais pratiquement tous les matins, avec la petite phrase typique "Il faut bien qu'on ramène de l'argent à la maison". Je n'allais pas m'en plaindre, c'était certain, surtout que c'était grâce à  cet argent que j'avais pu commencer mes cours de guitare. Et puis, je vivais dedans depuis tellement longtemps que j'étais habituée à ne pas voir mes parents très souvent, en fait, c'était devenu normal pour moi.

Tout a commencé à se compliquer vers mes 12 ans. Rien avait changé chez moi, j'étais toujours la même, mais un événement tragique est survenu dans ma vie. Tragique et très douloureux, je me disais aussi que le karma avait été beaucoup trop clément avec moi. Cette chose tragique concernait ma mère. Un soir, mon père est rentré avant elle, ce qui était plutôt rare, mais on ne s'est pas inquiété plus que ça. On pensait tous les deux qu'elle avait certainement du travail en retard, et vu qu'elle était assez maniaque de ce côté là, elle était restée au boulot pour que tout soit réglé avant demain matin. Et on a crut ça jusqu'à l'instant où un gentil petit policier est venu toquer à notre porte. Gentil petit policier qui nous a annoncé qu'elle avait eut un accident de voiture, et qu'elle était entre la vie et la mort sur une table d'opération à l'instant même où il nous parlait.

Mon père et moi nous sommes de suite précipité à l'hôpital, même si on ne pouvait pas faire grand chose mis à part attendre. Ah oui, et aussi écouter le médecin nous dire qu'elle avait seulement vingt cinq pourcents de chance de survivre, vu ses blessures. De quoi baisser notre moral encore plus bas qu'il ne l'était déjà. Et on peut dire que ma mère n'a vraiment pas eut de chance, mais alors vraiment pas. Quelques heures après notre arrivée, un nouveau médecin s'est avancé vers nous pour nous informer qu'elle avait succombé à ses blessures. Je ne vais pas vous mentir, la suite n'a pas vraiment été une partie de plaisir. Même si mon père s'est occupé de tout au niveau de l'enterrement et que c'était une belle cérémonie, une fois que tout à été réglé, il a continuer de vivre comme avant. Mais pas moi, je n'arrivais vraiment pas à m'y faire.

Mes résultats à l'école se sont mis rapidement à devenir catastrophiques, alors que j'étais plutôt une bonne élève. Je ne me rendais même plus à mes cours de guitare, c'était ma mère qui m'y avait inscrite, je ne me voyais pas continuer alors qu'elle n'était plus là. Le peu d'amis que j'avais à l'époque, je les avais tous perdue. Je ne parlais plus à personne, j'étais totalement recroquevillée sur moi même, protégée par ma carapace. Et je passais la majorité de mon temps libre au cimetière, assise devant la tombe de ma mère. Je lui parlais, même si je n'étais pas certaine qu'elle m'entende. Bien sûr, mon père a essayé de m'aider, il m'a envoyé chez un psy, mais je ne voulais pas qu'il m'aide, alors ça ne servait pas à grand chose.

Comme si ma vie n'était pas assez merdique comme ça, à mes 15 ans, ça s'est encore plus compliqué. Et c'est là qu'elle en est devenue presque invivable. Mon père n'avait pas crut bon de me prévenir avant ma première transformation. Et il n'était pas encore rentré quand elle commença. Je traînais sur le net, comme n'importe quelle ado de mon âge, je ne me rappelle plus exactement sur quel site. Puis je suis tombée par hasard sur le lien d'un blog qui parlait de moi, qui m"insultait, en disant que j'étais une fille bizarre à tendances sataniques. Et des tas de gens avaient commentés les articles, dont certains de mes anciens amis. A cet instant, tout un tas d'émotions ont commencés à m'assaillir. La honte, la colère, l'humiliation. Tout ça était vraiment très fort, et c'est à cause de tout ce cocktail d'émotion que je me suis transformée.

Il est clair que cette première transformation n'a pas du tout été agréable. Je sentais mon corps changer, mes os se déplacer, une fourrure me recouvrir. Mon père est rentré à peine quinze minutes après que j'ai finis de me transformer complètement. Et j'ai bien faillis le tuer par accident. Mais il savait exactement comment réagir, et il m'a emmener dans une pièce dont je ne connaissais pas l’existence. C'était une espèce de chambre forte avec une petite ouverture sur la porte pour qu'il puisse garder un oeil sur moi.

Je croyais qu'il voulait m'aider, ou qu'il voulait m'empêcher de tuer des gens peut être, je ressentais toujours cette colère au fond de moi. Et peut être qu'au fond c'était son intention de m'aider, qu'il l'avait toujours voulut. Mais sa façon n'était pas la bonne. Il m'avait gardé enfermé dans cette pièce pendant des mois entiers, jusqu'à ce que je contrôle totalement ma transformation. Il me laissait sortir seulement pour que j'aille me doucher. Tout le reste du temps, j'étais enfermée dans cette pièce, et j'avais l'impression qu'elle devenait de plus en plus petite avec le temps. Il m'avait laissé sortir seulement quand il était certain que j'arrivais à me contrôler. Et il m'avait provoqué pour ça. Il me disait tout un tas de choses horribles qui me mettaient en colère, qui me brisaient le coeur.

A partir de là, je pensais que mon père était mort, lui aussi. Au fond de moi, je me sentais comme une orpheline. Et même si une fois que j'eus contrôlée ma transformation et qu'il me laissa sortir, tout était revenu comment avant, comme s'il ne s'était rien passé, je ne pouvais pas oubliée. J'avais essayée pourtant, mais je ne pouvais pas. J'en faisais des cauchemars, et je l'évitais autant que je le pouvais. Tout ça jusqu'à mes dix huit ans.

Le jour de mon anniversaire, j'avais fais mes valises et était partie pour l'aéroport avec le minimum d'argent que je pouvais prendre. Direction l'Irlande. J'ai parcourue le pays pendant trois ans, changeant régulièrement de ville. A partir du moment où les choses commençaient à devenir trop sérieuses, où je commençais à vraiment m'installer, je prenais peur et je repartais. Me voilà maintenant à Bray. Une nouvelle ville, un nouveau départ, un nouveau travail, une fois de plus. Mais je n'ai pas beaucoup d'espoir concernant le fait que les choses seront peut être différentes ici.