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 (Terminé) Salt my wounds but I can't heal the way I feel about you. - Adam&Vali

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Salt my wounds but I can't heal the way I feel about you
Vali et Adam

C’était encore un jeu qui n’avait pas très bien tourné pour Vali. Le blond c’était vraiment perdu dans ce manoir et c’était livré à la merci de celui avec lequel il s’y était introduit. Évidemment à force de provoquer il c’était retrouvé dans une situation plus que complexe. Une situation qui finalement ne lui avait pas déplut même s’il avait quand même l’impression que avec ce qui ce passait un nouveau poison coulait dans ses veines. Mais il s’en moquait pour le moment il voulait juste profiter de l’instant et se donner corps et âme à ce Djinn à qui il espérait échapper dès le lendemain. Alors il se laissait enchaîner il se laissait dominer. Et même si le fait d’être complètement immobilisé était effrayant, c’était juste grisant également. Il n’était plus qu’un jouet entre les mains d’Adam. Un jouet avec lequel il pouvait s’amuser sans qu’il ne bronche. Au contraire le blond savourait vraiment la situation. Probablement un peu trop et il repassait de temps en temps les dernières paroles du Djinn dans sa tête.

« Tu ne pourras plus t’en passer... » pour Vali ça sonnait comme une sentence. C’était le risque qu’il ne voulait pas prendre. Est ce que ça l’effrayait ? Oui totalement. C’est qu’il les sentait ces liens se refermer sur lui. Et pas seulement les liens physiques avec lesquels il avait déjà été attaché mais d’autres liens. Il ne voulait pas y penser il voulait juste profiter de tout ça, de la chaleur de la douleur et du plaisir. Il avait d’ailleurs tenu un moment avant que Adam ne gagne son énième défi. Parce que oui même attaché comme il l’était il ne pouvait pas s’empêcher de lui tenir tête même s’il avait fini par céder. Vali avait fini par ne plus vouloir lui résister.

Une chose était sûre c’est qu’il allait sans doute un peu regretter leur petit jeu une fois que son corps allait sortir de sa torpeur et que les endorphines allaient le quitter. Entre les chaînes les morsures et les griffures non seulement il allait avoir mal mais en plus il aurait des marques partout pendant un bout de temps. Il réfléchirait en temps voulu à comment cacher ça. Là maintenant il fallait qu’il fasse les yeux doux à Adam pour qu’il le détache et quelque chose lui disait que c’était pas encore gagné.

- Je vais avoir besoin de ton aide pour les chaînes.

Ça servait à rien de bouger les poignets. Oui il venait d’essayer mais il ne tardait pas à esquisser une grimace de douleur. Mauvaise idée mais bon c’est que le métal glacé sur sa peau commençait à devenir vraiment gênant.

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Quel excellent exutoire. Ses doigts sont teints de quelques goûttes de sang qui se sont échappés des marques les plus profondes, et pourtant ils laissent une dernière caresse, semblant de félicitation, mais témoins d’une ultime contemplation, tel un point mit à la fin d’un chapitre. L’humanité, il vient de s’en moquer ouvertement, reprenant contenance après avoir céder aux multiples dérives obsènes de cette séance qui aurait pu être somptueuse si Adam n’était pas fidèle à lui-même : sans-coeur. La boucle de sa ceinture se referme, ne serait-ce que pour être présentable, et son pouce essui le recoin de ses lèvres. Un tic pour terminer ce geste, et le djinn dévisage son oeuvre. Ce jouet abimé, à force de le soumettre à ses pulsions, ses envies, ses coups. Il ne pourra plus s’en passer... C’est une certitude qui se confirme en le voyant ainsi, épuisé, écorché et pourtant, satisfait. Aussi satisfait que sa propre personne alors qu’une main se perd sur ses hanches, profitant qu’il soit encore dans son dos pour laisser transparaître un semblant de faiblesse. Ce sport était fatiguant, mais si profitable. Cela dit, après cette joyeuse séance, il fallait revenir sur terre. Il avait une entente à conclure.
Ses yeux glissent sur ce corps qu’il a fait sien, sur ses chaînes qui attendent d’être enlevées. En a-t-il seulement envie ? Le tableau qui s’offre à lui est beau comme il est, cela serait dommage de le gâcher. Pourtant, après un temps impossible à quantifier tant il avait l’impression que cela était passé trop vite, le Belladone déposa sa main sur les menottes de fortune, de nouveau serrein. L’envie de jouer était passé, mais l’envie de faire plaisir également. Je vais avoir besoin de ton aide pour les chaînes. Pas un mot n’est prenoncé, alors qu’il l’aide à se redresser avec son autre main dans son cou, l’invitant ainsi à s’asseoir et reprendre à son tour conscience. Vali était sur la bonne voix s’il se fit à ses paroles.

Rompant tout contact avec sa peau sans avoir exécuter sa demande, Adam se remet debout pour faire le tour du lit, et pouvoir se mettre face à lui. Les bras dans son dos, ses doigts entremêlés entre eux, l’air dédaigneux s’installe de nouveau sur son visage, et il s’arrête un temps à la fenêtre, reboutonnant cette chemise. Cette fois-ci, c’est lui qui faisait dos à Vali, ayant pris le temps de le couvrir avant de s’éxécuter dans cette fausse torpeur. «Mon aide ?» Sa bouche s’ouvre enfin, et il fait un quart de tour sur lui-même pour planter son regard dans celui de son blondinet. Son, car il estimait que dorénavant, il était sa propriété. Clôturant le dernier de la série, ses pas s’étaient emboitées de nouveau pour s’approcher de Vali, s’asseyant sur le rebord du lit pour une pause bien méritée à son goût. «Hm, vois-tu, je suis dans le doute. J’aime ce que je vois, et je ne voudrais pas gâcher cela, tu comprends ?» Non, Vali ne comprendrait pas. Pas dans le sens où il l’espère en tout cas. Le djinn fixe le magicien dans les yeux, sonde les émotions susceptibles de le traverser. La peur allait être présente. La peur qu’Adam revienne sur ses paroles.
Son menton se relève, et ses doigts écartent les maillons autour de son cou. Très serrés, voir trop, il osculte sans demander son avis, et son air penseur prend le dessus sur celui stoïque. «Oh, je crains ne pas avoir mesuré ma force. Tu vas avoir de belles striures pendant au moins deux semaines.» Sa main glisse, lâchant l’étreinte pour saisir le menton de sa poupée entre son pouce et son index, s’assurant ainsi qu’il le regarde et qu’il ne cherche pas à échapper à son analyse. On dit souvent que les yeux sont le reflet de l’âme, c’est ainsi qu’Adam réussi à desceller toutes les pensées d’autrui. L’observation, aiguisée, permet de réaliser de belles prouesses. «Si je te détache, reviendras-tu ? Nous avons encore tant de choses à nous raconter.» Un échange glissé, profitant de l’état essouflé et déboussolé de Vali pour suggérer d’optampérer de manière ... Obligatoire avec du recul. Car s’il ne revient pas, ce démon serait bien capable de le laisser là à son insu.

Mais s’il accepte, s’il le délie et s’il continue de jouer sur les mots ainsi, il serait bien capable de l’énerver ou bien de le faire fuir. Cruel dilemme lorsqu’il y pense. D’où la raison pour laquelle le doute traverse les pupilles du Belladone, et qu’il ne soit pas si pressé que cela de libérer. Il ne voudrait pas laisser filer sa chance la plus intéressante pour une petite histoire de chantage malsain.

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Salt my wounds but I can't heal the way I feel about you
Vali et Adam

Vali ne pouvait que rester immobile en attendant que Adam ne veuille bien le détacher. Il etait presque bien lui la si on oubliait les chaines. La douleur était encore tout engourdie pour lui. Il aurait des marques il le savait. Sa peau était déchirée par endroit et il l’avait sans doute réalisé alors que la main de son compagnon glissait a nouveau sur lui réveillant un peu les sens de Vali. Adam lui semblait satisfait aussi alors qu’il s’occupait de se rhabiller. Chose qu’il etait le seul a pouvoir faire puis ce que le blond ne pouvait  pas bouger. Leurs ébats avaient beau être fini il restait a la merci de cet homme alors il espérait que Adam soit conciliant. Après tout il avait été sage non ? Son corps avait été le sien pour cette nuit. Reduit a l’état de simple jouet ça n’avait pas été facile que de rester docile. Mais les choses c’étaient rapidement enchainé et le blond n’avait pu qu’apprécier tout ça. Maintenant il fallait qu’il se sorte de la et ça allait sans doute etre le plus compliqué. Servir d’exécutoire était une chose. Mais s’échapper en était une autre. Encore une fois il demandait gentiment a Adam ses faveurs. Mais la question était est ce qu’il allait les avoir. Toujours docile il n’avait pas d’autre choix que d’aider l’homme a le redresser comme il le pouvait. C’est en reprenant doucement conscience et en sortant de l’euphorie de leurs plaisirs qu’il se rendait compte que les chaines qu’il avait n’étaient pas le seul problème en réalité.

Non le problème c’est que Adam ne semblait pas décidé a lui rendre sa liberté. Et qu’en plus de ça il commencait a s’immiscer doucement mais surement dans l’esprit de Vali. C’est avec un peu de détresse dans les yeux qu’il le regardait s’eloigner vers la fenetre et finir de boutonner sa chemise.  Le blond essayait d’attendre patiemment puis le Djinn avait fait volte face pour se rapprocher de lui. Cette situation etait beaucoup trop ironique car si Adam etait réellement ce que soupçonnait Vali alors c’était le monde a l’envers. Le magicien soumis au Djinn. D’ailleurs il avait fini par avoir un frisson. Peut etre que son corps reprenait doucement conscience en fait et qu’il commençait a avoir un peu froid puis ce que lui avait juste des chaines en guise de vêtement. Adam c’etait assit a coté de lui tant dis ce que Vali semblait un peu perplexe mais aussi flatté par ses mots.

- Je peux comprendre mais ça commence a être douloureux.


C’est le doute que Adam peut voir dans les yeux de Vali pour le moment. Le blond planait toujours un peu et il commençait a se rendre compte de la chose. Il n’allait pas le laisser comme ça quand même ? En tout cas il n’osait pas bouger alors que Adam le regardait de plus prêt. S’il perdait l’equilibre il ne pourrait pas se redresser. Il sentait les doigts du Djinn le libérer un peu de ses chaines. Et alors qu’il baissait un peu la tête parce que tout ça commençait a devenir un peu gênant surtout avec ce diagnostique auquel Vali ne savait pas trop quoi dire. Adam avait attrapé son menton le forçant a redresser la tête pour le regarder. S’il y avait un truc qui stressait le blond c’était les examens médicaux. Et la l’effet d’etre passer au crible le stressait un peu. Bien sur Adam avait eu tout le loisir de poser ses mains sur lui mais ce n’était pas dans le même but. Alors il commençait a vraiment stresser et espérait que ca ne ce voyait pas dans l’analyse du Djinn. Et c’est aussi a ce moment la que Adam venait de lui poser un fusil sur la tempe. Façon de parler mais Vali avait vraiment cette sensation. Revenir ? Ses doigts se crispèrent dans son dos. En fait il le savait qu’il n’avait pas du tout le choix.

- R … Revenir ? Tu veux dire quoi par la ?

Revenir le voir ici ? Revenir quand ça ? son esprit était encore beaucoup trop embrouiller. Et il ne savait pas quoi répondre en réalité. Un refus et Vali serait condamné a rester ici avec ces chaines. Alors il avait tout intérêt a être le plus obéissant possible.

- Enfin euh c’est pas que je veux pas mais …. Explique toi ?

C’est a cause de la peur qu’il essayait de gagner du temps. C’était maintenant d’autres sortes de chaines qui se refermaient sur lui.

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Décidé ? Non, c’est autre chose. Un doute qu’Adam transmet subtilement dans l’esprit du blond. Il le partage, donne l’impression qu’il n’était pas fixé quant à son sort et qu’il pouvait changer d’avis à tout moment. Mais c’est un homme d’affaire, et donc, les contrats ont une importance capitale. Pour ne pas dire vitale dans son cas, et le djinn est très attentif aux petites lignes en bas des pages. Bien sûr qu’il allait tenir parole, mais il n’était aucunement stipulé qu’il devait se précipiter, n’est-ce pas ? Alors, autant prendre son temps, admirer son oeuvre. Orfèvre sinistre qui n’avait que faire de la souffrance que pouvait ressentir son blondinet. Vali est prisonnier que depuis quelques heures, Adam depuis des années. Il deviendrait fou, ou bien sombrerait dans une paranoïa s’il ressentait cette sensation d’entrave à la même échelle que le Belladone. Quelques heures, qu’est-ce donc à côté d’une vie ? Vie qui n’est qu’un mot sans sens pour un être à qui on a ôté son immunité au temps. Les secondes sont assassines, les heures mortelles. Alors, des années... Je peux comprendre mais ça commence a être douloureux. Ces quelques mots de la part de sa proie l’enlève de sa torpeur, et son regard se redresse pour fixer cette pauvre âme enchaînée. Vraiment ? Il peut comprendre ? Adam s’accorde le bénéfice du doute. Un magicien dans une telle posture, à sa merci, cela valait tout l’or du monde.
Il ne prêtant pas que celle-ci est humiliante, loin de là. Après tout, ils ne sont que tous les deux dans cette pièce, et le Belladone ne compte pas ébruité les dérives de leur entrevue. Quoi que, si cela peut faire un argument convaincant dans d’autres circonstances, pourquoi pas. Une fois de plus, il ne répond rien à ce commentaire, se contentant d’examiner méthodiquement l’état dans lequel se trouvait Vali. Peu glorieux, c’est le premier mot qui lui venait à l’esprit. Il n’avait pas ménagé ses coups, mais le blond pouvait se targuer qu’ils ne soient pas mortels. Tout le monde, et en particulier Père, ne pouvait pas s’en vanter.

Le diagnostic s’envole, comme si ce dernier n’avait pas d’importance mais dont l’annonce n’était pas dénué d’intérêt. Une fois ses vêtements retrouvaient, il n’y aura que les marques dans son cou à cacher pour parfaire le déguisement. Non, ce n’était pas ce qui l’intéressait le plus. Ses doigts relâchent leur prise sur le menton de Vali, et le djinn se lève pour faire le tour du lit une nouvelle fois, donnant ainsi l’espoir qu’il exécute les termes de leur entente. R … Revenir ? Tu veux dire quoi par la ? Dommage, le magicien avait posé la mauvaise question. Cela avait eu pour effet de stopper Adam dans son élan, qu’il dévie sa route pour retrouver sa veste afin d’y dénicher son tabac. Une simple roulée qu’il s’était attelé à réaliser afin d’occuper ses mains, et son silence interminable avait eu pour effet de faire monter la panique de Vali d’un cran. Enfin euh c’est pas que je veux pas mais …. Explique toi ? Il se corrige pour ne pas risquer un changement brutal d’avis, comme c’est intelligent de sa part. Le Belladone a une sainte horreur de se répéter, et Vali avait bien fait de revenir sur sa question. Cependant, cela n’avait pas motivé pour autant le futur maître des lieux, puisqu’il s’était contenté de s’appuyé sur le sommier du lit, et d’allumer sa cigarette. «N’ais crainte.» Commença-t-il pour introduire les explications qui vont suivre.
Le craquement du briquet, et la flamme ayant fait son travail, il a fallu attendre quelques secondes en plus pour que le thanatopracteur continue sa tirade. «Lorsque je te dis ‘’revenir’’, je n’attends pas de toi à ce que tu viennes me voir tous les jours pour l’heure du thé. Seulement, j’espérais avoir d’autre occasion comme celle-ci... Tant que tu es attaché ici, et que tu ne peux te sauver sans mon aide, autant en profiter : tu es intéressant à mes yeux.»

Avec une tonalité dramaturge, cela ressemblait à un coup de masse. Du moins, si Vali le connaissait un peu mieux, c’est ainsi qu’il pourrait l’interprêter. Piquer l’intérêt d’Adam n’est pas synonyme de plaisir. C’est une longue route semée d’embûche qui attend son blondinet, et ce jusqu’à ce qu’il se lasse et qu’il finisse par le laisser tranquille. Le djinn s’était de nouveau déplacé pour se remettre dans son dos, posant ses mains sur le verrou principal. Seulement poser, sans chercher à le défaire. «Je sais ce que tu es. C’est en cela que tu es intéressant à mes yeux. Ce que tu es, et qui tu es. Sais-tu comment un détecteur de mensonge fonctionne ?» L’une de ses mains quitte le nœud glacial principal pour se placer dans le cou de sa victime, continuant son cheminement. «Par le biais d’électrode permettant de mesurer la pression artérielle, le rythme cardiaque et respiratoire, la conductivité de la peau, la dilatation des pupilles, la température corporelle, et j’en passe. Vois-tu, lorsque l’on ment, notre corps réagit car le cerveau se met en état de stress. Cela varie en fonction des individu, mais tous voient ces paramètres changés. Bien sûr, je ne suis pas une de ces machines, mais prendre le pouls d’une personne ainsi qu’estimer sa température restent à porter de doigté.» Ces même doigts qui s’enlève du cou de Vali pour commencer à dénouer les liens qui l’entravent. Conclusion ? «Tout cela pour te dire que je sais quand on me ment, Vali. Mais, ne t’en fais pas. Ton secret sera bien garder. Je serais muet comme une tombe.» Et ce n’est pas peu dire quand on connait la loquacité d’Adam quand il n’a pas envie de parler. Le premier nœud est défait, desserrant ainsi ces chaînes qui étouffent le blondinet. Encore deux.

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Salt my wounds but I can't heal the way I feel about you
Vali et Adam

Les sens de Vali sortaient doucement de leur torpeur et tout ce qui lui avait semblé si agréable et grisant quelques temps plus tôt commençait à devenir douloureux. Son corps le rappelait lentement mais surement à l’ordre. Sa peau commençait a le bruler la ou elle avait été écorchée et son cou et ses mains liées commençaient a le plus supporter les chaines qui l’entravaient et qui le blessait toujours plus. Mais Adam lui, était pas spécialement pressé de lui rendre sa liberté. Non il prenait le soin de se rhabiller le plus tranquillement du monde. Et d’amant il passait lentement a geôlier. Le blond essayait de lui demander gentiment sa liberté et le Djinn avait posé son regard sur lui. Son silence était vraiment pesant en fait. Mais Vali tenait bon. Insister ne servirait a rien n’est ce pas ? Il eu un petit espoir alors que Adam se rapprochait de lui pour s’installer a ses cotés. Pas pour le libérer non ? Pour examiner le magicien qui n’aimait pas vraiment ça.  Oh il essayait de faire attention au choix de ses mots. Il était pas en mesure de jouer la carte de la provocation il le savait. Alors le voilà le plus docile possible, il avait bien vu que le Djinn c’était éloigné pour se rouler une cigarette lâchant les chaines.

Oui Vali commençait vraiment a ce demander comment tout ça allait finir. Est ce qu’il avait des regrets ? Le pire c’était que pas tellement au final. Si c’était a refaire il n’aurait pas pu résister a Adam il le savait. Peut importe qu’il ai été attaché et blessé durant leurs ébats, le blond n’avait pas regrettés un seul instant ce moment au contraire. Peut être qu’il devrait se poser des questions tiens il lui manquait surement une case pour laisser le plaisir dominer sur la douleur et ces chaines qui le retenaient et qui le faisait paniqué.  Mais Adam était revenu et Vali ne le lâchait pas du regard. Evidement il était la clef de sa libération finalement. Même s’il tentait de le rassurer le blond doutait sérieusement. Après tout il ne savait pas du tout ce qu’il avait en tête maintenant qu’il c’était bien amusé avec lui. Mais il préférait ne rien dire. Chaque secondes lui paraissaient vraiment longues et Adam le faisait sans doute exprès. Pour lui le jeu n'était donc pas fini ? Vali écoutait donc ses paroles et la il avait l’impression de se faire un peu assommer. Le simple fait de revenir c’était quelque chose qu’il n’avait jamais fait. Et têtu comme il l’était il se disait que ce jour n’était pas encore arrivé. Il ne cillait pas du regard et se disait que Adam allait enfin le libérer mais en fait pas du tout.

- Ce que je suis … ? Euh non je sais pas trop comment ça fonctionne.

C’était quoi cette histoire de détecteur de mensonges ? Vali n’aimait pas ça. Et il sursauta un peu alors que les doigts de Adam étaient venu se placer dans son cou. A quoi il jouait ? En plus ça réveillait la douleur. Le cœur du blond s’emballait. Ca en était de stress il l’était oui. Mais rien dans la situation ne l’aidait a rester calme et détendu fallait l’avouer. Heureusement se doigts avaient quitter son cou et ce fut un soulagement pour le magicien de sentir enfin ses liens se desserrer et se délier.

- Tu sais je pense pas que tu saches réellement qui je suis … Et je suis tout ce qu’il y a de plus banal. Comme toi je suppose.

Oups ça il n’avait pas pu s’empêcher. Il se disait que c’était une très mauvaise idée de jouer avec le feu qu’était Adam parce que ce dernier n’hésiterait pas a le bruler et que la il était clairement en position de force. Mais bon il se sentait terriblement coincé alors il ne pouvait pas s’empêcher.

- … Mais c’est flatteur que tu me trouve intéressant. Et si tu veux qu’on remette ça de temps en temps pourquoi pas. Jpeux pas nier que j’ai apprécié.

Son corps, ses gestes et ses gémissements l’avaient de toute façon trahi, il avait même perdu son défi. Mais celui la il n’avait pas vraiment tenu a le gagner au contraire il c’était plutôt jeter dans la gueule du loup cette fois ci. S’il devait céder et revenir alors autant le faire en étant libre de ces gestes non ? Bon en réalité dés qu’il partirait d’ici il filerait en espérant que Adam ne le retrouve jamais mais il n’allait pas lui dire. Et puis de toute façon ils n’avaient pas de moyen de se recontacter et Vali n’allait pas lui demander.

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Bientôt, bientôt. Il fallait seulement faire preuve de patience. Adam est très loin de ce genre d’homme qui aime précipiter les choses. D’autant plus que ses envies sont plus portées sur savourer l’instant que d’aider Vali. Ce n’est pas le mieux à faire tirer profit de sa faiblesse, de son état confus, mais le djinn se fiche éperdumment de savoir comment il se sent. Il le passe au crible, fournit un diagnostic par pur esprit professionnel, et donne deux visions de sa personne. Deux opposés, deux interprêtations pour le laisser baigner dans le doute. Soit, il prenait tout ceci pour un jeu et usait du temps pour le noyer dans une panique en crescendo. Soit, il donnait l’impression de se faire réellement du souci pour lui, et il adoucissait ses gestes au possible pour se rendre crédible. Après tout, c’est Adam. Adam n’a pas de coeur, pas d’état d’âme. C’est vide dans sa poitrine, affreusement vide. Son magicien n’avait pas prit le temps de programmer les sentiments, les émotions, et il manquait cette partie du puzzle. Dans ce trou béhant, il n’a fait qu’amasser la rancoeur, la haine, la frustration. Vali n’a prit qu’une petite partie du retour de flamme de ces dernières années, et de ce fait, il avait le mérite de l’avoir soulagé.
La démarche faussement hésitant, le djinn revient dans le dos du magicien, et il se perd dans des thèses, des propos aussi étranges qu’absurdent tant il n’avait rien à faire dans une discussion post-galipette. Cela prouve d’une certaine manière qu’il est redevenu lui-même. Le premier noeud des trois retirés, il semblerait qu’il est délié la langue de son blondinet dans le même temps. Sa tête se relève légèrement, cherchant à croiser le regard brun de sa victime. Bien que vu la satisfaction qui se dégage de celle-ci, ce n’est pas le meilleur mot qu’il aurait pu choisir. Ce que je suis … ? Euh non je sais pas trop comment ça fonctionne. Raison de plus pour l’écouter alors, et prendre note dans un coin de sa mémoire.

De façon subtile, avec un détour grandissant cette fois-ci, Adam avait exposé clairement une de ses petites facultées personnelles qui n’avait rien à voir avec la magie. Ce n’était qu’une question de bon sens, d’observation et de connaissance scienfitique. Comme il l’avait si bien dit, mesurer un pouls est à la portée de n’importe quelle doigtée. Pour maintenir un point de pression psychologique, le djinn avait replacé ses doigts à l’exact endroit, pour la troisième fois ce soir, mais de manière plus brève. Juste pour voir si Vali était capable de comprendre où il voulait en venir. Puis, ses mains sont redescendues, s’affairant à une toute autre tâche, celle de remplir sa part du contrat. Tu sais je pense pas que tu saches réellement qui je suis … Et je suis tout ce qu’il y a de plus banal. Comme toi je suppose. «Tu crois que je mens à mon tour ? Ou que je bluff ? Pourtant, de nous deux, je suis loin d’être le menteur. Et je dois t’avouer que... J’ai une sainte horreur que l’on me mente.» Brûlé avait-il pensé ? Non, Adam avait encore besoin de lui. C’est tout ce qui le préservait. Car ses gestes se sont raffermis, devenus sévères et rudes. Voir tranchants s’il ne faisait pas attention à ces derniers. Son aura tremblait et grondait, tel un seïsme sourd, et son regard s’était relevé en direction du blondinet. … Mais c’est flatteur que tu me trouves intéressant. Et si tu veux qu’on remette ça de temps-en-temps, pourquoi pas. J’peux pas nier que j’ai apprécié. Voilà qu’il se rattrape aux branches, comme c’est charmant.

Un autre cliquetit se fait entendre, et le deuxième noeud sur trois est enlevé, laissant la possibilité à Vali de détendre ses épaules. Il ne manque plus que le dernier, pour libérer son cou et ses poignets. «C’est si triste. En vérité, je n’ai même pas besoin d’insister. Tu vas revenir de ton propre chef. Moi qui pensais rendre cela un peu plus palpitant, et te pourchasser en ville... Oh, cela me fera moins d’effort à monopoliser, voyons le bon côté des choses.» Si ses mots avaient été prononcés à voix-haute, ce sont surtout des pensées qu’Adam a volontairement partagé. Pour marquer son esprit, une fois de plus, après avoir marqué sa chair. Ses yeux automnes glissent sur Vali, regard pénétrant pour soutenir les quelques mots qui suivent : «Je suis, malheureusement, tout ce qu’il y a de plus banal. Mets-toi dans le crâne.» Ce n’est pas un mensonge, et si Vali continue de le titiller sur le sujet même de ce qui nourrit sa haine depuis des années, cela pourrait vraiment mal finir pour le jeune homme. Sa magie n’est plus celle d’autrefois ; pour avoir fait sauter un cadena et mettre en lévitation un pot de fleur, il allait en payer le prix fort pour les semaines à venir. Parce que c’est addectif, et que le sevrage est trop violent. Détendant les traits de son visage avec l’aide d’un soupir, il regarde de nouveau son oeuvre, puis le dernier point à défaire.

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Vali et Adam

Finalement il avait daigné se rapprocher de lui et Vali était soulagé, parce que la douleur c’était bien sur le moment mais la ca commençait à faire beaucoup pour lui. Enfin ça c’était jusqu'à qu’il ne lui parle de détecteur de mensonges. Oh non il n’allait pas jouer a ça avec lui hein ? Le blond avait ses petits secrets et préférait qu’ils soient bien gardés. C’est à dire qu’ils restent dans un coin de son cerveau ou personne n’y avait accès. Il avait beau apprécier certaines personnes jamais il ne raconterait ce qu’il avait pu faire avant de se barrer illico de son pays natal pour se retrouver ici. Bon la du coup le blond se demandait franchement si la dans cette situation ça avait été une bonne chose. Parce que non il n’avait pas prévu de rester enchainer dans un manoir inconnu comme ça. Et que ça ne dépende pas de lui c’était encore pire comme situation. Il était obligé de faire les yeux doux au Djinn qui le sondait. Et il ne serait pas dans cette situation il lui aurait déjà sauté à la gorge pour mieux s’enfuir.

Bien sur qu’il pensait que Adam mentait lui. C’était une évidence et Vali soutenait son regard. Et il essayait de rester stoïque aux gestes plus dur de Adam qui lui tiraient sur les poignets et su le cou. Ah il l’avait mit en colère. Evidement il avait mit le doigt sur quelque chose la. Et jamais il ne cracherait sa vérité avant que Adam ne lui livre la sienne. Pourtant le blond ne disait rien de plus parce qu’il sentait bien la colère grimper chez le Djinn alors il essayait tant bien que mal de le calmer. Lui donnant ce qu’il voulait. Une promesse de le revoir. Promesse qu’il ne savait même pas s’il tiendrait. Il verrait en temps voulu. Sauf que bon apparemment ce n’était pas vraiment ce que Adam voulait puis ce que il aurait visiblement préféré le pourchasser ? Wow c’était quoi cette histoire encore. Il le regardait avec un air surprit alors que ses liens se desserraient lui rendant un semblant de liberté.

- Quoi ? Me pourchasser ?

Vali c’était mit à rire un peu. Mais c’était nerveux. Vraiment nerveux. Entre ça et son insistance pour dire qu’il était banal. Il hocha simplement la tête pour se calmer. Ca servait a rien de nier hein ? Ni de lui dire que de toute façon il pouvait le pourchasser s’il le voulait il n’aurait pas spécialement de moyen de le retrouver. Bray n’était pas une ville énorme mais tout de même. Bon fallait peut être qu’il s’explique la parce qu’a avoir rit comme ça Adam avait toutes les chances de se vexer.

- Pardon je … sais pas ce qui m’arrive.

Autant dire la vérité. Ca faisait un peu beaucoup pour Vali la tout ça. Il était passé par beaucoup trop de sensation et de sentiment d’un coup. Il allait finir par peter un plomb. Bon fallait qu’il tienne le temps que Adam ne détache le dernier lien qui le retenait. Après ça il pourrait peut être enfin souffler. Quelque chose lui disait qu’il allait rester terré chez lui un petit temps pour se remettre de tout ça.

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Jouer ? Quelle merveilleuse idée. Dommage qu’il n’en a plus le coeur, ni l’envie. Adam ne jouait pas. Du moins, ne jouait plus. Les frivolités étaient passées, et maintenant il était temps d’attaquer le vif du sujet. Menteur, l’un comme l’autre. À une différence près, c’est que le djinn a plus de finesse, et ce ne sont que des demi-mensonges. La vérité englobait ses propos, et il fallait fouiller dans les petits détails pour y trouver les points faux. Il voyait le regard insistant de Vali comme un défis, dévolte. «Ne me regardes pas comme ça. Tu n’es pas encore détaché, ne me pousses pas à changer d’avis.» Sans le quitter des yeux, le djinn se fait tranchant dans ses propos, rappelant sa position au blondinet. Il voulait sortir d’ici, oui ou non ? Alors, il n’était pas en position de provoquer ou d’insister. Ce qui est problématique, c’est que ... Adam ne livrera jamais la vérité si Vali ne fait pas le premier pas sur ce point. Alors autant dire que si les deux campent sur leur position, cela risque d’être très long. Le blondinet ferait mieux de céder, et de ne pas jouer les menteurs de bas-étages avec le Belladone qui a déjà percé son jeu. Depuis le début en faites, depuis ses mots devant le portail. Peu de personne connaisse l’existence des Djinns, et encore moins peut se vanter de les invoquer. Aussi maigre soit-elle, Adam possède une autre façon d’entrevoir la vérité. Son espèce est lié aux magiciens, car elle ne peut exister dans ce monde sans leur aide. Tout comme ils ne peuvent maîtriser la magie sans la leur. Cela serait complexe à expliquer, mais il faut imaginer qu’en fermant les yeux et en se concentrant, une toile d’araignée géante, un réseau silencieux et des étoiles, tels les constellations, apparaissent sous l’effet de l’intuition.
Lorsque Adam ferme les yeux, et mets ses poignets devant lui, l’onirisme joue le rôle de goêlier. Ses poignets sont menottés au vide, symbolisant sa prison. Cette fois, il voulait vérifier quelque chose, mais les ricanements de Vali l’avait interrompu dans sa torpeur. Quoi ? Me pourchasser ?

Owh. Malheureux, qu’avait-il fait ?
Pardon je … sais pas ce qui m’arriv-. «Je te fais rire ? C’est ainsi, n’est-ce pas ? Je te libère, alors tu retrouves ton assurance. Ce n’est pas faute de t’avoir prévenu.» A peine Vali avait eu le temps de terminer sa phrase qu’Adam le coupa avant de pouvoir mettre le point final. Au lieu de desserrer les maillons, sa colère étouffée avait fait l’inverse, resserrant les liens. Il n’avait pas refait ce qu’il avait enlevé, mais le djinn avait rendu impossible une libération solitaire. Ses genoux quittent le sommier, et ses pas reculent. Ses yeux, débordant de mépris et de colère, fixe ce dos dénudé. Malgré tout, Adam sourit de nouveau, sous l’effet de la frustration. Incisives dévoilées, l’ombre du diable le talonne et semble rire de Vali. «Finalement, j’ai changé d’avis. Je vais te laisser ici, à méditer, et je vais aller me faire du thé et profiter du jardin. Je reviendrais pour finir de te détacher plus tard. Demain peut-être. Si je n’oublie pas.» Il n’a pas été suffisamment sévère à priori avec son blondinet, alors il fallait passer la vitesse au-dessus. «J’espère que je n’oublierais pas d’ailleurs. Cela serait fâcheux que l’agent immobilier te retrouve ici, dans cette tenue.» Sa langue était passée sur ses lèvres, tic malsain et nerveux alors qu’il le cachait du mieux qu’il pouvait derrière ses doigts par politesse. Sur ses mots, Adam avait enfilé sa veste, et il avait quitté la pièce. Laissant comme promis le garçon à ses pensées.

À voir s’il allait profité de son absence pour réfléchir à un moyen de s’échapper sans ses mains, ou si au contraire, il allait céder à la panique suite à ses propos. Dans tous les cas, Adam n’avait pas mentit sur un point : il était bel et bien descendu à la cuisine pour fouiller et espérer trouver de quoi se faire du thé. Il y avait bien des tasses, une bouilloire dans les placards, mais aucune trace d’infusion à la menthe ou au citron. Le djinn avait légèrement soupiré, ne sachant comment combler cette envie pour du coup. Peut-être pouvait-il bricoler quelque chose à partir du jardin. Fermant sa veste, il avait ouvert la porte d’entrée, et il avait fait le tour à défaut de pouvoir ouvrir celle de la véranda. Il y avait quelques aromates, mais la trouvaille qui lui avait plus, c’était cette menthe dans un massif. Il avait coupé quelques feuilles, et il était rentré à l’intérieur. Quelques goûtes avaient commencé à tomber, avant que l’orage ne se mette à éclater. Hm, sale temps pour mettre les chiens dehors, il va falloir attendre un peu avant de pouvoir sortir. Mettant l’eau à chauffer, Adam avait accéléré l'assèchement des feuilles avec sa magie pour les mettre dans une boule à thé, et préparer ainsi son thé de fortune. Une fois l’eau chaude et verser dans la tasse, le djinn était retourné à la grande baie vitrée de la véranda, s’asseyant en tailleur devant pour contempler la pluie s’abattant sur la pelouse.

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Salt my wounds but I can't heal the way I feel about you
Vali et Adam

Bon c’est vrai peut être qu’il devrait arrêter de le provoquer. Il n’était pas en mesure de pouvoir le faire la. Mais c’était plus fort que lui et même attaché il continuait a défier Adam du regard qui avait très bien compris ce a quoi jouait le blond. Oups. Alors Vali détourna doucement le regard en baissant un peu les yeux histoires de montrer patte blanche à Adam. Il ne voulait pas croupir ici attaché comme ça.

- Pardon pardon.

Toute l’ambiance c’était vraiment tendu et le stress de Vali commençait à le ronger. Oui il restait persuadé que Adam n’était pas un humain et que si lui essayait de dire au magicien qu’il était anormal eh bien c’était l’hôpital qui se foutait de la charité. C’était pas parce qu’il avait touché des grimoires qu’il était si diffèrent. Okay ce n’était peut être pas donné a tout le monde de faire de la magie mais c’est pas comme s’il avait ça dans le sang lui. Elle ne faisait pas partie de lui. Et il pouvait arrêter comme bon lui semblait d’y toucher même s’il n’en avait pas spécialement l’envie parce qu’au final c’était un peu comme une drogue. Lorsqu’on commençait on ne pouvait pas s’arrêter. Mais soit toute cette tension avait fait pété un plomb a Vali qui se mordait pour se la fermer. Sauf qu’a force de se retenir il c’était mit a rire sérieusement. Entre la mauvaise foi de Adam et son envie de le traquer s’en était trop. Vali c’était excusé pour sa réaction mais il avait bien vu que Adam avait tiqué.

- Attends ! Non ! C’est pas ce que tu crois ! Ahh !

Merde il n’avait même pas eu le temps d’ajouter quoi que ce soit que les chaines c’était resserré sur lui en lui provoquant une vive douleur. Putain non il était en train de partir ? Vali ne pouvait même pas bouger sinon il allait tomber.

- Non fais pas ça. J’ai compris ! Reviens ! Ne pars pas j’ai compris ! Me laisse pas comme ça ! S’il te plaît je rigolerais plus ! Je suis désolé !

Mais il était quand même parti et le blond était totalement paniqué. Non fallait qu’il fasse un truc. La il n’avait même pas de grimoire sous la main pour invoquer un truc. Et oui l’idée lui avait traversé l’esprit une fois qu’il n’entendait plus les pas d’Adam dans le couloir. Son cœur battait la chamade la. Il essayait de bouger ses poignets dans tout les sens. Mais tout ce qu’il arrivait à faire c’était de se faire pousser ses grognements de douleur.

- C’est pas possible putain. Jsuis vraiment trop con.


Il essayait de passer un de ses poignets mais rien à faire. Même s’il avait l’impression que plus il forçait plus il avait ses chances en réalité il se rongeait la peau plus qu’autre chose. Et ça il le sentait parce que la douleur se faisait de plus en plus présente. Mais il ne pouvait pas rester sans bouger à essayer d’écouter les bruits. Non il était en panique alors il se disait que quitte à s’exploser une main il fallait qu’il se barre.

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I took a walk on a Saturday night,fog in the air, just to make my mind seem clear where do I go from here? I see my breath pushing steam through the air, shaking hands run through my hair, my fears, where do I go from here?

La sourde oreille, Adam entendait au loin la complainte du blondinet. Ses excuses, précipitées, qui ne suffiront pas malheureusement à fait changer d’avis le djinn. Il allait lui passer l’envie de rire, surtout dans une telle position. Après tout, il lui avait semblé être clair : il n’était pas pressé. Calmement, le Belladone avait quitté la pièce, les mains dans ses poches,  fermant la porte derrière lui par politesse. Enfin, ce qui devait ressembler à une politesse. C’était avant tout pour réduire le bruit émis par Vali et ses complaintes. Il n’y avait que l’odeur de sa cigarette qui planait encore dans les heures, seul indicatif de son passage. Une fumée sentant l’herbe de province. De nouveau au rez-de-chaussée, il avait jeté un œil à sa montre, et son sourire s’était dissipé. Il avait joué avec les mots, une nouvelle fois. Reste à voir si son blondinet allait le réaliser plutôt que de se noyer dans la panique au même titre qu’il noie ces feuilles coupées dans l’eau bouillante. Un geste délicat, millimétré, alors que la pluie s’abattant sur le verre ressemble à une douce mélodie qui l’inspire. Plus tard, peut-être, lorsqu’il aura terminé son thé et se sera lasser de ce spectacle.
Ses yeux se baissent sur la pelouse noyée, et il plonge dans ses pensées. Dans ces moments, il réalise la raison pour laquelle ce monde est encore supportable : il est magnifique en colère. Les éclairs fracassent le ciel, et la pluie trace le souffle du vent. Portant sa tasse à ses lèvres pour une énième fois, les arbres se tordent, dansent, mais ne craquent pas, lui faisant éprouver une certaine fierté. Ses doigts se resserrent, au même titre que les branches se plient pour protéger les plus jeunes, et un soupir s’échappe. Il envie tout ceci. Il envie cette force qu’il ne possède plus. Tout cela à cause d’un magicien, d’un être humain. Oui, Vali est différent de son point de vue : parce qu’il n’est pas humain, mais il n’est pas un parfait innocent non plus. Pour cela, il suffisait de fermer les yeux et de le voir tirer du plaisir malgré ses coups.

D’ailleurs, cela lui fait penser : il y avait un piano dans la première salle qu’ils ont visité. Celle qui avait été la pièce principale de vie en vue des meubles recouverts par les draps. Lui vient alors une idée. Ne serait-ce que pour rassurer entre guillemet son invité. Lentement, Adam se relève et quitte son emplacement à contrecœur. Il quitte la véranda, traverse le hall d’entrée, contourne la cuisine, et s’engouffre dans cette fameuse salle. Rien n’avait bougé, et il y avait encore les débris du pot cassé un peu plus tôt dans la soirée. Morceau qu’il avait enjambé sans y prêter plus d’attention que cela alors que son cheminement était tracé par le mégot fumant. Retirant le drap blanc du piano, il avait posé sa tasse dessus, enlevant par la suite celui cachant le banc pour s’asseoir et se mettre en face. Mère n’était pas là pour le déconcentrer, ni son compagnon de visite, et il se fichait éperdument de savoir si le voisinage était alerté. Auquel cas, il remettrait seulement en doute l’isolation phonique de ce manoir. Ses doigts se déposèrent sur les touches, et ses pieds sur les pédales. Quelques notes résonnent, lentes, timides. Ses yeux suivent le mouvement de ses doigts, monopolisant sa mémoire. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas touché à du noir et de blanc. Puis, cela finit par couler de source. L’aisance reprend ses droits, quelques arrêts, pour mieux repartir.

Il y avait néanmoins toujours une crainte, celle des coups de règle sur ses doigts à la moindre fausse-note. C’est pour cela qu’il faisait attention, que rien ne pourrait troubler sa concentration. Pas même la cendre qui s’échoue sur ses habits, ou encore son thé qui peine à fumer. Sans accélérer, car ainsi était le tempo, ce n’est qu’à la fin de la mélodie qu’il relève le menton en direction du plafond, haussant un sourcil. S’il se fit au sens des couloirs, Vali devait être juste au-dessus de lui. Impossible donc qu’il n’ait pas entendu. Adam referme le couvercle, reprends sa tasse et laisse les draps défaits. Minuit est passé, ils étaient à demain maintenant. Subtile, en effet. Mais il lui avait bien dit qu’il reviendrait, n’est-ce pas ? Sans dire un mot, Adam remonte les marches des escaliers, et il revient dans la chambre après une bonne heure d’absence. Il ouvre la porte, et sans un mot, il détache le dernier nœud. « Comme convenue. » Avait-il simplement prononcé sans chercher à se sauver. Le djinn s’était simplement reculé pour lui laisser une marge de manœuvre, avalant ce qui lui restait de thé avant de tourner des talons.

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