Ow, ma tête… Attends, quoi ? C’est sans doute la première chose que vous avez pensé. Le ronflement rassurant d’un moteur, les vibrations sous vos pieds d’une carlingue survolant la route à une certaine vitesse, et un “confortable” siège en mousse sous vos fesses. Vous vous retrouvez à six entreposés comme des sardines à l’intérieur de ce qui ressemble à un mini-minibus - et si encore il était neuf ! Sirius est au milieu de la banquette arrière et sans ceinture, prêt à se prendre le parebrise en pleine gueule au premier freinage brusque. Une chance que pour se consoler d’une peut-être mort imminente, il soit encadré à droite de Phoebe et à gauche de Sterenn, la première portant sur les cuisses une carte qui ne ressemble à rien à cela près qu’il y est dessiné un chemin au bic rouge, la seconde une lettre scellée coincée dans la portière. Que tout le monde soit rassuré, c’est Sayanel qui tient le volant. Rassuré ? Il faut tout de même préciser qu’il porte des moufles qui ont tendance à glisser et des menottes aux poignets. Ah bah, c’était trop simple sinon ! Et Utah me direz-vous ? Il a gagné la place passager, la boîte à gant cadenassée, et le droit de toucher à la radio. Radio qui, d’ailleurs, a décidé de passer en boucle et à haut volume : On the road again. Désolé, c'est coincé pour l'instant. Ah, mais on dirait que j'ai oublié quelqu'un... Vous savez que dans les minibus, le contenu du coffre se trouve directement derrière les places arrières ? Et bah voilà, c'est là qu'on a collé Kabukichô, empêtré dans un sac poubelle, avec un vieux manuel au texte incompréhensible coincé sous le tapis de sol. T'inquiète pas bro, y'a des images. Avec des bombes pleines de fils dessus.
Mais vous allez où comme ça ? Oui parce que, les fauteuils bouffés et les vieux mégots de cigarettes, ça reste quand même des détails minimes par rapport à ce que vous devriez pouvoir observer par votre fenêtre. Et ce qu’on peut en dire, c’est que pour l’instant, vous êtes plutôt safe : la voie est large et il n’y a que des champs sur les côtés - quelques bagnoles qui passent dans ce coin paumé, et quelques bosses sur la chaussée pour le plaisir des fesses. Et puis il y a quelques bitoniaux qui clignotent sur le tableau de bord, notamment pour dire que Sirius n’a pas mis sa ceinture avec un petit bruit super chiant. Bon, et si vous demandiez à Phoebe quelle carte c’est, au lieu de vous extasier sur tout et n’importe quoi ? Mais tout de même, il va lui falloir un peu de jugeote, parce qu’il n’y a pas de titre, juste quelques noms de ville dont personne ne connait l'existence - et vu leur gueule, on croirait l’Alsace, même si au final c’est assez difficile à dire. C'est peut-être juste une carte d'Irlande traduite en néerlandais.
Oh, et on vous souhaite un bon voyage bien sûr !
Règles
+ Vous devrez vous limiter à 600 mots maximum par réponse. + Il se pourrait que vous soyez toujours ivres - libre à vous de choisir, en l'occurrence. + Communiquez ! Vous êtes en huis-clos mais vous risquez le pire si vous ne prêtez pas attention aux autres. + Vous pouvez vous déplacer dans la bagnole même si c'est déconseillé par les flics et par votre médecin traitant. + N'hésitez pas à vous rafraîchir la mémoire en relisant la situation commune de base !
Invité
Mar 1 Mai - 22:01
[ Kabu le sac poubelle ]
Sortir ce soir là avait semblé être une bonne idée. Parce que ma connasse de future-ex-femme était venue chercher ma Natasha avec une heure d’avance, et parce qu’elle était partie depuis dix minutes qu’elle me manquait déjà, j’avais foutu ma cousine dans la loge avec sa télé pour qu’elle mate sa merde d’émission et je m’étais ensuite rendu au Drunk Mermaid histoire de me faire noyer par une sirène – ou par une fée verte, qui sait. J’avais bu… Ca ouais, comme un trou. Je m’étais fait quelques autres potes pochtrons et je me souviens même avoir dansé sur une table à un moment donné avec une vraie sirène cette fois – mi-femme-mi-thon-mi-femme-derrière. Et il était possible que j’aie été tellement choqué d’avoir dansé avec pareil spécimen que j’avais eu envie de vomir puis j’étais tombé. Je m’étais même cogné la tête, si j’en jugeais ma migraine certaine.
Par contre, il fallait m’expliquer certaines choses. Comme par exemple…
Pourquoi j’étais torse nu ?
Non, attendez.
Pourquoi mon tee-shirt était devenu un sac poubelle ?
Je savais que je n’étais pas le mec le plus frais de la création, mais de là à me jeter aux ordures ?
Enfin… Il y avait une autre question à poser quand même. Une question de la plus haute importance. Une question qui me taraudait depuis le moment où j’avais posé ma main sur un siège de voiture – QUOI ?! – qui roulait avec Sayanel comme conducteur.
« Say, mon pote, tu fous quoi là ? »
C’était cette question-là, qui emmenait plein d’autres en réalité. Comme ces gens qui étaient là un peu serrés alors que j’étais affalé derrière, à plisser des yeux pour bien voir. J’avais même un bouquin avec moi… Qui avait des bombes. Pas les bombes façon pas-sirène, mais des bombes façon champignon et aïe-putain-ma-main-n’est-plus-là.
« Vous êtes qui vous ? On est où là ? Personne n’aurait une aspirine ? Et mon tee-shirt ? »
Trop d’efforts, je retombai dans mon coin, la bouche pâteuse. Je savais pas ce que je faisais là, et je devais avoir sacrément bu pour avoir fini la tête à l’envers comme ça…
Invité
Mar 1 Mai - 22:47
T’as eu la bonne idée de chercher l’inspiration aujourd’hui. T’es parti au Mermaid Drunk, parce que c’est le premier lieu qui t’es venu à l’esprit. Un lieu pleins de vie. Plein de vivants. C’pour ça que tu l’aimes bien, ce lieu. Anonyme silencieux, tu t’étais posé au bar. T’avais commandé un verre. Juste un. Enfin, ça, c’était le plan de base. Au final, on t’en a offert. Des inconnus - ou pas, t’as déjà oublié. Du coup, y en a eu un autre. Puis un autre. Rien de bien extravagant. L’alcool, c’pas trop ton truc. Mais ce soir, l’ambiance a fait que. Tu t’es laissé entraîné. Et puis… Blackout. Envie de vomir. Le silence. Le noir. Boom. Tu tombes. Quand tu finis par te réveiller, t’as encore envie de vomir. Mais pas la même. Une sensation beaucoup plus connue… Sans doute dû au mouvement répétitif du véhicule dans lequel tu te trouves. Véhicule ? D’un coup, comme si t’avais reçu un seau d’eau à la figure, tu prends conscience que tu roules. Ce qui ne va pas. Pas du tout. T’aimes pas ça. Rouler je veux dire. Tu ne supportes ni bus, ni voiture. Putain. Qu’est-ce que t’as foutu pour te retrouver là ? Tu regardes vite fais autour de toi pour bien réaliser que ouais. T’es en voiture. Et pas seul. Avec des inconnus. Pleins d’inconnus. Bon, ça, ça te dérange pas des masses. Par contre, le fait que t’es pas accroché, ça par contre… Limite paniqué - même si tu essayes de ne pas le montrer - tu cherches ta ceinture pour t’attacher. T’es au moins un peu plus rassuré comme ça. C’est à ce moment-là que t’entends une voix. ‘Sirius’. Tu lui réponds mais tu fais cours. Si tu parles trop, tu vas vomir. Tu le sais. Putain. T’aurais pas dû sortir aujourd’hui. Bon. T’es quand même obligé de reconnaître que tu apprécies être bien entouré comme tu l’es. Enfin, ne pas être seul. Toi, seul dans une bagnole. Une catastrophe assurée - c’est pas comme si tu savais conduire, de toute façon. C’est là que tu décides de t’intéresser au conducteur - Sayanel, si t’as bien compris. Comme si t’as quelque chose à faire de son nom - pour voir qu’il porte des moufles. Et des menottes. T’es bien placé pour voir ça. Au milieu. Pire endroit oui. T’as une vue dégagée sur la route. tu retiens un haut-le-coeur. Putain, tu vas vomir d’ici peu, c’est sûr. Sauf si… ‘Arrête-toi. Dis-moi que tu peux t’arrêter’. Normalement, t’as un peu plus de fierté que ça. Mais bon, là, t’as un joker. T’es dans un véhicule. C’est un peu ton point faible. Du coup tu croises les doigts. ‘Ou alors, dites-moi que y a un sac quelque part, sinon, ça va pas être jojo d’être dans cette voiture d’ici peu...’. T'as envie de vomir quoi. Et ce serait dommage de repeindre le sol le sol alors que vous savez même pas encore où vous êtes. Y a bien une carte, mais t’y compris rien du tout. D’façon, c’est pas ton truc ça. ‘On est où au juste ?’ Ouais. Tu te doutes que bah, les autres, ils doivent être dans le même état que toi et n’avoir aucune réponse à cette question. Mais bordel, t’as besoin de la poser. Et tu sais même pas pourquoi. Te rassurer sans doute ?
Invité
Mer 2 Mai - 0:37
Un mal de crâne qui me vrille les tympans. Faut dire que j'ai bu comme un trou hier, pour changer. J'étais au Drunk Mermaid avec Kabu et quelques potes, j'ai pas vraiment surveillé ma consommation d'alcool. D'ordinaire, faut dire que je tiens un peu plus que ça. Mais ça ne m'étonne pas plus que ça. J'ouvre les yeux, et le paysage qui défile me file un coup de panique tel que je donne un coup de volant sur la gauche avant de reprendre mes esprits et de revenir au milieu de la chaussée. « C'est quoi ce putain de délire ???» Mon cœur bat la chamade, j'arrive plus vraiment à penser correctement et j'ai des putains de moufle sur les mains qui rendent la conduite à peine complexe. La voix de Kabu résonne à mes oreilles. Un coup d'oeil à l'arrière, et je peux l'apercevoir, à la ramasse derrière les sièges arrières. Mis à part lui, je ne reconnais relativement personne dans la voiture, mais tout le monde semble aussi étonné, voire paniqué, que moi. « Kabu, tu me fous mal au crâne.» Faut dire que la panique me rend énervé. Je sais pas qui m'a drogué mais c'est clairement évident que quelqu'un m'a foutu là, je me suis pas menotté avec des moufles pour le plaisir. Un regard à côté de moi pour observer le blond assis sur le siège passager. Je veux lui demander un truc mais le mec à l'arrière prend la parole.
Est-ce que je peux m'arrêter ? Est-ce que je vais tenter le coup surtout ? Parce que c'est bien gentil mais si on nous a foutu là, c'est pas pour qu'on en sorte en deux minutes top chrono. Laissons parler ma paranoïa ambiante, mais non j'arrêterais pas la bagnole au premier qui veut gerber ou pisser. Ils avaient qu'à moins picoler. « Tu veux que je nous plante ? Si je tente un arrêt avec moufles et menottes, je nous envoie tous au Purgatoire. Trouve un truc, y a rien sous ton siège ? Au pire Kabu tu peux toujours lui prêter ta poubelle.» Un petit sourire. Je respire beaucoup trop vite, je suis au bord de la panique, je comprends pas ce qu'il m'arrive. Je suis toujours sur mes gardes, même quand je pionce, c'est impossible qu'on ait réussi à me poser au volant d'une caisse sans que je m'en rende compte. Et le décor autour ne me rappelle rien. On doit être loin de Bray, pour sûr. Où exactement, par contre, j'en ai pas la moindre idée. Mes mains glissent, j'ai du mal à m'accrocher au volant. Et la voiture va trop vite, si ça continue, mes talents de conducteur suffiront pas, surtout que j'ai plus l'habitude de ma Harley que d'une bonne vieille bagnole. Mon regard se pose sur le blond qui n'a toujours pas dit un mot, tandis que je fais un signe de tête en direction de mes moufles. « Hé Blondie, tu veux bien m'aider à enlever ça ? Et éteindre cette putain de radio, par la même occasion ? » Encore quelque chose qui va me rester dans la tête à jamais. Je respire calmement alors que les champs défilent autour de moi. C'est à ce moment-là que je me rappelle. « T'étais au Drunk Mermaid hier soir non ? Utah, c'est ça ? » Je sais plus si je lui ai offert à boire, ou si c'est lui, ou si on s'est éclaté la gueule sur le trottoir pendant la soirée, en tout cas je me souviens de lui. « Est-ce que quelqu'un à une idée d'où on est ?»
Invité
Mer 2 Mai - 15:23
Dans sa bouche, juste la paille d’un diabolo. Il fallait croire que l’étoile était assez droite pour ne même pas boire d’alcool. C’était tout à son honneur, mais ça ne changea pas la donne. Dans sa bouche, il fallu qu’autre chose que le liquide et la paille ne vienne.
Sterenn s’en rendit compte trop tard. Comme tous les autres, au final. Elle ne se rappelait déjà plus ce qu’elle faisait ici à boire. Elle sut juste qu’elle se sentit mal, et qu’elle sombra.
Sombra avant de rouvrir les yeux, et de comprendre, que décidément, là où elle se trouvait eh bien… Où elle était en fait ? Elle se sentait bien serré, et pour cause, il semblait qu’à ses côté il y avait une vitre et un monsieur. Plusieurs monsieur en fait. Et une dame. Enfin uine fille. Et cette fille, Sterenn eut au moins le plaisir de la connaître.
Par contre pour le reste, tout semblait flou, et plutôt inquiétant. C’est pour ça que sur le coup elle ne vit pas la lettre, encore moins la carte. Elle écoutait, l’étoile, attentive à ce qui pouvait se dire, et à ce qui pouvait aider.
Parce que toute de suite elle comprit qu’un truc clochait. Personne ne savait ce qu’il faisait là, un autre voulait vomir, et le reste… Ses yeux tournaient de partout, et c’est là qu’elle vit la lettre. Elle avait encore rien dit l’étoile. Faut croire qu’elle estimait que parler pour le coup servirait pas à grand-chose. Sinon à déconcentrer.
Pis tout ce qu’elle pourrait dire c’est « bah on est où » et ça… Quelqu’un avait déjà demandé.
- Est-ce qu’on roule vite ? Je n’ai rien pour ouvrir les menottes, mais si on peut sortir de la voiture quand même…
Sortir et s’échapper pour découvrir où on est, mais sans laisser le chauffeur tout seul. Ce serait trop dommage. Bien qu’elle ne le connaisse pas, Sterenn s’imagine mal laisser tomber quelqu’un comme ça. L’étoile reste calme. Il faut croire que la peur chez elle ne se manifeste toujours pas. Sûrement que la peur est là, mais qu’elle le sait pas encore. Pour le reste, elle se saisit de la lettre
- Peut-être que cette lettre nous dira à qui est la voiture. Ou d’autres éléments.
Elle était presque trop logique l’étoile, trop terre à terre. Pour une étoile toujours rêveuse, elle était bien là. C’était peut être ça, sa façon de manifester son angoisse. Elle en oublie de rêver.
- Et pour le vomi, hm…Désolé j’ai rien sur moi non plus apparemment…
Mais elle espérait que si l’autre était pris d’une subite envie de faire sortir de sa bouche un met peu ragoutant…Eh bien, il ne le ferait pas sur elle.
[Ducoupj’suispasdouépourlesujetscommunsmaisvoila]
Invité
Sam 5 Mai - 13:33
❝ On the road again ❞Utah & Co
Ma tête est lourde. Ce n'est pas une sensation inconnue mais ça reste toujours aussi désagréable. J'ai l'impression d'émerger d'un très long sommeil, sans pourtant me sentir reposer pour autant. J'ai l'esprit complètement cotonneux et la sensation que ce n'est pas demain que j'arriverai à connecter mes deux neurones. Je crois que je suis toujours défoncé et ça, ça ne m'arrive pas forcément souvent. Pas que je sois défoncé, je le suis toujours, mais bien souvent, quand je finis de sortir de mon coma, j'ai le cerveau en berne mais je sais que ça finira par passer. Là ... ça va être chaud je le sens ! J'ouvre un oeil et le referme. Rien que cette action m'a demandé toute mon énergie, je crois que je vais me rendormir. Pourtant il y a quelque chose d'inhabituelle, sans que j'arrive immédiatement à savoir quoi. Des voix autour de moi ? C'est pas la première fois que je me réveille avec plein de gens autour, c'est pas franchement quelque chose qui me fait tilter. Le fait que je ne sois pas chez moi ? Ca aussi c'est pas franchement si étonnant que ça. Je me déchire la tête assez régulièrement, je ne sais jamais où je finis, ni avec qui. Parfois je me retrouve sur la plage ou dans l'appart' d'une personne que je ne connais pas, ou même sur le trottoir, comme un clochard, j'ai perdu ma dignité depuis bien longtemps, croyez le bien ! Non, je finis par y mettre le doigt dessus, le décor bouge et ça n'a rien à voir avec le fait que je sois défoncé. On est en mouvement. Je peux sentir le sol bouger sous mes pieds, entendre le bruit du moteur, tout cela me bercerait presque ... jusqu'à ce que j'entende quelqu'un appeler quelqu'un d'autre Blondie !
Je ne suis pas mégalo mais c'est un surnom qu'on me donne souvent, surtout quand on ne me connaît pas. Blond, cheveux long, on va dire que c'est un raccourci facile et vu que je m'en fous, ben les gens continuent. Je grogne légèrement. Faut vraiment que j'ouvre les yeux ? "Huummm..." Fut mon premier mot. Oui, bon d'accord, ce n'est pas un mot, mais qu'importe. J'ouvre les yeux, par chance il n'y a pas de lumières violentes pour m'aveugler. Il me faut quelques instants pour réaliser où je suis. Je fais lentement le tour de l'habitacle pour me rendre compte que je ne suis pas seul et que franchement, en cet instant, aucun me disait quelque chose. Je ne capte pas réellement ce que c'est que ce "ça" que le conducteur m'a dit tout à l'heure, mais la radio, j'ai. Je me penche douloureusement vers elle, mais j'arrive à rien. "J'crois qu'elle est pétée !" Dis-je en me raclant la gorge. Je ne capte pas grand chose, mais mon voisin a l'air lui d'être bien réveillé ! Il me pose des questions, il connaît mon nom. Le Drunk Mermaid ? Wouhai, y'a moyen, j'me souviens plus trop de ce que j'ai fait là tout de suite ..."J'sais pas, p't'être ... J'étais défoncé ... J'le suis encore ..." Dis-je en ayant bien du mal à reprendre pied avec la réalité...
Tout le monde n'a pas ouvert les yeux semble-t-il, mais bon, on ne va pas chipoter - de toute façon, il y en a toujours un pour pioncer tout le voyage, et pour ce road trip improvisé, il semblerait que ce soit Phoebe qui s'en charge. La carte est toujours là, libre à vous d'y jeter un œil, mais ce n'est probablement pas ce qu'il y a de plus urgent.
La lettre que Sterenn a sous les yeux l'est déjà bien plus. Bon, c'est très succinct, l'auteur a probablement eu la flemme, ou mieux à faire, ou bien comme vous devriez le déduire sans trop de mal, n'avait peut-être pas toute sa tête.
« Si tu freines, ça va faire BOUM ! Haha »
Pas besoin de vous faire un dessin je suppose, mais au lieu de réclamer bêtement l'arrêt du véhicule, ça me semblerait malin de faire en sorte que l'information circule. Agir vite ? C'est toujours conseillé, mais détendez-vous, faites comme Utah qui ne semble pas plus que cela inquiété que le conducteur n'ait pas de prise sur le volant auquel il est menotté. Ah oui, parce que si vous sortez de là, Sayanel lui va rester.
Un dernier petit mot pour Sirius, et j'en suis navrée : mais si tu n'étais pas attaché, chéri, c'est pour une bonne raison. Une raison bête hein, c'est juste que le mécanisme de ta ceinture est pété. Donc tu peux la clipser à l'infini elle va juste passer son temps à se défaire. Mais te plains pas trop, t'as deux paires d'airbags de chaque côté.
Et l'autoradio est toujours cassé, mais si Utah tape assez fort dessus, peut-être que ça passera de la country aux chansons d'amour - c'est vous qui voyez. Un petit cadeau tant que j'y suis : il y a un paquet avec deux cachets d'aspirine et une bouteille de flotte dans le sac poubelle de Kabukichô. Peut-être que j'ai pitié de votre gueule de bois, ou peut-être que c'est du poison... Vous vous sentez chanceux ?
Des bisous, bon courage
Invité
Lun 21 Mai - 16:20
[ Kabu le sac poubelle ]
Oh, génial. J’étais dans un mini-van avec un type qui allait dégobiller, si on s’arrêtait pas, ou si on lui donnait pas un sac. Génial ! J’avais envie de me taper le front. Je détestais ça, le pâté sur le sol, alors dans la voiture, avec le truc qui sentait la mort ! Et de toute évidence, Say passait plus son temps à dire coucou aux copains qu’à réellement s’arrêter, et à dire que lui faisait mal au crâne – un p’tit fuck en passant – et que je pouvais prêter ma poubelle à ce Sirius qui était pas en forme. Pas con.
Je la retirai, pour la refiler à Sirius.
« Bon y’a des trous, mais tu devrais pouvoir dégobiller dedans. Tient, prend le livre, met le sur tes genoux, des fois que tu vises mal, ça fera un plateau. »
Mais en le tripotant pour le donner à Sirius, je trouve des trucs dans mon sac poubelle. Avec un air de pure incrédulité, j’y trouve une bouteille d’eau et de l’aspirine. Oh ! Bah comment j’avais pas senti ça dès le départ ? C’est apparu par magie ? Assis en tailleur derrière, dans mon coffre, les mains en suspens, je finis par les retirer, et à donner le sac et le bouquin à ce Sirius, puis à lui tapoter le haut de la tête.
« Allez, vomis, une fois l’estomac vide, y’aura plus rien à dégobiller. »
Mais sur le coup, je me demandais surtout si c’était une vraiment bonne idée, cette aspirine et cette flotte. Non parce que bon, Say conduisait, j’avais pas trop réagi car j’étais encore beurré de la veille – enfin si c’était la veille – mais le mec a juste pas l’air de vraiment être en tenue de conduire. Je me redressai, affalé sur le siège qui me séparait des autres, brandissant qu’une main mes trouvailles pour leur signaler que j’avais ça, quand je vis le p’tit mot délicatement griffonné qui se trouvait dans les mains de la brune.
Si tu freines ça va faire boum.
J’eus un moment de blanc. Okaaaaaaaaay, quoi, comment, pourquoi, il se passe QUOI ?
« Say, 100 balles et un nut si tu ne freines surtout pas. Sans vouloir t’inquiéter. Hum. Une petite aspirine ? »
Invité
Ven 1 Juin - 23:40
Ok. Très bien. Ne pas vomir. En tout cas essayer. Tu vas y arriver, hein Sirius ? Ce serait couillon de le faire dans un espace restreint comme celui-ci. Et puis les gens qui t’entourent doivent déjà assez peu t’apprécier comme ça, à mon avis… Au moins les gens autour de toi ont l’air d’être réactif. Pas sympathique, mais réactifs. Fuck, pourquoi cette putain de ceinture ne veut pas se fermer ? Tu restes focus là-dessus - tu sais que c’est pété, mais t’as besoin de te rassurer. De t’accrocher à quelque chose. Et là, en l’occurence, c’est ce petit truc cassé. Mais tu comprends le conducteur. T’as pas vraiment envie de crever. Tu préfères encore rendre le contenu de ton estomac. Mais au final, on te tend un sac poubelle. Ouais, pourquoi pas. Y a des trous. Ca fera toujours affaire, non ? Suffira de les éviter. Ou un truc du genre. T’es plus vraiment en état de réfléchir. A défaut, t’essayes de respirer dedans. Histoire de tenter de te calmer. Et puis y a le bouquin. Ce foutu bouquin étrange. Tu l’attrapes et tu le zieutes un peu. Histoire d’essayer de te changer les idées. Mauvaise idée. Très mauvaise idée. T’y comprends rien - y a rien besoin de comprendre. Tu reconnais juste les dessins. Jolis dessins de bombe… Et puis y a la phrase de l’homme sac poubelle qui t’interpelle. Sans vouloir t’inquiéter… ? Tu tournes la tête vers lui, pour essayer de comprendre. Et ton regard tombe sur la lettre de ta voisine. « SI TU FREINES, ÇA VA FAIRE BOUM ! HAHA ». Ahahaha. Mais bien sûr. Que c’est drôle. Attends… Boom. Bombe. Noooooooon, c’est pas ce que tu crois hein ? ‘Kabu, c’est ça ? On est d'accord... Y a aucun lien entre ça et ça hein ? C'est juste une mauvaise blague... ? ’ Tu montres à tour de rôle la lettre et le bouquin. Mais non. Y a pas de bombe dans cette voiture. Hein. Hein ? Ok. Très bien. Deux minutes. Deux minutes et tu craques. Limite, t’es prêt à sortir de la bagnole en roulant. Si c’est une blague, elle n’est clairement pas drôle.
Invité
Lun 4 Juin - 19:05
La lettre n’avait rien de rassurant, et malgré le calme presque toujours là de l’étoile, cette fois Sterenn sentit que quelque chose n’allait pas aller du tout. Disons que dans la vie, l’étoile avait pleins de but. Déjà aller au plus grand observatoire du monde. Ensuite, retourner à Brocéliande. Puis, terminer au moins ses études. Alors à vrai dire, terminer sa vie dans une bagnole roulant de façon permanente au risque d’une explosion n’avait rien à voir avec ses projets de vie.
Se faire vomir dessus non plus, à y réfléchir.
Mais alors tout s’emballe. Du moins, tout s’emballe quand les voisins zyeutent la lettre et comprennent dans quelles situations pourri ils sont. Sterenn, elle, n’a encore rien dit quand elle comprend que tout le monde se connait plus ou moins. Et que de toute évidence, il ne faut pas paniquer le chauffeur et surtout pas lui faire comprendre que s’il freine, c’est terminé.
Mais s’ils ne freinent pas, ça sera terminé aussi, non ?
Piège à la noix. Sterenn regretta de n’avoir aucune idée sur le coup. C’est là qu’en espionnant aussi elle regarde le livre et le prend.
- .....Ca va peut être nous aider.
Ok, lire en voiture c’est pas la meilleure idée de la Terre. Pas la pire non plus. Pis si ça peux aider…
- Je vais essayer de voir si y a une solution là-dedans.
Et ainsi l’étoile se mit à la lecture, comme si c’était le moment. Mais qu’est ce qui était le moment, dans pareille situation, hm ?
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