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 Kirei-na hitomi-dane. (Kabu)

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kabukichô & juliet
Être de nouveau fixée à Bray, m'avait permis de faire le point sur ma vie personnelle et professionnelle. On ne peut pas dire que je n'avais pas le temps, travailler pour mon compte me donnait un temps infini sauf lorsque j'avais un projet avec un client. Forcément ça engendrait une date limite. J'avais fait du tri dans mon loft et surtout dans mes créations. Le ménage du printemps comme on disait. J'avais fait aussi l'effort de ranger le chaos qui stagnait sans cesse dans mon logement. Je n'étais pas organisée comme nana. Dans mon travail si, mais alors chez moi... Mais je m'y retrouvais (la plupart du temps) et c'était l'essentiel. C'était le chaos de la bonne humeur et pour une fois, j'avais décidé de le ranger pour que ça ressemble à quelque chose. Je ne me faisais pas de fausses illusions, d'ici deux trois jours, ce serait à nouveau le bordel.

Je faillis presque jeter un dessin qui remontait à quelques années. Il retint toute mon attention et je m'installais sur mon lit pour le contempler. Illustrations enfantines, c'était un brouillon où je m'étais foirée avec les couleurs. Je me souvenais que j'avais travaillé pour un japonais, enfin non brésilien, pour ses livres pour enfants. Du jour au lendemain, je n'avais plus eu de nouvelles alors qu'il était censé continuer la saga. A vrai dire, à l'époque, j'étais aussi préoccupée avec mon couple puis les fiançailles et j'avais complétement zappé de le recontacter. Kabukichô, malheureusement je n'arrivais pas à imiter le bon accent pour prononcer son prénom, devait toujours tenir l'hôtel en plein cœur de Dragon Alley. Je n'avais rien à faire dans l'immédiat, c'était l'occasion d'y faire un tour.

J'avais aimé travailler avec lui, c'était aussi un artiste et j'adorais la fusion entre deux mondes artistiques. Lui l'écriture, moi le dessin. Étant habituée à dessiner des femmes, j'avais pu découvrir un nouveau genre grâce à lui. C'était amusant et d'une certaine façon relaxant de dessiner pour le public des tous petits. Je me rappelai alors de Natasha, la petite princesse de Kabu. Elle était tellement à croquer, métisse d'une maman noire et d'un papa asiatique, j'étais persuadée qu'elle allait avoir la côte plus tard. C'était ce genre de môme parfait, sage et bien élevé qui me donnait envie d'en avoir aussi. Et même si je ne me sentais pas prête pour en avoir un là tout de suite et que j'aurais envie de le balancer par la fenêtre dès les premiers cris, j'espérais en avoir avant la trentaine. Enfin bon, il me fallait un mec déjà et c'était un autre sujet. Natasha avait sûrement dû pousser la dernière fois que je l'avais vu.


« Bonjour ! » lançai-je lorsque je passais la porte de l'hôtel. Il n'y avait pas un signe de vie alors je restais appuyée au comptoir de l’accueil. Je regardais le local, ça tombait un peu en ruine son truc. Dragon Alley n'était pas le quartier le plus attrayant de Bray. Je ne savais pas comment marchaient les affaires du brésilien mais un coup de peinture, des fleurs et d'autres bricoles pourraient rendre son hôtel beaucoup plus sympathique. Je n'étais pas dans la décoration intérieure mais il était évident que là, il y avait de quoi faire.

AVENGEDINCHAINS
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Je commençais tout juste mon tour d’accueil, le soleil allait bientôt se coucher. C’était parti pour une nouvelle nuit d’alcooliques, d’entrées, de sorties, de drogués… Et au matin, j’étais bon aussi pour déposer la recette à la banque avant que l’un de mes ahuris se mette en tête de me braquer – ce qui était arrivé une paire de fois déjà. Heureusement que j’investissais dans une bonne assurance qui me couvrait si je parvenais à vendre le coupable aux flics… Ce qui était arrivé une fois seulement. Sur tous ceux qui avaient tenté et les quelques-uns qui avaient réussi. Pfff…

Je déprimais déjà à l’idée de passer ma nuit à gérer tout ça. Le premier client était déjà arrivé et j’avais dû le guider jusqu’à sa chambre en énumérant des règles qu’il n’allait de toute façon pas respecter, car il m’avait tout l’air d’un alcoolo de première qui venait de perdre son appart’. Enfin, tant qu’il payait… Tout était remplaçable ici. Sauf les êtres vivants, évidemment.

Bref, je l’avais déposé et à présent, je traînais mes miches et ma batte de baseball vers l’accueil, espérant ne pas avoir fait attendre quelqu’un trop longtemps. Enfin, fallait dire que je ne m’attendais pas non plus à des avis cinq étoiles sur TripAdvisor… Cela faisait un bail que je ne m’y attendais plus à vrai dire. J’en avais eu l’espoir quand on l’avait acheté, mais bon sang, j’aurais probablement dû vérifier le quartier avant de signer le prêt de la banque, vraiment.

A vrai dire, si j’avais été un peu plus habitué à ces histoires d’hôtellerie, j’aurais certainement tout acheté sauf ici. Seulement, mon métier, ç’avait été le commerce international et après les langues. Pas grand-chose à voir avec l’achat d’un hôtel. J’étais donc… Pardonnable. Mais au final, j’étais désormais vieux, pour ces conneries là, peut-être pas autant que l’étaient mes parents à l’époque, mais je me sentais vieux, et j’avais sacrifié beaucoup de choses, vraiment beaucoup de choses.

Et quand je vis ce fantôme du passé, Juliet, l’illustratrice de mes livres que j’avais pu écrire, cela me revint un peu en pleine face. Elle était face à ma loge d’accueil, qui était vide, puisque j’étais là. Cela me réveilla presque instantanément, alors que j’avais le dos un peu voûté en marchant, j’étais à présent droit. Oh, hé bien, si ce n’était pas une surprise ça.

« Oh… Bonjour, Juliet. »

J’avais bien changé depuis la dernière fois que nous nous étions vus. Avant, j’étais de ces hommes sur eux, toujours habillé et coiffé au carré. D’ailleurs, j’avais une coupe très courte à l’époque, presque militaire. A présent, j’avais le visage entouré par des mèches que j’avais grossièrement coiffées après ma douche avec les doigts, sans sécher. J’avais des vêtements griffés à l’époque, des costards décontracts, ou ces chemises avec veston, ce qui me plaisait beaucoup, la mode brésilienne qui passait bien en Irlande. Maintenant, j’avais un tee-shirt du groupe de musique Oasis, avec un jean un peu élimé et des baskets.

Je pris tout de même un petit instant de coquetterie pour tenter de glisser mes cheveux vers l’arrière. Mais les cheveux japonais avaient cela de chiant qu’ils glissaient facilement sur les côtés, ne restant pas à leur place qu’on voulait leur donner. J’avais l’air minable… Génial.

« Hé bien, ça fait un bail hein… Deux ans non ? Quel bon vent t’amène ? Ne me dit pas que tu veux louer une chambre hein ? »

Je disais ça en plaisantant mais j’espérais vraiment pour elle qu’elle n’avait pas besoin de loger ici. J’aurais été capable de lui conseiller un meilleur hôtel un peu plus loin. Ce n’était pas souvent que j’en venais à avoir honte de mon propre établissement…
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kabukichô & juliet
Je me demandais ce qui était arrivé à Kabukichô. Pourquoi avait-il cessé de me contacter ? Pourquoi avoir arrêté de collaborer ensemble ? Avait-il trouvé quelqu'un de meilleur ? C'était possible. Après tout, je n'avais pas étudié aux Beaux Arts, je n'avais aucun diplôme finalement si ce n'est le baccalauréat, j'avais appris par autodidaxie. Je comprendrais qu'il ait trouvé une personne plus diplômée, plus informée, plus talentueuse. Je savais que je dessinais bien, que j'étais bonne dans ce domaine mais il y en avait toujours des meilleurs. C'était dommage car avec lui j'avais beaucoup appris. Illustrations pour les enfants et un bout de la culture japonaise, sur les samouraïs plus exactement. C'était tellement enrichissant ! Si bien que lorsque j'avais eu le temps, j'avais cherché à en savoir plus sur ces guerriers et sur les japonais en général. Je n'avais jamais mis les pieds en Asie, mais découvrir le Japon avait été un nouveau nom à ajouter à ma liste de pays à voir au cours de ma vie.

Dans mes souvenirs, son hôtel ressemblait également autre chose qu'à ça. C'était dommage à dire mais je n'oserais pas passer la nuit ici. J'entendis des pas sur ma droite et vis le japonais arriver. Wow, comment dire ? Il m'était difficile de ne pas paraître étonnée devant son accoutrement, ou plutôt ce qu'il était devenu. Je l'avais toujours connu élégant, propre, maniaque et là c'était limite le contraire. Je lui souris quand même, parce que ça me faisait plaisir de le revoir et surtout de savoir qu'il était toujours dans les parages. Les mains sur les cuisses, je m'inclinais un peu en avant pour le saluer. On était le soir alors je lui offris mon plus beau semblant d'accent japonais. « Konbanwa. » J'étais persuadée qu'il se considérait plus japonais que brésilien et ça tombait bien parce que je ne connaissais pas bonsoir en portugais.

De mon côté, je n'avais pas changé, du moins j'espérais. La seule chose qui avait changé était ma situation marital. Il m'avait connu en couple avec un british et j'étais maintenant célibataire, ce n'était pas le changement du siècle. J'étais toujours brune, je faisais toujours 1 mètre 68 et je faisais toujours du dessin. Il me rejoignit devant l'accueil et c'était à cet instant que je tiltais qu'il se trimballait avec une batte de baseball. Nouvelle passion ? Ou il se prenait pour Steve Harrington dans Stranger Things ? « Ça fait un bail, ouais. Dis-moi pas que tu accueilles les gens avec ça ? » Je pointais du doigt sa batte avec un léger rire. « Non je n'ai pas besoin de chambre mais... Que s'est-il passé ? » Ma question était large, je désignais l'hôtel comme son nouveau look même si j'approuvais son tee-shirt des Oasis. « Je suis retombée sur un dessin de samouraï et je me suis dit que ça serait bien de te revoir après ce long silence radio. » Mon ton n'était pas méchant, je ne lui reprochais rien. Il s'était peut-être passé quelque chose pendant ces deux dernières années. Je trouvais juste dommage qu'il ne m'ait pas prévenu. S'il avait trouvé quelqu'un d'autre il aurait pu me le dire, tout simplement.
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Juliet était surprise de me voir ainsi, je le savais et je le voyais dans son regard. J’appréciai qu’elle me salue en japonais, lui retournant la politesse avec la même façon de m’incliner. C’était mignon et ça me rappelait quand mon père apprenait à sa petite fille les politesses toutes nippones. Puis, elle me rassura, quant au fait qu’elle ne voulait pas de chambre. Elle venait donc simplement en visite pour moi… Cependant, elle semblait surprise de me voir avec ma batte de base ball. Je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir !

« Oh, ça… Simple mesure de précaution, disons. On trouve de drôles de bêtes par ici ! »

Je faisais allusion à mes clients qui pouvaient se montrer sous leur pire jour, parfois. Et n’étant pas un Bruce Lee ou autre Jackie Chan, je n’avais que cela pour me défendre. Heureusement, elle n’avait pas trop servi, pour le moment disons. Je voulus tout de même la ranger rapidement dans la loge d’accueil, la posa juste par-dessus le comptoir qui me séparait du reste du monde quand j’étais à l’intérieur. Je ne savais même pas quoi vraiment faire. Je ne pouvais pas lui proposer de s’installer dans la loge, c’était le bordel. Il ne me restait plus que les quelques tables que je mettais à disposition dans la cour de l’hôtel… Elles étaient un peu taguées de partout, avec les dessins des gens qui venaient les squatter, mais bon, on pouvait s’y asseoir. Ainsi, quand elle m’expliqua pourquoi elle était là, et me demanda implicitement des nouvelles, je lui proposai :

« Qu’est-ce que tu veux boire ? On va aller s’asseoir un peu, je suppose que tu mérites quelques explications. »

Dès qu’elle me dit ce qu’il lui plairait, je partis rapidement dans la loge pour chercher sa boisson, et un coca pour moi. A mon retour, que j’espérai rapide, je retroussai mes manches, posant sur un coin des tables les canettes, pour remettre sur pied les chaises que j’avais surélevées quand mes cousines avaient nettoyé la cour. Et enfin, une fois tous les deux installés, je lâchai l’explication que j’aurais probablement dû donner dès le départ, sans filtre :

« Je n’écris plus une ligne depuis le dernier bouquin. Ma femme s’est barrée avec ma gamine et mon technicien de surface, j’ai perdu mon père, et disons que l’hôtel n’est pas l’endroit le plus… Inspirant du monde. Du coup… J’ai un peu fui, je suis désolé. J’aurais dû t’envoyer un message. »

A résumer tous ces événements, je me demandais parfois comment je faisais pour être encore debout. Il fallait aussi dire que si j’avais écrit ces romans, c’était dans l’espoir de voir ma fille les lire un jour, quand elle aurait été plus grande, simplement, je la voyais tellement peu que je profitais de chaque instant avec elle. Sans livre, sans télévision, juste elle et moi. Ma p’tite Natasha… Et le reste de mes journées, c’était ici, dans cet univers qui me faisait quasiment déprimer. Enfin… Je n’allais pas tout mettre dans la figure de cette pauvre Juliet, elle qui était si adorable !
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kabukichô & juliet
J'étais contente de revoir Kabu, même si c'était étrange. Etrange dans le sens, qu'il y avait dû se passer beaucoup de choses dans sa vie. Il n'y avait qu'à voir son look... C'était beaucoup plus décontracté qu'avant. Je fronçais des sourcils quand il me parla de sa batte comme moyen de précaution. Qu'avait-il voulu dire par là ? Si Dragon Alley n'était pas le quartier le plus agréable de Bray, je me demandais s'il avait déjà eu recours à la violence pour péter la gueule de certains ivrognes ou dealers. Je ne répondis rien et le suivais dans la cour de l'hôtel. Je regardais les tables taguées, sans les trouver à mon goût. Certains tagueurs étaient doués, là, ça ne ressemblait à rien, c'était mal fait. Il me proposa à boire, presque prêt à me donner des explications. Je souris. Il s'était vaporisé dans l'air, j'avais essayé de le relancer une ou deux fois et j'avais laissé tomber par la suite. Dans un sens, si je l'avais harcelé de messages, d'emails et coups de téléphone, peut-être qu'il aurait parlé plus tôt. C'était donc un peu de ma faute, aussi. « De l'eau, ça ira très bien. » Je m'installai en patientant sagement sur une des chaises en plastique. Je refermai mon blouson en cuir sur ma poitrine, parce que le début de soirée se rafraichissait.

Le japonais revint avec ma boisson, j'ouvris la petite bouteille pour boire directement une grande gorgée. Kabu me déballa la raison de son silence ces deux dernières années. Je ne m'étais pas attendue à ça. Tout sauf ça, à vrai dire.  Je le regardais, un peu ébahie. Finalement, je voyais les choses d'une manière différente. J'aurais sûrement réagi de la même manière à ça place. « Merde Kabu, je... Je suis vraiment désolée, pour ton couple et ton père. » Sur le coup, je me sentis vachement égoïste. Je pensais au projet, à mon business, alors que mon ami avait eu des problèmes personnels. « Ne t'en fais pas, c'est oublié. Tu n'as pas été dans une situation facile. » Je repensais à sa fille, à cette adorable petite fille. « Quand vois-tu Natasha ? » J'espérais au moins une fois par semaine. C'était vraiment la loose pour un enfant de vivre avec des parents séparés et si sa femme avait la garde principale, Kabu ne devait pas voir sa fille souvent. « Vous avez divorcés, du coup ? » Nous n'étions pas si lointains lui et moi, nous avions un point commun de taille après la passion pour la création artistique: l'amour ce n'était vraiment pas notre truc.
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Il semblerait que le fait d’avoir vidé mon sac auprès de Juliet avait été bénéfique. Cela faisait du bien de dire ça à quelqu’un qui avait un peu plus qu’une émission de téléréalité dans la tête… Avec de la compassion aussi. Mes cousines étaient adorables, ce n’était pas un problème. Cependant, nous n’étions pas très proches, ne nous voyant que pour travailler, au final. Face à Juliet, il y avait de la réceptivité. Alors, quand elle se montra désolée, je tins malgré tout à lui faire comprendre que ça allait malgré tout. Que j’étais une mauvaise herbe, que j’étais encore là. Et pour cela, je posai ma main sur la sienne, ma main ayant une alliance, sur celle où j’attendais d’en voir une sur la sienne. Ah bah tient… Je fus assez surpris, mais elle embraya pour m’informer que j’étais tout pardonné, que c’était oublié. Elle demanda quand je voyais Natasha, et si j’étais divorcé. J’eus un rire nerveux tout en reculant sur ma chaise.

« Ah les joies du divorce… Je n’ai pas la meilleure situation possible, un juge ne me donnera jamais la garde complète. Je serai aux dépens de mon ex-femme… Donc jusque là, je suis techniquement toujours marié. » Je montrai ma propre alliance qui était encore à sa place. « Donc je vois Nat’ un peu au petit bonheur la chance, quand sa mère veut bien. Ce qui est toujours plus que si j’avais signé ! Et entre nous… Je crois que je suis un vieux con revanchard. »

J’avais ri jaune sur les derniers mots. J’avais 38 ans, bientôt 39, et je me sentais usé. J’étais jeune, pourtant ! Pas vilain aussi, je l’avais remarqué. Pourtant, j’avais l’impression que ma vie se résumait désormais à tout au plus quelques sorties quand j’en avais le courage, puis aussi un peu ma fille quand je l’avais, et tout le temps, cet hôtel que je tentais d’améliorer. Mais enfin, je voulus changer un peu de sujet, histoire d’avoir autre chose que moi sur le tapis. Je m’installai un peu mieux, posant mes avants bras sur la table pour boire ma canette, lui demandant :

« Et toi, aux dernières nouvelles, tu étais censée te marier, non ? Même que tu étais à Londres. Puisqu’on en est là, tu as eu des soucis aussi ? »

Ah, les histoires de cœur… Joyce, déjà, quand j’étais plus jeune, m’avait beaucoup blessé. Elle était dans le livre, d’ailleurs, c’était celle qui avait coupé les cheveux du héros, lui supprimant ainsi la reconnaissance sociale de son statut de samouraï, qui passait par une certaine longueur de cheveux, coiffé dans un chignon spécifique. J’avais raconté cette histoire à Juliet, d’ailleurs, afin qu’elle sache la dessiner. Elle savait donc que les histoires de cœur n’avaient jamais été mon fort, d’ailleurs, quand on regardait ma vie, j’avais passé plus de temps seul qu’en couple. Pourtant, Juliet… Je m’étais douté que ce mariage n’était pas spécialement ce qu’elle voulait, cependant, je ne m’étais pas mêlé de ses affaires.
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