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 ET HOP, UN PEU DE POUSSIÈRE D'ATMOSPHÈRE - MR. JAMES... LEON JAMES.

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Leon James

nom | James, nom de famille de son père, un vrai lord anglais sans le titre. Nom d'avocats de génération en génération, nom qui résonne surtout à Londres.
prenom | Leon, sans accent, il y tient, tout comme sa mère y tenait, prénom aux inspirations françaises, mais pas trop non plus. C'est un prénom qu'il aime d'autant plus après avoir vu un film avec son prénom.
âge | Cinquante ans et demi. Oui, les demis comptent toujours, même à son âge.
race | Fée.
lieu et date de naissance | Le 20 août 1967 à Londres, un anglais sang pour sang.
orientation sexuelle | Pendant de longues années, il s'est tourné vers les femmes, avec plus ou moins de succès, jusqu'à ce qu'un beau jour, son intérêt ne se porte sur les hommes, et les jeunes hommes, curieusement.
statut marital | Marié, avec un jeune homme depuis huit ans, relation sujette à conflits mais à laquelle il ne mettrait fin pour rien au monde.
metier/etudes | Ancien procureur à Londres, co-propriétaire et associé de la boutique de disques et vinyles de son mari, Le Fairy Sound.
situation financiere | Fortuné, genre vraiment. Merci l'héritage familial, et son propre pécule, enfin, il ne peut quand même pas s'offrir un paquebot dans son jardin qu'il n'a d'ailleurs pas.
organisation | OBCM, source d'informations.
ft | Robert Downey Jr (c)Blondie


détails, anecdotes et caractère

One : En parfait Anglais qui se respecte, Leon boit du thé. Beaucoup de thé. De tous les genre, de tous les parfums, pour toutes les occasions. Le seul moment où il déroge à cette tradition, c'est après le repas du midi, un bon café noir pour continuer la journée. Son thé préféré ? Le thé à la pomme et à la cannelle, un thé qu'il boit surtout pendant les périodes les plus froides de l'année.
Two : Parlant seulement l'anglais, avec quelques notions de français, qu'il parle avec un accent à couper au couteau, il veut apprendre le gaélique, l'irlandais. Après tout, il est en Irlande, et même si l'anglais est la langue majeure, il a envie de pouvoir s'intégrer complètement, ironiquement. Le plus ironique dans tout ça, son époux, Jeremiah est Irlandais, mais ne parle pas un mot de gaélique... Pour le provoquer, il prend des cours, lui lançant quelques mots appris soigneusement pour bien les placer au bon moment.
Three : Ses ailes sont très flashies, avec des couleurs violettes et argentées, ailes dont il est très fier et qu'il arbore fièrement dès qu'il le peut, tout particulièrement chez lui.
Four : Il a beau être Anglais... il n'est pas très porté têtes couronnées et royauté. Encore moins aristocratie et tout ce qui en sort. Leon aurait préféré être américain. Un américain avec beaucoup de classe et d’élégance par ailleurs. Et même s'il ne peut pas vivre sans le thé 100% anglais. Ni les fish&chips. Ni le climat. Ni l'accent. Ni rouler à droite. Enfin, il ferait un très bon américain, en Angleterre quoi. Jamais on ne l'entendra dire "God save the Queen", donc.
Five : "Mr James ?" "Bond. James Bond." Voilà son petit plaisir à chaque fois que l'on prononce son nom. C'est ridicule, mais il adore. Et vraiment, à chaque fois. Evidemment, c'est beaucoup moins marrant les cent fois d'après, mais lui, ça le fait toujours rire. Même à l'époque où il était avocat, il faisait cette blague. C'est dire combien Jeremiah n'en peut plus et combien lui-même aime la faire encore et encore et encore.
Six : Il a au bas mot dix testaments écrits. Aucun n'est encore entre les mains d'un exécuteur. Pourquoi autant de version ? A chaque dispute avec un de ses proches, il en modifie les lègues. Ca n'est jamais une réelle partie de plaisir, et il est fort à parier que ces testaments finiront tous dans les flammes ou à la broyeuse. Le véritable, le définitif, Leon n'est pas prêt à la rédiger. Et surtout pas alors que son mari est dans les parages.
Seven : Le piano et Leon, c'est une longue histoire. Déjà, petit, il n'a pas eu d'autre choix que d'apprendre à en faire, parce que ça faisait toujours plus chic d'avoir un piano dans le salon et de dire que son seul enfant flatte les touches noires et blanches tous les jours. Adolescent, il a renié complètement l'instrument, ne pouvant même plus le voir en peinture. Pendant de longues années, il a évité tout contact avec. Ce n'est que depuis peu qu'il s'y est remit, qu'il s'est offert un très gros piano de concert, qui trône en plein milieu du salon. Sa retraite anticipée lui permet de retrouver son amour pour ce son, les mélodies, et peut-être un peu la composition.
Eight : Les poulpes en peluche. Sa plus grande collection. Sa seule collection à vrai dire. Ils sont de toutes les tailles, de toutes les couleurs, en peluche pilou-pilou ou en crochet, réversibles ou en guise de déstressants. Dès que Leon en voit une quelque part, ou même sur Internet, il ne peut pas s'empêcher de l'acheter, comme un appel venant directement de son cœur, un appel auquel il ne peut résister.
Nine : Il y a mit du temps, il a fallut beaucoup de patience, mais il maîtrise son ordinateur. Loin d'être un génie en informatique, il se débrouille plutôt bien sans avoir à appeler au secours son époux dès que quelque chose change à l'écran. C'est même lui qui assure la communication sur le net pour la boutique. Son ordinateur est devenu plus qu'un simple outil de travail, surtout depuis qu'il a trouvé un certain Netflix.
Ten : Sa plus grosse peur ? Les araignées. Qu'elle soit petite ou énorme, Leon ne supporte aucune bestiole avec autant de pattes et qui envahissent son espace vitale. Il n'y a rien de surprenant à le voir se cacher, courir partout ou vouloir quitter le pays si son chemin en croise une.

Têtu - Patient - Très, trop impliqué dans son boulot - Particulièrement immature pour son âge - Bordélique - Colérique - Provocateur - A beaucoup de mal à se remettre en question - Impulsif - Passionné - Attentionné - Cynique - Instruit - Honnête, un peu trop - Joueur - Caractériel.

Élevé dans un cercle assez stricte, Leon a appris assez vite à devoir suivre les règles et à se comporter à carreaux devant les adultes et autres responsables, ce qu'il a conservé pendant un long moment, avant que l'adolescence ne le pousse à voir les choses autrement, cependant, il a conservé plusieurs choses : l'honnêteté, aussi brute soit-elle, l'attention portée à son travail avec le sérieux qui en découle et l'apprentissage, toujours continuer d'apprendre. Pour tout le reste, il a rapidement passé un grand coup de balais, laissant l'éducation poussiéreuse transmise de père en fils pour se construire à sa propre façon, ses armes les plus fidèles étant la provocation et le cynisme dont il n'est plus capable de se défaire après toutes ces années. La rigueur ne concerne que son travail, pour son hygiène de vie et son mode de vie, c'est à refaire. Les chaussettes qui traînent, un objet posé quelque part où il n'a absolument rien à faire, une tasse posée sur une table et qui y reste pendant plusieurs jours... Sans parler de son côté de l'armoire ou son fauteuil près du lit qui sert à jeter les vêtements sales ou à moitié porté. A l'époque où il était encore procureur, il avait son propre bureau, la seule pièce bien rangé, et pouvait y passer des heures et des heures sur les affaires en cours, s'y plongeant totalement. A tel point que Jeremiah devait lui-même le mettre au lit ou le sortir un peu pour lui faire prendre l'air. Le travail est très important pour lui. Actuellement, le rythme est bien moins dense, mais même comme ça, il continue de s'impliquer autant que possible, se laissant même aller en dehors de ses barrières musicales. Parce qu'après tout, Leon est quelqu'un de très patient, c'est presque étonnant que quelqu'un comme lui ait ce trait de caractère. Pourtant, il laisse au temps le temps de faire son oeuvre, il serait même du genre à le regarder passer, et d'adorer les jeux qui demande patience et réflexion. En parlant de jeu, c'est un très grand joueur. Pour tout. Que ce soit des paris, des jeux innocents, des jeux beaucoup moins innocents, en toute circonstance, même s'il veille toujours à ne pas perdre, parce qu'évidemment, il est mauvais perdant. Et si on continuait dans la liste de ses défauts ? Monsieur James est un impulsif, colérique et têtu. Bon, en réalité, sa colère fond plutôt vite, elle est justement liée à son impulsivité, il se calme aussitôt sa colère poussée, sans vraiment réfléchir à ce qu'il dit ou fait sous la colère, et même sans. Ce qui pourrait être assez vite pardonné s'il était capable de se remettre en question. Leon est persuadé que ce qu'il fait est juste et correcte, qu'il n'avait de toute façon pas d'autre option, et qu'il n'y a pas à en rediscuter. Avec un tel cocktail, et avec les années, on pourrait croire qu'il serait quand même mature... hélas non, c'est même tout le contraire. Cette immaturité est assez récente cependant, elle coïncide avec le diagnostic de sa maladie, au grand dam de Jeremiah par ailleurs. Attention, il n'est pas non plus qu'un concentré de défaut, là dessous il y a aussi un homme attentionné et passionné, plus particulièrement en amour, certes, mais pas que. Pour son homme, pour ses proches, il est plein de petits attentions, prêt à beaucoup de choses. A tel point qu'il pourrait s'oublier, mais aussi oublier les besoins et désirs des autres.


Ton histoire, ta petite histoire

Il est difficile de savoir vraiment si l'union entre Theodore James et Alexandra Hills était sincère et consentit, lui le jeune avocat très prometteur issus d'une longue lignée d'autres avocats, et elle la jeune femme venue de nulle part et dont on ne savait pas grand chose, si ce n'est qu'elle se montrait toujours aux soirées où le jeune James était. Personne ne l'avait jamais vu avant, personne ne savait qui elle était réellement. Mais elle avait totalement envoûté Theodore, dès l'instant où il avait posé les yeux sur elle. Dans son dos, on disait qu'elle était une sorcière, on la craignait autant qu'on la détestait ou qu'on l'admirait.
Quel était son secret ? Alexandra Hills était une Fée, tout simplement. Une jeune Fée d'une famille modeste dans la campagne et qui désirait mieux que de rester dans la nature avec les autres Fées des bois. Quelques livres Stirling en poche, elle était montée à la Capitale, prête à user de ses charmes, et de sa poussière, pour conquérir son petit monde. Une roturière comme l'aristocratie pourrait l'appeler, et c'est bien comme ça que sa future belle famille allait l'appeler. Une roturière qui, sitôt mariée, n'eut jamais à se retrousser les manches et à se tuer à la tâche. Une belle ironie quand on sait qu'elle a toujours poussé ses enfants à travailler dur.
Et le Theodore là-dedans ? Est-ce qu'il s'est laissé mener par le bout du nez sans bronché, la tête remplie d'hallucinations pour une poudre plus addictive qu'une autre drogue ? Meh. Difficile à dire. En ce qui concerne le début de cette histoire, la question pourrait se poser, mais sur la fin, il serait plus judicieux de dire que comme beaucoup de vieux couples, ils se supportaient tout simplement, ce qui était toujours mieux que de finir seul. Toujours est-il que dès qu'il l'a vu la première fois, son cœur à bondit dans son torse. Une si ravissante jeune femme, charismatique, il ne pouvait pas résister, il devait l'aborder. Qu'elle soit une illustre inconnue de tous n'avait été que plus excitant. Et puis, la petite once de rébellion qu'il avait en lui à cette époque était très fier d'apporter une jeune femme comme Alexandra à ses parents. Le mélange entre les deux promettait d'être explosif.

L'ironie du sort fut que ce soit le premier enfant d'Alexandra, mais le seul et unique de Theodore. Nous y reviendront plus tard. La veille de l'été 67, le jeune couple, après deux ans de relation, et une grossesse impossible à cacher, en plus d'être bientôt à terme, le mariage fut célébrée, dans une ambiance plutôt électrique entre les deux familles. Deux mois plus tard, pile poil, Leon James montra sa petite tête et ses petites ailes si particulières. Un choc pour le côté humain de la famille, une fierté pour la branche féerique. Un petit garçon à l'avenir prometteur qui suivrait de toute évidence la tradition de ses pères, mais avec les qualités venant de sa mère, et ses grandes capacités liées à sa nature. Très tôt, on a commencé à lui imposer tout un tas de cours, de devoirs, d'activités et même de sports pour le former comme il se devait. On le traînait même dans les soirées mondaines alors qu'il arrivait tout juste à la hauteur des genoux, passant la plupart de son temps à courir ou se cacher sous les robes de ces dames. Littéralement. Ce qui le faisait naturellement rire, bien moins ses parents, il faut bien le reconnaître. Quand il n'était pas en soirées mondaines, à son cours d'équitation ou de piano, ni avec son professeur, le petit garçon passait du temps avec sa mère. Cette dernière prenait à cœur son éducation de sa propre nature, et du surnaturel en générale. Lui apprendre à voler, à utiliser sa poudre, ses pouvoirs. Il se montrait très intéressé et très impliquant, à son âge, c'était très amusant de changer un petit caillou en une petite voiture. Sans compter que pouvoir toucher les ailes de sa maman, voler avec elle, il n'y avait rien de mieux. Ces moments là sortait de la stricte autorité côté paternel, et même de sa mère en général, qui en dehors de cela, ne se montrait pas si chaleureuse. De rares instants partagés qui lui ont permis de prendre conscience de ses pouvoirs et de tout ce qu'il était capable de faire, de ce qu'il serait amené à faire. Un sévère avantage qu'il avait sur ses pères, un sévère avantage qui lui permettrait de prendre la voie qu'il voulait.

Vous vous souvenez ce que j'ai dis plus haut ? Que sa très chère maman n'avait pas eu qu'un seul enfant alors que son père oui ? On y vient. Dans la maison de James, que son père avait eu grâce à son propre père, il y avait du petit monde. Le couple et leur fils bien entendu, mais quelques employés de maison aussi. Une gouvernante, dans le rôle de nourrice et de femme de ménage, un cuisinier, un jardinier et un précepteur. De temps en temps, de jeune femme venaient et allaient comme apprentie de la gouvernante, mais elles ne restaient jamais très longtemps. Theodore James n'était pas le seul à partager la couche de sa femme. Qui exactement ? Personne d'autre qu'Alexandra ne pourrait le dire. Toujours est-il que sa seconde grossesse, Mrs James refusa que qui que ce soit s'implique. Tout en continuant de s'occuper de son fils de sept ans, elle commença à faire chambre à part, s'isolant volontairement de tous. Le bébé, sa petite sœur, Leon ne la connu que jusqu'à ce qu'elle soit en âge d'être envoyée en pensionnat. Ce qu'il ne comprit pas, elle avait tout ce qu'il fallait là où il le fallait, elle avait même ses ailes. Alors pourquoi ? Même Mr James ne comprit pas. Personne à part la concernée, et peut-être le père de l'enfant. Le jeune garçon ne s'ému pas tant de ce départ forcé, il fut lui-même envoyé dans une école privée et très stricte pour le faire suivre le chemin qui l'attendait, revenant à la maison pour les vacances, et parfois les week-ends. Les études, le droit, les lois. Voilà tout ce qui a rythmé sa pré-adolescence. Studieux, Leon resta très sage jusqu'à ce qu'il commence à mettre en route sa machine à réflexion et que la philosophie face partie de son cursus. Et qu'il ne rentre au foyer, pour enfin comprendre pourquoi sa sœur avait été envoyé loin, dont il n'avait plus de nouvelles d'ailleurs. Cette hypocrisie qui demeurait chez lui, dans la famille, cette fausse rébellion, cette fascination pour l'aristocratie alors qu'ils ne valent pas mieux que tous les autres, tous ont des vices, des secrets honteux, des défauts, personne n'est parfait, et certainement pas les plus riches.

Âme de Robin des Bois ? Non, pas vraiment. Plus il s'est avancé dans ses études, plus il a été témoin du comportement de la société, plus Leon a compris que sa place était bien dans le monde de la Justice, mais avec bien plus d'ambition que ce que son père avait, ou même tous les James avant. Evidemment, il avait là la fougue de la jeunesse, et au lieu d'agacer ses parents, il les rendait fier, même s'ils désapprouvaient son comportement provocateur et son insolence. Il ne serait pas comme tous les autres avocats, il allait donné de sa personne, et surtout se démener pour ses futurs clients. Après tout, quand on intègre le banc des avocats, ce qu'on cherche avant tout, c'est la Justice, non ? Grossière erreur. Mais le jeune et fougueux homme ne le comprit que bien plus tard, ne lançant à corps perdu dans ses premières affaires, avec son franc parler, sa provocation. On ne va pas se le cacher, les premiers clients n'étaient pas forcément ravis de tomber sur ce petit bleu, mais en découvrant qu'il se dévouait corps et âme à ses causes, et qu'il gagnait avec une chance folle ses affaires. Une chance insolente. Mais une chance honnête. Même si plusieurs fois, on lui souffla d'utiliser sa poudre de Fée sur certaines affaires, histoire de conserver sa réputation de gagnant, juste en cas de doute. On ne lui faisait pas pire offense quand lui disant cela. Déjà parce qu'il ne doutait jamais, mais aussi parce que ce serait le comble de du malhonnête que de faire ça. Jamais il n'aurait besoin de tomber si bas.
Jamais, vraiment ? Après une dizaine d'années de pratique, des tonnes et des tonnes d'affaires conclues favorablement, ses yeux se sont un peu plus ouvert à la réalité, en s'engouffrant dans des affaires bien plus... intéressantes. Les affaires criminelles, ce qui devint son domaine assez rapidement. Les affaires criminelles, ce n'est plus réellement une question de Justice mais une question d'argent, et d'influence. Et principalement d'argent. Les plus fortunés peuvent s'acheter la Justice, les autres... c'est à la tête du client dans le cas où ils ne sont justement pas face à plus fortunés. A présent trentenaire, et bien conscient du monde qui l'entourait, Leon était décidé de faire les choses à sa façon, peu importe le moyen. Mêmes les moyens qu'il se refusait au départ, qu'il trouvait immoral, il commença à les appliquer. Un peu de poudre de Fée, de magouilles par-ci, par-là, être juste ne voulait pas dire agir honnêtement et dans la l'égalité, c'était bien ça le pire. Avec cette vision des choses, cette implication dans son travail, il en venait à oublier complètement sa propre vie, sa propre famille, dont il gardait seulement de lointain contact, alors que pourtant, ils étaient extrêmement fiers de lui, malgré ses pratiques, et par extension, sa santé, dont les répercutions ne se révéleraient que quelques années plus tard. En attendant, il devint un avocat extrêmement réputé à Londres, adulés par certains, mal vu par d'autres.

Aux alentours de ses quarante ans, alors qu'il commençait à toucher du doigt le but qu'il s'était fixé ces dernières années, et qu'il rêvait d'accomplir en lançant sa carrière : devenir procureur, il fit la rencontre d'un jeune homme, Jeremiah. Tout juste vingt ans, bon, à peine un peu plus. Dans des conditions un peu... particulières. Un accident de voiture provoqué par le jeune homme, voilà ce qui a mit le feu aux poudres, dans tous les sens du terme. Naissance d'une relation particulièrement fusionnelle mais aussi très sujette à des conflits, parfois violents, et pourtant, à partir de ce jour, les deux hommes ne parvinrent plus à se séparer. Bien évidemment, cette relation ne fut pas très bien accueillit. Du côté de Leon, lui qui avait toujours eu des femmes à son bras, qui enchaînait les conquêtes féminines et qui du jour au lendemain avait commencé à s'intéressait aux jeunes hommes... la famille James n'avait pas très bien réagit. Et du côté de la famille de Jeremiah... le gros choc de voir leur fils avec un quarantenaire... Mais ce n'était pas vraiment le gros souci du couple, en réalité, l'avis de leurs familles respectifs, c'était le cadet de leur souci. Leon, peu de temps après s'être mis en couple avec le plus jeune, réussi à atteindre son objectif, il fut promu Procureur Général, après avoir enchaîné les postes à responsabilités, les grandes affaires et... avoir user de sa poudre de Fée. Le problème, c'était qu'à présent, il ne pouvait plus agir comme il le voulait. Il faisait parti maintenant du Gouvernement, même s'il n'en était qu'un conseiller, il avait d'autant plus de responsabilités, d'autant plus de boulot et une image à tenir. Et encore plus de pression. Si bien que ce fut sa santé qui commença à dégringoler. Quarantenaire, on lui découvrir de l'asthme. Mais pas le genre d'asthme inoffensif, le genre d'asthme dont les crises sont très violentes, plus particulièrement la nuit. La cause ? Un mode de vie très peu sain pour commencer, entre les cigares fumées lors des soirées entre avocats qu'il avait toujours détesté, les cigarettes qu'il enchaîne depuis toujours, tout particulièrement quand il était enfermé dans son bureau, et bien entendu... ce n'est pas quelqu'un qui aère son intérieur. Sans compter, une fragilité au niveau de l'appareil respiratoire qu'il tient là aussi des James. Evidemment, la pression n'aidait en rien. Son état commença même à s'empirer, si bien qu'après seulement deux ans de vie commune, le couple décida de s'unir, mais surtout par crainte de ne laisser Jeremiah dans le besoin. Ce qui fini par achever les deux familles, dans... tous les sens du terme. Du côté du plus jeune, les ponts furent coupés, et du côté James... Theodore mourut peut de temps après. Cette mort n'aida d'ailleurs pas l'état de Leon, puisque même si ses rapports avec ses parents étaient difficiles et peu solides, la douleur était présente. Les années qui suivirent ? Une descente aux enfers pour le Procureur. A cause de son état de santé déplorable, et se retrouvant d'autant plus sous pression, il retrouva ses vieilles habitudes : loin d'être légales, mais justes. La drogue. Tout un tas de substances psychotropes qui lui faisait oublier la douleur, calmer les crises et... s'amuser quand même. Parce que oui, insouciant qu'il était, il ne voit que le bon côté des choses. Ce que son mari voit, bien entendu, et n'est évidemment pas d'accord, mais qui n'a malheureusement pas d'écho. A quoi bon ? Et bien sûr, la santé ne suivit pas.

La décision fut prise. Changer de vie, changer de cap. Après de nombreuses crises, disputes, et des menaces, Leon fini par accepter de prendre sa retraite, un véritable crève-cœur pour cet acharné du travail. Alors, changer de vie, d'accord, mais pour quoi faire ? Pour aller où ? Bray. N'ayant en aucun cas cacher leurs origines surnaturelles mutuelles, c'était la terre idéale. Mais pas sans savoir où ils allaient. Un an avant de partir, ils commencèrent à travailler sur un projet commun : une boutique en lien avec la passion de Jeremiah. Mis au vert, Leon pourrait prendre du temps pour lui et sa santé... mais pas que. Il va garder un œil sur cette affaire, mais ce n'est pas suffisant à ses yeux. Ne rien faire, ça ne fait pas parti de son vocabulaire... et la drogue était à présent bien trop incruster dans sa peau, dans son organisme. Dans le dos de son époux, et après avoir fait des découvertes dans sa nouvelle ville, une autre affaire commença à occuper son temps libre. Il faut bien se servir de cette poudre de Fée qui ne sert plus dans les tribunaux, non ?

Salut salut ! Moi c'est Shiro et je débarque du haut de mes 25 ans. J'aime plein de choses, je déteste plein de choses et on me dit souvent que je suis con. On me verra dans les parages autant que possible/envie. Je suis fier de dire que j'ai découvert le forum grâce à une personne plus là depuis des années ma petite dame ! et d'ailleurs je le trouve que le nouveau design est superbe bien qu'il faille s'y habituer . Je suis un inventé et puis je tenais à terminer en vous disant que burps ! Une toute dernière chose: avoir un rp d'intégration avec l'un de nos parrains: Non



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ET HOP, UN PEU DE POUSSIÈRE D'ATMOSPHÈRE - MR. JAMES... LEON JAMES.
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