Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

 JULIET ☾ la femme est une eau fraîche qui tue, une eau profonde qui noie.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
avatar
Invité

Juliet O'Connor

nom | O'Connor, à peine irlandais le patronyme.
prenom | Juliet Eireann. Juliet comme dans l’œuvre de Shakespeare mais sans Roméo. Eireann comme Irlande en gaélique, au cas où on aurait toujours pas pigé d'où je viens.
âge | 27 ans.
race | Métamorphe, mon pote c'est Salem le chat.
lieu et date de naissance | Je suis née à Bray, le 15 mars 1991.
orientation sexuelle | Hétérosexuelle.
statut marital | Célibataire, autrefois fiancée mais on va arrêter de se prendre le chou avec le passé, hein.
metier | Artiste peintre, illustratrice, dessinatrice, je touche un peu à tout. Je bosse en freelance.
situation financiere | En tant qu'artiste indépendante, ça aurait pu mal finir. Il y a des jours qui fonctionnent et d'autres non mais j'ai de la chance, mes parents ne sont jamais trop loin.
organisation | Non.
(c)vanka


détails, anecdotes et caractère


Détails et anecdotes
Je viens d'une famille aisée et je suis l'aînée, j'ai une petite sœur Elizabeth de vingt-et-un ans. A ma naissance, mon père aurait préféré un garçon à la place d'une fille pour continuer la tradition de médecins chez les O'Connor. Si j'ai la chance de n'avoir manqué de rien gamine, c'est grâce à mon père, Brian O'Connor, qui a toujours travaillé dur en tant que neuro-chirurgien. Il a finalement pris les rênes de l'hôpital de Bray, il y a maintenant sept ans. Il lui arrive d'intervenir à Dublin également. Ma mère, Amelia, travaille aussi à l'hôpital en tant que psychologue. Être une fille de n'est pas toujours évident. Bray n'est pas une grosse ville et j'ai payé à cause des rares erreurs médicales de mon père. Il m'est aussi arrivé d'avoir affaire à des inconnus me posant trois cents questions sur des symptômes. Malgré la fonction de mon père, je n'y connais strictement rien en médecine et je ne m'appelle pas Doctissimo. Quand j'ai annoncé que je ne voulais pas faire médecine mais partir dans l'Art, j'ai ébranlé mes parents. Il y aura toujours Elizabeth pour rattraper mon erreur de parcours comme le dit si bien mon père.   Ma garde-robe chez mes parents a toujours été remplie de vêtements et accessoires à prix exorbitants alors que dans chez moi, dans mon atelier, on est très loin des paillettes. J'ai toujours réussi à voguer entre milieux aisés et milieux populaires et à m'y adapter comme un caméléon. Plus jeune, j'ai toujours fui la richesse de mes parents pour vivre comme un électron libre au jour le jour. Ils ont toujours voulu me raisonner et ça a toujours fini en échec. Depuis que j'ai trouvé mon nid douillet, je suis bien loin du monde riche de mes parents et je m'y sens beaucoup mieux. Il y a quatre mois, j'étais encore fiancé à un jeune architecte anglais. Nous étions ensemble depuis presque quatre ans et nous voulions nous marier cet été. Je l'ai quitté pour un autre. Enfin c'est compliqué. J'ai cru qu'en me mettant en couple et en acceptant la demande en mariage, un certain mec réagirait... Mais non. J'ai lamentablement abandonné mon fiancé en me rendant compte que ça ne servait rien de se voiler la face. C'était prévu que j'annule les fiançailles plus tôt mais bon, je suis une lâche pour ça et il m'est plus facile de fuir le problème. Je n'ai toujours pas échangé la robe de mariée d'ailleurs, si quelqu'un la veut, je la donne volontiers. Ma sœur Elizabeth et moi sont totalement l'opposé. Elle est blonde comme ma mère et je suis brune. Elle est la fille digne des O'Connor en suivant la lignée de papa en voulant devenir chirurgienne. Moi, je suis l'outsider qui veut vivre d'amour et de peinture. Je l'aime ma sœur mais elle me tape rapidement sur le système. Elle me jalouse, métamorphe elle aussi, elle ne se change pas en chat mais en varan. Un varan ça fait moins rêver qu'un chat et surtout elle ne peut pas se balader comme elle veut. Les varans en Irlande, c'est plutôt rare hein. Ma capacité à me transformer en chat vient de ma mère. Elle peut se transformer en chat blanc et moi en chat noir, allez savoir pourquoi. Ma première transformation s'est produite lorsque j'avais quinze ans, le lendemain de ma première soirée, de ma première cuite. J'ai cru que j'étais en train de mourir à cause d'une trop grosse dose d’alcool. C'est ma mère qui m'a guidé et on a été un temps très proche toutes les deux. Être un chat, c'est une façon pour moi d'être libre et d'aller faire voir tous ces petits merdeux. Quand une situation tourne mal, j'aime bien me tirer sous cette forme alors que ça n'arrangera pas le problème. J'ai eu des périodes où je suis restée un jour entier, voir deux-trois jours sous forme animale, ce qui a eu l'effet d'avoir des comportements félins sous forme humaine. Je ne le referais pas. Le dessin c'est toute ma vie. Depuis toute petite, je dessine, je peins. C'est ma passion, c'est mon réconfort, c'est mon évasion. Ce que je préfère, c'est la peinture de femmes alternatives. Suivant mon humeur, il y aura des fleurs ou il y aura du sang. Dans un thème différent, je dessine aux crayons et aux feutres des illustrations plus branchées bohémien et nature. Je ne me limite pas à un seul art. J'ai déjà créée des patchs d'après mes illustrations et les ai ajouté à un blouson en jean ennuyant. Je vis dans un petit atelier aménagé, plus souvent en bordel que rangé. Mon lit - juste un matelas - trône entre mes œuvres et différents dessins en cours. Je suis une fille très branchée nature, que ce soit dans le maquillage comme dans la tête. Je pratique du yoga depuis plusieurs années et je mange plutôt sain et bio (sous forme animale je suis carnivore, un chat bouffant que de l'herbe, ça n'existe pas). J'ai un style de vie calme, décontracté et un look sans chichi, un peu rock des fois, un peu boho, un peu vintage. Si jamais je suis invitée pour des cérémonies barbantes je ne sais où avec ma famille, là je sors les talons et la robe, ciao l'artiste, bonjour la fille de riches. Irlandaise de sang, j'ai beaucoup voyagé sur la belle île ainsi que chez nos voisins l'Angleterre. Après l'école secondaire, j'ai commencé à vagabonder à droite et à gauche, jamais seule, toujours avec mon meilleur ami Utah. Nous avons fait un road trip européen plus tard. J'aime bouger, voir de nouvelles choses et c'est ironique de voir qu'à vingt-sept ans je suis toujours à Bray et non ailleurs.

Caractère
Selon Amelia, la mère  ☾ Nous avons longtemps désiré un bébé. Juliet fut une petite fille agréable, calme, au grand cœur. Elle n'a jamais eu peur de sortir de la maison pour aller la rencontre de l'inconnu. Très curieuse. Elle n'aurait pas dû. Je me rends compte que son père et moi aurions dû être plus strictes lorsqu'elle était enfant. A l'heure actuelle, elle serait sûrement médecin comme les ancêtres de la famille O'Connor et pas en train de peindre des femmes nues dans un mauvais quartier de Bray. Elle est têtue et audacieuse, à l'adolescence elle a commencé à nous donner du mal et ça continue encore. J'ai cru qu'en se mettant en couple avec Oliver puis en décidant de l'épouser, elle avait enfin trouvé la raison, retrouvé le droit chemin. Oliver était un bon garçon, d'une très bonne famille anglaise et finalement Juliet en a encore fait qu'à sa tête, je ne sais toujours pas pourquoi elle a rompu, elle se confie à peu de personnes et encore moins à ses parents ! On aime notre fille malgré tout, nous pouvons l'aider financièrement en cas de soucis. J'espère que la prochaine fois qu'elle passera à la maison, elle ne sera pas couverte de tatouages. Juliet a toujours des projets farfelus et nous connaissons de vue les amis qu'elle côtoie. Il y a de quoi s'inquiéter.
Selon Elizabeth, la soeur  ☾ Ma grande sœur a toujours eu une grande gueule. S'il y avait des disputes à la maison, elle était toujours dans le coup. J'ai jamais compris si elle faisait exprès de ne pas faire comme mère et père le souhaitaient ou si elle était juste bête pour ne pas s'en rendre compte. Elle n'a jamais eu froid aux yeux et ose dire les choses en face comme elles le sont. Quand elle a découvert sa nature de métamorphe, elle a pris la sale habitude de se tirer sous forme de chatte, quand quelque chose n'allait pas. Je ne risque pas de faire la même sous forme animale. Je déteste mon animal totem. S'il y avait un moyen d'échanger avec elle, je le ferais. Même si nous n'avons pas les mêmes valeurs, je sais que je peux lui faire confiance, c'est ma sœur après tout. Elle peut compter sur moi même si je sais qu'à part si c'est une question d'argent, elle préféra se débrouiller seule en cas de soucis. Dans un sens, je n'ai pas spécialement envie d'être mêler dans le quartier où elle vit, c'est un peu trop excentrique et fauché pour moi.
Selon Oliver, l'ex-fiancé  ☾ J'ai rencontré Juliet en 2014, à la galerie d'art à Bray, bluffé par ses femmes fleuries, ses femmes meurtries. Signé Jules O', j'ai cru d'abord à un artiste. Dès notre première rencontre, j'ai eu tout de suite envie de la revoir. Son naturel posé, sa générosité m'ont conquis. Ne parlons pas de son doux visage toujours souriant. Juliet est pétillante. Nous venions du même milieu, ça ne pouvait que fonctionner. Je l'ai demandé en mariage plus vite que prévu après trois ans et demi de relation plus ou moins à distance. Mon travail était entre Londres et Dublin, je souhaitais emménager avec elle dans la capitale anglaise, le plus vite possible. Au fil des mois, j'ai découvert une femme distante, fuyant mes appels, mes visites, repoussant la date de notre emménagement à deux. Juliet est comme une sirène. Une beauté qui vous envoûte et qui finit par vous poignarder dans le dos.


Ton histoire, ta petite histoire

Dublin, décembre 2017
La capitale irlandaise était loin du calme de ma ville natale, Bray. Pourtant à seulement une trentaine de minutes, l'animation de Dublin n'était pas désagréable. Pas loin du Trinity College en plein centre, je me trouvais avec ma mère et ma sœur dans une boutique de mariage. Le moment dont toutes les femmes rêvaient. Sauf moi. C'est ma mère qui avait insisté pour que je m'occupe de trouver une robe de mariée. Nous avions encore beaucoup à faire pour les préparatifs du mariage. Je me réjouissais déjà de ma bière au Temple Bar, prévue plus tard.

Je sortis de derrière le rideau, je voyais déjà ma mère être au bord des larmes. « Oh Juliet ! Tu es magnifique. » J'avançais doucement vers les deux femmes. J'avais l'impression d'être énorme dans cette robe. Aucune chance de passer une seule porte. En voyant ma grimace, la conseillère me demanda ce qui gênait. « Cette robe, ce n'est pas moi. Il y a trop de volume en bas et j'ai trop de strass sur le buste. De toute façon, les bustiers ne me vont pas, mes seins ne sont pas assez gros. » Elizabeth se marra, elle avait bien un bonnet voir deux de plus que moi. Ma mère se leva et prit mes deux mains dans les siennes. «  On peut peut-être ajouter du rembourrage à la poitrine, non ? Je trouve que cette robe est très bien. A 2800€, je trouve que c'est un très bon prix. » J'eus un rictus. Qu'est-ce que je ferais avec cet argent ? Je le dépenserais surtout pas dans une robe que je ne porterais que quelques heures. Je quittai les mains de ma mère. Il était hors de question qu'on me rembourre le soutien-gorge et il était de toute façon impossible que je porte cette robe pour mon mariage, prévu dans six mois. « Mère, c'est ton mariage ou le mien ? Je pense avoir le droit de choisir ce que je veux. » Elle leva au ciel alors que je repartais pour me changer. « Tu serais capable de te marier en baskets, je te connais. » Je tournai mon visage vers elle en souriant. « En pantoufles licorne même, ça serait encore plus sympa. »

Soyons honnêtes, je n'avais aucune envie de me marier. Depuis maintenant plusieurs mois, je me dégonflais. La date fatidique se rapprochait et il fallait que j'agisse, arrêter de fuir. Je m'étais mise en couple avec Oliver, il y a trois ans, plus sur un coup de tête qu'autre chose. J'avais cru que ça allait secouer Utah alors qu'au final rien n'avait changé. J'avais même failli m'installer à Londres. Enfin, ça c'était avant d'apprendre le décès de Dallas, son frère... Maintenant, je me retrouvais dans une situation délicate. J'étais à deux doigts de tout faire péter. Oliver n'était pas quelqu'un de mauvais, oh ça non, il rendrait n'importe quelle fille heureuse et il avait de l'argent (le critère le plus important pour mes parents). Si je m'étais habituée à sa compagnie, si j'avais fini par l'apprécier, à le considérer comme mon petit-ami, puis comme mon fiancé, cette relation d'illusion touchait à sa fin.

La réalité est qu'à la mort de Dallas, il y a bientôt trois ans, j'avais réalisé une chose: je ne pouvais plus laisser Utah seul. Je le connaissais depuis toute petite, nous avions grandi ensemble entre deux mondes différents et nous avions créée le nôtre. Je m'étais promise de rester sur Bray pour l'aider du mieux que je le pouvais dans cette épreuve et pour lui éviter de foutre sa vie en l'air.


Bray, février 2018
Les choses étaient redevenues comme avant. J'avais quitté Oliver, le mois dernier et j'étais contente d'être de nouveau célibataire, de ne plus être bloquée dans cette relation de quatre ans qui n'avait plus aucun sens. J'allais mieux, j'avais ce poids en moins sur le cœur. Mon père était fou furieux que j'ai laissé un gars comme Oliver, ma mère me faisait la gueule et ma sœur voulait que je lui file le numéro de mon ex-fiancé. Je savais que ça allait finir par leur passer, j'étais habituée à être le mouton noir de la famille. Plus de stress de mariage, je pouvais me concentrer pleinement sur mon travail artistique.

☾ ☾ ☾

Juliet O'Connor tomba dans la bonne famille, elle ne manqua de rien, si ce n'est d'un peu plus d'affection de la part de ses parents débordés par leurs jobs. Elle grandit d'abord seule, avant l'arrivée de sa sœur Elizabeth. Très jeune, elle développa son imagination et sa créativité sur des feuilles, armée d'un crayon. Enfant sociable, elle n'a jamais eu de problèmes à se faire des amis et parfois même des faux à l'école, parce que oui, même dans les écoles privées de bonnes familles, les enfants s'envient et se jalousent. En grandissant, elle s'aventura sur un chemin différent de ce qu'avaient imaginé ses parents. Elle envoya chier la danse classique, l'équitation pour le dessin uniquement. Elle en eut marre de se tenir droite à table, d'être l'élève modèle en classe. Elle testait les limites de ses parents et ses propres limites.

Puis une fois, elle eut le droit de sortir pour fêter l'anniversaire d'une amie à quinze ans. Retour exigé à vingt-deux heures, son père fut obligé d'aller la chercher à minuit. Premiers jeux avec l'alcool, elle dégobilla dans la Mercedes et elle fut punie de sorties pendant trois semaines. Les heures défilèrent, le temps que l'alcool disparaisse de son sang et c'est le lendemain qu'elle crut qu'elle était en train de mourir. La sensation d'être possédée sur le lit, secouée par des spasmes, le corps qui se tordit, les os qui craquèrent. Elle hurlait de douleur et se maudissait d'avoir abusé de l'alcool et d'avoir embrassé le nouvel élève. Sa taille diminua et sa peau fut couverte d'une fourrure noire. Je suis un chat. Le choc, l'incompréhension. Heureusement que sa mère connaissait la chanson. Elle s'ouvrit à sa fille et lui expliquait qu'elle était comme elle. Métamorphes. Il n'y avait pas de quoi à avoir peur, le monde n'était pas si simple qu'elle l'imaginait. Juliet osa sauter le pas et avoua à son meilleur ami qu'elle pouvait se transformer en animal. Elle n'avait aucun secret pour lui. Je te jure, je ne suis pas folle ! Il la crut et lui avoua à son tour, qu'il n'était pas qu'un simple humain mais une fée. Une fée mec, ça existe ? Juliet s'était marrée. Adulte, elle maîtrise parfaitement son don. La transformation est rapide, jamais très agréable comme un rendez-vous chez le dentiste.

Elle a fini par quitter le monde des riches et s'est mise à son compte, pour vivre (ou essayer) de sa passion. Elle est toujours à Bray après avoir failli partir pour Londres avec son ex-fiancé. Elle rend visite à papa et maman de temps en temps. Elle n'aime pas être associée aux riches et elle sait que ses parents préfèrent parler de sa sœur cadette, Elizabeth, petite princesse parfaite.

Salut salut ! Moi c'est June et je débarque du haut de mes 25 ans. J'aime beaucoup de choses, je déteste les choux de bruxelles et on me dit souvent que je suis une freak. On me verra dans les parages très souvent. Je suis fière de dire que j'ai découvert le forum grâce à la pub sur un forum, je crois et d'ailleurs je le trouve au top. Je suis un scénario et puis je tenais à terminer en vous disant que voilà quoi ! Une toute dernière chose: avoir un rp d'intégration avec l'un de nos parrains: Non



Revenir en haut Aller en bas
 
JULIET ☾ la femme est une eau fraîche qui tue, une eau profonde qui noie.
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
► URBAN LEGENDS :: Archives de UL V3 :: Présentations et scénarios :: Présentations et scénarios-