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 ❝ Un p'tit strip pour se détendre ! ❞ (Juliet & Utah)

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❝ Un p'tit strip pour se détendre ! ❞Utah & Juliet

"Le problème de l'alcool c'est qu'arrivait un certain nombre de verres, je ne te servirais plus à grand chose ... On ne peut pas réellement dire que ça ait une influence charitable sur la libido..." Autant être honnête, il n'y a que dans les films ou dans tes rêves que tu deviens une bête de sexe après une soirée arrosée. Après un ou deux verres, je veux bien que ça te donne le courage nécessaire pour faire le pas, si tu es timide, mais franchement, franc déchiré, en dehors de ronfler comme un sonneur, avec la bave sur le côté, t'as rien d'un sex symbole en puissance. Des pannes sont relativement fréquentes, on ne va pas se mentir, on bande mou après un certain stade. En général, si je serre dans la soirée, c'est avant que j'arrive au stade critique où je ne serais plus du tout utile et où la fille aura mieux fait de se faire plaisir avec son vibro. Je crois qu'on a tous connu ça, moi le premier et ce n'est pas un souvenir que j'aime forcément à me rappeler, même si ça reste amusant dans le fond. Je me rattrape le lendemain, si elle me laisse une chance, sinon je me la colle derrière l'oreille et je n'insiste pas. Parfois il vaut mieux d'ailleurs.

Plaisanterie passée, nous nous installons dans son lit pour regarder un film. Je n'avais pas forcément prévu de passer une fin de soirée pépouze au fond du lit à regarder un film d'horreur, mais bon, si ça peut lui faire plaisir alors pourquoi pas. Je ne peux même pas dire que mon foi aura l'occasion de se reposer un peu puisque j'ai emmené la bouteille de whisky avec moi. C'est pas mon alcool préféré mais ça ira très bien pour ce soir. Elle s'est changée pour se mettre plus à son aise et j'enlève mon futal pour faire pareil. Je refuse poliment sa proposition de me passer un short, je suis bon joueur mais pas à ce point là, faut pas déconner non plus. Elle se marre en imitant une gonzesse chelou française qui passe parfois à la tv et que je connais que de nom. Je lève les yeux au ciel, non mais je vous jure parfois ! "Je sais mon chou ! Tu penses que tu vas pouvoir résister ?" Dis-je en plaisantant, avant de me glisser sous le drap. Elle est mignonne mais on se caille un peu. Installé comme un pacha, je suis à mon aise. A ma droite, il y a mon verre et ma bouteille, à ma gauche il y a Juliet et au centre le saladier de frites au ketchup.

Le film commence, on est plongé dans le noir pour se mettre totalement dans l'ambiance du film. Je ne cours pas forcément après les films d'horreur mais pour être honnête il n'y a pas grand chose qui peut réellement me faire peur. Je ne prétends pas que je ne sursaute pas comme un débile parfois ou qu'ils n'arrivent pas à me surprendre, mais une fois le film terminé, je dors comme un bébé, comme si aucune scène se s'était gravée dans ma mémoire. Au fil du film, je sens Jules se rapprocher. Pour être honnête, au début je ne m'en était même pas rendu compte, ce n'est que quand elle attrape mon t-shirt que j'ai réalisé que la distance qui nous avait séparé jusque là n'était plus. "Alors mon ange, on a peur ?” Dis-je sur le ton de la plaisanterie, cachant le fait que l'apparition, plus la réaction de ma meilleure pote, m'ont fait surpris et fait légèrement sursauté. Faut pas être cardiaque dans le coin ma parole, t'y passe illico visiblement. Jules s'excuse et reprend ses distances. En soit ça ne me dérangeais pas qu'elle se soit rapproché, je ne voyais pas le mal. Peut-être parce que j'étais un peu imbibé d'alcool et que sa présence à mes côtés me plaisait bien plus que je ne voudrais l'admettre. Dommage, mais en même temps n'est-ce pas plus mal ? Cette petite voix qui me résonne en temps normal est quasiment anesthésiée par l'alcool. Bon débarras vous allez me dire, c'est certainement pas plus mal, on s'éclate mieux quand elle ferme sa gueule ! Quand je tourne mon regard vers Juliet, elle n'a pas l'air au top de sa forme. Est-ce que le film l'a tant chamboulé que ça ? Ou est-ce une autre raison ? "Ca va ?"Lui demandais-je un peu étonné.


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utah & juliet
Je me sentis totalement faible, victime de la vague d'émotions qui me submergeait. C'était l'alcool, j'en étais persuadée. L'alcool faisait rire, faisait délirer, faisait peut-être passer à l'action certains. Utah avait raison, les films à la TV nous faisaient croire qu'après plusieurs verres dans le nez, la performance sexuelle était au top mais c'était complètement faux.  Alors moi, j'aurais peut-être ressenti une furtive envie, d'être chaude pour passer à l'étape suivante avant de tomber mollement sur le matelas pour pioncer. Là, je n'étais pas du tout dans l'humeur ni dans l'état de tenter quelque chose avec Utah, puis ça n'aurait même pas abouti à quelque chose. On aurait fini crevé au bout du deuxième tee-shirt à enlever. J'étais dans l'humeur négative de l'alcool, la fête est finie, les rires ont disparu et c'est le bad. Le bad qui te renvoyait tous les problèmes de la vie. Ma vie était bien pourtant, je n'avais jamais du genre à me plaindre et même si certains jours étaient plus difficiles que d'autres, je gardais le sourire pour me concentrer sur le positif. Mais cette réalité était lointaine, ma tête me renvoyait tout le négatif.

J'étais du genre à pleurer discrètement quand j'étais bourrée et fatiguée. Pas la force de faire autre chose de toute façon. Si je devais tout faire péter, ce serait uniquement sobre et en pleine forme, et si le thème me tenait à cœur. Utah se demanda ce que je foutais accrocher à lui et je pris soin de reprendre mes distances (enfin c'était relatif dans mon lit, j'étais pas propriétaire d'un king size). Je préférai ignorer sa question pour me concentrer sur le fait de pas pleurer comme une gamine devant lui. Forcément, il capta que là, tout de suite, je n'avais pas l'air au top de ma forme. Je frottai mes yeux pour chasser le début des larmes. « C'est triste, voilà. » Je bafouillai en pointant le film du doigt. Bien sûr que c'était triste ! Une mère qui perd son môme et qui revient se venger en tuant tous les gosses d'un village. Mais, honnêtement, le film m'importait peu. J'en avais gros sur le cœur et plutôt que de lui parler, je préférais tout garder au chaud pour moi. C'était la méthode Juliet, ça. Garder pour soi les soucis jusqu'au moment où tu ne peux plus et tu craques. « Je suis crevée, je devrais dormir. » Dormir, c'était fuir mais c'était toujours mieux que de se tirer sous forme de chatte, pas vrai ? Au moins, je restais dans la même pièce que lui. De toute façon, j'étais incapable de me transformer avec autant d'alcool dans le sang. Tout ira mieux demain, un autre jour, le début de weekend. J'aurais sûrement déjà oublié et j'irai faire deux trois courses pour nous faire un petit-déjeuner de rois. Je ne chassais pas Utah, même s'il était la source de mes maux au cœur, il était toujours le bienvenu chez moi de toute façon. « Tu peux continuer à regarder le film si tu veux. » Il ne me dérangerait pas, quand je dors je dors. C’était limite, si je sentirais une explosion qui se passerait devant mon bâtiment. Je sortis délicatement du lit pour éviter d’envoyer le saladier gras sur la couverture et je me rendis à la salle de bain. Je me débarbouillai le visage, puis me brossai les dents histoire de m’endormir un semblant fraîche.

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❝ Un p'tit strip pour se détendre ! ❞Utah & Juliet

Ok, qu'est-ce qu'il vient de se passer là ? J'ai l'impression d'avoir été projeté dans la 4ème dimension. Tout allait bien et puis POUF, plus rien n'allait. Bon, peut-être que je me faisais des films, mais elle a changé et même si je suis un peu - beaucoup - éméché, je la connais par coeur, je sais que quelque chose ne va pas. Est-ce que j'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Est-ce que j'ai fait quelque chose qu'il ne fallait pas ? Est-ce que c'est de ma faute ? Quoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Le film n'est pas des plus passionnant, en soit c'est pas le film du siècle et je ne suis jamais très fan de ce genre de style. C'est bien, ça passe le temps, mais si elle veut qu'on change, on le fait sans problème. Je suis un peu paumé là, j'ignore ce que je suis censé faire ou dire. Est-ce que je dois la prendre dans mes bras pour la consoler, même si j'ignore de quoi ? Est-ce que je dois la laisser tranquille ? Est-ce qu'elle veut que je m'en aille ? Est-ce qu'elle veut que je reste ? Elle prétend que le film est triste. Alors en soit oui, c'est pas le film le plus joyeux du monde, mais elle s'attendait à quoi ? C'est un film d'horreur, avec une femme qui tue des gamins, y'a plus rigolo comme film à voir, on est loin de la comédie. L'atmosphère est lugubre, les couleurs ternes et sombres, l'ambiance glauque et pesante, t'as pas envie d'aller dormir dans le manoir, on est d'accord. "Heu ... oui ... C'est le principe du film ... C'est pas une comédie Jules ..." Je suis désarçonné par son excuse. Elle est bidon ou alors l'alcool lui est vraiment monté à la tête, parce que là elle vient de mettre le doigt sur l'évidence même.

Et puis d'un coup elle décide qu'elle va dormir. Elle est sérieuse là ? Elle me plante comme ça, sans crier gare ? Un coup tout va bien et la seconde d'après elle décide qu'elle est crevée et qu'elle va se pieuter ? Et moi dans cette histoire je fais quoi ? J'enfile des perles ? Non mais c'est une blague ? Je la vois se lever, tranquillement, pour rejoindre sa salle de bain, me disant que si je voulais regarder la fin du film je le pouvais. Trop grande seigneur, vraiment, fallait pas. Je me sens un peu con en cet instant et franchement désemparé et pour le coup, ça m'a dégrisé en un rien de temps. Je ne prétends pas que je n'ai plus les effets de l'alcool mais me voir me faire planter comme ça, ça me fous un peu les boules. Je voulais sortir et faire la fête, au final on est coincé chez elle et elle se couche à l'heure des poules. Oui, bon, j'ignore quelle heure il est mais qu'importe, c'est naze. Et ça lui a pris comme ça ! "T'es sérieuse là ?!" Dis-je d'un air étonné et un brin scandalisé. Wouhai mais non, là ça me gonfle. Y'a un truc qui va pas et au lieu d'en parler, elle va se coucher. Du coup je me lève, attrape mon jean et l'enfile. J'ai pas envie de passer ma soirée a essayé de voir ce qui ne va pas, ni la regarder dormir en me disant que demain elle allait faire comme si tout allait bien alors que très clairement ce soir c'est pas le cas. Je sais que c'est pas toujours facile entre nous, que je nous complique la tache en ne voulant pas m'engager. J'ignore d'ailleurs si elle pense encore à tout ça. Je sais que je suis une des causes de sa rupture avec son fiancé, mais j'ignore jusqu'à quel point. "J'vais rentrer” Dis-je simplement en allant chercher ma veste que j'avais laissé dans la cuisine et en rapportant le saladier avec la moitié des frites, laissant derrière moi mon verre et la bouteille.


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utah & juliet
Et la situation tourna en boudin. Finis les blagues, les rigolades, je venais de pourrir l'ambiance en moins de deux et je le savais. Non, à vrai dire je pensais pas qu'Utah réagirait de la sorte. Au fond de moi, j'aurais sûrement agi de la même façon mais là j'avais dû mal à capter les choses, j'étais dans une sorte de léthargie, et il m'était difficile de deviner les réactions de mon meilleur ami.

J'étais déjà dans la salle de bain quand je l'entendis me parler. J'étais sérieuse, oui. Pourquoi avait-il l'air si énervé ? Je ne répondis rien dans un premier temps, j'ignorais, préférant plutôt me débarrasser de l'élastique dans mes cheveux. Sauf, que je l'entendis se lever, bouger, puis le bruit d'un vêtement, d'une ceinture qu'on boucle. Il foutait quoi ? Il n'allait pas se barrer quand même ? Ça me rappelait l'épisode d'une vieille série, où le mec préférait se tirer parce que la fille, crevée, ne voulait pas baiser. C'était pitoyable et notre situation, bien que différente, l'était aussi. Je sortis enfin de mon coin, au même moment où il m'annonça qu'il allait rentrer chez lui.

J'aurais pu ne rien faire et rester là planter comme une conne. Je n'avais pas envie de faire un drame, ni la foi. Mais son comportement, sa réaction inattendue me firent serrer les poings. Il était prêt à se casser et ça eut le don de me secouer, comme une décharge électrique. J'avais des choses qui me pesaient sur le cœur, on était loin d'avoir eu une conversation sérieuse sur notre relation. Si, il y en avait une ? Alors suivant mon instinct, je m'élançai à grands pas pour lui bloquer la porte d'entrée. Je calai mon dos contre et écartai les bras de chaque côté pour ne pas qu'il passe. Sérieusement, entre nous, nous savions qu'il serait très facile de me dégager de là. Ce n'était pas comme si je pesais une tonne. J'étais énervée et fatiguée. Fatiguée par cette situation entre nous qui se répétait et répétait. C'était toujours la même chose et même quatre ans après. « Tu veux partir, pourquoi ? » Je ne voulais pas qu'il rentre chez lui. Rien n'allait changer et on se ferait sûrement la gueule pour quelques jours, avant qu'un décide de craquer.

Mon humeur changea et c'est sur le ton de la provocation que j'ouvris de nouveau la bouche. « C'est ce que tu sais faire le mieux, hein ? Te casser. Toujours fuir. » Il fuyait, il fuyait d'une possible relation sérieuse entre nous parce que Môsieur n'aimait pas la monogamie, non il préférait pouvoir s'éclater à droite et à gauche, et ça me faisait criser. « Tu sais que j'ai quitté Oli à cause de toi ? » Je pointai mon index sur son torse. Ouais, je mettais carrément les pieds dans le sujet fâcheux. J'avais la gorge serrée et mes yeux me piquèrent. Remettre la faute sur l'autre n'était pas intelligent mais c'était une part de vérité, pas vrai ? Je n'avais jamais aimé Oliver comme j'aimais Utah et j'avais décidé de tout foutre en l'air lorsque ce dernier avait eu besoin de moi.



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❝ Un p'tit strip pour se détendre ! ❞Utah & Juliet

Si on m'avait dit que cette soirée partir en cacahuète de cette façon, je ne l'aurais pas cru et pourtant. Qu'est-ce qu'il vient de se passer ? J'ai beau essayé de me remémorer cette soirée, je ne vois pas pourquoi on en est arrivé là. D'accord, l'emmener dans une boîte de strip, c'était peut-être pas l'idée du siècle, mais ça reste une bonne blague entre potes, rien de plus. Et c'est pas comme si j'ai insisté pour qu'on y reste. On a bu quelques verres, balancé quelques plaisanteries, regarder vaguement le spectacle et on s'est barré. Elle a proposé son appart', j'ai accepté, franchement pas de quoi faire tout un plat. Le programme était simple, je buvais la bouteille qu'elle avait chez elle, on se posait devant un film en bouffant des frites, tranquille. Et ça se passait bien, jusqu'à ce qu'elle se mette à péter un câble. D'accord, il y a plein de non dits entre nous, c'est un fait, mais quand même, je pensais qu'on pourrait passer une bonne soirée ensemble sans que ça vienne bousiller la soirée. Visiblement j'avais tort. Elle se met à ne pas aller bien et au lieu de parler, elle se renferme et prétend qu'elle est crevée. Grand bien lui en fasse, je ne suis pas venu ici pour me prendre la tête ou pour passer ma soirée à me demander ce que j'ai pu dire ou faire qui l'a dérangé. Alors wouhai, j'ai décidé de me barrer. C'est peut-être pas la réaction la plus mature qui soit mais le niveau n'était pas très élevé de base. J'enfile mon fute, mes godasses, je vais pour attraper ma veste quand elle finit par sortir de la salle de bain. Je me dirige vers la porte d'entrée quand elle me barre la route. Ok, qu'est-ce qu'il y a encore ? "T'as envie de te pieuter, j'ai pas de raison de rester." Clair, net et précis, je ne me prends pas la tête à rentrer dans les explications. Mon ton n'est même pas en colère, juste que ça me saoule c'est tout. Je suis venu ici pour passer une bonne soirée, pas pour la regarder dormir. Alors elle est crevée, c'est très bien mais pas moi. J'ai pas envie de regarder la fin de son film, ça ne m'intéresse pas, j'ai pas envie de boire tout seul, alors je vais me poser dans un bar, boire un verre et on verra bien comment se terminera la soirée. Mais non, je ne suis pas un gentil toutou qui attend patiemment que sa patronne se réveille pour s'occuper de lui !

"Oh putain la grosse blague ! Tu veux qu'on parle de ce qu'il vient de se passer. N'essaye pas de prétendre que c'est le film qui t'a mis dans tous tes états parce que je ne te croirais pas. Mais au lieu de parler de ce qui ne va pas, tu préfères aller dormir. Alors avant de me critiquer balaye devant ta porte ma vieille !" Gentil mais pas complètement con non plus. Je ne vais pas me laisser faire et elle le sait très bien. Qu'elle ne commence pas à jouer à ce petit jeu parce qu'elle sait que je vais rentrer dans la confrontation. Je ne prétends pas qu'elle n'a pas raison, parce qu'en effet ça a toujours été comme ça chez nous, quand quelque chose ne va pas, on se contente de se barrer, loin, de se couper du monde, d'une façon ou d'une autre, parce qu'on n'est pas capable de supporter la réalité. Alors oui, je suis certainement le plus gros lâche que la terre est connue, mais je pense qu'elle n'est pas mal dans son genre. C'est pas pour rien qu'on s'entend si bien, qui se ressemble, s'assemble ! Et puis là elle balance sa bombe. Je reste sans voix quelques instants, presque choqué parce qu'elle venait de me balancer à la gueule. Mais l'agacement et l'amusement prennent place rapidement sur mon visage et j'éclate de rire. Non mais elle est sérieuse là ? Vraiment ? Elle veut qu'on en parle ? Hé ben très bien, elle ne va pas être déçue du voyage ! "Oh non p'tain j'y crois pas, t'as osé ... T'es sacrément culotté quand même ! Ne me fous pas ça sur le dos, parce que là ça ne passera pas Jules ! Tu l'as largué parce que tu t'es rendue compte que tu ne l'aimais pas ! J'prétends pas que j'y suis pour rien, parce que je sais que c'est faux mais c'est pas "à cause de moi" que tu l'as largué, je t'ai jamais forcé à rien ! J'ai peut-être fait de la merde entre nous, pas été capable de te donner ce que tu voulais, mais c'est pas pour moi que tu l'as largué ... Tu ne l'as jamais aimé. T'as espéré l'aimer mais t'en as jamais été capable et tu le sais aussi bien que moi ! J'suis peut-être un connard, mais je te connais par coeur. C'est bien joli de sortir avec quelqu'un, de prétendre jouer les couples heureux, mais quand ça commence à devenir sérieux et qu'on parle de mariage, là c'est plus le même délire. Tu t'es rendue compte que tu ne pourrais pas vivre toute une vie à ses côtés. J'vais pas prétendre que ça ne m'a pas soulagé de savoir que t'avais fini par le larguer, mais tu l'as fait avant tout pour toi, pas pour moi ! J'aurai pu te supplier de le larguer, te promettre monts et merveilles, mais j'l'ai pas fait, pas parce que je n'en avais pas envie, mais parce que je veux te voir heureuse et que j'ai peur de pas pouvoir t'offrir ce que tu mérites. Alors non, ne me colle pas ça sur le dos, t'as pas le droit !” J'ai jamais bien vécu cette histoire, pire encore quand j'ai appris qu'ils allaient se marier. Je ne voulais pas la perdre, je ne voulais pas qu'elle appartienne à un autre mec. Je l'aime, de ça je n'ai jamais douté, mais c'est ma capacité à la rendre heureuse dont je doute. Alors j'ai fermé ma gueule et j'ai fait comme si j'étais heureux pour eux, parce qu'elle mérite de trouver le bonheur. Et oui, je suis peut-être un connard, mais j'étais ravi quand j'ai appris qu'elle le larguait, mais j'ai jamais rien fait pour que ça arrive. De toute façon j'étais pas en état de le faire.


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On pouvait me rembobiner ce qu'il venait de se passer ? Le début de la soirée, le milieu de la soirée et l'instant présent qui partait en sucette. J'avais les poings serrés, j'étais énervée en même temps d'être triste, j'avais les larmes aux yeux. Aucune chance de m'endormir à présent, pour être réveillée je l'étais carrément. Limite prête à partir faire une promenade nocturne dans Bray. Même prête à en foutre une à Utah. Non, je n'étais pas violente en temps ordinaire, j'étais tout le contraire mais j'étais aussi une passionnée et il y avait certains sujets sensibles à éviter. Des sujets tabous comme celui que je venais d'aborder, mais c'était sa faute, hein ? Forcément, têtue comme une mule, ça ne pouvait qu'être lui à la source du conflit. L'alcool n'aidait pas.

Vu sa tronche, ça n'avait pas dû lui plaire ce que je venais de dire. Tant mieux, je n'étais pas là pour lui faire des louanges ou l’idolâtrer. Forcément, il me renvoya la balle de ping-pong dans la gueule. A quoi tu t'attendais Jules ? Il partit dans sa tirade à deux doigts de moi, à deux doigts de la porte de ma maison pour se tirer. Je l'écoutais même si j'aurais préféré mettre mes mains sur mes oreilles comme une gamine. Il avait raison... Non, je refusais. J'ouvris la bouche pour dire quelque chose, mais il continua son monologue. Je refermai ma bouche et déglutis. J'avais mal, ses mots étaient blessants et je chassais les larmes qui voulaient glisser sur mes joues. C'était bien ça le problème, en me foutant en couple, j'ai cru que ça le secouerait. Qu'il serait jaloux au point de venir me récupérer, je n'en savais rien. Au final, je m'étais retrouvée engluer dans cette relation et j'avais pu m'échapper avant qu'il ne soit trop tard. Rien n'avait changé et même s'il avait été content - comme il le disait si bien - que je largue Oliver, Utah n'avait pas changé de comportement. Toujours aussi libertin et égoïste et moi, j'en avais marre.

« Oh que si j'ai le droit de te coller ça sur le dos. » Je répliquai, subitement, juste quand il venait de terminer. « Pourquoi je me suis mise en couple à ton avis, POURQUOI banane ? Réfléchis deux secondes. » J'allais réveiller les voisins à force de beugler mais j'en avais rien à foutre. J'étais prise par mes émotions, je posai mes mains sur son buste pour le pousser en arrière. Je n'étais pas forte, musclée un minimum avec le sivananda yoga et yoga warrior que je pratiquais, mais pas au point de le foutre à terre. Même si avec la colère que j'éprouvais, j'aurais sans doute réussi par le mettre au sol. « T'es qu'un gros con, un pacha, qui veut avoir son petit harem à porter de main. » J'avançai en continuant de le pousser. « Et t'es qu'un putain d'égoïste parce que tu aimerais me garder pour toi tout seul. C'est la meilleure. » Je me mis à rire, un rire jaune. « Je peux pas, je peux plus, continuer à jouer la bonne amie. J'suis pas ta marionnette, ni ton animal de compagnie. » Il ne pouvait pas se servir de moi quand il en avait besoin. Je ne pourrais pas toujours l'épauler, le soutenir et rigoler pour ses beaux yeux. « Si t'es pas capable d'arrêter de voir tes pétasses, je ne peux plus rien faire pour toi et t'as sûrement plus besoin de moi. » Mes dernières paroles déclenchèrent mes larmes, ça me fit mal. S'il ne comprenait pas de ce que j'attendais de lui, si après tant d'années d'amitié, il préférait toujours d'aller voir ailleurs, je ne pouvais plus rien faire. Autant agir comme un adulte responsable. La meilleure solution serait alors d'arrêter. Arrêter de se parler, arrêter de se voir, arrêter de se fréquenter. Couper les ponts en d'autre termes, comme je l'avais si bien fait avec Oliver.

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❝ Un p'tit strip pour se détendre ! ❞Utah & Juliet

Non mais alors là c'est le monde à l'envers. Madame essaye de me coller la faute sur le dos. Non mais j'y crois pas ! Si on m'avait dit que ma semaine pourrait être pire que ce qu'elle était jusqu'à présent, je ne l'aurais pas cru, pas en passant mon weekend avec ma meilleure pote. Mais il faut croire que tout peut arriver et que même Juliet peut faire chier son monde quand elle le veut. Ne vous y trompez pas, je la connais suffisamment pour savoir qu'elle peut faire sa relou quand elle le veut, mais franchement, je ne m'attendais pas à ça. Je ne suis pas naïf au point de croire que nous n'allions jamais en parler. Je pensais ... ou plutôt j'espérais que j'allais pouvoir y échapper encore un peu. Si j'en parle pas, si j'évite le sujet à fond, peut-être qu'il ne lui viendra pas en tête. C'est stupide, j'en conviens et un brin désespéré de penser de cette façon, mais il faut croire que je le suis. Quand elle me voit, elle y pense forcément, alors j'aurais beau jouer les autruches, ça ne changera rien au problème je suppose.

J'ai eu de la chance, si je puis dire, qu'elle m'ait laisser parler jusqu'au bout. Hors de question de me taire et de la laisser jouer à son petit jeu. Hors de question de passer pour le dindon de la farce pendant qu'elle jouerait ses pauvres petites victimes. Pauvre petite Juliet, le vilain Utah l'a poussé dans les bras d'Oliver. Pauvre petite enfant sans défense qui a dû vivre quelques années avec lui et accepter sa proposition de mariage. Comme si Madame n'était pas assez grande pour la refuser. C'est vrai, c'est trop compliqué de dire "non". Quitte à ne pas avoir envie de le larguer, elle aurait pu lui dire qu'elle n'était pas prête ou qu'elle n'avait pas envie de se marier, repoussant ainsi l'inévitable. Mais non, Madame choisit volontairement d'accepter, se foutant dans la merde toute seule. "Mais je sais très bien que c'est à cause de moi, j'ai jamais nié le contraire ou prétendu que je l'ignorais. Mais quand il t'a demandé de l'épouser, pourquoi t'as dit oui ? Il ne t'a pas mis le couteau sous la gorge que je sache ! Alors t'es mignonne, mais t'assumes tes conneries !" Gentil mais pas con ! Je sens que ça allait être long cette histoire et franchement j'en ai pas envie. Je sais que je n'en aurais jamais envie, on ne va pas se mentir, mais ce soir plus que jamais, j'en ai foutrement aucune envie. Elle me fait chier avec cette histoire bordel !

La voilà qui pose ses mains sur mon torse pour effectuer une pression, me faisant reculant de deux pas. Ok, elle est vénère, mais elle va aller jusqu'où là ? Et vas-y que je t'insulte et que je te rabaisse. Merci l'amitié. On se connaît depuis combien de temps déjà ? A croire qu'elle découvre qui je suis que maintenant, juste parce que Madame, finalement, ça ne l'arrange pas ! "Non mais j'hallucine. Ca fait les trois quart de notre vie qu'on se connaît et on a l'impression que t'atterrit que maintenant ! Non mais t'as vraiment décidé de jouer ta connasse de service ce soir en fait ! Ben tu sais quoi, joues tes victimes si ça te fais plaisir, mais vas faire chier quelqu'un d'autre, parce que moi j'en ai plein le cul !" Si elle veut jouer les connasses, on va y jouer ensemble à ce petit jeu et je peux être très doué. "Je n'ai jamais caché qui j'étais et ce que j'avais envie. J'ai jamais dit que j'étais un mec bien ou un mec fréquentable. Quant on a commencé à coucher ensemble, tu savais pertinemment où tu foutais les pieds. Mais t'es comme toutes les autres, t'avais espoir que tu pourrais me changer ! parce que c'est exactement ça, t'aime pas la personne que je suis, tu veux que je devienne celui que tu voudrais que je sois ! Sauf que je vais t'apprendre un truc, si j'étais assez con pour me laisser faire, tu me larguerais dans 2 mois parce que finalement 'j'aurais changé, je ne serais plus le mec de qui tu étais tombée amoureuse, blablabla" et tout ça, ça serait de ta faute. Alors wouhai, je suis un connard, et tout ce que tu veux, mais j'étais ton meilleur ami avant d'être le mec qui te sautait, tu savais très bien comment ça allait se passer.” Elle me gonfle mais alors puissance 10.000. Là, il me faut un truc à boire, n'importe quoi, mais un truc bien fort parce que je suis trop énervé pour aller me pieuter. Elle me menace, non mais franchement ... et après on dit que c'est moi le connard, alors qu'elle joue sur notre amitié pour obtenir ce qu'elle veut !


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utah & juliet
Les paroles du jeune homme me blessèrent. Il y avait du vrai là-dedans, forcément, mais j'avais également raison. Je ne me considérais pas comme une victime et je ne le voyais pas comme mon bourreau pour autant. J'essayais de chasser les larmes qui s'aventuraient sur mes joues. Il ne me laissait plus parler, il était parti dans un de ces monologues et je ne pouvais pas l'interrompre. J'avais tellement envie de lui dire de se la fermer parce que ça faisait mal ce qu'il disait. Alors quoi ? J'étais tombée amoureuse du mauvais mec ? Pourquoi je n'avais pas réussi à l’oublier dans les bras d'Oliver, franchement ? Cela aurait réglé le problème, et nous n'en parlerons plus.

Je ne voyais pas ce qu'il pouvait dire de plus. J'avais l'impression qu'il insinuait que c'était de ma faute si nous avions commencé à coucher ensemble, pardon ? Comme quoi, je savais à quoi m'attendre de lui. Voilà, il savait bien faire ça me refoutre le truc dans la gueule. Il n'était pas au courant, que nous étions tous les deux responsables ? « Il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis. » Je lui dis, les dents serrés, parce que oui c'était un con buté, trop orgueilleux, trop égoïste. Je ne pouvais plus rien faire pour lui et même avec ou sans Oliver, je n'aurais jamais pu partir bien loin du blond.  « Tu sais quoi ? Vas-y casse-toi. » Je lançai sous la colère, sans plus vraiment réfléchir. Si j'avais essayé de le retenir, désormais je n'en avais plus rien à foutre. Je me décalai pour qu'il puisse avancer jusqu'à la porte et quitter mon loft. Je ne pouvais pas faire semblant, je ne pouvais plus faire semblant avec lui. Alors autant laisser tomber, autant laisser tomber notre amitié parce que monsieur n'était pas capable de changer son comportement de pacha. Qu'il aille voir ses pétasses franchement. Ça ne servait à rien de continuer à se voiler la face, ça ne faisait que blesser. Si je ne pouvais pas supporter l'idée de le voir avec d'autres filles, il était temps que j'agisse en adulte responsable et que j'arrête de le voir tout simplement. Des fois, il fallait accepter les échecs. Je n'avais pas envie de l'attendre toute ma vie et j'avais très bien compris, ce soir, qu'il ne changerait pas, qu'il resterait comme il est. « Sors de chez moi. » Je répétai avec une voix qui tremblotait. Je sortis de l'entrée pour retourner dans la partie chambre pour me vautrer sur mon lit. Je me sentais aussi mal qu'une adolescente après son premier chagrin d'amour.

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❝ Un p'tit strip pour se détendre ! ❞ (Juliet & Utah)
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