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 (utah&alaska) wish we could turn back time

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Careless.
Careless.
MESSAGES : 296
AGE DU PERSONNAGE : 40
RACE : Tempestaire de Vent


wish we could turn back time
Utah & Alaska

« Setting fire to our insides for fun, to distract our hearts from ever missing them, but I'm forever missing him »
Tu t’es réveillé avec un sourire sur les lèvres, un légèreté sur ton âme, un rire sur le bout des lèvres. T’as aucun idée de ce qui c’est passé, aucune idée pourquoi t’es si bien maintenant, pourquoi ce matin t’as l’impression que tout va bien allé. En vrai, depuis que tu l’as revu, depuis que tu lui as parlé, depuis Hamlet, tu remonte la pente, tranquillement, mais pour la première fois depuis des mois, tu regrette pas d’être à jeun, d’être de retour dans le nid familial au lieu d’être dans ce trou à rat. Tu te levais de ton lit, le sol froid sous tes pieds, ton regard sur la plage dehors, celle que tu voyais de ta fenêtre de chambre. Le drapeau près de la maison qui claque au vent, doucement, un vent constant, assez fort pour pousser une voile. Tu le sais, la journée parfaite pour aller faire de la voile. T’as pas remonter sur un bateau depuis des années, incapable de t’y remettre, incapable de te pousser à remonter sur ce qu’y t’avais fait vibrer depuis que tu savais marcher. T’étais pas encore certaine si c’était tes compétences ou l’océan qui t’effrayais, comme si t’avais pas le droit de naviguer si tu ne respectais pas l’océan, mais pour une fois, t’avais cette envie, ce dangereux élan que t’avais plus envie de retenir. Il était tôt, beaucoup trop tôt pour réveiller Utah, mais pour une fois, t’avais envie de revenir dans le temps, d’être celle d’antan, celle qui le réveillais aux petites heures du matin pour aller voguer. Tes pieds qui te mène jusqu’à sa chambre, ta main qui tourne la poignée de porte, ton coeur qui bat à tout allure. Fût un temps où tu te serais simplement lancer sur le lit pour le réveiller, le chatouillant pour accélérer le processus, mais vous n’étiez plus aussi proche, la mort de Dallas vous avais éloigner comme t’aurais jamais cru être possible. C’était de ta faute, tu le sais, mais tu t’éloignais parce que t’étais incapable de voir cette déception dans son regard, cette brûlure, cette douleur que tu lui causais. Tu t’assoit près de lui, le secouant un petit peu, répétant son nom, tout d’abord en murmurant presque, de plus en plus fort. “Ça te tente d’aller naviguer?” T’as aucune idée s’il est réveillé ou pas, t’as aucune idée s’il va accepté d’y aller avec toi, après tout, ça fait des mois que tu le blesse, que tu le poignarde sans aucune pitié. “Je veux pas y aller toute seule, pas la première fois… mais si t’es partant, rejoins moi sur le quai.” Et tu te lève finalement, incertaine du futur.

T’aurais voulu revenir en arrière, dans le temps où tu le réveillais et que t’avais même pas à te poser la question, tu savais qu’il allait être partant. T’avais envie de retourner dans cette vie où vous ne formiez qu’une seule personne, capable de savoir à l’avance ce que l’autre allait décider. T’avais tout gâcher et tu le savais, ça ne voulais pas dire que t’allais pas tout faire pour retourner à une relation semblable, teinté de douleur, mais semblable tout de même. T’avais besoin de lui, beaucoup plus que tu ne voulais l’admettre. Tu retournais à ta chambre, t’habillais rapidement avant de prendre le chemin du port, à deux pas de la maison. Ton corps qui s’asseoit au bout du quai, les pieds dans le vide, touchant l’eau du bout des orteils, attendant avec anxiété l’arrivé de ton frère. S’il venait jamais. Tu te forçais à te dire qu’il allait venir, à voir le positif. Au final, tu croisais les doigts que t’avais pas complètement tout détruit.
(c) DΛNDELION
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❝ wish we could turn back time ❞Alaska & Utah

Je vole. J’adore cette sensation grisante. Je suis accroché à un deltaplane et je vole au dessus de l’océan. Je me sens libre, je ne ressens aucune peur, aucun doute, je me contente juste de profiter de cette liberté nouvellement acquise. Je suis bien, totalement bien et cela ne m’était pas arrivé depuis longtemps. Plus de chagrin, plus de deuil, plus de drogue, plus d’alcool, plus de conneries, plus rien que le vent sur mon visage, la sensation de la barre en fer sur mes mains et mon corps, planant au dessus du vide. Normalement je devrais ressentir une peur profonde en voyant l’eau sous moi. Si je chute, je vais immanquablement me noyer et ma nature de fée ne supporte pas cette étendue d’eau. Pourtant je m’y suis fait, je ne prétends pas que je ne crains pas l’eau, mais j’ai dompté ma peur et je suis capable de monter sur un bateau sans être paralysé. J’ai toujours cette peur profonde, mais j’arrive à ne plus l’écouter. Mais aujourd’hui, en cet instant, je ne la ressens pas, elle est totalement absente. Si je m’étais penché sur la question, je me serais rendu compte que quelque chose cloché, que ce n’est pas normal. Si j’avais fait attention à certains détails, j’aurais certainement compris que ce n’était pas la réalité mais bien le fruit de mon inconscient. Mais je n’y prête pas garde, je profite simplement du bien être qui m'envahit et je souris. Je me sens bien.

Et puis soudainement je sens quelques secousses. Qu’est-ce qu’il se passe ? Je vois des nuages apparaître autour de moi, sombres et menaçants. J’entends l’orage grondait au loin et le vent souffler. Tout était si calme il y a quelques instants, les éléments se sont déchaînés si vite. Je connais la nature, je sais que parfois tout change vite mais pas si vite. Je ressens encore quelques secousses et ce n’est qu’en entendant une voix au loin que je commence à émerger du sommeil. Je suis totalement dans les vapes, mon rêve encore à ma portée, prêt à m’accueillir de nouveau si cette intruse s’en allait. J’ouvre un oeil, puis le second. Je mets quelques instants avant de comprendre ce qu’il se passe. Alaska est dans ma chambre, assise au bord de mon lit. Huuum ?! Grognais-je un peu. Qu’est-ce qu’il se passe ? Je passe mes mains sur mon visage, je m’étire, il me faut quelques secondes avant de raccrocher avec la réalité. Adieu liberté, adieu vent sur mon visage, adieu bien être, bonjour la réalité !  "Naviguer ?" J’ai un peu du mal à comprendre de quoi il s’agit. Qu’est-ce qu’elle me veut ? Pourquoi elle parle de naviguer ? Pourquoi elle me parle d’ailleurs. Avant on était très proches, fusionnels, aujourd’hui c’est à peine si elle m’adresse la parole. J’ignore l’heure qu’il est mais au vu du peu de lumière qui filtre à travers mes rideaux, on peut supposer qu’il est très tôt. Elle reprend la parole, me dit qu’elle ne veut pas y aller seule, me proposant de la rejoindre sur le quai si ça me tente. Et puis elle se lève et quitte ma chambre. Je me retourne, je ferme les yeux, perdu.

J’aurais pu me rendormir, oublier cette histoire, comme si elle n’avait jamais existé. Ce serait lui rendre la monnaie de sa pièce. Elle ne peut pas m’ignorer depuis si longtemps et s’attendre à ce que je fasse comme si de rien n’était quand elle revient comme une fleur. Mais voilà, j’en suis incapable. Toute cette histoire trotte dans ma tête. Elle veut retourner sur un bateau, naviguer de nouveau. Elle ne l’a pas fait depuis son accident, c’est un énorme pas en avant ça. J’ai attendu ce moment avec impatience, qu’on se le dise. J’aimerai lui tourner le dos, me dire qu’elle n’a qu’à se démerder toute seule, sauf que j’en suis incapable. Pas elle, pas pour une chose si importante. Je ne la laisserais pas partir toute seule. J’ai déjà perdu Dallas, je ne la perdrais pas elle aussi. "Fait chier !" Je râle dans ma barbe, c’est pas une heure pour réveiller les gens. Pourtant je finis par me lever, je passe rapidement à la salle de bain pour me passer un peu d’eau sur le visage. Je m’habille, je passe à la cuisine m’attraper une banane et je rejoins ma soeur sur le quai, à côté de la maison. Elle est là, elle m’attend. Je m’installe à ses côtés et je regarde l’horizon, tout en mangeant ma banane. D’abord silencieusement, avant de lui dire. "Alors comme ça t’es prête à remonter en selle ?"

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Utah & Alaska

« Setting fire to our insides for fun, to distract our hearts from ever missing them, but I'm forever missing him »
La tête dans les nuages, ton regard qui se porte contre le ciel, contre la mer, le vent qui claque doucement dans la douceur du matin. T’attends, les ongles à ta bouche, t’as aucune idée si ton frère va faire acte de présence ou va simplement t’envoyer promener. En soit, t’en serais même pas étonnée, t’as un peu tout fait foirer quand t’as décidé que tu commençais à te shooter, encore plus quand t’as quitter la maison et que t’as pu donné de nouvelles. Rendu là, c’est ton problème fille, pas le sien. Arrête de t’appuyer sur les autres, arrête de faire comme si tes problèmes allaient s’arranger tout seuls, c’est pas le cas. Tu sais pas trop si c’est la soirée avec Hamlet sur la plage qui t’as fait du bien, qui t’as ramené dans le monde des vivants, ou simplement une bulle qui t’as passé par la tête, mais au final, t’avais besoin de ce changement, t’avais besoin de revenir à la vie. Surtout, t’avais besoin de remonter sur l’eau, d’apprendre à nouveau, de t’y remettre pour de bon. T’avais besoin de revenir au source pour finalement mieux avancer.

Au final, tu sais pas trop ce que tu ressens lorsque ton frère se glisse à tes côté sur le quai, silencieusement, avant de glisser ses quelques mots. Pour toi, d’une certaine façon, c’est le seul moyen que t’as pour lui tendre un rameau d’olivier, pour finalement demander la paix, pour débuter une guérison. Pas de toi, mais de vous. Parce que petite, t’as jamais été toi sans lui, t’as jamais été complète sans lui. Vous n’aviez toujours été qu’un, toujours fourré ensemble, à faire les quatre cents coups. C’est toi qui c’est éloigné, toi qui as déclaré la guerre, mais surtout toi qui n’as pas voulu revenir lorsque lui te l’as demandé. Pour une fois dans ta vie, t’avais envie de ranger ton égoïsme et d’être là quand on te demandais de l’être, pas seulement quand tu le voulais. T’avais toujours eu cette partie de toi qui criais liberté à qui le voulais bien, tu ne faisais que les choses qui te tentaient, jamais plus, mais tu réalisais maintenant que cette soit-disant liberté que tu t’étais créé, elle t’avais été plus nocive qu’autre chose. Un petit rire sincère à sa question, t’étais pas certaine que tu l’étais en fait, mais t’avais envie de le faire, ça comptait pour quelque chose non? “Non, pas du tout, mais c’est maintenant ou jamais n’est-ce pas?” C’était comme votre relation, t’avais l’impression que si tu ne faisais pas quelque chose maintenant pour vous remonter, vous alliez couler pour de bon avec aucun moyen de revenir en arrière. Tu tourne la tête vers lui, ta main qui se pose sur la sienne, un instant avant de l’enlever et de prononcer les trois mots fatidique. “Je suis désolée.” T’avais l’impression d’avoir dit cette phrase un million de fois, mais qu’elle n’avait jamais vraiment rien voulu dire jusqu’à maintenant. Cette fois, tu savais que tu le ressentais réellement. Et même si tu savais que pour lui, c’était probablement comme toute les autres fois, t’avais besoin de lui dire, besoin qu’il le sache. “J'te jure que je suis sincère cette fois. Je sais que ça veux rien dire, que j'te dit ça depuis des mois, mais bref...” Tu le connaissais assez pour savoir que pour lui c’était que des mots, mais pour une fois, t’avais vraiment envie d’associer geste à la parole.

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❝ wish we could turn back time ❞Alaska & Utah

Je suis encore complètement dans le coltard. Il me faudrait une cafetière ou deux pour pouvoir vraiment me réveiller. Mais bon, ce n’est pas le moment, je vais laisser le temps faire son oeuvre et une fois en mer, je pourrais vraiment être au top de ma forme. Là, pour le moment je me traîne à droite à gauche, essayant de trouver ce que je dois faire et ne rien oublier. Je reviens pas mal sur mes pas, mes gestes sont incertains et maladroits et je jure constamment parce que je fais de la merde. Mais quelle idée aussi de me réveiller si tôt ? Je n’ose calculer le nombre d’heures de sommeil, je pense que ça ferait peur. Mais bon, c’est ma soeur, je n’ai pas le droit de lui tourner le dos. Je sais qu’elle ne s’est pas gênée pour le faire mais je ne suis pas elle et ça serait bas, enfantin et inutile de lui rendre la monnaie de sa pièce. Oh je ne dis pas, j’ai été tenté plus d’une fois de lui dire d’aller se faire foutre. Mieux encore, je l’ai fait un nombre incalculable de fois, devant elle ou auprès de potes qu’on a en commun. Je pense que tout le monde sait que je vis mal cette histoire, que ça me tape sur le système d’être rejeté par ma propre soeur et que quand elle joue à la conne, ça me blesse plus qu’elle l’imagine. Alors oui, il m’arrive de l’insulter et de dire qu’elle est vraiment débile et qu’il serait temps qu’elle s’achète un cerveau. Oui, parfois j’ai dit qu’elle pouvait aller au diable et que je ne serais plus là pour elle. Et oui, parfois je le pensais vraiment. Quelques instants, tout au plus. Parce que c’est ma soeur, que je l’aime, qu’on a toujours été proche et que tout ça c’est difficile à vivre. On me demande d’être patient avec elle, de lui laisser du temps, mais est-ce qu’on pense à moi parfois ?  

Mais voilà, malgré ma frustration et ma colère, me voilà debout, habillé et à moitié réveillé. J’attrape le nécessaire ou ce qui me vient en tête la gueule à moitié enfariné et je me dirige vers le port, comme elle me l’a dit. Je la vois assise sur le ponton, je la fixe quelques instants avant d’aller la rejoindre et de m’asseoir à ses côtés. J’attends quelques instants de plus avant de lui demander si elle était prête à remonter en selle et un petit rire lui échappe. Visiblement non, mais je peux le comprendre. Je n’ai jamais vécu le drame qui l’a touché mais j’imagine que ça ne doit pas être facile de reprendre la mer, surtout après autant de temps. Je suppose que plus tu attendras et plus ça sera compliqué de t’y remettre ! Lui dis-je en fixant toujours l’horizon. Prendre un ton détaché, c’est tout ce que j’ai trouvé pour essayer de me préserver. J’ai trop souffert de cette situation et j’ignore pourquoi je suis là alors je fais de mon mieux pour être présent, mais pas trop. J’en ai marre de me prendre des murs. Si Madame change d’avis en cours de route, je ne veux plus mal le vivre, alors si je me détache de la situation et la vois comme une parfaite inconnue qui veut apprendre la voile, ça sera plus facile pour moi. Ca peut paraître égoïste ou méchant, mais je pense que même si on a tous les deux nos torts dans cette histoire, elle en a beaucoup plus que moi. Je sens sa main se glisser sur la mienne et je frissonne légèrement. Mon premier réflexe c’est de vouloir retirer ma main mais je fais un effort surhumain pour la laisser là. Je n’ai pas pu m’empêcher d’esquisser un geste de recule, mais dois-je vraiment être condamné pour ça ? J’en doute ! Elle ne laisse pas sa main, est-ce qu’elle a sentie mon geste ou n’a-t-elle pas eu envie de prolonger ce contact ? Je l’ignore et au fond je m’en fous un peu. Je sens son regard se poser sur moi et j’entends ces quelques mots, entendu si souvent et si vide de sens. Je suis désolée. C’est bien, je suis content pour elle. Je sens bien que cette fois c’est différent, qu’elle le pense vraiment mais je ne peux m’empêcher de ne pas avoir envie de la croire, d’être lasse de cette comédie et de la rejeter, comme elle a pu le faire à de si nombreuses reprises. La première fois qu’elle s’est excusée, c’était si froid et si distant qu’elle me donnait l’impression de répéter un texte sans même le comprendre. Et les autres fois n’étaient guère mieux. Alors oui, peut-être que ce matin c’est différent mais j’ai pas envie de lui faciliter la tâche sous prétexte que Madame a décidé de faire amende honorable. Pas après tout ce temps. "Tu veux aller où ?" J’ignore ses propos, c’est mesquin mais je ne le peux juste pas. Je ne peux pas lui dire que je la crois ou que je comprends, parce que Merde, non bordel ! On n’aurait jamais dû en arriver là. On a vécu le même enfer, on souffre de la même façon, ça ne lui donne aucun droit de me rejeter ! Alors d’accord, je ne la rejetterais pas, pas comme elle a pu le faire avec moi, mais je ne l’accueillerais pas les bras ouverts. Je la croirais le jour où elle prouvera qu’elle le pense vraiment et qu’elle veut vraiment avancer. Sans preuve, je préfère ne pas espérer, je n’aurais pas la force de me relever une nouvelle fois !


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