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 (Oz') Quel est ce pays où frappe la nuit la loi du plus fort ?

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Oswald Antonin O'Neill
triton

nom O'Neill, papa O'Neill. C'est un peu compliqué dans votre famille, vous avez jamais pété dans la soie, ni fait de grandes études. Une famille moyenne dont tu es maintenant le patriarche. prénom Oswald, que l'on raccourcit affectueusement par Oz' en référence au magicien-charlatan. Mais bon, comme t'avais une mère têtue, tu t'es quand même coltiné Antonin en second prénom âge T'as passé le seuil de la cinquantaine avec tes 52 ans au compteur. On te dit souvent que tu ne l'es fais pas. Alors tu dis que c'est parce que tu fais beaucoup de sport à courir dans les couloirs et que ça te maintient en forme. lieu et date de naissance T'es né à Paris, un 9 Juin. Voilà, c'est tout, tu trouves pas ça nécessaire de le développer. orientation sexuelle Bof, c'est comme tout, t'es indécis, tu sais pas trop. statut marital Divorcé à plusieurs reprises d'ailleurs. Tu collectionnes les conquêtes, mais aussi les pensions à verser tous les mois métier/études T'as beau avoir un niveau Bac+3 avec ton DU en littérature, comparée, histoire de la langue et stylistique, t'es surveillant au collègue. Bah ouai, vie de merde quand tu nous tiens. situation financière T'arrives à assurer ton toit et ta bouffe, mais tes mômes de bouffent les 3/4 de ton salaire par mois. Alors tu vis sur le pouce. organisation Aucune pour le moment, ils ne sauraient pas quoi foutre de toi de toute façon ft Johnny Depp

« Parfois je me mets au travail avec un tel plaisir que j'en viens à douter de ma paresse. »

≈ T’es un accroc des petits cigares. T’en fumes facilement dix par jours quand tu passes des journées pourries. Les plus softs, ça tourne autour de cinq. Tu te tapes souvent des quintes de toux monstrueuses, mais tu t’en fous. C’est ton petit plaisir, ton petit moment de solitude et de pause.
≈ T’es amoureux de la mer. T’aurais voulu partir sur un bateau, faire le tour du monde en solitaire, vivre d’amour et d’eau fraîche. Sauf que voilà, t’as deux gros pépins : tes gosses, parce que t’en as une bonne pelleté, et ton mal de mer. Eh ouai, t’as pas le pied marin, t’es malade en bateau. Du coup, tu te contentes de la peindre sous tous les angles le cul vissé sur un rocher et faire des bains de minuit à l’abri des regards.
≈ T’as horreur des araignées. Tu ne sais pas pourquoi, y a un mauvais feeling entre elles et toi. T’en as pas vraiment peur. Mais dès que t’en vois une, tu ne peux pas t’empêcher de dégainer ta pantoufle et l’éclater contre le carrelage. Tu ne sais pas, c’est psychique.
≈ Par contre, t’adores les souries et t’en possèdes même une blanche aux yeux rouges. T’aimes bien la laisser se promener sur ton épaule, chose que tes épouses n’ont jamais supporté. Tu l’as appelé Pikachu à cause du plus jeune de tes enfants qui te bassine avec les Pokémons. T’as fait ça pour lui faire plaisir.
≈ T’es bon guitariste, même très bon. Au lycée et à l’université, t’étais le genre de gars à sortir ta guitare sèche pour chanter autour d’un feu de camp afin de séduire les filles. Bon maintenant, tu joues surtout pour ton plaisir. Et quand tu la dégaines, c’est jamais bon signe. Parce que ça veut dire que t’as un coup de blues.
≈ Le petit bonhomme de la Colère dans ton cerveau a dû jamais voir le jour chez toi parce que t’es impossible à mettre en rogne. Pire encore ! Tu énerves les gens sans rien faire. En même temps, quand il te voit stoïque alors que t’es en train de te faire cracher dessus, ça les agace. Bon, t’apprécies le geste, mais t’essayes de leur faire comprendre que ça sert à rien de se foutre sur le dos pour un pain au chocolat.
≈ Bien sûr, t’es pas non plus un mort-vivant total. Y a des sujets où petit bonhomme de la Colère se réveille. Comme par exemple qu’on te rappelle que t’es juste un artiste raté qui a passé trop de temps à flirter. Et qui, résultat, se retrouve à vider son compte en banque pour des pensions à droite et à gauche. Là, y a des chances que tu cognes.
≈ Tu préviens tout de suite, faut s’accrocher à son slip. Ça fait un petit moment que tu parles de tes gosses, mais eh, t’en as combien ? Dix. T’as dix gamins dont l’âge se trouve entre 5 et 29 ans. Et ouai mon cochon, ça en fait des gardes alternés à gérer et des sous à donner. Bon t'es safe pour quatre d'entre eux, ils ont passé la vingtaine, ils gèrent leur vie, t'as plus à t'occuper de leurs mères. Alors autant dire que tu envies ceux qui n’en ont pas encore.
≈ T’es amoureux de la mer. Bon ok, ça tu l’as déjà dit, mais c’est surtout pour introduire un deuxième point capital : t’es un triton. Ouaip ! Un homme-poisson. Quand t’es dans l’eau, tes jambes deviennent une queue de poisson typée butterfly koi grise et noires. T’es so faboulous dans l’eau. Sauf que voilà, t’es un homme qui pense et que si on veut prendre une douche chez toi, c’est mort. C’est la baignoire ou le lavabo. Bah oui, ils sont mignons, mais toi sous la douche, tu ne pourrais pas tenir debout. Ou alors t’auras la grâce d’un unijambiste à la course en sac.
≈ Bon, t’es papa de dix marmots célibataire, t’es seul, t’as un boulot de merde, t’as loupé ta vocation… Ouai, tu bois. Et beaucoup trop d’ailleurs. Tu bois tout ce qui peut te passer sous la main. Bien souvent, ce qui te reste de ton salaire après avoir versé les pensions, tu le fous en l’air dans la boisson. Apparemment, t’es pas désagréable. Tu ne changes pas beaucoup contrairement à d’habitude quand t’es ivre.
≈ T’es un passionné de peinture. Tu peins d’ailleurs quand t’as du temps libre. Tu sors ton chevalet et tu te mets à mettre des couleurs sur des paysages moroses. T’as un style proche de l’impressionnisme, et tu fais ça par plaisir. Si bien que t’as jamais songé à vendre tes toiles. Pourtant, selon le plus vieux de tes gosses, tu pourrais en tirer un très bon prix.


T’es pas désagréable comme type. T’es même plutôt pacifiste. Tu passes ton temps à chercher tes clés, ton portefeuille, tes lunettes, ta boite de cigare. Y a pas moyen, même avec l’âge, tu restes un étourdi et un maladroit. Surtout que c’est idiot, t’es du genre bien organisé. T’as un classeur pour classer par année tes fiches de paie. Y a pas un crayon en dehors du pot prévu à cet effet. Ta pendule est toujours réglée à la seconde près. Ton bureau toujours impeccable... Tu ne sais pas. Tu t’excuses souvent, et tu dis que c’est parce que t’as bien trop de choses à penser. Du coup, des fois, y a des oublies. Et ça peut être n’importe quoi. Les lacets de tes chaussures, les clés de ton appartement, les courses à faire, tout y passe ! Jamais les pensions de tes ex par contre. Ah ça, il n’y a pas de risques vu comment elles te stalkent pour les avoir en temps et en heure. N’importe qui aurait pété les plombs au bout d’un moment, mais pas toi. Parce que t’es d’un naturel calme. Ou je-m’en-foutiste, ça diverge selon les points de vue. T’arrives pas à t’énerver, parce que t’as la tête ailleurs, vers un monde meilleur. C’est un peu comme si le stress n’arrivait pas à s’accumuler. Il ne faisait que te traverser pendant quelques secondes. Pas suffisant pour que tu te mettes à trembler ou à t’exciter pour rien. Par contre, faut avouer quelque chose. Certes, t’es peut-être le papa le plus baba cool du monde, mais quand tu te décides enfin à t’énerver, tu ne fais pas semblant. Il parait qu’une fois, t’as explosé devant tes gamins, et ils se sont faits dessus. Depuis, ils ne se plaignent plus que tu ne te mets pas en colère. Tant mieux, parce que de toutes façons, tu n’aimes pas ça. T’es le genre de gars qui pètent un coup de calgon une fois par ans minimum, puis qui regrettent trente seconde après en culpabilisant. Parce que oui, t’as aussi le défaut de prendre tout sur toi. De te dire que tout est de ta faute. Ou que ça aurait pu ne pas se produire si t’avais pas joué au con. T’es trop responsable en faites derrière tes airs de paumés. Trop protecteur aussi, trop dévoué, trop généreux. Tes gosses te dépouillent, et toi tu ne réagis pas. T’es toujours prêt à tendre la main. Tu t’en fous de savoir si c’est de la naïveté. Tu veux juste qu’ils soient heureux à défaut d’avoir leurs parents réunis dans la même pièce. Tu passes le bonheur de tes gosses avant tout le reste. Et ils ne te le rendent pas forcément. T’es pas un surhomme insensible non plus. T’as des émotions, t’es un être vivant. Tu n’es pas à l’abri du chagrin ou de la mélancolie. Tu essayes de faire taire tes sentiments négatifs dans l’alcool, mais rien à faire. Alors le moyen le plus efficace que t’as trouvé, c’est dégainer la guitare pour mettre des sons dessus. Sortir ta guitare, ça te fait mal au cœur. Parce que t’aurais rêvé pouvoir gagner ta vie avec plutôt que de surveiller les mioches des autres au collège de Bray. T’essayes autre chose, tu peins. Tu peins à merveille d’ailleurs. Tu trouves une couleur sur chaque émotion que tu ressens devant un beau paysage, et ça donne des tableaux doux, tendres, poétiques. Tes tableaux reflètent ta personnalité en faites : t’es un papa trop tendre, trop patient pour ce monde pourrit jusqu’à la moelle.

story of my life

9 Juin 1980, Paris – France
Me voilà, du haut de mes quinze ans, commençant à romancer l’histoire de ma vie. Je ne saurais quoi vous dire de palpitants. J’ai grandi dans une famille basique, entouré de personnes basiques. Toutes honnêtes cependant, ne vous méprenez pas. Personne n’aurait l’audace de se moquer chez les O’Neill. Mon père est irlandais, ma mère est française pour ceux qui se poserait la question du : pourquoi un adolescent né sur le sol français possède un nom de famille irlandais ? Vous avez la réponse. J’ai grandi à Paris, dans le 11e arrondissement. Ma mère est une ravissante femme que le temps embellit, mon père un homme puissant, tendre et rêveur. J’ai hérité de la personnalité de mon père, et de la délicatesse de ma mère. Nous étions six dans la maison : mes deux parents, et mes trois petits frères et sœurs. Aîné de la fratrie, j’ai toujours senti une pression sur mon dos. Pourquoi ? Je n’en ai aucune idée. Sans doute la peur que du mal arrive à mes proches.  Alexandre me reproche trop souvent d’être sur son dos d’ailleurs. C’est mon petit-frère, le plus jeune d’entre nous. Il boude régulièrement, il m’engueule quand j’entre dans sa chambre et il vient pleurer dans mes bras quand il s’est fait tabasser à l’école. Je n’aime pas le voir dans cet état, ça me fend le cœur. C’est comme si on me poignardait ce dernier. Alors je le venge, à ma manière. Je suis le genre d’adolescent calme, mais farceur. Et puis, c’est mon anniversaire, je peux bien me permettre. Entre sceau d’eau sur la porte pour les accueillir ou bien araignées dans leurs casiers, je ne sais pas encore.

13 Mai 1990, Dublin – Irlande
Je le sens comme une trahison. Mon père, mon modèle, s’en est allé en laissant ma mère dans le chagrin. Elle pleure longtemps sur son lit, le soir. Au point de nous oublier. Je fais la cuisine, le ménage. Je m’occupe d’emmener mes frères et sœurs à l’école avant de courir en direction de l’université. Je suis entré en DU littéraire, je suis en joie. Les lettres me passionnent, et les femmes sont si délicates chez les érudits. C’est d’ailleurs là-bas que j’ai rencontré Rose. Une petite brunette au visage d’ange et à fort caractère. Elle a un je-ne-sais-quoi qui me plait et qui me charme. Avec elle, je le sens, ça ne sera pas qu’une histoire d’un soir. Elle dégage une aura particulièrement attirante. J’écris depuis Dublin, je viens de finir ma lettre pour ma tendre Rose qui elle a préféré l’Allemagne pour son stage à l’étranger. Nous nous échangeons régulièrement des courriers. De mon côté, avoir choisi l'Irlande comme lieu de travail n’est pas anodin. Je cherche et je retrouve mes racines, je cherche mon père. J’aimerais des explications, mais je ne me sens pas remonté contre lui. Je veux juste qu’il m’adresse quelques mots, qu’il me dise pourquoi …

7 Septembre 1998, Bray – Irlande
J’ai réussi à passer le pas, je me suis détaché du nid et de mes racines. Ma mère était en joie en apprenant la nouvelle. J’allais me marier, avec Rose. Elle l’a tout de suite apprécié, ce petit bout de femme. Elle me dit souvent qu’elle espère être grand-mère et que mes frères et sœurs auront beaucoup de neveux à s’occuper. Alors, je tends mes mains en avant et je souris, légèrement intimidé. Ma mère et Rose sont sur la même longueur d’onde, et je me rends compte que je vais avoir du travail pour combler leurs attentes. J’ai commencé à écrire un livre, j’espère que mes études porteront leur fruit. Je n’ai pas encore de titres à lui donner. Je veux laisser le plaisir à ma future épouse de le baptiser. Après tout, j’ai déjà eu le plaisir de nommer nos deux premiers enfants : Meursault et Emma. Une fille et un garçon, ainsi pas de jaloux.

25 Décembre 2000, Bray – Irlande
Chute en Enfer, interminable. Oh, j’aurais bien des choses à dire. Je n’ai pas vu le temps, ni le coup venir. Je suis fautif dans cette histoire, esclave de mon cœur. Il a chaviré pour une autre femme avec laquelle j’ai trompé mon épouse. Rose a demandé le divorce, et elle m’empêche de voir Meursault et Emma. J’ignore comment ils verront leur père après ça. Il y a deux ans, à cette même date, un panier a été déposé à ma porte. Une petite-fille, au sourire éclatant. Cela fait deux ans maintenant. Deux ans que j’enchaine les boulettes. Rose m’a interrogé pendant que les deux étaient à table. Elle m’a demandé d’où sortait cette petite et je n’ai pas su quoi lui répondre. Elle, elle avait très bien compris. Cet enfant était le mien, mais pas avec elle. Je l’ai nommé Margot. Pourquoi Margot, je n’en sais rien. Je n’aime pas ce prénom, il a un arrière-gout acre, mais c’est ce qui le rend attendrissant. Rose m’a mis à la porte et j’étais seul avec un nourrisson. J’ai laissé tomber l’idée des grandeurs. J’ai préféré chercher du travail. Pas assez diplômé parait-il pour être professeur de Français, trop pour avoir des basses-besognes, j’ai enchaîné les petits boulots. J’ai économisé, autant que je pouvais. Je veux offrir à Margot une vie meilleure, en Irlande, sur les terres de mes ancêtres.

25 Décembre 2003, Dublin – Irlande
Voilà trois mois que je loge avec une damoiselle. Elle est belle, elle est brillante, elle a fondu face à ma musique, et nous nous aimons. J’aimerais m’attarder sur l’avis de Margot, mais je suis aveugle. L’amour m’a rendu aveugle, une nouvelle fois. Je l’aime, je l’aime tellement. Cette belle rouquine aux étoiles brunes sur son visage. Elle provient de France, tout comme moi, mais elle a emménagé en Irlande pour étudier la faune locale et les mythes. Elle me fait rêver, avec ses belles histoires. Elle m’a emmené à Cardiff aujourd’hui et elle m’a fait découvrir les spécialités locales. Je me suis arrêté devant le port, sentant la mer me narguer de nouveau. Un souvenir me vint alors. J’ai toujours été malade en bateau. Mon père, lorsque j’étais jeune, a voulu essayer de m’initier à la voile. Nous nous sommes rendus au Tréport, la ville portuaire qu’il préférait. Mais à peine le pied posé sur la coquille de bois, j’ai sentis la houle dans mon estomac. J’avais eu envie de vomir et je suis tombé à l’eau sous l’influence de mon malaise. Mon père a eu la peur de sa vie, doublé d’une dispute avec ma mère. Non, ce n’était pas la noyade le sujet, mais la vue de tous. Ça serait le comble si je me noyais. J’ai alors basculé mon regard sur Margot. Elle aussi, bientôt, pourra goûter aux joies d’avoir une queue de poissons dans l’eau. C’est un point positif d’être un ondin, il ne faut pas voir le mal partout. Ou alors, je suis trop optimiste. Aujourd’hui, c’est son anniversaire. L’anniversaire du jour où je l’ai reçu, l’anniversaire du jour où j’ai divorcé. Ma belle rouquine lui a proposé d’assister à un spectacle de danse typiquement irlandaise. Et du coup, nous nous y rendons. Il a fallu qu’elles m’habillent. Ni l’une, ni l’autre ne me trouvaient présentable.

2 Juillet 2010, Bray - Irlande
Me revoilà dans mon taudis, de nouveau seul. J’ai fini par me faire une raison avec le temps : la vie est un enchaînement d’aléa. Je lève ma tête vers les cieux et mes pensées vont à Rose. Rose, ma belle Rose, comment se porte-t-elle ? Je lui envoie chaque mois un mot d’excuse accompagné d’un beau chèque pour Meursault et Emma. Je laisse derrière moi quatre petits encore : Léopoldine, Solal, Roméo et Iphigénie. Cela me brise le cœur. Mais Esmée, la fameuse irlandaise rousse, me laisse venir les voir comme je veux. Elle a été un peu plus gentille que Rose quand elle m'a mise à la porte. Elle a pris le soin de plier mon linge et de faire ma valise. Elle avait même repassé mes chemises. Je pense qu’il y a une petite touche de moquerie dans son geste. Je ne sais pas. Un cinquième enfant se cache quelque part : Gatsby. La raison de ma rupture. J’avais encore trop bu ce soir-là sans doute pour accepter de coucher avec une mégère. Je ne me souviens même plus de son nom. Je suis monstrueux. J’ai envie de me blottir dans un plaid au bord de l’eau et de ne plus en bouger jusqu’à ce que toutes mes pensées désagréables ce dissipe. Margot se fait de plus en plus distante, et elle se rapproche un peu trop des O’Murchu…

15 Mars 2016, Bray – Irlande
Je la pensais en sécurité, me serais-je trompé ? Ce Castiel n’est pas capable de me dire où elle se trouve. Ma fille, ma douce Margot a disparu et je me sens démuni. Plus que d’ordinaire, plus que si c’était l’argent qui s’envolait. Je sens les larmes d’inquiétude me monter aux yeux, où est-elle ? Je veux qu’elle rentre. Je veux entendre sa voix, ses rires, ses histoires. Je veux la voir, je veux qu’elle dîne avec moi, que nous regardions un film ensemble, partager nos déboires ensembles. Cela fait deux mois, et pourtant j’ai l’impression que cela dure une éternité. J’ai retourné tous les bars, tous les lieux où nous allions régulièrement. N’ayant rien obtenu, j’ai poursuivi mon enquête à l’université en demandant des informations à ses camarades de classes. Je me suis improvisé détective privé pour la retrouver, mais rien à faire. J’ai demandé de l’aide aux O’Murchu, j’ai supplié qu’ils me la rendent. Une porte claquée, du temps de perdu. Me voilà là, assit dans ce bar, la tête dans mes bras. Je retiens mes sanglots pour bien paraître et la main amicale du gérant se pose sur mon épaule. Il me propose une dernière piste, un racontar : les Tétras.

18 Janvier 2018, Bray - Irlande
Mon cœur est en miette, je pensais avoir trouvé la bonne cette fois-ci. Avec du recul, je me rends contre que je suis devenu comme mon père : coureur de jupons. Pire que lui encore, je ne trouve pas chaussure à mon pied. Devrais-je revoir mes préférences ? C'est un peu trop tard, je pense. Une larme perle sur ma joue, mon compte en banque est déjà dans le négatif alors que j’avais réussi à le passer au-dessus du zéro avec la vente d’un de mes tableaux. Ma fille ne m’aime plus et je ne sais pas si je dois haïr ou compatir avec ce Castiel. Je l'estime responsable, mais je n'arrive pas à le détester. Elle me renie, alors que j’ignore pourquoi. Je ne trouve rien de mieux que de plonger dans l’alcool pour effacer mes déboires, triste homme suis-je devenu. Rose me manque, et les remords dévorent mes entrailles. J’aimerais revenir en arrière. Mais j’aime bien trop mes enfants pour cela. Des enfants que je vois en coup de vent, hormis les deux petits derniers, Judith et Phoebius qui sont à l'école primaire, bâtiment juste à côté du collège de Bray. Maudit collège, j’y suis à ma place s’en y être. Oh non, ne vous méprenez pas, je ne suis pas devenu professeur de Français. Je suis surveillant. Ce n’est pas un boulot bien payé, mais c’est toujours mieux que rien.

Salut salut ! Moi c'est Shirosaki et je débarque du haut de mes 24 (toujours) ans. J'aime la même chose que Shura, je déteste la même chose que Shura et on me dit souvent que la même chose que Shura (ça va être redondant). On me verra dans les parages au même rythme que Shura (petite variante ~). Je suis fier(e) de dire que j'ai découvert le forum grâce à la même personne que Shura (petite variante 2.0~) et d'ailleurs je le trouve la même chose que Shura. Je suis un inventé~scénario. Disons qu'on a magouillé avant de s'inscrire /PAN et puis je tenais à terminer en vous disant que Tout le monde est heureux, sous l'océan ~ !


JOHNNY DEPP ► oswald a. o'neill

OSWALD A. O'NEILL


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Bienvenue 8D (je ne dirais rien de plus niark niark (Oz') Quel est ce pays où frappe la nuit la loi du plus fort ?  508348443 )
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Rebienvenue Shu (Oz') Quel est ce pays où frappe la nuit la loi du plus fort ?  3293157673
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Merci à vous deux (Oz') Quel est ce pays où frappe la nuit la loi du plus fort ?  3293157673
(Toby, ramène ma fille, vite (Oz') Quel est ce pays où frappe la nuit la loi du plus fort ?  3297751556 )
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Basil Egerton
Basil Egerton
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MÉTIER/ÉTUDE : Gardien du cimetière
Toujours vexé mais je t'aime alors j'te souhaite un bon quatrième retour à la maison vieux gredin /PAN/

Il est beau, vieux et malchanceux, forcément je l'aime déjà (Oz') Quel est ce pays où frappe la nuit la loi du plus fort ?  3692820387
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Roh re-bienvenue Shuchéri (Oz') Quel est ce pays où frappe la nuit la loi du plus fort ?  755063539
(T'es beau, mais putain t'as pas d'bol toi (Oz') Quel est ce pays où frappe la nuit la loi du plus fort ?  2210271934 )
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Oh, merci messieurs, j'viens agrandir la team vdm (Oz') Quel est ce pays où frappe la nuit la loi du plus fort ?  4232276276
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Re-bienvenue parmi nous (Oz') Quel est ce pays où frappe la nuit la loi du plus fort ?  508348443
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Merci mon petit (Oz') Quel est ce pays où frappe la nuit la loi du plus fort ?  4232276276 (Oz') Quel est ce pays où frappe la nuit la loi du plus fort ?  3414178664
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SHUQUETTE (Oz') Quel est ce pays où frappe la nuit la loi du plus fort ?  508348443
Welcome back (Oz') Quel est ce pays où frappe la nuit la loi du plus fort ?  118876108
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(Oz') Quel est ce pays où frappe la nuit la loi du plus fort ?
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