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 (adam) exogenesis symphony

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exogenesis symphony
Evelynn & Adam

« Numbing the pain for a while will make it worse when you finally feel it. »
Il y avait de la niaque dans ce fouet de cuisine. Evelynn était arrivée avant lui et pour du coup, elle tenait à ce que tout soit prêt pour passer une bonne soirée. Bonne dans le sens où rien ne sera ravagé et que ça n’allait pas finir en engueulade. Elle est bien trop candide pour ça de toutes façons, la petite fée en converse. Les ailes battantes derrière elle, elle semait malencontreusement de la poudre dorée dans la cuisine. A quoi bon cela avait d’importance ? C’était elle qui nettoyait et qui mettait le plus souvent les pieds ici. Elle ne doutait pas des compétences de son colocataire en matière de cuisine. Oh ça non, jamais ! Elle considérait seulement cette pièce comme son territoire. Et en tant que tel, elle devait le défendre. Avant de monter à l’appartement, elle avait pu prendre son temps pour aller chercher des Litchi et des tomates bio, ainsi que tout ce qu’il fallait pour préparer un bon plat de lasagne. Ce n’était pas la première fois qu’elle en faisait. Ça ne sera sûrement pas la dernière non plus. Cependant, elle tient à ce que ça soit toujours parfait, si bien qu’elle se surpasse à chaque fois sans changer la recette. Elle avait de la farine partout sur le museau et ses bouclettes blondes étaient totalement en bataille. Pourquoi elle était si joyeuse ? Son colocataire ne l’était pas. Pas autant qu’elle en tout cas. Evelynn n’en avait aucunes idées. Elle repensait à cette nuit, et elle avait peur au fond que ça se finisse pareil avec Adam. Qu’il finisse par lui faire du mal parce qu’elle aurait mis le nez où il ne fallait pas. Pendant quelques secondes, elle avait un temps de latence. Ses doigts se resserraient entre eux. Ses ecchymoses étaient moindres. Les plus léger avaient disparu et les plus marquants prenaient petits à petits le même chemin. Une fois que toutes ces fleurs bleues-noirâtres seront parties, la blonde pourra se sentir mieux et de nouveau elle-même. C’est ce qu’elle espère du moins. Elle essayait de s’en convaincre. En attendant la porte s’ouvrir, elle avait fini par remettre les pieds sur terre. Elle avait remis une mèche rebelle derrière son oreille, analysant le contenue du four. C’était bientôt prêt, pile poil ! Son sourire naissait sur son visage, fière d’elle. Leurs horaires étaient tellement hasardeux qu’elle ne savait jamais quand il fallait s’y prendre. Soit elle avait trop d’avance et le plat était froid. Soit elle avait du retard et son colocataire ne manquait pas de lui faire remarquer. Durant les cinq dernières minutes qu’il restait à la cuisson, elle avait filé dans la salle de bain pour se débarbouiller et se laver les mains. Ce n’était pas très présentable de revenir couverte de blés broyés. Puis tant qu’elle y était, Evelynn en avait même profité pour se recoiffer un peu. Elle se regardait dans la glace, ne sachant si elle devait être ravie ou pas. Puis, elle se souvenait de sa mère. Elle devait l’être. Quelques soient les circonstances, elle ne devait jamais se laisser abattre. Après tout, si elle avait fui Londres, c’était pour prouver qu’elle pouvait se débrouiller toute seule. Et s’apitoyer sur son sort serait un peu comme renoncer à ce projet. Si ses parents se rendaient compte qu’elle était suffisamment forte et patiente pour supporter un collègue aussi atypique qu’Adam, ils la laisseront tranquille. Peut-être… Rien n’était sûr. Agatha avait fini par envahir ses pensées pendant quelques secondes. Cette femme était si forte, elle aussi … Si déterminée … Elle lui rappelait un peu la Princesse Leïla, mais avec un caractère plus hautain. Evelynn souriait à cette comparaison. Elle devait lui en faire part la prochaine fois qu’elles se reverront. Peut-être devrait-elle en parler à Adam ? Quoi que, après mûre réflexion, quand il n’est pas questions de médecines ou de races surnaturelles, rien ne l’intéresse. La blondinette trouve ça dommage. Une pensée qui lui fit pencher la tête sur une de ses épaules. S’il s’intéressait un peu plus au monde qui l’entourait et qu’il ne se cantonnait pas à ses idées reçus, il serait plus bavard déjà. Enfin bon, qui était-elle pour juger ? Ce n’était pas sa marraine la Bonne Fée et elle n’était pas sûre d’avoir les épaules suffisamment solides pour jouer ce rôle. Elle cessait de penser et elle était retournée dans la salle à manger. « Bonsoir Adam, ça s’est bien passé aujourd’hui au bloc ? Je t’ai fait des lasagnes pour ce soir, et y a des litchis pour le dessert ». Evelynn lui souriait tout en annonçant sa présence. Un sourire sans aucuns excès, peut-être avec une pointe de malaise profondément tapis. De toute façon, ça va être comme tous les soirs : ils vont manger, discuter, puis aller chacun de leurs côtés respectifs. Perspective ennuyeuse, mais si elle pouvait s’isoler dans ses séries, elle ne dit pas non.
(c) DΛNDELION
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Exogenesis symphony × ft. Evelynn G Page
Adam avait quitté l’hôpital presque à l’heure pour une fois, des dossiers sous le bras pour les étudier avant demain, il avait même fait un tour discret par la pharmacie de l’hôpital pour voler quelques boîtes dont on lui avait passé commande. Arrivé, dans la rue où il logeait, il ne quitta pas tout de suite sa voiture. Il observa les habitations, les personnes encore dehors, beaucoup de couple « heureux » des enfants mal élever et des chats qu’Adam un jour se ferait une joie de passer sous les roues de sa voiture. Il serra les doigts sur son volant, ce qui le rendait si amer, c’est que ce chat, bon d’accord pas le chat, mais les enfants mal élevés et le couple heureux, il aurait pu l’avoir. Au lieu de cela, il avait une colocataire plus rose qu’un bisounours et plus baveuse de douceur et d’amour qu’une licorne en guimauve. Pourquoi il avait emménagé avec elle ? Cela faisait sûrement partit des plus grands mystères de la vie avec la création de l’univers et la possible vie d’extra-terrestre loin au-dessus de nos têtes. Il s’observa dans le rétroviseur intérieur de sa voiture, il respira un grand coup remis sa cravate correctement et arrangea une mèche de cheveux qui lui tombait devant les yeux. Il en fallait du courage pour affronter la boule d’optimisme blonde avec qui il partageait son espace. Mais il s’était déjà plusieurs fois permis de rêver qu’elle n’était plus là. Il avait alors dressé une liste des choses qui lui manqueraient… Les lasagnes, aussi chiante soit-elle, elle faisait des lasagnes excellentes, tous ses plats étaient excellant, mais Adam avait une petite préférence pour les lasagnes. Elle tenait l’appartement propre, Judy l’aimait bien et puis quoi qu’il en dise, c’était agréable de l’écoutait vivre. Parfois, dans ses longues périodes de mutisme, il se contentait de l’écouter vivre. Elle chantonnait en préparant le repas, dans la salle de bain, parfois même dans sa chambre. Il écoutait le son de ses pas sur le sol et de ses éternelles converses qu’il ne pouvait plus voir… Franchement, une femme pouvait faire un peu plus d’effort surtout qu’il lui avait proposé de lui offrir une vraie paire de chaussures, mais elle ne voulait pas. Il le ferait un jour, sans lui demander son avis, elle était trop gentille pour refuser. Il respira, une fois, deux fois, trois fois, puis enfin, il sortit de la voiture.
La première chose qu’il fît en entrant fût de poser les clés dans un vide-poche dans l’entrer puis de poser les dossiers médicaux par-dessus avant de se diriger vers la cage de sa perruche. Judy, un joli petit animal qu’Adam aimait beaucoup. Il lui ouvrit la cage et la fit venir sur son poignet avant de lui donner une friandise. Il la regarda manger avant de doucement la remettre dans sa cage. Puis enfin, il retira son blouson, sa veste et sa cravate, il déposa le tout sur le dossier d’un des fauteuils. Il rangerait ça après le dîner. Il suivit l’odeur du plat dans le four jusqu’dans la cuisine et se courba un peu pour regarder les lasagnes dans le four.
Il observa le plan de travail, il passa un doigt dans la farine qui le maculer avant de prendre un litchi qu’il décortiqua avant de mettre dans sa bouche. Il avait entendu la blonde dans la salle de bain, il en profitait donc pour observer la cuisine, elle avait décrété que c’était un peu son territoire, pas clairement bien sûr, mais elle l’avait laisser comprendre. Il allait sortir quand il remarqua quelque chose de dorée et de brillant… Des paillettes ? Il ne se préoccupa pas plus que cela cracha le noyau qu’il mit à la poubelle avant de revenir dans le salon et de hausser les épaules à la question de sa colocataire.

-Une journée habituelle. Tout ce que j’ai eu c’était un homme de 85 ans avec des problèmes de hanches. Rien de bien transcendant. Ho si j’ai fait pleurer une infirmière aussi.

Il avait dit ça avec calme, l’infirmière avait fait une erreur de dosage de médicament, heureusement pas grave, mais c’était inamissible et Adam n’était pas tendre avec les erreurs et les idiots. Et McCormick pouvait être très dur et cassant dans ce genre de situation. Il n’acceptait pas les failles chez les autres, lui qui arrivait si bien à cacher les siennes en public. Il scruta un moment, la blonde, la politesse voudrait qu’il lui demande en retour comment sa journée s’était passé… Mais il n’avait pas encore assez bu pour supporter son flot de paroles. Il retourna dans la cuisine pour prendre un tire-bouchon et une bouteille de vin, ce serait parfait avec les lasagnes avant de revenir dans le salon pour l’ouvrir. Il sortit deux verres à pied et les remplit avant de prendre place sur une des chaises. Il le goûta du bout des lèvres avant d’en prendre une gorgée et de soupirer un peu.

-Et ta journée ?

Il avait un verre de vin, bientôt son assiette serait pleine, il pouvait donc se permettre de la laisser parler. De toute façon, s’il ne le lui demandait pas, elle finirait par parler quand même. À croire qu’elle aimait combler le silence, où peut-être qu’elle espérait qu’il ne finirait pas entretenir la conversation à son tour. Mais il ne s’intéressait pas vraiment à sa vie. Ou du moins il essayer de ne pas trop s’y intéressait, il ne voulait pas « s’attacher » à quelqu’un. Il avait aidé plusieurs fois la blonde. Par exemple, il lui avait trouvé du travail, il avait remarqué les bleus aussi, mais il n’avait rien dit, bien qu’au fond, il mourrait d’envie de savoir qui avait fait ça. Il avait baissé son regard sur son verre en faisant tourner le vin lentement.

-Les lasagnes sont-elles bientôt prêtes ?

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Evelynn & Adam

« Numbing the pain for a while will make it worse when you finally feel it. »
Boule d’optimisme qui ne l’était peut-être pas tant que ça au fond. Après tout, Evelynn n’était pas non plus immunisée contre la douleur ou bien la tristesse. Elle faisait juste cadeau aux autres de ne pas leur en faire part. C’était totalement inutile selon elle d’infliger ça à d’autres. Et puis, si tout le monde se larmoyait, le monde serait dépressif, gris et sans saveur. La blondinette préférait d’avantage sourire et rire la journée. De chantonner aussi souvent qu’une princesse Disney et de faire preuve de bonne humeur. C’est une denrée qui se raréfie après tout. Cette ville est tellement terne et triste, ça lui donne envie de faire une bombe géante de paillette pour contaminer les habitants avec sa bonne humeur justement. Dans la salle de bain, elle avait pris une grande inspiration, fermant les yeux un instant. Il fallait qu’elle accumule des forces pour pouvoir sourire malgré l’attitude blafarde de son colocataire. Adam était un chic type à qui elle devait beaucoup. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle ne se posait pas plus de questions que ça à son sujet. Elle voulait seulement lui rendre la pareille en cuisinant, en faisant le ménage, en s’occupant de l’appartement et de sa perruche. Judy était adorable, et Evelynn adorait l’entendre chanter. C’est d’ailleurs elle qui lui avait donné le signal. L’oiseau était ravi de revoir son maître, tout comme la fée était contente de voir son colocataire rentrer à la maison. Elle serait bien malheureuse à son avis si elle était toute seule dans cet appartement. Non pas qu’ils soient comme cul et chemise, mais la présence de chacun se faisait ressentir chez l’autre. Et mine de rien, avoir un homme à la maison, c’était rassurant avec tous les cas sociaux qui se promenaient à Bray. La fée était retournée sur son terrain –aka la cuisine- en fronçant un peu le nez quand Adam avait fait remarquer avec le plus grand calme qu’il avait fait pleurer une infirmière. Elle n’avait rien fait remarquer. Evelynn s’était contentée de retenir un soupir d’agacement et de tourner les talons vers le four. Armée de ses gants de cuisines, elle avait ouvert la trappe pour vérifier. Une fois refermée, elle avait baissé un peu le thermostat. Ça ne servait à rien de le garder aussi fort, c’était presque prêt. « C’était … Long. C’est bien gentil de m’avoir donné des congés, mais je commence à m’ennuyer. Du coup, je suis allée à la Fairy Road cet après-midi, c’était gé-nial. C’est beau et y a plein de parcours d’accrobranche. Y a même un chemin de promenade, c’est le seul truc que j’ai pu faire ». Pendant qu’elle expliquait son aventure à la Fairy Road, les images lui revenaient en tête et elle s’était mise à parler avec ses mains. Ces dernières mimaient des explosions, des arbres, des cordes tirées. Elle ne tenait pas vraiment en place et elle n’avait qu’une hâte : c’était de pouvoir y retourner quand elle serait définitivement rétablie. Puis en voyant la mine d’Adam quasi-dépitée –et habituelle, la blondinette avait arrêté de faire dans l’excès. Elle s’était mordue la lèvre inférieure pour qu’elle se taise et elle se dandinait un peu les mains croisées devant son ventre. Elle avait fini par se rapprocher de la table quand elle avait senti que son flot s’était atténué. Elle avait attrapé le verre de vin avec un geste délicat et timide. Elle n’était pas vraiment branchée alcool, surtout parce qu’elle savait que l’éthanol et elle, ça faisait deux. Mais, ce n’était pas question de politesse alors, elle n’allait pas refuser. « Dans une minute, pas plus. Si tu as faim, tu ne devais pas rester trop longtemps dans l’attente » avait-elle répondu avec un petit sourire tandis qu’elle avait pris une gorgée. Elle avait beau vouloir fermer les yeux sur la collègue qu’il avait fait pleurer, la question lui brulait trop les lèvres. Du coup, elle avait reposé le verre sur la table et elle était repartit dans la cuisine pour rester à côté du four. Prête à sortir le plat quand l’heure sonnera. « Qu’est-ce qu’elle a fait cette infirmière pour que tu l’as fasse pleurer ? ». Evelynn affichait une moue légèrement boudeuse en posant la question. Son sourire avait disparu, ses lèvres affichaient plutôt une mine contrariée. Elle avait croisé ses bras sous sa poitrine, un air faussement autoritaire s’affichait sur son visage. Ses ailes frétillaient derrière elle en guise de soupape pour dégager sa colère. Aile invisible bien sûr aux yeux de son colocataire, mais la poudre si. Elle s’échappait de ses ailes, petite paillette usée qui ne tenait plus sur ses ailes à cause de l’ancienneté de cette dernière. Puis, au bout de quelques secondes, elle avait fini par laisser tomber. De toute façon, elle était tout à fait consciente qu’avec Adam, la perfection était une raison valable pour faire du mal aux infirmières. Ce n’était que de l’exigence, il ne l’avait pas frappé. Du moins, elle l’espérait. D’autant plus que le four avait sonné et qu’il était temps de sortir les lasagnes. Elle avait attrapé le plat, puis elle s’était dépêchée de le poser sur la table. « Et voilà ~, des lasagnes pour monsieur ! Je te sers ? » Demanda-t-elle prête à plonger la spatule dans le plat en tendant la main vers lui pour réclamer son assiette.
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