People fall in love in mysterious waysCastiel & Alix Ca se sentait sûrement dans mes gestes, ce genre de moment ne m’avait que trop manqué. Puis vu mon état, je n’étais pas capable de résister à grand chose. Quelques part, au fin fond de ma conscience, je savais qu’il ne fallait pas que je fasse ça. Coucher avec un Ò Murchù n’était guère le genre d’action recommandée, surtout quand on était une fée. J’aurais aimé dire que c’était à cause de mon état et qu’il aurait pu s’agir de Gidéon que ça aurait été pareil. Mais non en fait, il y avait vraiment quelque chose chez Castiel qui m’avait toujours attiré inconsciemment. Peut-être parce qu’il était censé être un “ennemi” et que je n’avais jamais réussi à le voir comme tel.
Bref, je n’avais pas trop la tête à me lancer dans ce genre de débat. J’étais plus préoccupé à profiter de chaque seconde. Et surtout à faire en sorte qu’il en soit de même pour mon partenaire. Je le laissais volontier prendre le dessus. Ca ne me dérangeait pas de dominer, mais je crois que je préférai être dominé. Mais ça dépendait des partenaires aussi. Là, avec Castiel, ça ne m’étonnait pas vraiment qu’il inverse nos position aussi rapidement. D’ailleurs je me fis la réflexion intérieurement, n’affichant qu’un sourire, que Castiel semblait aussi chaud que moi sur ce coup là. Comme quoi je n’étais pas le seul à qui ça avait manqué. Ou qui était aussi étrangement attiré par “l’ennemi”.
Les choses devenaient de plus en plus intéressantes, Castiel venait de se débarrasser de ses derniers vêtements lorsque la porte s’ouvrit. Fichu karma. Basil ne pouvait vraiment pas choisir un autre moment pour rentrer hein ? Pendant un instant, je fis comme si je n’avais rien entendu. Je ne voulais pas qu’on s’arrête là. Au pire, Basil n’avait qu’à repartir ou s’enfermer dans sa chambre et dormir avec des boules quiès. Cependant, l’idée que mon cousin puisse nous voir ainsi, ne devait pas plaire à Castiel. D’ailleurs Basil ne tarda pas à le provoquer. Pendant que les deux s’envoyaient des piques, je me redressais en soupirant. Je m’en fichais pas mal d’être encore à poil. Ce n’était pas comme si Basil ne m’avait jamais vu dans cette tenue. Tout du moins, je ne pense pas.
- Vous n’avez pas fini, oui ?
C’était moi qui était en tort dans cette histoire. Je le savais en plus, mais je ne pouvais pas m’empêcher de leur faire cette réflexion, comme s’il s’agissait de deux gosses qui se disputaient
- Sinon bonsoir Basil et… Ben comme tu peux le constater, je passais une soirée plutôt sympa. Je suis désolé pour ta journée.
Je lui adressais un petit sourire. Parce que c’est vrai que j’étais désolé pour sa journée. Ce n’était pas ironique. Et j’avais bien conscience que j’avais participé à ne la rendre que plus catastrophique encore. Je tournais alors la tête vers Castiel :
- Je suis désolé pour cette interruption… Je te proposerai bien qu’on finisse ça ailleurs ou qu’on remette ça à plus tard mais… j’ai comme l’impression que c’est un peu compromis non ?
Oh non, sincèrement, je n’avais rien contre l’idée de remettre ça à plus tard. Je n’avais aucun problème avec Castiel moi. Puis sincèrement, je ne voyais pas en quoi c’était tant un drame qu’on couche ensemble. Ok, nos familles s’aimaient pas. Ok, ces dernières s’étaient fait des coups de putes assez magistraux. Mais personnellement je n’avais rien contre Castiel puis… C’était que du sexe quoi, on allait pas se prendre la tête pour ça. Ce n’était pas non plus comme si j’avais prévu de me marier avec lui ou de fuir ensemble vers d’autre contrées quoi... YOU_COMPLETE_MESS
Basil Egerton
MESSAGES : 3959 AGE DU PERSONNAGE : 49 RACE : Fantôme (ex-fée) MÉTIER/ÉTUDE : Gardien du cimetière
Ven 2 Mar - 19:47
Castiel Ò Murchù & V. Alix Sweetman + Baz l'éclair en guest star
People fall in love in mysterious ways
Ils se fichent bien que tu les regardes, a priori, ce qui ne les empêche pas d’être amers devant ton intrusion. Mais qu’ils t’excusent de rentrer chez toi au terme de ta journée de travail, aux dernières nouvelles il y avait mille endroits plus discrets que le canapé de ton salon et où tu ne serais pas allé les chercher. Amertume contre amertume, ton échange avec Castiel est imprégné de quelque chose de mauvais qui inspire de la nausée rien qu’à l’entendre. L’amour fou, à n’en pas douter - a-t-on jamais vu plus grande démonstration d’affection ? Il partage ton déplaisir, mais c’est déjà presque trop partager. Tu te répètes une ou deux fois sa phrase, doutant presque de l’avoir entendu correctement - insulte et remarque désobligeante à part, venait-il sincèrement d’admettre se laisser volontiers tenter par des propositions incestueuses lorsqu’elles ne te concernaient pas ? « C’est très sympathique de confirmer mes soupçons sur la consanguinité de ta famille, mais épargne-moi les détails. » A peine avais-tu conclu sur cette dernière remarque provocante que ton cousin avait rétorqué pour vous faire taire. Enfin, ce n’est pas comme s’il avait sincèrement pu vous clouer le bec avec une réflexion de la sorte, dite sur un ton qui te rappelait beaucoup trop sa mère - et beaucoup trop la tienne pour que tu puisses trouver cela agréable. Il continue sans te laisser le temps de rétorquer - Castiel s’en chargera peut-être, quoique vu comme ils sont proches désormais, tu te doutes d’être seul contre deux. Il s’excuse pour ta mauvaise journée, non pas que cela te fasse grand chose, tu n’allais pas t’adoucir pour de la compassion, d’autant que tu ne savais toujours pas ce que c’était. « Oh, mais pardonnez-moi de gâcher votre soirée. Alix, rappelle-moi de passer à la mairie pour changer le nom du propriétaire. Allez donc continuer votre affaire sur le perron, dans une bagnole ou n’importe quoi d’autre, que voulez-vous que cela me fasse. » Pas tout à fait agressif, pas tout à fait de la mauvaise foi, peut-être un entre-deux mêlé de la lassitude d’une mauvaise journée, tu leur avais tourné le dos sans plus de respect et tu avais pénétré la cuisine, l’oreille encore tendue à leurs remarques. Ce n’était certainement pas leurs ébats qui allaient t’empêcher de choisir un thé, encore moins de le faire, encore moins de le boire. Tu étais tenté de les mettre à la porte pour qu’ils fassent leur histoire sans te déranger, mais dans le pire des cas, tu pourras toujours rejoindre ta cave - un peu morbide mais néanmoins insonorisée, c’était déjà l’assurance d’un peu plus de calme.
AVENGEDINCHAINS
Invité
Jeu 15 Mar - 21:53
Si quelques minutes plus tôt, tu étais prêt à dire adieu à tous les principes qu'il pouvait encore te rester, cette envie là venait de te passer. C'était fou ce qu'un Egerton, un vrai de vrai, en chair et en os qui te toise comme s'il valait mieux que toi – chose que tu trouvais encore plus ridicule mais là n'était pas la question – pouvait désamorcer l'envie sexuelle que tu pouvais avoir. Chose magique qui n'avait pourtant pas eu d'effet sur ton père. Tu lèves les yeux au ciel alors que tu cherches tes vêtements du regard. Tu ne lui réponds pas. S'il n'est pas réceptif au second degré tu ne pourras sans doute rien pour lui. Mais ce n'est pas comme si tu avais dans l'idée de créer un quelconque lien avec Basil de toute manière. Mais l'intrusion n'a pas eu qu'un mauvais effet, en vérité. Elle t'a rappelé la raison pour laquelle tu t'étais pointé, chose que tu avais perdu de vue, de toute évidence. Tu observes Alix. Peut-être que c'était une bonne chose, finalement, que ça ne soit pas allé au bout. Non pas que tu ne le veux pas, mais le faire alors que l'autre n'est pas vraiment maître de son propre corps n'est sans doute pas la bonne façon. Alors tu commences à te rhabiller, ignorant superbement le roux. Vous n'aviez, de toutes les façons, rien à vous dire réellement. Comment allait Charlotte ? Serait-elle de retour à l'heure du thé, même dans un corbillard ? Si l'homme se doutait de quelque chose et si toi tu savais ce que tu avais fait, ce n'était pas vraiment une conversation que vous pouviez réellement avoir. Mais tu te tournes tout de même vers Alix. Tu lui dois sans doute bien ça. « Je pense que je vais y aller.» Tu finis par remettre ton t-shirt, et cherche ton téléphone que tu ne sens plus dans la poche de ton pantalon. Tu finis cependant par le retrouver coincé sur le canapé, et tu l'attrapes.
Tu ne veux pas vraiment donner de raison à Basil d'entrer chez toi parce que tu es entré chez lui. Même si techniquement ce n'est pas vraiment lui que tu es venu voir, et tu doutes qu'Anthéa soit l'une de ses fans. Tu te retournes tout de même vers le blond, avec un regard d'excuse. Comme l'impression qu'il est la victime silencieuse d'une guerre qui dépasse la plupart du monde. Et tant mieux. « Je suis désolé. Mais tu sais où me trouver. » Au Drunk Mermaid, s'entend. Ce n'est pas une invitation à se rendre sur le pas de ta porte, quel genre d'homme adultère tu serais sinon. « Nos discussions manquaient Basil, tu peux t'étouffer avec ton thé maintenant. » Sur ces paroles, et sans attendre une quelconque réponse dont tu n'avais cure, tu sortais de la demeure Egerton. Attendant d'être un peu éloigné, au cas où Alix t'avait suivi pour une quelconque raison, tu montais dans ta voiture, ton téléphone à l'oreille. Parce que t'étais pas seul dans cette histoire, et il fallait bien que tu tiennes tes pairs au courant. Une voix grave à l'autre bout du fil. « C'est bon. T'auras un compte-rendu demain matin. » T'étais pas prêt de rentrer chez toi, c'était certain. Allumant le moteur, tu finis par te diriger vers le labo.