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 L'art de se faire tabasser feat. V. Shura Bäckähäst

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L'art de se faire tabasserCette vague avait été une horreur. Et le pire dans cette histoire, c'est que les gens avaient été prévenu : mais ne sachant plus s'il fallait faire confiance ou non à ce genre de conseils, beaucoup avait ignoré la menace. Anastasia, elle, était plus du genre à se préparer à tout. Du moment que la source d'informations était assez fiable, elle gardait tout en tête et créait un petit plan. Peut-être était-ce à cause de son pouvoir, de sa maîtrise élémentaire, mais dans tous les cas, elle savait que quelque chose allait se passer. Mais alors qu'elle se pensait préparée, quelle fut sa surprise en comprenait qu'en fait, pas du tout. Ce qui avait déferlé sur Bray n'était pas une simple vague, et tout sur son passage fut touché. Plus d’électricités, la ville était complètement plongée dans le noir et la panique commençait à se faire ressentir. Des gens étaient ensuite venu en sauvetage, guidant les survivants vers le complexe sportif pour plus de sécurité. Apparemment, ce truc avait bien résisté et la place y était plutôt grande. Anastasia aurait préféré rester chez elle, mais c'était inutile d'avoir le corps à moitié dans l'eau juste parce qu'elle était têtue. Elle avait alors suivi sans faire d'histoires un jeune homme, et avait retrouvé quelques personnes qu'elle connaissait dans ce endroit : elle fut soulagée, bien entendu, et voir des visages familiers faisaient toujours plaisir.

Mais après quelques temps passés dans le gymnase, l'envie de retourner chez soi pour examiner les dégâts se faisait de plus en plus importante. Quelques personnes étaient déjà partie, déclarant qu'ils ne craignaient plus rien maintenant que le pire était passé. Peut-être n'avaient-ils pas tord, mais ce n'était pas très sécurisé non plus. Anastasia n'avait aucune intention de pointer le bout de son nez dehors, jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'elle avait laissé derrière elle des objets importants. Le genre de papiers où si quelqu'un les trouvait, ça pouvait mal finir. Elle avait travaillé durement pour avoir ces informations, et elle n'allait pas laisser une satanée vague détruire tout ça. Alors elle avait, à son tour, quitté les lieux, prenant la direction de chez elle. Ce ne fut pas vraiment facile de s'y rendre, et c'était bien normal. Les dégâts étaient importants, et circuler avec toute cette eau et les débris, c'était presque mission impossible. Elle devait bien avouer que maîtriser l'air, ça avait parfois du bon pour se dégager un petit chemin même si ce n'était que pendant quelques minutes. Arrivée chez elle, elle se dirigea immédiatement dans sa chambre, lâchant un juron en voyant l’appartement sans dessus-dessous. Heureusement qu'elle rangeait ses papiers et autres objets de valeurs dans des boîtes en plastiques ou métalliques...

« Parfait. » souffla-t-elle lorsqu'elle trouva enfin ce qu'elle cherchait. Ne perdant pas de temps, elle embarqua quelques trucs utiles qui pouvaient entrer dans son sac à dos, et repartit en direction du complexe sportif. Elle n'était pas sotte, et savait très bien qu'elle ne pouvait pas rester ici, et surtout que c'était bien inutile. La jeune femme passait un énorme immeuble lorsqu'elle entendit du bruit. Un homme, si elle se fiait à la voix qu'elle entendait. Fronçant des sourcils, elle se fit plus discrète, se penchant à l'angle du bâtiment pour voir ce qu'il se passait. L'inconnu ne se trouvant pas loin, elle n'eut aucun mal à le reconnaître, et s'approchant ensuite rapidement de lui, elle s'exclama, surprise. « Shura ? Qu'est-ce que tu fais là et surtout dans cet état ? » demanda-t-elle, le jugeant quand même un peu. Leur première rencontre avait été semblable à celle-ci, si on enlevait cette maudite vague. Elle l'avait trouvé en mauvaise posture, et l'avait soigné, même si après en avoir appris un peu plus sur lui, elle avait quelque peu regretté. Mais voilà que même pendant une catastrophe naturelle, il arrivait à se faire blesser ? Parce que d'un côté, elle doutait que ça soit justement la vague qui lui ait fait ça, ce qui veut dire qu'il s'était encore attiré des problèmes. « T'as agressé une grand-mère ou quoi ? » se moqua-t-elle, essayant tout de même de regarder ses blessures. Quel idiot, non mais vraiment.
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L'ART DE SE FAIRE TABASSER
anastasia & shura

Voir autant d’eau dans sa vie avait été nouveau. Et surtout, à la vitesse dont c’était arrivé. Shura avait trouvé refuge dans le complexe sportif avec tous les autres après le passage du tsunami. Mais pour être franc, il n’aimait pas ce lieu. Trop de monde, trop de bruit, trop de cas, ça commence sérieusement à lui taper sur le système. Le cataclysme était passé, il n’y avait plus qu’à rentrer chez soi pour constater les dégâts. Il avait simplement fini une énième cigarette, seul moyen de distraction qu’il avait trouvé pour passer le temps dans cette salle. Faire copain-copine avec les sinistrés, ce n’était vraiment pas son genre. En plus, certains lui donnaient clairement envie d’écraser son mégot entre leurs deux yeux. Un petit point rouge façon indou gratuitement, ça calmerait non ? Le russe avait balancé sa main en arrière pour signaler vaguement qu’il allait dehors aux bénévoles. Il ne comptait pas rester indéfiniment ici et pour ce faire, il avait besoin d’aller voir l’étendue des dégâts à son appartement. Lui qui n’aimait pas spécialement l’eau, il était servie. Il essayait tant bien que mal d’éviter les zones trop inondés ou impraticables. Après bien des détours, il avait fini par rejoindre son quartier. Forcément, les rapaces avaient été plus rapides que lui et les appartements était déjà en train de se faire retourner dans les sens par les pilleurs. Il avait relevé la tête pour scruter la fenêtre de son appartement. Vivre à l’étage, c’était peut-être chiant à cause des escaliers à monter, mais dans ces circonstances, ça limitait la casse. En voyant du mouvement à l’intérieur de celui-ci, Shura avait serré des dents, s’empressant de monter. Non, sérieusement ? Ils sont cons ou très atteins pour oser fouiller son appartement.
Montant les marches deux par deux en passant par-dessus des débris quand quelques-uns se manifestaient dans la cage d’escalier, il était entré en trombe dans son appartement, bien déterminé à les foutres dehors et surtout sans qu’ils n’embarquent quoi que ce soit. Il jetait un coup d’œil en direction de son balcon avec une envie dévorante de les défenestrer. Puis son regard s’était reposé sur eux. Il n’avait pas l’air bien vieux en vue de leurs gabarits, mais qui était-il pour juger sur les apparences. Se jetant dans la mêler, il avait décollé une droite au premier en lui reprenant son sac. Puis il s’était baissé pour éviter le coup de couteau qui arrivait derrière lui, et il s’était retourné pour lui donner un coup de pieds dans le ventre. Le troisième était arrivé dans l’ombre du second pendant sa chute, tirant avec sa propre arme dans son épaule. Shura s’était figé un instant, se tenant l’épaule, mais ce n’est pas une petite balle qui allait le pousser à rendre les armes.

Le russe s’était rué bras ouvert vers le tireur, l’attrapant par la taille pour le fracasser contre le mur derrière lui. Il en avait profité qu’il soit sonné pour lui faire une clé de bras et récupérer son Negant. Entre temps, les deux s’étaient relevés pour un second essai, mais Shura les avait remis sur les genoux en leurs tirants dans les jambes. Quant aux troisièmes qu’il tenait toujours fermement, ce dernier lui avait flanqué un coup de boule pour secouer le maître des lieux. Oh, ça n’avait pas manqué, il s’était même coupé la lèvre avec ses propres dents à cause de la violence du choc mais ce n’est pas pour autant qu’il allait le lâcher. Il lui avait brisé les genoux par un coup bien placé dans les rotules, le lâchant qu’une fois qu’il était sûr de son incapacité à se relever. Comme si avec le tsunami, ce n’était pas déjà assez le bordel comme ça. Pendant les gémissements plaintifs de ces pilleurs à terre, Shura s’était essuyé la lèvre d’un revers de manche, grimaçant de plus belle à cause de la balle dans son épaule. L’adrénaline était retombée, alors il sentait bien que cette saleté se promener dans sa chair. Pour autant, il ne perdait pas son objectif premier. Il avait fait les sacs de ses invités surprises, reprenant ce qui lui revenait de droit à savoir son chargeur de portable, ses tunes et ses médicaments avant de les flanquer dehors. Il n’allait pas les tuer. De toute façon, ils savaient à quoi s’attendre maintenant s’ils revenaient.

Il s’était assis dans son canapé encore humide, mais rien à foutre. Il était claqué de les avoir flanqué dehors. Il avait essuyé grossièrement la table pour pouvoir installer son matos et se rouler un joint. A défaut de ne pas savoir se soigner, il pouvait inhiber la douleur. Paré que ça marche. Puis si ça ne marche pas, ce n’est pas trop grave puisque ça allait lui faire du bien. Ça faisait plusieurs heures qu’il était coincé dans ce complexe à devoir humer la sueur de gens apeuré, nom de dieu. Rien que d’y penser ça l’énerver de nouveau. La première bouffée avait été délicieuse, un arôme libérateur et soulageant de savoir qu’il pouvait enfin être chez-lui. Enfin, à courte durée. En vue des tapisseries qui avaient pris la flotte et de l’humidité dans l’air, sans compter les planches en bois et les plaques du faux plafond qui cédaient à cause de l’eau, la propriétaire allait devoir faire pas mal de travaux. Peut-être même qu’il va devoir bouger de créchoir pendant quelque temps. Ayant rassemblant tout ce qu’il lui fallait, il s’était relevé du canapé, tâtant ses fesses pour voir si son pantalon était trempé. Non, ça avait l’air d’aller. C’est bien beau de s’être allumé un pétard, mais ce n’est pas ça qui allait régler son souci de balle dans l’épaule. Et puis, il avait récupéré ce qu’il avait à récupérer. Shura avait fait bien attention à ce que tout soit fermé avant son départ, verrouillant la porte avec sa clé. La descente était bien moins rapide que la montée, mais c’était pour la bonne cause. Il avait vaguement ronchonné, parlant dans son col de veste en pestant contre le petit merdeux –selon ses propres termes qui lui avait planté l’épaule. Il ne s’attendait pas par contre à croiser Anastasia en bas de son immeuble. Comme quoi, la divine providence pouvait se montrer plutôt compatissante de temps en temps.
Penchant la tête légèrement sur le côté avec une moue douteuse en guise de réponse, il avait haussé les sourcils en rigolant presque de sa propre bêtise. Enfin si on peut appeler défendre son appartement et ses biens d’une bande de pilleurs une bêtise. « C’était pour … Prendre deux trois affaires ». C’est juste que ça ne sache pas très bien passé. Il avait rehaussé les yeux en sa direction plutôt que de fixer l’horizon qui l’appelait, un léger ricanement s’échappant. « Ça aurait été plus simple si ça avait été une grand-mère. Mais ça la foutrait mal si les mémés se mettaient à piller les appartements. Non-non, c’était une bande de bras-cassés, il fallait bien que je les foute dehors pour préserver ma tune et mes affaires ». Et maintenant que le tout était bien chaudement à l’abri et sous clé, il n’avait pas de crainte à avoir s’il s’abstenait de nouveau pour retourner au complexe. « Tu retournes à la salle ? Tu ne voudrais pas … Me filer un coup de main ? ». Il avait arraché les mots de sa gorge, n’aimant définitivement pas demander de l’aide.
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L'art de se faire tabasserElle ne s'était pas vraiment attendue à trouver Shura à moitié tabassé dans la rue après une catastrophe de ce genre. Déjà, c'était rare de croiser quelqu'un : en effet, la plupart des gens étaient normaux et ne sortaient pas alors qu'une vague énorme avait tout ravagé sur son chemin il y a quelque temps. Mais Anastasia avait des choses importantes à reprendre, et peut-être était-ce aussi le cas du pauvre Shura. Mais pour lui, ça ne s'était apparemment pas super bien passé, bien au contraire vu son état. Il semblait s'être bien battu, et ça devait pas être joli à voir de l'autre côté non plus. Mais dans un sens, ce n'était pas vraiment son problème à elle : elle ne les connaissait pas, et ne comptait pas proposer ses soins à des gens qui devaient avoir deux ou trois membres cassés. S'occuper de Shura, ça serait bien assez, en fait. Parce que oui, elle avait beau avoir ses doutes sur lui et ses activités, elle n'en restait pas moins humaine. Enfin, si elle pouvait appeler ça comme ça... Mais dans tous les cas, elle n'allait pas le laisser se vider de son sang sur le bitume froid alors qu'elle pouvait faire quelque chose.

« Je comprends, j'étais dehors pour ça moi aussi. » hocha-t-elle doucement de la tête, comprenant parfaitement ses raisons. Pas besoin de plus d'explications d'un côté, mais de l'autre, ça n'expliquait pas vraiment ses blessures. On aurait presque dit une bagarre de gang vu l'état de son épaule, où il semblait s'être pris une balle. « Effectivement, une grand-mère aurait eu du mal à te mettre dans cet état. Même si je dirais qu'il ne faut jamais sous-estimer ces vieilles peaux... » murmura-t-elle, ses pensées partant quelques secondes vers la personne qui occupait ses pensées depuis des années. Même si la chasseresse n'était pas si veille que ça, elle avait des petits-enfants et des rides. Donc, c'était une vieille. « J'imagine que tu t'es bien occupé d'eux. Et eux de toi. » grimaça Anastasia en s'approchant doucement de lui, frôlant la blessure à son épaule. « Bien sûr que je peux t'aider, idiot. Je t'ai pas sauvé la vie pour que tu la perdes déjà maintenant, hein. » dit-elle en plaisantant, les souvenirs de cette nuit où ils s'étaient rencontrés encore frais dans sa petite tête rousse. Elle semblait croiser de plus en plus de monde qui avait besoin de ses capacités d'infirmière, et elle se demandait si cette ville commençait vraiment à partir en cacahuètes. Mais Shura, ça avait été différent. En général, elle soignait des blessés après des conflits entre des créatures et des chasseurs, mais ce soir-là, les blessures du jeune homme avait été causées par son activité et non son identité. Ou peut-être que si, mais dans tous les cas, ça restait assez différent de ce dont elle avait l'habitude de voir.

Elle regarda tout de même pendant quelques secondes la blessure qui saignait encore. Forcément, c'était complètement logique, et pour arrêter ça, elle allait devoir trouver quelque chose pour faire un garrot. Enlevant  le foulard qu'elle avait autour de cou, elle lança un sourire au blessé, montrant d'un signe de la tête son épaule. « Je vais te faire un garrot rapide. Les conditions ne sont optimales, mais ça devrait arrêter le saignement jusqu'à ce qu'on arrive à la salle. Dis-moi que t'es prêt. » expliqua-t-elle, ne souhaitant pas le prendre par surprise. Ça pouvait être douloureux, et même si elle se doutait très bien qu'il avait dû survivre à largement pire que ça, elle préférait minimiser les risques. Une fois qu'elle reçut son signal, elle commença son travail, tentant de faire du mieux qu'elle le pouvait, serrant assez pour que ça s'arrête de couler jusqu'à leur arrivée au complexe sportif. Elle vérifia si l’écoulement fut stoppé, et heureusement, plus rien ne semblait passer. Mais il allait falloir vite partir, sinon ça allait rapidement être imbibé de sang. « Tu as besoin d'aide pour marcher ? » proposa-t-elle alors qu'elle récupérait ses affaires, ne sachant pas s'il avait besoin d'aide pour se déplacer ou non. Il était peut-être blessé ailleurs, en plus. « Et pas d'autres blessures inquiétantes avant qu'on parte ? » s'assura Anastasia. Manquerait plus qu'en chemin ils doivent s'arrêter parce que Shura n'arrive plus à marcher ou qu'une blessure soit trop importante pour qu'il puisse la supporter.
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L'ART DE SE FAIRE TABASSER
anastasia & shura

Shura n’allait pas cracher sur la présence d’Anastatia. Oh non, loin de là même. Il avait bien des qualités et des compétences que lui-même n’avait pas conscience, mais la médecine n’en faisait pas partit. Tout comme solliciter l’aide de quelqu’un. Si elle n’était pas arrivée au bon moment, il se serait sûrement débrouillé pour la retirer tout seul et pas de la manière la plus recommandée ni sécurisée qui soit. Il lui avait rendu gentiment sa plaisanterie, loin de se douter que le sujet des mémés pourrait raviver une vieille haine. Non, il n’était pas stupide, il sentait bien que les propos visaient quelqu’un. Lui-même avait déjà eu à faire à une vieille coriace et terrifiante. Mais ça, il allait s’abstenir de le dire. Parce qu’en soit, cette petite bagarre de rue, c’était rien à côté de ce qu’il avait déjà eu à affronter. Ses côtes s’en souviennent et il a parfois l’impression que ses fractures ouvertes étaient encore là vu la douleur vivifiée lorsqu’elle revient dans ses pensées. Elle le terrifiait, il n’allait pas prétendre le contraire. Alors il fermait les yeux, et il effaçait son image de sa mémoire pour passer à autre chose. Une très bonne méthode à ce qui parait. « Oh, je ne dis pas le contraire… ». Une réponse sous-entendue, tout comme celle d’Anastatia l’a été. Shura n’avait rien perdu en son petit sourire cela dit, préférant se concentrer sur son petit souci “d’invité” dont la victoire le remplissait de fierté quelque part. Blessé, mais vainqueur, c’est le principal non ? Il s’en foutait totalement s’il avait une balle perdue, il aurait été beaucoup plus frustré s’il n’avait pas réussi à les arrêter.
« C’est rien ce que j’ai à côté de ce que je leur ai fait. Y en a deux qui vont devoir ramper pour les prochains jours. Le troisième, il a déclaré forfait assez vite, ça l’a rendu plus chanceux que les autres ». Le russe annonçait ceci comme une évidence, quelque chose de tellement quotidien qu’on en oublierait qu’elle existe. Son argent et ses biens étaient saufs, en quoi le reste importait ?  Il n’y avait rien d’alarmant selon lui, pas quand on remporte la bataille en tout cas. Sa petite pique lui avait fait étirer le sourire d’un gosse coupable. C’est vrai, ce n’était pas la première fois. Il espérait qu’à chaque fois qu’il la voit de ne pas avoir besoin de la déranger pour aider un bagarreur comme lui. Que ça soit la dernière, mais il semblerait qu’il est le don pour se fourrer dans des situations déconseillées. Ou alors, c’est de la faute à son caractère impétueux ? A voir.

Dans tous les cas, il ne pouvait qu’hocher positivement la tête et confirmer ses dires. « Vu comme ça… » C’était sa façon d’approuver à haute-voie, une moue du même acabit se traçant sur son visage. Il n’était pas trop esquinter, il n’y avait que cette balle et sa coupure à la lèvre inférieure. D’une certaine façon, on pouvait en déduire qu’il avait plutôt bien assuré et qu’il ne s’était pas vraiment fait tabasser. En revanche, pour les pilleurs, c’était un tout autre constat. Il savait pertinemment qu’elle ne lui ferait pas de mal, il n’avait donc pas de mouvements de recul quand elle s’était approchée de lui. Ça serait bizarre ou complètement idiot, ce n’est pas comme si elle cherchait à le tuer. Shura savait qu’il n’y avait pas de raisons de se montrer méfiant envers elle, d’où le fait qu’il ne bronchait pas. Et qu’il n’était pas très bavard. A entendre Anastatia, il n’avait pas à être fier. Il n’était pas tailler comme un boxeur professionnel et elle l’avait déjà ramassé dans un sale état parce qu’il s’était fritté à plus fort que lui. « T’étais venue chercher quoi, sans indiscrétion ? ». Pur curiosité, mais si la rousse lui retournait la question, il lui répondra aussi. Après tout, il n’avait rien à cacher, tout le monde avait de l’argent sur soi un minimum ou des trucs utiles dans ce genre de circonstances.

« Tu peux y aller, ce n’est pas tes petits-bras qui vont me faire peur ». Une autre pique en retour de la sienne concernant son idiotie et sa sale manie de se jeter dans la mêlée. Ce n’était pas la première fois qu’il se prenait une balle après tout, alors les garrots ne sont pas très effrayant à son gout. Il la laissait la soigner sans afficher une seule grimace. Non pas qu’il ne sentait rien, mais son naturel relativiste avait aussi déteint sur sa résistance. Toujours pire, c’est comme ça qu’il avance. Le pire, c’était le feu. Face à un incendie, c’était une scène où il ne fallait pas le mettre en face. Il resterait piqué devant sans savoir quoi faire et les cris reviendraient percer ses oreilles pour le mettre dans tous ses états. Parfois quand il se couche, il a encore l’odeur des cadavres calcinés qui reviennent le hanter et ses mains se mettent à trembler entre brulure, confusion et choc. Non, les incendies, c’est définitivement ce qui pouvait lui arriver de pire ébranlé pour son stoïcisme. Shura était tellement plongé dans ses pensées qu’il n’avait même pas remarqué qu’Anastatia avait fini. Il jouait avec son épaule, constatant qu’avec une balle en moins, c’était quand même beaucoup plus agréable pour bouger. « Merci, encore, tu ne vas pas en avoir marre à force ? ». Il ne craignait pas la réponse. Car si elle était positive, ça lui ferait plaisir. Si elle était négative, il comprendrait. « Non, ça devrait aller, je te remercie ». Il s’était déjà écorché la gorge pour lui réclamer son aide, il était tout bonnement hors de questions qu’elle l’aide à marcher comme un vieillard. Surtout qu’il tient encore bien la route pour un presque-quarantenaire. « Je pense que le tour est fait, à moins que je sente définitivement plus rien ». Il avait laissé un ricanement s’échapper de sa bouche. Décidément, Shura prenait tout à la rigolade en matière de violence. Son masochisme qui ressort peut-être ? « T’as tout ce qui te faut au moins ? On peut faire un détour si t’as pas eu le temps de prendre ce qui te fallait avant que je te tombe dessus ». Il pointait du doigt une direction aléatoire du doigt. Quelque part, il n’était pas vraiment pressé de retourner au refuge.
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L'art de se faire tabasserCe qui était bien avec Shura, c'était qu'ils se comprenaient, dans un sens. Elle avait beau le juger énormément pour ses actions et surtout dans l'état qu'il se retrouvait après, elle ne pouvait qu'avouer que tout ce qu'il faisait n'était pas aussi insensé que ça. De plus, il était pas spécialement du genre à poser des questions qui dérangent, et si c'était le cas, il suffisait de lui faire comprendre pour qu'il lâche l'affaire. Il était assez arrangeant, et Ana aimait bien passer du temps avec lui, aussi court cela soit-il. Face au commentaire de la jeune femme sur les vieilles, Shura semblait plus que d'accord. Ce qui était fort intéressant et donnait extrêmement envie à Anastasia de lui tirer les vers du nez. Mais elle avait pitié de lui, surtout dans cet état. Même s'il semblait assez content de l'état des autres hommes qui avaient apparemment pris bien cher. Elle lâcha un sourire, hochant de la tête en écoutant les paroles de son interlocuteur. « Le troisième a donc fais preuve de plus d'intelligence que les deux autres. » ajouta-t-elle, s'imaginant presque la scène dans sa petite tête. Ça avait dû être sanglant et pas très beau à voir. Enfin, tout cela dépendait des points de vue, bien entendu. Quand c'était bien fait, ça pouvait être génial à voir...

Le temps passait à une vitesse folle, et Ana savait très bien qu'elle ne devait pas tarder à retourner au complexe sportif, ayant prévenu les gens qui l'y attendait qu'elle reviendrait plus tard. Mais elle allait pas laisser le pauvre homme comme ça, tout seul. Surtout qu'il venait de lui demander de l'aide pour retourner au même endroit qu'elle, et que ça semblait presque lui faire plus mal de devoir faire ça que d'avoir été blessé. Se prendre une balle, c'était pas rien quand même, et malgré l'air quelque peu blasé et habitué de Shura, ce n'était pas le genre de chose à prendre à la légère. Ou alors c'était juste ses instincts d'infirmière qui ressortaient, à voir. Elle releva la tête en entendant sa question, et fronçant des sourcils pendant quelques secondes, elle décida qu'elle pouvait lui en parler. C'est pas comme si elle allait tout lui dévoiler, après tout. « Des papiers importants. Je recherche certaines personnes pour des raisons personnelles, et si ces informations tombent entre de mauvaises mains... Je ne pense pas avoir besoin de te faire un dessin. Et toi ? T'avais oublié ton doudou ? » plaisanta-t-elle, sachant très bien que ça devait être beaucoup plus important que ça. Surtout qu'il avait mis sa vie en danger pour ça, et que ces hommes avaient été, eux aussi, prêt à ne pas finir entier pour avoir ce que Shura avait. Enfin, elle espérait que ça soit quelque chose avec un minimum de valeur, parce que sinon, son jugement envers le blessé n'en serait que plus grand.

Voilà qu'ils en étaient à la blessure, et effectivement, Anastasia se doutait très bien que ce n'était pas une brindille comme elle qui ferait peur à quelqu'un comme Shura. Enfin, peut-être que s'il connaissait sa vraie nature et savait qu'elle se retrouvait souvent dans des bagarres commencées souvent par sa faute... Mouais, mais non. Si le gars n'avait pas peur de trois mecs armés, c'est pas Ana qui lui foutrait les boules. Ou alors, c'était ses pouvoirs qui en seraient responsables. « Serre les dents. » fut la seule chose qu'elle dit avant de commencer son boulot, faisant bien attention de ne pas trop serrer, mais assez pour que ça ne coule plus. Elle ne mit pas très longtemps, Shura étant le patient parfait : il ne bougeait pas, ne poussait pas de cris de douleurs et surtout, ne pleurait pas. Dans son métier, la jeune femme faisait face à beaucoup de choses, mais elle n'arrivait jamais à gérer les gens qui se mettaient soudainement à pleurer devant elle, surtout des hommes. Son oncle, avec qui elle avait grandi, n'avait jamais versé une larme devant elle, et elle avait toujours pensé que c'était normal. Idiot, mais les habitudes ont la dent dure. « C'est mon métier, le jour où j'en aurais marre, je me barre sur une île pour prendre des vacances. » Ce qu'elle avait prévu de faire un jour, d'ailleurs. Loin d'ici, de cette ville qui lui rappelait tellement ses malheurs. Mais avant ça, elle allait devoir terminer ce qu'elle avait commencé : sa petite quête de vengeance. C'était bien plus important que le soleil et les palmiers.

« Tu sais, ne sentir plus rien, ça arrive à pas mal d'homme d'un certain âge, ne t'inquiète pas... » dit-elle encore pour plaisanter, sachant très bien qu'il ne parlait pas de ça. Mais c'était amusant, parce qu'il ne s'en vexait pas, comprenait, et retournait souvent les piques. Elle n'aimait pas qu'on se moque d'elle, mais elle connaissait ses défauts, et avoir de l'humour, même noir, c'était la seule chose qui lui changeait les idées, en général. Ça lui permettait de penser un peu moins à tuer des chasseurs, et un peu plus à se comporter comme un être humain normal. Enfin, encore fallait-il voir ce qu'était la définition d'un être humain normal, parce que là... « Nope, j'ai tout récupéré quand je suis allée chez moi. Enfin, les choses importantes, parce que mon sac, il peut pas contenir tout mon appartement, malheureusement. » Elle n'aurait jamais laissé ses précieux papiers là-bas, après tout. Elle y était retourné exprès pour les récupérer, alors bon. « Tu veux passer ailleurs avant de te rendre à ce truc qui sert de refuge ? Je ne suis pas pressée au point de devoir rentrer tout de suite. » Même si elle ne conseillerait pas à un blessé par balle de traîner dix ans dehors, mais il était adulte alors il pouvait prendre ses propres décisions. Et en plus, elle était avec lui en cas de problème. « Dans tous les cas, je te suis. » lui indiqua-t-elle en remontant son sac à dos, serrant les sangles dans ses mains.
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L'ART DE SE FAIRE TABASSER
anastasia & shura

Shura avait esquissé un sourire à la réponse d’Anastasia. Il ne savait pas si le troisième était le plus intelligent du groupe, il ne lui avait pas fait passer un QCM pour ça, mais le plus lâche, oui. Il n’avait clairement pas sa place dans un gang de pilleur s’il se sauvait au moindre pépin. Il avait préféré ne rien relever et fermer les yeux sur ce qui semblait être une évidence. Une évidence dont il ne comprenait pas le sens d’ailleurs, car c’était pure bêtise à ses yeux. A la place, il avait préféré détourner le sujet de conversation sur la raison de sa présence ici. Ça ne faisait qu’amplifier sa curiosité finalement d’être aussi vague dans ses réponses. Surtout que ça l’intéressait. Elle était informatrice en plus d’être infirmière ? Elle avait décidément tout pour plaire. Et ceci n’est pas sarcastique. A son annonce, son petit sourire n’avait rien perdu en éclat. C’était un signe. Signe qu’il avait plusieurs idées qui lui traversait la tête et qu’il voulait sûrement en savoir plus. Qui sait, peut-être qu’elle aurait des ragots sur le magicien qu’elle poursuit ? Mais à la place, il avait répondu du tac-au-tac « J’ai une gueule à dormir avec un doudou ? » sans réellement chercher à se défendre ou bien à nier la potentielle existence d’une peluche pour dormir. Est-ce que son chat compte dans les peluches ? Il avait repris avec un ton bien plus calme et plus avenant. « J’avais plus de batterie sur mon téléphone et j’avais des trucs à récupérer aussi. Genre herbes magiques si tu vois ce que je veux dire. J’ai pas envie qu’ils bousillent tout en faisant leurs travaux alors, je sauve les meubles petit-à-petit. C’est quelle genre de personnes que tu recherches ? Du genre normal ou … Bizarre ? ». Ce qu’il entendait par bizarre, c’était tout ce qui touchait au surnaturel. Et pour le moment, en vue de ses connaissances, ça s’arrêtait aux fées, à sa propre espèce et au magicien avec leurs djinns. Il couvrait un bon terrain en matière de connaissances, mais ce n’était pas encore tout à fait ça.
Il parlait, il parlait, et il ne se rendait pas compte qu’il n’avait pas fini avec cette blessure. Elle avait commencé son œuvre et il n’avait pas bronché. Il n’y avait eu qu’une brève grimace de douloureuse surprise, mais ça n’avait été que ça. Pas même un petit gémissement plaintif, pas de râle, ni de ronchonnement, rien du tout. Il savait que c’était pour son bien, et il avait pu en profiter pleinement une fois qu’elle avait terminé. Shura se sentait tout de suite beaucoup mieux et s’il n’était pas si stoïque, il lui aurait fait un bisou pour la remercier.

Ses remerciements avaient été moindre et plus humbles. Quelques mots prononcés avec sincérité, voilà à quoi ça pouvait se résumer. Kochtcheï avait préféré enchainé directement sur un autre sujet de conversation, relevant la petite boutade à propos des vacances. Il ne savait pas ce que c’était, de vraies vacances. Peut-être parce qu’il y était toujours, l’avantage d’être officiellement au chômage et officieusement son propre patron. Tout en lui répondant, le brun avait arrangé sa tenue de manière plus convenable maintenant que l’inspection de l’infirmière était terminée. « Ouh, c’est moche d’entrer sur ce terrain. » fit-il simplement en traçant un “o” avec ses lèvres. La pauvre, si seulement elle savait. Mais il ne dépassera pas la limite et ce qui est de l’ordre du privé restera privé. Après tout, c’est une infirmière, pas une sexologue. « On est toujours dans le thème médicale, ou on entre sur un autre terrain. Que je sois sûr de ce que je vais te répondre ». Il avait terminé, remettant sa veste comme une touche finale en passant le doigt dans le trou qu’avait formé la balle. Putain, déjà qu’il n’était pas riche en fringue, si on commence à les transformer en passoire, ça ne va pas le faire. Il va peut-être se mettre à la couture. Ne serait-ce que pour cacher les traces d’altercations sur les tissus. Ça ne l’avait pas empêché de se mettre en route, se redressant de tout son long du mieux qu’il pouvait. Il s’était même accordé le luxe de s’allumer une cigarette pour faire les premiers pas dans la détente. « Faudrait des sacs plus grand à l’intérieur, comme dans Harry Potter. Ça serait tellement plus facile ».

La petite référence glissée. Il en faisait beaucoup sur le sorcier à lunette, à croire qu’il faisait passer cette œuvre dans son intérêt avant toute les autres. « Je n’ai pas très envie de retourner au refuge en faites, alors je ne sais pas trop. Vu l’état de la ville, il ne doit pas y avoir beaucoup de bar d’ouvert pour passer la soirée. T’as peur que je me viande pour me suivre ? ». Sans faire attention si elle le suivait ou non, Shura avait lancé sa question un peu au hasard avec une petite idée sur la réponse. Elle allait lui lancer une pique, c’était évident. Vu la belle perche qu’il venait de lui tendre. En même temps, c’était comme s’il y avait marqué “Donnes une boutade” sur ladite perche. Le russe avait coulé les mains dans ses poches, attendant de voir ce qu’elle pourrait lui répondre. Et dans le meilleur des cas, lui suggérait même.
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L'art de se faire tabasser« Franchement ? Ouais. » fut sa réponse pour le doudou. Pourquoi pas, après tout ? La vie lui avait appris bien des choses, et l'une d'elles était qu'il ne fallait jamais se fier aux apparences. C'était comme ça. Ceux qui avaient l'air gentils ne l'étaient pas toujours et ceux qui avaient l'air méchants pouvaient se révéler être des anges. Même si, il fallait bien l'avouer, l'image de Shura dans un lit, avec une peluche blottie dans ses bras, c'était assez dérangeant. Comme un monde inversé, où les psychopathes devenaient des petits cupidons et les angelots des petits diables des cités. Un vrai cauchemar, quoi. Donnant sa raison pour sa venue, le vrai Shura était de retour. Là, tout de suite, c'était beaucoup moins étrange de l'imaginer en train d'utiliser ses petites herbes magiques comme il appelait ça. Avec son doudou dans les bras, peut-être... Secouant la tête comme pour dégager ses pensées idiotes de son esprit, elle leva le regard vers le blessé. Forcément, lui aussi avait des questions, et il en avait le droit. « Hum, du genre chasseurs ? » fut tout ce qu'elle répondit, se doutant bien qu'il savait de quoi elle parlait. C'était des chasseurs qui se trouvaient en forêt pour se faire du métamorphe, pas une pauvre biche qui passait dans la coin et qui n'avait rien demandé. Dans un sens, elle détestait ces deux genres de chasseurs.

Elle ne cacha pas son sourire lorsqu’il réagit à sa blague, essayant très sûrement de se retenir pour renchérir. Shura, c'était pas le genre de mec qui ne savait pas quoi dire, ou du moins, du peu qu'elle le connaissait, ce qui était, en fait, vraiment très peu, elle ne le savait pas comme ça. Être bouche-bée, c'est pas un concept qui doit lui arriver souvent et pas dans ce genre de contexte. « Moi ? Je parlais de ta santé, bien entendu. » Mais de laquelle, ça, c'était la question. Ce qui était bien avec lui, c'était qu'elle n'avait pas besoin d'expliquer ce genre de blagues, ou alors de préciser que c'est bel et bien pour rire. Parce que oui, les gens qui prennent tout au premier degrés ou qui mettent cinquante ans à comprendre existent effectivement dans la vraie vie, et elle trouve ça vachement triste. C'était peut-être pour ça qu'elle préférait passer son temps avec des gens pas forcément tout là dans leur tête mais qui avait ce qu'on appelle de l'humeur. Parce que ouais, quand elle regardait les gens proches d'elle qu'elle appréciait vraiment ou du moins contre qui elle n'avait rien, et bah la plupart du temps, c'était pas des anges qui faisaient le bien autour d'eux. À part Ethan, et encore, tout le monde a sa part d'ombre. Ethan, c'est genre un chiot qui tenterait de grogner quand on lui vole son jouet, et qui mord au besoin.

« Exactement. Les sorciers d'ici devraient se bouger le cul, ils sont à la bourre. » plaisanta-t-il, espérant ne vexer aucuns sorciers. Enfin, non. En fait, elle s'en foutait un peu. Elle demanderait à Ethan de lui créer un sac comme dans Harry Potter, rien que pour voir sa réaction, et ensuite elle ferait pareil avec tous les sorciers qu'elle connaissait. Elle lui proposa ensuite de le suivre, qu'il veuille rentrer ou aller ailleurs. « Et moi qui pensait boire gratos quelques verres... merde. » roula-t-elle des yeux. Elle ne pensait pas vraiment à ce genre d'activités, mais maintenant qu'elle y pensait, elle qui adorait boire, avec cette saleté de vague, elle n'allait pas pouvoir trouver un bar potable avant un moment. Quelle chiasse. « Toi ? Te blesser ? C'est tellement rare, j'aimerais bien voir ça ! » répondit Ana ironiquement alors qu'elle s'approchait un peu plus du jeune homme. Enfin, jeune, tout est relatif. « Je propose qu'on aille vandaliser un supermarché en état. J'ai toujours voulu faire ressortir mon côté taquin et criminel. T'en dis quoi ? » Ouais, vu qu'elle ne savait pas du tout quoi faire ou où aller, elle se reposait sur l'humour et la sarcasme. Même si c'était assez vrai : c'était rare qu'elle soit de ce genre. Sauf quand elle capturait des gens pour ensuite les torturer puis les tuer, mais ça, c'était juste des Tétras donc y a prescription. « T'as personne à aller voir ? » finit-elle ensuite, plus sérieusement. De la famille, des amis ou autres qui n'étaient pas au gymnase ou qui étaient déjà partis, peut-être.
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anastasia & shura

Comment ça, oui ? Shura avait l’air outré, mais sans plus. Il ne dormait pas avec une peluche. Oui, il aimait dormir avec son chat –ou avec quelqu’un X ou Y- pour avoir une espèce de radiateur contre lui mais c’est tout. Il n’avait pas d’ours en peluche ou de connerie de ce genre. Ses “doudous” étaient des êtres tout ce qu’il y avait de plus vivants. Il avait simplement pris une grande inspiration pour ne pas rétorquer quoi que ce soit qui pourrait alimenter les piques lancés à son encontre et il s’était contenté de rester tranquille et de se taire. Plutôt que de s’attarder sur le sujet doudou, il s’était plutôt intéressé à cette fameuse personne qu’intéressait Anastasia. Le mot chasseur qui avait traversé sa bouche ne l’avait pas fait frémir. Il avait plutôt tiqué dessus, cela se voyait par sa mine subitement concentré. « Chasseur ou chasseresse ? », sous-entendu de la question homme ou femme. Car si c’était une femme, il se pourrait qu’ils aient le même ennemi en commun. Kochtcheï n’était pas plus au courant que ça sur les petites folies nocturnes de Bray. Du moins, celles qui ne concernaient pas les stupéfiants, les soirées douteuses et les diverses trafics. Il avait déjà eu à faire avec des types un peu spéciaux sur les bords, mais il n’avait pas spécialement cherché à creuser cette piste. Il devrait, sur ce point, il n’y a pas de doutes. Car la dernière rencontre avec une chasseresse ne s’était pas fait en douceur et il en gardait des séquelles. Pas sur le plan physique, mais sur le plan psychologique. Ce genre de petit incident ne l’encourageait pas du tout à se métamorphoser et laisser l’animal prendre le dessus. Si c’était pour finir en steak chez Findus, c’est un refus catégorique.
« Aurait-on des ennemis communs ? » Une fine esquisse était venue ponctuer sa question. Elle était subjonctive, laissant sous-entendre que les fameux dossiers qu’elle avait récupérés l’intéressaient et qu’il aimerait bien pouvoir y jeter un petit coup d’œil.

Le slave avait claqué sa langue sur le palet tandis qu’il avait attaqué sa marche. Sa santé, hein ? De quel point de vue elle parlait ? « T’en fait pas va, je suis au top. Dans toutes les catégories … ». Laissant son bâtonnet de nicotine revenir auprès de ses lèvres pour terminer la phrase, il n’avait rien ajouté de plus. Sinon, ça allait partir dans le sordide et le dégueulasse. Il avait préféré changer de sujet en laissant Harry Potter nourrir la conversation. Reculant un peu sa tête en réponse à son étonnement, il approuvait d’une certaine manière. Si ces foutus magiciens pouvaient se rendre utiles en agrandissant les sacs, pourquoi pas. Du coup, il se demandait jusqu’où leurs facultés pouvaient aller. Si leurs magies étaient proches de celle d’Harry Potter, ou concentrée sur une espèce de Pokémon avec des pentagrammes. Il faudra qu’il en séquestre un pour lui demander, tiens. « Les sorciers … d’ici ? Tu veux dire qu’il y en a, à Bray ? ». Sa voix s’était teintée de noire. Curiosité malsaine qui apparaissait subitement, une haine certaine remontait à la surface. Son revolver cachait sous sa chemise le démanger, puis il se disait qu’il fallait remettre les pieds sur terre. Le doute l’envahissait, est-ce son infirmière attitrée était l’une d’entre eux ? Son envie de boire une bière pour se détendre avait pris une toute autre tournure. Il avait d’avantage envie de la souler pour tirer profit d’une langue bien pendue et d’en savoir un peu plus.

Ses yeux étaient remplis de méfiance, d’avantage maintenant qu’elle s’était rapprochée de lui pour l’aider à marcher. Peut-être que c’était pour mieux le poignarder dans le dos. Peut-être qu’elle faisait tout ça pour avoir sa confiance. Il devait balayer ceci de ses pensées et se montrer d’avantage reconnaissant. Son sourire amusé était revenu, relevant un peu la tête pour signaler qu’il était bel et bien de retour avec elle. « Oui bon ça va, les blessures, ça stimule. Va pour le supermarché alors. C’est sûr que vu le bordel, on ne va pas être emmerdé pour passer à la caisse ». Un rire rauque et usé par la fumée de cigarette s’était échappé de sa bouche. Il aimait bien mettre sous le manteau quelques articles pendant ses courses en temps normal histoire de rendre la note moins salée à l’arriver, mais alors là, c’est open bar ! Shura ne cherchait ni à la toucher, ni à prendre appuie sur elle. Il avait déjà suffisamment marché sur sa fierté en lui demandant de l’aide, il ne fallait pas pousser mémé dans les orties. Puis, la question l’avait un peu troublé. Pourquoi elle lui demandait ça ? Kochtcheï hochait de droites à gauches la tête. « Non, pas spécialement ». Il avait bien Sans, mais ce chat était aussi indépendant que lui. Il ne s’inquiétait pas pour lui, il savait se débrouiller ce matou. Il y avait bien une autre personne mais … C’était trop tôt pour l’affirmer. Ou alors, il ne voulait pas l’admettre qu’il crevait d’envie de voir Ethan. De savoir s’il allait bien, s’il était rentré chez-lui ou pas… « Et toi ? Personne ne va se demander où t’es passé ? ». Simple retour de politesse et de curiosité. Même si quelqu’un attendait Anastasia, il allait quand même la sollicité encore un peu pour trinquer ensemble.
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L'art de se faire tabasserShura semblait avoir tiqué sur ses explications, comme s'il savait. Bon. Donc devant elle, elle avait soit un humain au courant pour le surnaturel, soit une créature. Tant qu'il n'était pas chasseur. Enfin, vu sa tête, ce n'était pas forcément le sujet qui lui plaisait le plus au monde. Mais en même temps, elle n'avait jamais pris le temps de discuter avec des chasseurs, ou du moins, pas dans ce genre de situations. « Les deux. Mais celle qui dirige tout est bien une femme. » Bérénice Tétras. Comment ne pas se rappeler d'elle. Rien que de dire son nom dans sa tête donnait des envies de meurtres à Anastasia. La femme qui était responsable des assassinats de ses parents et qui allait payer pour ça. Elle était si proche et si loin à la fois, protégée par d’innombrables chasseurs ou suiveurs, qui étaient prêt à tout pour elle. Elle possédait même certaines protections magiques, mais Anastasia avait besoin de plus fouiller pour découvrir réellement ce qu'il se passait. Mais avec cette satanée vague qui venait de pourri la moitié de la ville, ça allait devenir plus difficile ou plus long avant qu'elle puisse retrouver des informations fiables. Mais elle avait le temps. Elle n'était pas pressée et ce qui devait arriver arrivera, alors autant ne pas se dépêcher et tout gâcher. Et puis, qui sait, peut-être qu'elle allait se faire de nouveaux amis et alliés, comme maintenant. Enfin, au moins, elle savait que Shura n'était pas complètement ignorant de ce qu'il se passait, voire même le contraire. Elle avait hâte d'en savoir plus. « Peut-être. On pourra toujours en parler plus tard. » sourit-elle, espérant avoir compris qu'il était de son côté. Manquerait plus qu'elle tombe vraiment sur un chasseur ou quelqu'un qui détestait le surnaturel...

« Parfait, alors. » Pas la peine de s’attarder sur les compétences au lit de Shura. Pas qu'elle ne soit pas intéressée, mais en fait, elle pensait à autre chose d'un seul coup. Les quelques mots échangés sur cette histoire de chasseurs prenaient de la place dans sa petite tête, maintenant. Elle aurait aimé continuer ses jeux de mots douteux, mais ils allaient pas rester plantés là toute la journée quand même. Naturellement, la discussion dériva sur Harry Potter. Bon, dans un sens, c'était assez logique, étant donné que les sorciers, ou magiciens, existaient dans les deux cas. D’ailleurs, de savoir que des sorciers se trouvaient ici, à Bray, semblait choquer profondément le pauvre Shura. « Euh, ouais. Pas mal, d'ailleurs. Pourquoi cette surprise, si je puis dire ? » De la surprise, c'était pas que ça, il semblerait. Mais elle n'arrivait pas à le sonder correctement pour savoir ce qu'il se passait dans sa caboche. En tout cas, le sujet était quelque chose qu'elle allait devoir éviter dorénavant, parce qu'elle le sentait mal, au ton de sa voix. Elle n'irait pas jusqu'à dire qu'elle avait peur de lui ou des raisons pour lesquelles il semblait réagir comme ça, mais elle ne préférait pas pousser. Elle connaissait ses limites, et elle n'avait aucunes raisons de le faire, en plus. Shura n'avait pas d'explications à donner, et elle non plus.

« Ne pas attendre à la caisse, mon rêve de toujours enfin réalisé. » Anastasia ne savait pas encore ce qu'ils allaient y faire, à part prendre de la bouffe potable, mais elle avait de moins en moins envie de rentrer chez elle. Enfin, chez elle. C'était surtout chez tout le monde, là où elle restait pour le moment. « Si. Enfin, pas vraiment, mais mon oncle va se demander si je vais bien. Malheureusement, niveau communication pour le moment, c'est pas ça, alors je reste ici. » Surtout que son oncle, il vivait pas dans le coin. C'était à Bray, mais pas non plus complètement à côté. Elle se voyait mal entamer un petit voyage qui lui prendrait des heures pour retrouver dans sa maison d'enfance pour soit y retrouver son oncle en bonne santé, soit dans un moins bon état. Peut-être repoussait-elle l'inévitable, mais elle ne préférait pas y penser pour le moment. Ils continuèrent de marcher encore pendant quelques temps, jusqu’à ce qu'ils repèrent un supermarché qui semblait encore plus ou moins en état. Et vide. « Touché, coulé. » dit-il sans réellement y penser. Dans le contexte, c'était sûrement pas la chose à dire, mais elle n'imaginait pas Shura s'en offusquer. Et si c'était le cas, il était bien assez grand pour exprimer ses pensées, et elle lui faisait totalement confiance pour ça, même. Passant en première, elle sourit en voyant  que l'eau n'était pas montée trop haut. Les produits les plus bras étaient foutus, mais ceux qui se trouvaient les plus en hauteur avaient encore de la marge. Génial. Attrapant un masque de batman en passant dans le rayon pour enfants, elle se tourna vers sa pauvre victime. « Au moins, la chauve-souris a survécu. » dit-elle d'une voix grave, retirant ensuite l'objet qui sentait déjà la transpiration. Dégoûtant. « C'est horrible à dire, mais si ça te dérange pas, j'compte faire deux-trois courses. Ou dix. » Et hop, elle venait d'attraper deux sacs, les secouant pour les sécher un maximum. De toute manière, ils allaient tout jeter, ou d'autres gens allaient arriver pour pendre quelques trucs aussi. C'est pas comme s'ils allaient vider les rayons, quoi...
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Des souvenirs lui revenaient en tête, peu élogieux. Le simple mot chasseur lui donnait des frissons et ça serait mentir de dire le contraire. Certes, il faisait en sorte que cela reste discret, que personne ne voit ce vacillement. Mais il faut avouer qu’ils ne lésinaient pas sur les moyens employés pour tuer les membres de son espèce comme ils le disaient si bien. Il faudrait qu’il apprenne un jour à différencier le bon du mauvais et que ce n’était clairement pas par choix qu’il était métamorphe. Non sans déconner, un étalon noir, ça ne pète pas trois pattes à canards. C’est pas dégueulasse visuellement, mais ça sert à rien. Ça n’a pas de griffe, ça n’a pas de crocs, ça mange de l’herbe H24. Il a d’avantage l’air d’un tueur en humain qu’en animal. Il court plus vite, certes. Mais ça ne l’avait pas aidé face à cette vieille barbare. « Je crois savoir de qui tu parles alors… » Shura n’avait pas été plus clair que ça, il n’était pas sur de vouloir en parler. Peut-être qu’il se trompait, peut-être qu’il faisait fausse-route et que ce n’était pas du tout la même personne dont il parlait. Peut-être que s’il allait plus loin, il raviverait des souvenirs douloureux pour rien. Autant se taire alors, et ne pas en dire plus. Sa tête avait penché en arrière sous le poids de ses pensées et il ne pouvait qu’approuver les dires d’Anastasia. Ils auront d’autre occasion d’en parler et maintenant, le plus urgent, c’était de bouger d’ici. Qui sait ? Les petits caïds pourraient avoir des envies de vengeance et appeler du renfort. Son épaule était soignée, mais ça ne voulait pas dire qu’il était prêt pour un autre round.
La conversation filait vers le sujet des magiciens et la stupeur envahissait son regard. Autant les chasseurs, il ne les déteste pas car ils se contentent de faire leurs boulots. Autant, les magiciens… Il ne pouvait pas les blairer. Ils n’étaient pas tous des tueurs contrairement aux chasseurs, mais le fait qu’ils se servent d’autres créatures pour assouvir leurs besoins le mettait particulièrement en rogne. Ça et aussi le fait qu’il n’ait pas une très bonne expérience avec les magiciens. Il était vite dépassé et démuni, sans pouvoir se défendre face à ces créatures de feu. Les chasseurs étaient tuables. Surentrainés, adepte des cabrioles, mais quand ils prenaient une balle dans la tête, ils ne se relevaient pas. Ce n’est pas le cas de ces monstruosités qui se dressent en rempart pour protéger leurs magiciens. « Pour rien, c’est pas vraiment de la surprise, plutôt … de la satisfaction très mal exprimée ». Il mentait, comme d’habitude. Il mentait pour cacher ses envies de traques et de meurtres. Alors c’est donc vrai, il avait une chance de trouver son homme ici, à Bray. Cela le rassurait, il ne s’était pas échoué ici totalement pour rien. Il avait repris un bâtonnet de cigarette, satisfait. Il savourait la fumée différemment, avec plaisir et bonheur. Il allait fouiller toute la ville s’il le fallait, mais il était sûr qu’il se trouvait ici.

Pour le moment, il devait surtout s’occuper d’Anastasia et de son envie de dévaliser les magasins. Pur clichée de femmes, on ne va pas se mentir, mais il s’en foutait. Après tout, une occasion comme celle-ci, elle était en or. Ce n’est pas tous les jours que l’on peut se servir dans une grande surface sans être confronté au vigile à la sortie. Shura n’avait rien relevé quant à sa remarque. Seul ses yeux levés au ciel témoignait d’un quelconque ressentit. C’était sa façon d’acquiescer une évidence en silence, mais avec une touche d’amusement. Son sourire bordait ses lèvres discrètement, et il préférait fumer plutôt que de lui lancer une vacherie. Ça serait dommage de briser ses rêves après tout. Elle avait notifié que son oncle risquait de se demander où elle était passée « Tu veux que j’te fasse un mot d’absence pour te justifier ? » lâcha-t-il avec un petit rictus moqueur. Ça pourrait le faire rire de devoir écrire une justification comme les gosses aux lycées dès qu’ils sèchent les mots. Bon, n’ayant jamais mis les pieds dans une école, il ne saurait pas quoi mettre, mais là était tout l’intérêt de l’exercice. Le magasin était en vue et Shura relevait encore un sourcil –fichu tic- à la remarque de la rouquine. Elle se croyait où ? A la bataille navale ? Ce n’était pas drôle, mais ça avait le mérite d’être en rapport avec la situation. Le noiraud s’était mis à la suivre, les mains dans les poches et l’eau qui chatouillait ses chevilles. Quitte à avoir le magasin pour eux tout seul, autant en profiter, ce n’était pas tous les jours que l’occasion se présentait. Ce qui est cocasse, c’est qu’il venait de se bousiller l’épaule pour chasser des pilleurs de chez-lui et qu’une heure après, c’est lui qui devient pilleur.

Shura regardait autour de lui avec une tronche de vautour. La faute  à son teint pâle et ses cernes quasi-naturel vu les joins qu’il s’enfile. Il n’y avait pas grand-chose qui l’intéressait dans ce magasin et il se contentait de suivre Anastasia qui, contenu de son pas déterminé, avait tout un circuit en tête visiblement. Il grimaçait un peu en voyant qu’il avait atterri t dans le rayon enfant. Déjà parce qu’il n’était pas du tout à l’aise, et ensuite parce qu’il ne voyait pas l’intérêt d’être dans un tel rayon. Ce n’est que lorsque sa camarade lui avait fait la blague avec son masque de Batman qu’il se mit à rire. Pas un rire expansif ni exagéré, mais un rire gras, presque muet et timide. Ok, ça s’était utile. Shura s’était calmé rapidement, haussant les épaules. L’une d’entre elle lui rappelait que non, ce n’était pas une bonne idée et qu’il devait plutôt écouter ce que lui disait Anastasia. « Non ça me dérange pas. Tu fais ce que tu veux, je ne suis pas ton daron. » Lui avait-il lancé en reprenant la marche. Le rayon enfant, c’était rigolo, mais ce n’était pour ça qu’il était venu. « J’te préviens par contre, je ne porte pas tes courses si t’en prends trop ». Le slave ne voulait pas être réduit à l’état de mule, elle ne pouvait pas lui en tenir rigueur. Surtout que physiquement, il était blessé donc effort physique à éviter. Il était allé au rayon suivant pour y trouver son bonheur. Ce grand homme froid et solitaire avait visiblement un bec sucré puisqu’il raflait sans aucun remords les paquets de gâteaux qui l’intéressaient. Les Granola et les Choco surtout. Il avait tout coulé dans un sac en plastique qu’il sortait de son sac –poupée russe du bagage- et il était passé au rayon suivant. « Tu bois quoi ? » avait-il demandé à haute-voix, presque grondante. De toutes façons, ils étaient que tous les deux, ils pouvaient fort s’il avait envie. Oh ! Et aux cas où vous vous demanderiez d’où il pose la question, vu qu’il est en train de rafler toutes les bouteilles de vodka et de bourbon, c’est le rayon alcool.
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L'art de se faire tabasser feat. V. Shura Bäckähäst
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