Présents à la bibliothèque pour une quelconque raison en cette fin d'après-midi extrêmement orageuse - dehors, le vent a amené la pluie qui bat fort contre les carreaux - vous êtes tous plongés dans une lecture, à la recherche d'un livre, ou bien installés face à un des ordinateurs disponibles pour les utilisateurs.
Quand, tout à coup, toutes les lumières s'éteignirent, laissant le silence prendre la place du chuchotement de certains et du bourdonnement incessant des machines électriques. Personne ne sait trop quoi faire jusqu'à ce que des cris résonnent, des cris suivis de rires diaboliques. Rapidement, les quelques personnes présentes se regroupent entre elles et décident tout aussi rapidement de quitter la bibliothèque. Mais vous vous heurtez à une porte fermée, et une deuxième, et une troisième, et il faut vous rendre à l'évidence : vous êtes bloqués ici.
Et toujours ces rires qui résonnent.
Instructions
Vous voici donc embarqués dans une aventure de groupe. Chaque membre faisant partie de cette équipe devra poster une fois avant que le PNJ n'intervienne
Privilégiez les posts courts (moins de 500 mots) afin que l'event progresse relativement vite.
Dès le deuxième post du PNJ, vous aurez à faire des choix, c'est pour cela qu'un sujet de discussion a été ouvert juste ici.
Invité
Mer 6 Sep - 21:11
Trapped inside the libraryIntrigueJe n'aurais pas du être là. C'était un peu une honte de l'avouer, mais je n'allais quasiment jamais à la bibliothèque depuis que j'avais fini mes études. Avant j'y allais pour réviser, faire des recherches. Mais maintenant, il me fallait vraiment une bonne raison. En général quand j'avais envie de lire, j'achetais le livre qui m'attirait. Donc à la librairie ou sur internet. Bref, je n'avais pas du tout prévu de venir ici. Mais à la dernière minute, ma mère m'avait attrapé avant que je ne sorte et elle m'avait demandé si je pouvais aller rendre des livres qu'elle avait emprunté. Mais venant de ma mère, je savais que je n'avais pas d'autre choix que d'accepter. De toute façon, je partais du principe que je n'aurais pas besoin de plus de quelques minutes pour les rendre.
Toutefois, je ne sais pas ce que j'avais pensé, mais évidement, ces livres, il y en avait une bonne quantité, ils pesaient une tonne et ils étaient tous en retard d'au moins une semaine. Ainsi, au lieu de passer cinq minutes à les rendre, je dû attendre que la bibliothécaire finisse de grogner pour le retard, qu'elle remplisse toute sa paperasse, me demande un dédommagement (qui n'était pas si élevé que ça, ce devait vraiment être pour la forme). Bref, cela commençait à prendre du temps. La bibliothécaire me dit de patienter et elle me laissa planté bêtement là. C'est à cet instant que toutes les lumières s'éteignirent. Au début, je pensais qu'il s'agissait d'un coup de la bibliothécaire, puis voyant que ça ne se rallumait pas, je songeai à une coupure de courant jusqu'à ce que des cris et des rires peu rassurant ne se fassent entendre.
Je ne tentai pas de jouer les héros et suivit le mouvement de foule qui chercha à fuir les lieux. Mais après avoir essayer toutes les portes, il fallait se rendre à l'évidence, nous étions enfermé ici. Pour le coup, j'essayais de rester calme, mais c'était loin d'être rassurant cette affaire. Il y avait quelques personnes que je connaissais ici. Alors je me rapprochais du visage qui m'était le plus familier.
- Aisling ! Dis-moi que c'est une blague d'étudiants…
Les bibliothèque, ça t'étouffait un peu. Tu n'y allais que rarement, que pour prendre une pile de livre que tu ramenais chaque fois le plus tard possible. Skjeggestad, ta poisse est légendaire. Si ne te rends quelque part qu'une fois par lune, il faut que ce soit à ce moment précis qu'un malheur arrive. Ton interminable sélection à peine achevée, il y a une coupure de courant. Tu grommelles. Connerie de bibliothèque.
Un cri. Plusieurs. Des rires. Tu n'y réfléchis pas à deux fois, tu poses tes livres sur une étagère et tu te diriges à bonne foulée vers l'entrée. T'es pas plus nerveux que ça, tu laisses aux autres le loisir d'ouvrir les portes. Si seulement elles s'ouvraient. Tu rejoins les autres, Alix et des visages moins familiers. « T'as des gros bras gamin, tu veux pas qu'on essaie d'enfoncer la porte ? » que tu dis au blond, tes paroles déformées par ton accent, manquerait plus qu'elles soient troublées par un stress de fond qui commencerait à monter. Pas de raison de s'inquiéter. Si la danse t'a donné un avantage, c'est ta force. Un coup d'épaule bien calibré, ça devrait suffire pour s’échapper.
Invité
Lun 11 Sep - 23:37
Trapped inside the library
Event groupe 2
Trouver une libraire dans une bibliothèque peut paraitre étonnant, mais ça ne l’est pas tant que ça. Après tout ma modeste boutique n’a pas la taille de de la bibliothèque de la ville et c’est donc normal que la bibliothèque ait de livres que je ne vende pas. Alors de temps en temps, je viens emprunter des livres que je n’ai pas envie de posséder mais dont j’ai besoin sur l’instant. La dernière fois c’était un livre biographique sur un ancien auteur. Il avait des infos intéressantes – que pour une fois on ne trouvait pas sur internet et qui m’était utile pour mieux comprendre une œuvre. D’autres fois, je viens juste me faire un avis sur des livres avant de les acheter. Bon ce n’est pas des œuvres récentes, tout le monde sait que les bibliothèques mettent toujours du temps à s’approprier des bouquins qui viennent d’être publiés. Mais par exemple pour traductions d’anciens textes ou de deux textes étrangers, j’aime bien comparer ce qui se fait pour proposer la meilleure version à mes clients. Après tout, c’est la seule façon de faire vivre la librairie de mon grand-père de façon durable, en privilégiant la qualité de ce que j’ai en stock mais aussi du service.
Bref, en l’occurrence je suis juste venue pour emprunter un livre que l’on m’a recommandé – mais le synopsis que j’ai pu trouver sur internet ne m’a pas vraiment convaincu. Après avoir hésité quelques minutes entre deux éditions, j’ai fini par me rendre vers le bureau de la bibliothécaire. Avec plaisir je me rends compte que mon meilleur ami se trouve là. Mais avant que je n’arrive à la rejoindre les ténèbres s’installent et des bruits inquiétants se font entendre. Je me fige, essayant d’analyser la situation. Je me demande vaguement si c’est une vision qui me tombe dessus, mais pour l’instant je ne ressens pas la moindre once de migraine, alors j’ignore ce qui se passe. Alix, qui visiblement a quand même réussi à me repérer dans le début de chaos ambiant, me demande si c’est une blague d’étudiants. Je hausse les épaules, avant de me rendre stupidement compte qu’il ne peut peut-être pas me voir. Je me reprends en répondant : « Je l’ignore. C’est possible après tout. ». Que dire d’autres, je n’en sais pas plus que lui. Un homme nous rejoint, coupant court aux suppositions, s’adressant à Alix comme s’il le connait et proposant d’enfoncer la porte. Je doute que cela fonctionne, mais je ne dis rien, ce n’est pas moi qui vais me bousiller l’épaule après tout. A la place, je reste à l’affut, essayant d’interpréter ce que j’entends, sans grand succès.
Event - Groupe 2Aller à la bibliothèque, c’était toujours une sorte de réflexe après avoir passer plusieurs heures avec des jeunes demeurés qui étaient venus voir l’attraction de la fac pour leur premier cours. Les premiers années, c’étaient probablement ceux que je supportais le moins de tous. Et après ce premiers cours, j’avais réussi l’exploit d’en faire pleurer plusieurs, j’avais de quoi être fier de moi. Ici, je trouvais certes beaucoup de bouquins que j’avais déjà lus, que j’avais chez moi, mais il y avait cette odeur si particulière que j’aimais tant des vieux papiers et vieilles couvertures. Et j’étais sûr qu’aucun de mes étudiants ne viendraient ici, surtout pas pendant cette première semaine de cours.
Décidé d’emprunter quelques livres encore jamais lu, ce qui n’était pas une tâche évidente, j’errais entre les étagères et les rayons, passant mes doigts sur les tranches des livres, je ne me préoccupais pas vraiment de ce qui se passait dans la bibliothèque, c’était de toute façon comme toujours, d’autres amateurs de lecture qui étaient là, des curieux, la bibliothécaire légèrement acariâtre, tout ceux qui ramène des livres, rien de bien palpitant. Je m’arrêtais dans un coin de la science fiction, au niveau d’un auteur très prolifique, surtout dans le légèrement glauque et horrifique, j’avais adoré son bouquin sur un clown tueur, tombant sur un que je n’avais encore pas pris la peine de regarder de plus près. Une Tour, des mondes alternatifs reliés entre eux par cette même tour, un pistolero. Mouais, pas du grand scénario, mais ça pouvait être pas mal.
J’étais en train de feuilleter les chapitres quand les lumières se coupèrent. Soupirant, j’attendis quelques secondes que les choses reviennent en ordre, mais rien. Allons bon, une panne de courant ? Ma question s’envola assez rapidement quand des cris accompagnés de rire parfaitement sinistre, digne d’un film d’horreur en fait, nous parvinrent. Qu’est-ce que c’était que ça ? Reposant le livre, je me dépêchais de rejoindre la plupart des personnes présentes qui s’étaient réfugiées sur les portes, qui n’étaient pas décidés à s’ouvrir. Il était clair qu’il se passait quelque chose de pas net. Entre les gens, je reconnu un des parasites qui occupaient mon appartement un peu trop souvent, et très cher ami de mon Djinn, Sol. Comme quoi, il était capable de faire autre chose que de foutre le bordel chez moi. La panique commençait à grandir dans la foule face au refus obstiné des portes de s’ouvrir.
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