Abby ► Oh please, take me back to the start

nom Monroe, le nom de mon père. Je suis fière de le porter, c'est en quelque sorte mon hommage à sa mémoire. prénom Abby, diminutif d'Abigael. Il y a bien longtemps que j'ai demandé à changer de prénom officiellement. Mon père m'appelait Abigael mais ma mère m'appelait Abby. âge 30 ans. lieu et date de naissance Née le 18 Juillet 1987, à Clifden, dans la région du Connemara. orientation sexuelle Hétérosexuelle, désolé mes dames, seuls les hommes obtiennent mes faveurs. Même complètement soûle, je ne résiste pas aux courbes d'un bel homme. statut marital Célibataire volage, j'aime les hommes faciles... Et j'en aime réellement un qui est loin d'être aussi facile. métier/études Psychologue. J'écoute les gens me raconter leurs problèmes, cela me permet d'oublier les miens. situation financière Assez aisée. ft Laura Vandervoort.

Intelligente: Je suis intelligente, je ne vais pas m'en cacher. Je suis dans la moyenne, rien de bien époustouflant. J'aurais pu faire tous les métiers que je voulais et petite, je voulais être chirurgienne. Et mes parents étaient persuadé que j'y arriverais... + Provocante: Je ne suis pas une petite ville sage et je fais tout pour arriver à mes fins. J'adore choquer mon entourage, que cela soit des personnes que je connaisse ou d'illustres inconnues. On dit souvent que j'ai un visage d'ange mais le diable au corps. C'est assez bien résumé. + Volage: Je n'arrive pas à me fixer avec un homme, j'en change assez souvent... Tous les soirs pour être honnête. Je n'y peux rien, c'est plus fort que moi. Comme je ne peux pas avoir l'homme que je veux, je n'arrive pas à me poser plus longtemps. Mais je ne suis pas non plus infidèle, les hommes avec lesquels je couche savent que c'est juste pour un soir. + Drôle: Et oui, aussi étrange que cela puisse paraître, il m'arrive d'être drôle. Oh, rassurez vous, je ne le suis qu'avec un nombre limité de personne et souvent, je rigole à leur dépend. Mais il m'arrive aussi de faire des blagues sans arrière pensée même si ces moment sont rares. + Sarcastique: Je n'ai pas un caractère facile et souvent, je réponds avec sarcasme aux questions bêtes que l'on pourrait me poser. J'adore me moquer des autres mais rassurez-vous, tant que vous n'êtes pas un ennemi, je fais ça gentiment, pour taquiner. Par contre, si je vous déteste, je ferais tout pour vous blesser. + Râleuse: Je suis même championne olympique des râleuses. Dès que quelque chose ne me plait pas, je ne me gêne pas pour le dire et même pour le répéter aussi longtemps que je le voudrais. Cela énerve souvent Liam mais il a fini par passer outre mes petits moments de chieuse. + Généreuse: Pour les quelques personnes qui me tiennent à coeur, je serais capable de tout faire. J'ai déjà dépanné une copine dans le besoin en lui servant d'alibi alors qu'elle devait retrouver son mec. Mais je sais que je serais capable de faire bien plus, quitte à me sacrifier pour une personne que j'aime. + Têtue: Je peut parfois être pire qu'une mule quand je l'ai décidé. Quand j'ai une idée en tête, je ne l'ai pas ailleurs comme me disent mes collègues si vous voyez ce que je veux dire. Les rares personnes qui veulent me faire changer d'avis sur quelque chose ni sont jamais arrivées... Ou quand elles ont réussi, elles ont du batailler ferme. + Colérique: Je m'énerve assez facilement, je dois le reconnaître. Un rien peut me rendre furieuse et il est alors assez difficile de me calmer. Seul Liam peut y arriver, j'ignore encore comment d'ailleurs. On pourrait dire que je suis lunatique mais mes excès de colère ne dure pas assez longtemps pour cela. + Honnête: Je ne sais pas mentir, je n'ai jamais réussi. Cela me jouait souvent des tours quand j'étais plus jeune. Et pire que ça, je ne veux pas mentir. Alors, je suis d'une honnêteté à toute épreuve. J'ai fait une erreur, je me dénonce. Un ami a fait une faute, je le dénonce... Cela m'a valu de perdre certaines personnes d'ailleurs. + Franche: Je pense que cela va de paire avec l'honnêteté, je suis franche. Parfois trop. Une robe ne te va pas? Ne compte pas sur moi pour faire ma mielleuse. Elle ne te va pas, je te le dis avec pertes et fracas. Je me fiche bien de savoir si je risque de blesser quelqu'un.

Mon histoire a commencé il y a trente ans, dans un petit hôpital de Clifden, une ville de la région du Connemara. Mes parents, Susie et Mark Monroe, étaient enfin les heureux parents d’une adorable petite fille qu’ils décidèrent de nommer Abigael. Prénom que ma mère détestait mais pour faire plaisir à son époux, elle accepta. Ils avaient tout tenté pour que Susie tombe enceinte, allant même jusqu’à faire une Fécondation In Vitro, précédé encore peu rependu à l’époque et terriblement cher. Mais rien ne marcha et mes parents décidèrent d’abandonner. A croire que c’était ça qui bloquait car trois mois plus tard, ma mère découvrait qu’elle était enceinte. Une grande joie pour notre famille mais aussi pour les voisins, les Sullivan. Ils étaient voisins mais plus encore, ils étaient amis depuis bien des années maintenant. C’est ainsi que je vis le jour neuf mois plus tard. J’avais tout pour être heureuse mais la vie se chargea de me prouver le contraire. Mon enfance fut sans réel problème, juste des chamailleries avec Liam, l’un des fils des voisins. Il avait deux ans de plus que moi et nous adorions nous embêter l’un l’autre. Je crois que déjà à cette époque, j’étais un petit peu amoureuse de lui. Notre complicité faisait souvent rire nos parents qui n’arrêtaient pas de dire qu’ils allaient nous marier un jour… Alors autant j’acceptais l’idée d’être amoureuse de Liam, autant l’idée de me marier avec lui non. A partir de mon adolescence, mes parents firent tout pour que j’aie des émotions fortes. Nous étions une famille de métamorphes, mes parents l’étaient eux-mêmes et ils voulaient que je subisse ma première transformation. Mais rien n’y faisait, je ne me transformais pas. Jusqu’au jour où mes parents se disputèrent à cause d’une mauvaise blague de mon père. Quand ma mère menaça de divorcer, une profonde tristesse s’empara de moi et je finis par tomber par terre, en proie à des douleurs inimaginable. Je ne rêvais que d’une chose, que cela cesse et si cela voulait dire mourir, je l’acceptais. Je me tordais au sol jusqu’à ce que la douleur disparaisse. Je voulus me relever mais je retombais au sol, incapable de tenir debout. Mes parents me regardaient avec de grands yeux et je compris que j’avais eu ma première transformation. Je n’étais plus une humaine, j’étais devenue un magnifique guépard. La vie continua son cours pendant encore un an avant que tout ne s’arrête brusquement.

J’avais seize ans quand ma vie devint un enfer sur terre. Mes parents avaient invité les Sullivan à manger à la maison mais ce genre de repas finissait toujours par s’éterniser, ce que je détestais. Avec Liam, nous avions fini par quitter la table et la maison, désireux de nous aéré et de profiter un peu de la belle soirée. Mais il avait fallu rentrer et rien ne nous avait préparé à la vision d’horreur qui nous attendait. Je savais que les créatures surnaturelles comme nous étaient traquées mais je ne m’attendais pas à ce qu’un chasseur découvre la famille de Liam et la mienne. Le salon n’était que désolation et massacre. Je ne pus que tomber dans les bras de mon ami, incapable de contenir ma douleur, me transformant dans ses bras. Il réussit à me calmer comme lui seul pouvait le faire, à me faire trouver la raison pour que l’on puisse fuir au cas où le chasseur revienne voir s’il avait bien fait son travail. Nous quittâmes donc Clifden le soir même, nous lançant dans une vie d’errance. Pendant les deux ans qui me séparait de ma majorité, on changea très souvent de ville pour éviter que les services sociaux ne retrouvent ma trace et ne m’enlève à Liam. Il était la seule famille qui me restait. Mais avec le temps, je commençais à en avoir assez de toujours changer de ville, de ne pas pouvoir suivre une scolarité normale, de devoir toujours me refaire des amis… Et je commençais doucement à me venger. J’avais vingt-quatre ans quand je commençais à boire. Rien de bien grave mais je sortais souvent le soir dans des bars. Un an plus tard, je commençais à fumer des cigarettes puis de la drogue. Et c’est à vingt-huit ans que j’eus ma vengeance ultime. Je commençais à coucher à droite à gauche avec un homme différent chaque soir. J’en voulais à Liam pour ce qu’il me faisait vivre et j’avais beau l’aimer, je le rendais responsable de tout ça. Alors je me refusais à lui avouer mes véritables sentiments, préférant le faire souffrir comme lui me faisait souffrir. Car j’avais bien remarqué qu’il détestait la jeune femme que je commençais à devenir.

Cela fait désormais six mois que nous habitons ensemble à Bray. J’adore cette ville, je pourrais presque m’y sentir chez moi. Malgré notre errance, j’ai réussis à obtenir un master en psychologie, me permettant de devenir psychologue. Plutôt que de gérer mes problèmes, j’aidais les gens à gérer les leurs en les écoutant. J’au réussis à trouver un petit cabinet en ville où je peux exercer sans problème. Liam est devenu professeur et travaille à l’université. J’aime cette ville, je n’ai pas envie de partir et j’espère sincèrement que Liam acceptera cette idée. J’ignore qu’il a commencé à faire des recherches pour un nouveau poste dans une autre ville… Je ne sais pas quoi faire…J’avais beau aimer Liam et ne pas vouloir le quitter, je ne rêve que de me poser dans une maison qui serait enfin la nôtre et ne plus fuir.