Tu portes ton regard à la petite cage que tu tiens à la main et tu pousses un profond soupir non sans oublier de lever les yeux au ciel. Lucifer, ton chat. Un chat qui porte à merveille son nom puisque c’est un véritable démon qui te rend totalement dingue. Mais tu as appris à vivre avec, tu n’as pas vraiment le choix car tu l’aimes cette petite bête même si elle te fait vivre un véritable enfer. Lentement et difficilement, tu portes la cage à hauteur de ton visage pour regarder la bestiole noire à l’intérieur et tu ne manques pas le regard perçant qui t’es adressé. Un regard qui te fait plus rire qu’autre chose d’ailleurs. Très bien, il t’en veut, mais c’était à prévoir après tout, quel chat aime se retrouver enfermer dans une telle cage, contre son gré qui plus est. Tu jettes un regard à cette salle d’attente un peu trop pleine à ton goût et tu choisis de ressortir pour prendre une cigarette, en attendant que ce soit ton tour. C’est pas souvent que tu fumes, mais ça te fait du bien parfois, surtout quand tu dois attendre car tu détestes ça. Si tout n'est pas fait rapidement, tu perds patience. Entre tes lèvres, tu glisses le bâton meurtrier que tu ne perds pas de temps à allumer. Les yeux clos, tu t'assois sur le sol, ton dos appuyé contre le mur, ta tête reposant contre celui-ci. Tu prends une grande bouffée avant de laisser un nuage blanc s'échapper d'entre tes lèvres. A côté de toi, tu entends le chat s'agiter, visiblement assez mécontent de se retrouver piégé là dedans. Toi ca te fait rire. C'est bien fait pour lui après tout. Ton regard en direction de la boutique que tu venais de quitter te permet de noter que ca va être ton tour alors tu écrases ta cigarette au sol et tu reprends la cage pour retourner dans cette pièce à l'odeur qui monte un peu trop à la tête. Tu sais pas vraiment pour combien de temps tu vas en avoir, tu sais juste déjà que le temps va être très long. Du moins c'est ce que tu penses jusqu'à le voir. Cet homme que tu es certaine de connaître. Tu sais que tu l'as déjà vu quelque part. Quand ça te revient, tu souris. C'est vers lui que tu as eu Cléo, c'est lui qui a permis à Lucifer d'avoir un ami. En y réfléchissant,ça reste étrange de vouloir qu'un poisson soit ami avec un chat. A cette pensée, tu lèves légèrement les épaules, tu fais dans l'originalité au moins. Quand tu le vois prendre place à côté de toi, tu souris. T'es pas certaine qu'il t'ai reconnu. Vous ne vous êtes pas vu longtemps il faut dire.« Bonjour. » C'est toi qui brise la glace la première, ironique quand on sait qu'il s'agit de ton élément de prédilection. Tu veux juste voir s'il arrive à remettre ton visage sur celle qu'il a cru venait acheter un poisson pour nourrir son chat.
Invité
Dim 5 Mar - 13:16
Nos amis les animaux Law & Athénaïs
Ce qui devait arriver arriva, je n’aurais pas dû être surpris. A force d’amener Fish&Chips au Fantasea, j’aurais dû m’attendre à ce que ça arrive, avec les enfants, les chiens que j’autorisais, ainsi que tous les animaux domestique qu’on pouvait plus ou moins tenir avec soit, que ma boule de poils rousse se prenne le bec avec un compatriote à quatre pattes et que ça finisse en bagarre. Résultat, des morsures de chiwawa teigneux sur la patte avant droite. Mon panda roux faisait peut-être parti d’une espèce en voie de disparition, mais il n’en était pas moins un… teigneux lui aussi. Bref, il se retrouvait avec des blessures assez inquiétantes, du moins qui m’inquiétaient moi, qui l’obligeaient à boiter, je n’avais pas attendu très longtemps pour aller voir un vétérinaire. Plus les vaccins qu’il devait faire. J’aurais pût rester au Refuge pour ça, mais étant donné que d’ici quelques années je devrais rendre Fish&Chips à son état naturel, j’essayais au maximum de limiter ses soins à tout ce qui était lié à la magie et me tourner vers quelque chose de plus… « naturel ». Du moins ce qu’il pourrait retrouvé une fois au centre en Chine, puis plus tard dans les forêts. Rien que d’y penser, je sentais ma gorge et mon estomac se noués. J’étais devenu très proche de ma boule de poil, je l’avais eu en faisant un petit caprice à moi-même à vrai dire, je l’avais eu tout bébé, c’était difficile d’admettre que je ne pouvais pas le garder toute sa vie avec moi. Donc, un vétérinaire sur New York me semblait plus juste, sans compter que je le connaissais un peu, il travaillait en étroite collaboration avec le zoo de Central Park, je savais que les NAC (nouveaux animaux de compagnie) étaient bien traités avec lui. Quand j’entrais dans la salle d’attente, je découvrais une foule de patients et leurs maîtres, dans une ambiance étouffante, le chauffage de la pièce plus la présence de tous ces êtres vivants donné à cette petite pièce pourtant si agréable quand elle était peu fréquentée un air presque effrayant. Fish&Chips bien dissimulé sous ma veste, la tête sous mon menton, roupillait sans se faire trop de soucis, mais je tentais de le cacher des enfants présents qui pourraient être tentés de venir le gratouiller et le tripoter. Je m’installais sur la première chaise libre, ne faisant pas vraiment attention aux personnes présentes et jetais un œil à ma petite bête qui ronflait comme un camionneur, pas un poil stressée de ce qui lui arrivait. A cette image, je ne pus que sourire, attendrit et vint caresser sa tête doucement, préférant le voir comme ça. Mon attention fut attirée par la voix de ma voisine de chaise, et en croisant son regard, je haussais un sourcil. Autant le Refuge était petit, on finissait toujours par connaître tout le monde, qu’on le veuille ou non, autant il m’arrivait de faire des blocages sur les prénoms. Sauf que cette jeune femme, je savais que je l’avais déjà vu, je savais où, je savais pourquoi mais je ne me rappelais pas comment elle s’appelait. « Bonjour ! Euh… Athénaïs, non ? Comment allez-vous ? » Étant donné qu’elle n’était pas là pour elle, je regardais la cage qu’elle avait avec elle, entendant remuer dedans, je compris aussitôt qui était dedans et relevais la tête vers elle, les sourcils légèrement froncés. « C’est Lucifer là-dedans, votre chat ? Qu’est-ce qu’il a ? Ne me dites pas qu’il a avalé Cléo ! »
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