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 <birdie> night of broken souls

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Night of broken souls
Zecke & Birdie

Tu titubes. Tu sais plus vraiment comment t'es arrivé là. T'as fui dès que t'as pu, dès que Skye est arrivée, t'as sorti de là, et que vous êtes rentré. T'as conscience d'être ingrat. Mais fallait que tu sortes, que tu respires. T'es encore couvert de sang, t'as même pas pris le temps de te nettoyer, avant d'ouvrir la fenêtre et de te barrer. Tu te demandes quand la Kinkaid s'en rendra compte. Peut-être était-ce déjà fait, peut-être pas. Elle dormait quand t'es partie. Mais tu sais bien qu'elle ne dort jamais vraiment complètement. Ton regard est hagard, tu t'es pas mal accroché à la bouteille depuis que t'es rentré, dans l'espoir d'oublier ce que t'as vécu. Mais c'est pas si simple, au contraire, ton mal-être s'est accentué à tel point que t'as l'impression que tu vas suffoquer. Tu l'as d'ailleurs toujours à la main, la bouteille. Tu sais pas quoi en faire, elle est presque finie, le whisky ambré restant bougeant au rythme de tes pas. Tu la vides d'une traite, avant de la balancer contre un mur avec un cri de rage. Elle explose alors que tu tombes à genoux, tes mains sur ton visage. Tu peux encore voir les marques de brûlure sur tes bras, estropiant tes tatouages. Tu pourrais même encore les sentir.

Ta vie est un putain de cauchemar, Zecke. Elle l'a toujours été, il serait temps que tu t'en rendes compte. D'abord l'orphelinat, ensuite Orphée, et maintenant Skye et un connard de psychopathe. Si tu croyais au destin tu saurais que le tien est couru d'avance, que t'as pas vraiment le droit de toucher au bonheur tant que tu seras en vie. Mais t'en es pas encore là, pas vrai? Il te faut l'épreuve finale, celle qui te fera flancher, celle qui te mènera vers la mort, pour que tu t'en rendes compte hein? Mais là, là t'en es pas loin. Tu commences à toucher du doigt la fin. La partie saine de ton esprit qui fout le camp. Tu te relèves, difficilement. Tu sais pas vraiment vers qui te tourner. C'est la première fois que ça arrive, le désir d'éviter ton frère, le désir d'éviter Skye. Alors la réponse te vient naturellement. Sans que t'aies vraiment réalisé. Birdie. T'aurais jamais cru penser ça un jour, t'aurais jamais cru le vouloir. Alors tu reprends ta route, tu passes devant les appartements délabrés de Dragon Alley, le seul quartier où tu te considères à ta place dans cette ville, un quartier pourri jusqu'à la moelle, recelant toutes les pires ordures des environs. C'est là où tu devrais habiter, mais ta maison a brûlé, alors tu fais avec ce que t'as. Celle que tu cherches, elle a pas de domicile fixe, alors c'est plutôt dur de la trouver, quand on sait pas où chercher. Encore une chance que tu connaisses ses lieux de prédilection. Et pour cause, c'est là que tu lui tombes dessus à chaque fois. Tu tournes au coin d'une rue, et tu finis par l'apercevoir. Un bout de cigarette incandescent, dans le noir. Tu sais pas pourquoi mais tu sais que tu l'as trouvée. Il fait trop sombre pour que t'y vois quoi que ce soit à part ça et tes yeux ne se sont pas accoutumés à l'obscurité de la rue, tout le reste étant éclairé, mais tu sais que c'est elle.

Alors tu t'approches, toujours titubant. Ta jambe te fait souffrir, sans doute tes plaies se sont elles rouvertes. T'arrives à portée de voix, t'essaies de parler. Tu t'étais pas rendu compte à quel point l'exercice était difficile, t'as pas décroché un mot depuis le Centre, depuis Cinaed. Mais tu luttes, tu te rapproches, tu peux enfin voir son visage dans la faible lumière de la cigarette.

" Je crois que j'ai besoin d'aide."

acidbrain
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Night of broken souls
Zecke & Birdie


T’en veux pas de cette image, celle qui te fait face dans le miroir quand tu croises ton teint blafard dedans et les cernes sous tes yeux. Tu n’es qu’une ombre et t’as l’air au bord du gouffre. C‘est un de ces soirs sans ! Un de ceux que tu n’aimes pas vivre, le contrecoup de ta consommation comme ça t’arrive quand tu vas danser à ton boulot. Tu préfères te sentir légère mais ça ne dure pas éternellement. La musique te perce les tympans et t’es partie te passer de l’eau sur le visage dans les WC mais en levant les yeux, t’as qu’une envie à la con, fracasser ta main sur ce morceau de verre qui reflètes une vérité que tu refuses net de voir. Tes nuits sont courtes, tes rêves agités et il n’est plus là pour que tu puisses fermer les yeux sans craindre ta vie. Jake n’est là que par intermittence pour te tenir compagnie mais t’es seule dans tes rues et personne ne veille sur toi. Tu ne peux pas squatter éternellement ceux qui ont une vie, une famille ou ce qui s’en rapproche. Toi t’as craché à la gueule de la tienne et t’as pris le large sans un merci. Tu retiens la douleur qui te noue la gorge, tu détournes les yeux et tu te barres d’un pas décidé. C’est la fin de ta soirée de toute façon, t’as pas à continuer le show alors tu te descends un verre d’Irish Mist avant de tirer ta révérence. Tu passes par l’arrière du club, enfilant rapidement ta veste en piteux état. Faut dire que tu la traînes depuis longtemps, elle est bien défoncée mais pour toi, elle te vient de quelqu’un que t’aimais bien alors tu la lâches pas. De toute façon, t’as tout le temps froid. T’as pas de graisse pour te réchauffer, pour ça faudrait que tu te décides à bouffer plus que des miettes. Si on t’y incite pas, tu zappes souvent. La crampe de la faim tu la ressens plus parfois avec ce que tu prends. T’as perdu le goût des aliments de toute façon. L’impression de ne bouffer que de la pâte sans saveur et surtout sans effet. Quel intérêt de payer pour ça ? Tu trouves pas ça vital, du moins pas moralement. C’est pas quelque chose que tu as envie d’avoir tu t’en passerais volontiers et il se pourrait qu’un jour tu finisses hospitalisée pour ça ou morte dans le pire des cas. Qu’importe…  Tu lèves la tête vers le ciel pendant que tu marches, constatant que t’as même pas d’étoiles pour éclairer ne serait-ce qu’un peu ton calvaire.  La nuit est sinistrement noire, comme pour aller de concert avec ton humeur. Tu sais pas si tu vas dormir dans les ténèbres environnante. T’es même pas certaine de savoir où te poser, tu laisses tes pas te guider.

Tu frissonnes un peu, c’est ce qui te décides à t’arrêter et te poser contre un mur le temps de te rouler une clope. Tu galères. Tes mains tremblent tellement qu’il te faut bien dix minutes pour te la faire. Tu lâches un juron qui s’éteint dans la nuit, comme si tout était mort autour de toi, ça te fout le cafard mais finalement t’arrives à t’en sortir et le soulagement qui franchit tes lèvres est flagrant. Tu sors ton briquet après l’avoir cherché un moment pour te rappeler que c’est dans la poche arrière de ton jean. La seule chose de pas troué dedans : les poches. Une veine. Parfois même toi tu te demandes ce que t’as foutu avec tes fringues. Tu te rappelles pas toujours de tout aussi…  T’allumes ta cigarette, tu tires une bouffée mais tu reprends pas de suite le chemin. Tes pieds te font souffrir et tu profites d’une pause bien méritée. Surtout parce que t’as décidé de pas bouger ton cul plus loin pour le moment.T’entends bien un bruit un moment et tu tournes la tête dans la direction d’où ça te semble venir. Si t’es pas trop con pour te tromper. Tu vois la silhouette de quelqu’un, tu distingues pas plus que ça pour l’instant mais tu es intriguée par cette présence. Plutôt un gars de ce que tu tentes d’en deviner mais le pauvre à l’air de galérer à se mouvoir. Tu esquisses un demi-sourire mais tu devrais garder un brin de méfiance. Dans le coin, c’est pas que des gueules d’ange loin de là. Pourtant tu finis pas trouver du familier chez ton éclopé. Tu hésites : sans doute les délires de ton esprit, vu comme ta journée a été bien naze, tu te fais des films. Ou alors déjà tu sommeilles parce que ça n’a pas les attributs d’un rêve de le voir marcher si mal. Plutôt un mini-cauchemar. Tu te brûles la paume avec ta cigarette, persuadé que ça n’a rien de crédible mais tu sens la brûlure et t’es tellement conne que t’auras une cloque dans 5 petites minutes. “Putain !” Tu te décolles du mur et tu te positionnes devant celui qui s’approche. Sa voix te fait bizarre,  elle t’écorche mais t’as retenu une chose. Le mot aide ne tombe pas dans l’oreille d’une sourde. Tu souffles ta fumée et tu vas directement vers lui. “ Zecke mais qu’est-ce qui t’arrive merde, tu boites ! “ Tu fronces les sourcils, t’es juste à côté et quelque chose te dérange sur son visage mais y fait noir et difficile de juger de ce que c’est. “Tiens” Tu lui tends ta clope. Pas de force mais sans lui demander son avis pour autant, tandis que tu tends une main vers sa joue. On dirait … du sang ? Non… “Mec, j’suis là... Tu m'racontes si tu veux mais faut trouver un point d'eau. ” Il a l’air dans un état franchement limite et toi t’es pas une putain de pro des soins. Tu vis dans la rue : t’as pas de saloperies de trousse de secours.  Tu sais pas pourquoi il est pas se morfondre auprès de sa blonde mais tu vas pas t’en plaindre…ni le laisser repartir. Il va pas bien et toi ça te fait de la compagnie. Tu ne peux pas rêver mieux même si c’est cruel de profiter de son malheur.
acidbrain
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Night of broken souls
Zecke & Birdie

T'es hagard, tu sais même plus comment t'es arrivé là, pour être honnête. Tu sais même plus pourquoi tu t'es barré, tu la reconnais plus, ça doit être ça. T'es passé du mec amoureux au parfait étranger, et fallait s'y attendre quelque part, parce que c'est toujours comme ça que ça se passe avec toi, même si t'aurais pensé être celui qui brisait les coeurs et pas l'inverse. Tu voulais plus rester près d'elle, tu pouvais plus, pas maintenant, alors que tu le vis comme une trahison. Elle lui a cherché des excuses, elle a passé son temps à lui chercher des excuses, parce que c'est comme son frère tu comprends. Toi tu sais que ton frère, s'il lui faisait ça, il finirait quand même les dents en moins mais tu fonctionnes pas pareil, c'est un fait. Tu veux même plus y penser, et quelque part t'y arrives bien, la douleur te tient éloigné de la raison. T'arrives plus à réfléchir autant que t'as du mal à savoir où tu te trouves. Tu sais que t'es parti, que t'as trouvé le moyen d'aller prendre l'air, et tu erres dans les rues, avec un but, mais pas mal sans, tu sais plus ou t'es, et plusieurs fois tu t'arrêtes pour reprendre ta route sans savoir si tu marches du bon coté. Mais tant que tu seras là, t'auras pas à faire avec les conséquences des derniers jours. Tu sens ta blessure se rouvrir, et t'oses même pas regarder les brûlures sur tes bras, gâchant certains de tes tatouages. Tu revois son visage, et sans doute le plus dur à accepter pour toi, c'est qu'il en avait juste rien à foutre. Il t'a torturé pour l'atteindre elle, c'est la seule façon qu'il a eu pour la blesser. Mais toi, t'es qu'un dommage collatéral, et ça aurait pu être n'importe qui. Lui il avait un côté inhumain dans le regard qui te donnait envie de vomir, et quelque part tu t'es rendu compte qu'elle avait le même. Et même si tu l'avoues pas, y a de grandes chances pour que ce soit la raison pour laquelle t'es parti. Parce que t'as réalisé que c'est pas une question de passé, que ça touche presque à la nature profonde, et que cette nature est bien trop différente entre elle et toi.

Alors t'as eu besoin de t'enfuir, de réfléchir. T'as eu besoin de voir quelqu'un d'autre, de t'assurer que t'étais pas obligé de devenir complètement fou, de te repasser ces scènes au creux de ton esprit. Tu revoyais le couteau, et le fer brûlant, tu les sentais encore sur ta peau, et un frisson te parcourut alors que tu arrivais enfin devant la personne que tu cherchais. Tu sais que ça te hantera pendant des années, pas vrai Zecke? Tu sais que tu t'en sortiras pas sans terreurs nocturnes, sans atteindre le fond du gouffre à te demander pourquoi t'as fini seul et blessé au milieu de la nuit, sans compter le sang qui suinte de toutes tes blessures. Mais tu veux pas être seul, pour une fois la solitude te terrifie. Pour une fois t'as envie de t'échapper des tréfonds de ton esprit sans avoir à te rappeler qui tu es. C'est véritablement ce dont tu as besoin, du moins c'est ce que tu crois. Personne ne pourrait vraiment en être sûr.

" Ouais, je suis pas en très bon état apparemment."


Tentative de trait d'esprit pour oublier un peu la douleur qui te parcourt depuis que tu t'es enfui. Tu sais pas lequel est le plus à plaindre, ton corps ou ton esprit. Toi tu dirais bien les deux mais on peut jamais savoir, pas vrai ? On peut pas savoir lequel te fera tomber alors que l'autre te balance juste au-dessus du gouffre. C'est le jeu du hasard, prenez les paris, on vient juste de commencer. Et tant que tu t'effondres pas, ça vaut toujours le coup de faire des pronostics. Tu prends la clope qu'elle te tend, et la fumée te fait un bien fou. Au final c'est toujours le cas, tu passes ta vie à t'enfumer que ça t'étonnerait pas que ce soit devenu ton nouvel air. Tu t'appuies un peu sur elle sans le vouloir parce que t'as du mal à rester debout. Tu te sens faible. ça devrait pas t'étonner vu le sang que t'as perdu.

" C'est pas toujours bon de faire chier le monde entier. Il m'a foutu un putain de rat sur le ventre pour me bouffer de l'intérieur. Connard de psycho."

acidbrain
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Night of broken souls
Zecke & Birdie


Tu vis dans un monde qui n’a rien de réaliste mais parfois le sinistre retour de la réalité te fait bien plus de mal que tes illusions. C’est exactement ce que tu penses devant l’allure pathétique d’Ezeckiel, sans réaliser encore tous les dégâts qu’il a subi. La vie est une crevarde et elle abandonne ses enfants sur le bord de la route, des plaies béantes au cœur et au corps, parfois revenant y verser de l’alcool dessus pour t’éveiller quand tu manques de sombrer.  Il faut que la réalité les abîme bien en tout cas, pour qu’il tombe sur ta route, quand ils n’ont plus grand-chose à perdre de plus, quand ils croient ne plus pouvoir remonter la pente. Tu les récupères toujours en miettes, tu ne les rafistoles pas en général, ça ne t’apporte rien au fond mais lui c’est une exception. T’aimerais bien qu’il reste un peu plus longtemps, qu’il ne parte pas une fois qu’il aura compris que tu n’es qu’un poison de plus dans ses veines.  Tu t’accroches toujours aux personnes qui n’arrangeront rien dans ton cœur, à ceux que tu ne peux pas avoir en espérant un jour les voir venir vers toi. Comme ce soir là, ne serait-ce qu’un minime instant pour tenter de le garder. C’est souvent quand tu t’y attends pas qu’ils te surprennent, tes oisillons, quand leurs ailes refusent de les porter bien plus loin à une distance bien plus raisonnable. Il faut croire que la nuit apporte son lot de surprises. T’aimes bien la nuit, mais tu préfères quand les constellations brillent. Parfois tu vis plus de nuit que de jour, tu travailles le soir et tu as tellement de mal à t’endormir dans le noir environnant actuellement. Le jour c’est différent. Les rayons du soleil parfois te paraissent te perforer le crâne. On voit les choses différemment sous la lumière du jour. Les visages sous la clarté ne semblent plus aussi mystérieux.  Ce détail t’ennuie parfois parce que t’aimes bien une part d’inconnu, quand les suppositions restent entières. Ça a son charme. Tu tentes plus souvent d’échapper au jour qu’à la nuit. On a plus de chance de te voir lucide sous la lune mais faut pas déconner non plus… ça varie.

Cette petite phrase inutile dans sa bouche, malgré la situation catastrophique, ça te fait échapper un rire. « Grave, mec » même si le savoir couvert de sang, même toi ça t’amuse pas entièrement. Tu regardes tes doigts tandis que tu lui tends la clope, la faible lueur rouge éclairant une teinte rouge qui ne trompe pas. Dans quelle merde il s’est foutu ? « On dirait que tu t’es battu avec un ours et que tu faisais pas le poids. » ajoutes-tu, essuyant tes doigts sur ton pantalon déjà bien sale. Ta cigarette, tu la lui laisses volontiers si ça peut être un quelconque réconfort. Pas assez fort pour faire taire les sensations du corps mais c’est déjà ça. Tu sens son poids peser sur ta carcasse et pour une crevette comme toi, il est un peu lourd mine de rien. Pourtant ce n’est pas un type avec une carrure des plus imposantes le pauvre Zecke mais comparé à ta taille de moineau et ton manque de muscles, il l’est. C’est un peu con mais sa proximité te fait de la compagnie. Il t’en faut peu pour te faire esquisser un sourire et tu viens près de lui, lui faire une béquille avec cette question. « Y a une fontaine pas loin, Zecke, tu peux marcher encore ? » Difficile d’imaginer le laisser seul et revenir vers lui dans l’état qu’il est pis faudrait pas qu’il s’éloigne, trop divaguant dans ses pensées douloureuses. T’as bien l’impression qu’il est aussi choqué qu’abîmé. Faire chier le monde, ça t’en connaît un rayon, t’es pas trop le genre de meufs qu’on veut avoir dans la société. T’es plutôt une vermine qui devrait même pas exister et on peut pas trop dire que tu es là pour remonter la pente. T’es un virus pour la société mais donc aussi pour les autres mais tu vas pas te changer pour faire plaisir. « Sans déc, t'aurais du d'mander si t'avais toujours pas capté ! » Tu sais pas trop ce qu’il a vraiment foutu pour finir comme ça mais l’entendre parler de torture te glace le sang. Tes illusions te manque carrément là. L a semi-insulte qu’il lance te semble bien gentille. « Merde tu déconnes ? C’est quoi c’délire, t’as été cherché la merde auprès de qui pour ça… » Tu tentes de le traîner un peu à ta suite, histoire de dégager de cette rue et de pouvoir faire quelque chose. T’es un peu colère qu’un enfoiré est pu lui faire subir une connerie pareille. Tant bien que mal tu tentes de « porter » Zecke, au mieux. Elle n’est pas si loin cette foutue fontaine, t’es sûr qu’y en avait une non ? M’enfin tu sais pas si t’es tellement là où tu crois être. T’étais paumée y a pas cinq minutes… mais t’as raison, y a bien un point d’eau et t’y arrives même plus vite que prévu. Tu l’aides à s’asseoir contre le rebord de la fontaine.

T’as bien un mouchoir en tissu que t’as piqué dans le taf la dernière fois. Tu  cherches dans ta veste, le trouve et le plonge dans l’eau. Tu l’essores. Y devrait aller à l’hosto, ce serait le plus raisonnable mais tu serais dans le même état, tu ne songerais pas à t’y rendre alors là c’est pas franchement ce qui te vient à l’esprit. Le jour où tu seras à l’hosto ce sera contre ton gré. Tu te mets en face et tu commences à essuyer son visage d’abord. Malgré tes mains qui tremble, t’as jamais été si délicate. Dans tes gestes. La parole, c’est pas pareil. « Bon montre ce que t’as fait ce putain d’enfoiré… et prends ça !» Tu viens de tomber dessus en fouillant dans les poches de ta veste, t’avais pas cru qui te restait grand-chose et faudrait que tu retournes voir l’autre mec pour ça. De la morphine, ça pourrait éventuellement le calmer pendant 3 à 6 heures grand maximum mais la dépendance … c’est risqué. T’en es consciente, tu veux plus arrêter la drogue parce que lorsque le manque est trop grand, c’est insupportable mais faire plonger des gens dedans, ça t’a jamais posé de problème et puis là c’est pour son bien non ? Il souffre trop.
acidbrain
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