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 (aidan&maverick) Tattoos like Machiavelli

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Tattoos like Machiavelli

aidan&maverick

Tu n’avais pas été là pendant l’incendie, non, tu n’avais pas été là quand le monde avait semblé s’effondrer sur cette petite ville tranquille, tu était arrivé seulement un peu après, tu avais essayé de te trouver un emploi, ici et là, tu ne savais pas trop ce que tu voulais faire, tu n’avais jamais réellement su, non. Tu avais fait de la merde de ta vie, tu avais détruit toute les chances que tu avais eu, une après l’autre, comme si au fond, tu avais toujours cherché à te détruire toi-même, mais tu ne baissais pas la tête, tu continuais, un sourire aux lèvres, sans regarder derrière, t’adaptant à ce qu’on te lançais. Et puis, tu l’avais vu, ce salon de tatouage, à moitié démoli par l’incendie, et toi, tu n’avais pas pu t’empêcher d’y entrer, d’aider, de le remettre sur pieds, tu ne connaissais personne, non, mais tu avais ce don avec les inconnus, celui de rire et de parler, celui de n’avoir aucune gêne, tu aimais les gens, on te le rendait bien. Le propriétaire, il avait finit par t’offrir un emploi, tu n’avais pas grand chose à proposer, pas grand oeuvre à montrer outre celle que tu avais tatoué sur ton propre corps, mais ça l’avais été suffisant.  Et tu étais là, dans la boutique, à te faire un nouveau tatouage sur la jambe, tu te pratiquais en fait, ta prothèse, tu n’étais pas encore totalement habitué, tu remerciais le destin de t’avoir enlever la main gauche et non la main droite, et tu était là, la tête penché, un sourire en coin, alors que tu créais ta nouvelle oeuvre, un phoenix. Tu te trouvais un peu con en fait, un brin cheesy, parce que c’était cliché, mais tu te sentais comme tel, renaître de tes cendres. Parce que tu avais tout détruit, mais tu réapprenait à construire, à ne pas t’enfuir, à arrêter de faire de la merde. Un sourire sur tes lèvres, alors que tu pense à elle, à ses cheveux bruns, au passé. Tu sais pas trop comment vous allez vous en sortir, tant de haine, de rancoeur, de colère, de non-dit et de trop-dit, un gouffre vous séparait toi et Alexis, un énorme gouffre, c’était à ce demander s’il ne se remplirait pas jamais. Et tu le savais, que si tu n’avais perçu que de la haine chez elle, que de la colère, tu serais partit, parce que tu n’aimais pas les confrontations, mais surtout parce que tu n’aurais pas supporter être dans la même ville. Tu posais ton regard, l’espace d’un instant, sur un tatouage, celui qui se trouvais juste au dessus de ta prothèse, celui qui avais survécut à la coupure de ton bras, cette flamme qui la représentait, elle, mais aussi ta soeur. Deux tempestaires de feu, et même loin d’elles, tu n’avais pas pu les oublier, tu avais voulu gardé une partie d’elles avec toi, même si ce n’était que de l’encre sur ta peau.

Tu entendis la clochette d’entrer, tu relevais la tête, vis un homme rentré. “J’arrive!” Tu arrêtais la machine, déposant l’outil sur le comptoir, essuyant le surplus d’encre sur ta peau, l’entourant d’un papier cellophane, tu te levais ensuite, t’approchant du comptoir, un sourire sur le visage, le gars devant toi était aussi grand que toi, c’était rare, et avec presque autant de tattoo que toi, encore plus rare. Tu jetais un coup d’oeil à ta prothèse, c’était dommage qu’elle soit en métal noir, tu aurais bien aimé la personnalisé un peu à l’aide d’encre. “Oh. Un autre grand tatoué! C’était à ce demandé si cette ville ne mangeait pas tout nos semblables.”C’était rare que tu en voyais depuis que tu était ici, à croire que dans cette ville, il n’y avais pas de grand tatoués. Tu avais toujours été le plus tatoués, celui qui avais commencé trop jeune, à peine douze ans, à ce dessiner soi-même à l’aide d’encre et d’aiguilles, et puis tu t’étais acheté un vrai ensemble et tu avais commencé à les rendre permanent, avant même d’être allé en prison, tu avais déjà une manche complète, une partie des jambes, tu était déjà une oeuvre d’art ambulante et tu avais continuer, jusqu’à ce que chaque partie de ton corps soit recouverte d’encre, et chacun d’entre eux, ils signifiaient quelque chose pour toi. “Une retouche ou un nouveau?” À un autre, tu aurais probablement demander ce qu’il voulait comme tatouage, mais tu savais comment souvent la vie amenais à détruire les oeuvres si chèrement créez, que des retouches, ce n’était jamais de trop.

© starsovermountain

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C'est des connards ces chaseurs ! C'est moi qui vous le dit ! Certes, ça remontait à quelque semaines à présent. Mais à chaque joru où je voyais mon bras et mon tatouage gâché, par une de leur balles, je ne pouvais m'empêcher de grogner et de les maudire de tous les noms. Je sais que j'étais loin d'être quelqu'un de bien, j'étais même une sorte de gosse super chiant à qui on a envie de dire de se la fermer, mais qui ne le faisait pas. Je m'étais toujours dit que mon but premier était de faire chier le monde, a croire que j'y arrivais très bien. Même peut-être un peu trop bien et ça me retombait sur la gueule maintenant. Il faut dire aussi, avant, je foutais le boxon un peu partout, puis je me barrais autre par avec Ez ! Donc pas de conséquences à assumer. Mais là on était à Bray depuis un bon bout de temps et apparemment ça n'allait pas changer de sitôt.

Enfin ça avait quelques avantages... Non... Le seul avantage, que j'y voyais, c'était Lana. Même si je n'avais pas vu cette dernière depuis un moment et que ça commençait vraiment à devenir étrange. Cette fille était juste... Elle était juste elle et c'est ce qui était génial. Comment ça, ça veut rien dire ma phrase ? Mais je vous emmerde ! J'étais incapable de mettre de mots sur ma relation avec Lana. Je n'avais jamais vécût un truc pareil, c'était à la fois génial, mais aussi un peu flippant. J'étais presque devenu accro et j'arrivais à me faire peur parfois. Bref, j'étais bien content de rester à Bray, pas trop loin de Lana. Mais pour le reste, c'était chiant. Les chasseurs de la ville m'avaient pris en grippe. Je me méfiais de la relation que mon frère avait avec Skye... Ouais, après Orphée, j'avais le droit de me méfier un peu quand même.

Puis il avait fallu que je me trouve un nouveau tatoueur aussi. En général, je demandais souvent conseil à Ez là-dessus. Quand il s'agissait de sortir des grands noms dans le domaine, c'est qu'il pouvait presque être doué. Mais là, j'avais totalement oublié de lui en parler. Puis ce matin j'étais sortis sur un coup de tête avec l'idée de faire quelque chose pour cette fichu cicatrice qui me ruinait le bras. Je vous jure... Cette manche m'avait couté une fortune en plus. Pas que ce soit réellement l'argent qui me manque, mais sur le principe. Avant de partir, j'avais tout de même fait un tour sur internet pour voir un peu ce qu'il y avait dans le coin. Puis j'étais tombé sur un tatoueur qui m'inspirait bien et qui était dans mon quartier. Donc pourquoi pas.

Dès que je rentrai dans la boutique, une voix s'éleva. J'attendis donc patiemment que le tatoueur vienne me voir. En dehors de ses tatouages, la première chose qui sautais aux yeux, c'était son bras... Ou cette prothèse qui lui servait de bras. A croire que j'étais pas le seul à être tomber sur des connards. Enfin de fit rapidement abstraction de ce détail pour adresser un grand sourire à mon interlocuteur. Je n'étais pas sûr que la ville mangeait ses habitants, ce serait assez étrange comme concept. Quoique, les wnedigos mangaient des gens... Peut-être que... Nin il fallait que j'arrête mes conneries. Non mais vous imaginez un film d'horreur chez un tatoueur qui mange ses clients ? Oui... Je sais... j'ai trop d'imagination...

- Les manger ? Je pense pas... les effrayer ? Possible... C'est vrai que j'ai pas croisé d'autre grand tatoués...

En dehors de Ez évidemment. Mais je le gardait pour moi. Je me doutais que le tatoueur n'en avait rien à battre de ma vie et de mon frère. Le tatoueur passa alors aux choses sérieuses en me demandant la raison de ma visite. Ramenant mon bras droit, le plus tatoué devant moi, j'indiquais au tatoueur le magnifique trou qu'avait fait la balle dans ma manche. Un beau rond de peau bien lisse qui faisait vraiment tâche.

- J'ai eu un accrochage avec un con et ça s'est mal fini... Ca a eu le temps de cicatrisé, mais bon... Ca fait un trou dans ma manche quoi... il y a moyen pour que tu puisse rattraper ça ou pas ? Je sais c'est pas très passionnant, mais si tu t'en sors bien, je pourrais me laisser tenter pour un nouveau...

Ouais, je résistais difficilement à l'idée d'un nouveau tatouage. Ce n'est pas pour rien que j'en avais autant. Du point de vu de certain, se mettre de l'encre sous la peu, c'était juste une forme d'auto-mutilation. Personnellement, je préférai avoir le même point de vue que les tatoueurs et me dire que c'était un art comme un autre.
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