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 Une étoile fillante, fais un vœux ! [Libre]

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Beaucoup de choses avaient changé. Beaucoup de choses avaient changé depuis la dernière fois que j'avais mis le nez dehors. Xion était repartit, définitivement. Beaucoup de mes amis aussi, pas tous forcément par un départ volontaire. Tout m'était devenu étranger. Mon père était définitivement devenu sénile, toutes les petites lueurs de lucidité avaient rendu l'âme, si bien que maintenant, je conservais mon.paternel dans des bocaux lorsque j'étais en dehors de chez moi ou dans sa petite chambre. Si sa santé mentale avait très sérieusement décliné, sa santé physique allait toujours pour le mieux, il avait même carrèment la pêche et débordait d'énergie pour un veillard de son âge. L'atmosphère de Bray avait changé aussi. De ce que j'avais compris, les magiciens avaient perdu leurs pouvoirs, les Djins et les Génies étaient libres, et deux autres espèces de créatures avaient fait leur apparition : les Anges et les Démons. Je n'en avais pas encore croisé, en même temps, je remettais tout juste le nez dehors. Et moi dans tout ça ? Et bien... je n'avais pas changé. Toujours aussi déprimé de la vie, toujours aussi lâche pour y mettre un terme, toujours aussi défoncé du matin au soir. Certaines choses ne changent jamais. Pour fêter la sortie de ma grotte, j'avais décidé d'aller faire un tour dans les montagnes, juste comme ça, mon père dans la poche, pour regarder les étoiles. Allongé à même la pierre, les mains derrière la nuque et complètement stone, je me sentais bien, essayant de me souvenir des constellations, de trouver celle de mon prénom, lui inventant finalement une nouvelle forme puisque je ne m'en souvenais pas et d'en rire, tout seul, comme un idiot. Qu'est-ce que j'avais pris ? Je ne m'en souvenais même plus, mais c'était puissant. Je ne me rappelais même plus de mes problèmes. Et qu'est-ce que c'était bon ! Cette sensation de bien-être, de parfaite harmonie entre mon esprit, mon corps et mon âme, tout allait ensemble. Pour une courte durée.

Les yeux posés sur le ciel donc, je me redressais soudainement alors que dans la noirceur de la nuit, je vis, très clairement, une forme colorée m'apparaître. Une forme envelopée de jaune. Femelle, mâle, aucune idée. Ça ne pouvait qu'être une hallucination, mais ma part de rationnalité avait foutu le camp depuis un moment et ne reviendrait que dans la matinée du lendemain. Sur les coudes, je continuais de fixer le ciel avec ce forme jaune qui dansait devant moi, avec une grâce digne des Fées. Lentement, je me mis à genoux sur la pierre, tendant une main pour attraper cette forme. Naturellement, mes doigts attrapèrent le vide. Cependant, j'étais têtu, et je voulais réussir à au moins attraper cette étoffe jaune. En tendant encore un peu plus le bras, j'allais forcément y arriver. Encore un peu, juste un peu. Je pouvais sentir le froissement du tissu contre le bout de mes doigts.

Et ce fut la chute. J'avais été trop près du bord, mon hallucination m'avait poussé à aller dans le vide. Malgré le cerveau ralentit, mon instinct de survie prit le pas dessus et je parvins à m'accrocher aux parois et aux racines sans trop me faire mal. Du moins, je ne sentais pas la douleur. Cependant, le bocal contenant mon père glissa de ma poche et fit une chute de... très haut. Trop stone pour le réaliser. J'entendis cependant des bruits de pas au-dessus de ma tête.

Hé ! À l'aide. Par pitié. Soyez cool.


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Une vie sans saveurs, vous connaissez ? J'ai aucune idée si ça existe. Mais c'est ce que j'avais l'impression de vivre en ce moment. Sans Lana, sans Ezeckiel. J'étais sensé faire quoi ? Je devais aller où maintenant ? J'avais passé des jours enfermé avec un stock de boisson énergisante à faire des recherches. Je voulais trouver qui avait tué Lana, qui avait enlevé Ezeckiel. C'était impossible que mon frère disparaisse autant de temps sans me laisser la moindre nouvelle. J'avais pirater des millier de sites, eu accès des foules d'informations que je n'aurais jamais du lire. Mais rien. Rien qui ne m'intéressait vraiment. Alors j'avais cédé à la colère, écrasant chacune des canettes vides qui traînaient autour de moi, donnant des coup de pieds dans le mobilier. Insultant tout et n'importe quoi. Donnant des coups dans les murs jusqu'à ce qu'à u faire une marque sanglante.

La douleur me rappela un peu à l'ordre. J'avais sans doute abusé des boissons énergisantes, il fallait que je sorte sinon j'avais explosé. Et ça ? C'était le schéma de mes journées depuis presque une semaine maintenant. En général, je sortais, j'allais me poser à l'Ambush, j'allais boire, jouer et je m'arrangeais pour rester dehors jusqu'à l'aube. Aujourd'hui ne me semblait pas si différent des autres jours. Mes pieds m'avaient guidé automatiquement jusqu'à l'Ambush et je serais rentré pour y prendre un verre si le bar n'était pas fermé exceptionnellement ce soit. Enervé, je donnais un coup de poing dans l'insigne accroché sur la porte avant de partir. Il en fallait très peu pour me mettre sur les nerfs. Moi ? Instable ? Ouais putain, il n'y avait pas de meilleur mot pour ça. Mais j'étais sensé réagir comment ? Comment je pouvais vivre normalement sans les deux personnes que j'aimais le plus sur cette putain de planète hein ?

Il y avait une citation d'un poète français qui m'avait assez marqué quand j'étais encore à l'orphelinat à Lille avec Ezeckiel pour que j'arrive encore à m'en souvenir aujourd'hui. « Un seul vous manque, et tout est dépeuplé. ». C'était exactement ce que je ressentais en ce moment. Sans mon frère à mes côtés, comment je pourrais surmonter quoique ce soit ? Emporté par mes pensées, finalement, marcher me faisait plus de bien que je ne l'aurais cru. Je décidais donc de ne pas m'arrêter en si bon chemin et de m'éloigner un peu de la ville. De l'air, il me fallait de l'air. Je me dirigeai presque automatiquement vers les montagnes. Je n'avais pas souvenir de m'être déjà aventuré par là. Mais on devait avoir une belle vue sur la ville et être loin, au dessus de tout était une idée qui me plaisait bien.

En parlant d'être au dessus, pourquoi je me faisais chier à marcher hein ? Sans attendre plus longtemps, j'enlevais mes vêtements et me transformai en chouette. Je n'avais plus osé me métamorphosé depuis que je m'étais fait attaqué par un chasseur. Mais ça commençait à remonter maintenant. Puis je doutais qu'il y ai encore des chasseurs qui rôdent à une heure pareille. Il n'y avait rien de similaire à la sensation de voler. Bordel, pourquoi je n'avais pas faire ça plus tôt. Tout semblait si loin, si simple… Il y avait juste la nature, les arbres, les montagnes, ce mec qui allait tombé de la falaise et qui criait à l'aide. Bordel… Je piquais pour redescendre en réfléchissant à ce que j'étais en train de faire. Je pouvais pas décemment tirer ce mec avec mon bec juste sur le bord. Je fis le tour du gars pour ensuite en déduire que je n'avais qu'une solution possible.

J'allais donc me poser sur la haut de la falaise et reprit forme humaine pour venir aider celui qui ce cassait la gueule. J'étais pas du genre bon samaritain en règle général. Mais j'allais pas laisser ce type crever aussi bêtement. J'avais pas besoin de ça sur la conscience.

- Arrête de chouiner et accroche-toi putain…

Juste quelques paroles pour signaler ma présence alors que j'attrapais le type et essayais de le hisser sur la terre ferme. Putain, c'est qu'il était pas léger ce type en plus. Heureusement, nous réussîmes cette épreuve tant bien que mal. Non mais on avait pas idée d'aller se promener aussi près du bord à une heure pareille. Il avait de la chance que je sois passé par là lui. Dans mon élan j'avais même oublié, que me retransformer signifiait que je me trouvais de nouveau à poil devant quelqu'un. A force, ça me passait un peu au dessus de la tête… J'étais loin d'être pudique de toute façon, puis avec mes tatouages, je pouvais presque donner l'illusion de porter quelque chose. Donc pour le moment je m'en souciais pas trop. Mais je ne doutais pas que le froid ne finisse par me rattraper.

- Damn man… Fait gaffe où tu mets les pieds…

Non… Je n'avais rien de mieux à sortir. J'étais sensé dire quoi de toute façon hein ? J'allais pas le félicité pour avoir faillit mourir non plus. Ok, j'étais pas au top de ma forme, mais j'étais pas devenu un putain d'émo gothique non plus.
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L' état dans lequel j'étais n'appartenait à aucun que je connaissais. Ni parfaitement lucide, je n'étais plus complètement stone, dommage, je me serais probablement laissé tomber, et je n'aurais pas demander d'aide. Après tout, ça ne valait plus vraiment la peine de se battre, cette vie pouvait prendre fin... enfin. Mais le temps que je ressasses ces idées noires, je sentis une main, puis une seconde sur mes bras. Un contact humain. Cela faisait bien longtemps. Bref, avec cette aide, essayant de me coordoner mes mouvements tout en m'agripant au mieux pour remonter. Sentir quelque chose de solide sous moi ne me parut jamais aussi sécurisant qu'en cet instant. Pensée complètement contradictoire avec ce que je voulais quelques minutes plutôt, illustration supplémentaire que je n'étais plus du tout en phase avec moi-même. Collant mon front dans la poussière et sur les pierres, je tentais de calmer ma respiration avant de me tourner sur le dos et fixer les étoiles, toujours aucun nuage dans le ciel, ça n'avait pas changé. La forme n'était plus là, en même temps, elle n'avait jamais était là, elle n'était que le fruit de mon imagination et du cocktail des drogues dans mon sang. Juste une hallucination. Une hallucination qui avait faillit me coûter la vie.

Ignorant les paroles de mon sauveur, je me mis sur les genoux pour ramper jusqu'au bord de la falaise, regardant en bas. Je m'attendais presque à voir mon corps disloqué sur les rochers en bas, comme si ce que j'étais actuellement n'était qu'une forme absurde, un fantôme, un esprit ou quoi que ce soit, mais pas mon corps réel. Mais non, il n'y avait rien en bas, pas que je puisse voir en tout cas, et mes genoux et paumes étaient bien réelles sur la roche. Je n'étais pas mort, j'étais bien en vie et je n'hallucinais plus.

Bordel... Enfin... merci... Mec


Je me retournais lentement vers mon sauveur mais je buguais légèrement. Est-ce que finalement j'hallucinais encore où le type qui m'avait sauvé la peau était complètement à poil ? Pas le moindre tissu sur son corps, mis à part des traits d'encre, des dessins sur sa peau. Beaucoup de tatouage. Je secouais plusieurs fois la tête pour être sûr qu'il était bien réel et qu'il allait bientôt m'apparaître avec des fringues... Encore une fois, non. Il restait comme ça, et moi, je continuais de l'observer, les yeux probablement exorbités. Avec le froid qu'il faisait, dans les montagnes, en haut d'une falaise, il y avait un mec à poil. Quoi de plus normal ?

Tu es au courant que tu te promènes à poil en pleine nature par un froid de canard ? Tu veux perdre ton service trois pièces ?


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Je ne sais pas si ce mec savait à quel point il avait de la chance que je sois passé part là. Et d'autant plus que je daigne lui venir en aide. Habituellement, j'étais le genre de connard qui passait à côté des gens sans me soucier d'eux, ne me préoccupant que de ma sale gueule et de celle de mon frère éventuellement. Et encore, souvent c'était plus lui qui m'aidait que l'inverse. Quoique, j'en savais rien en fait. Ce n'était pas franchement comme si on comptait les points ou une connerie du genre. On s'entraidait parce qu'on avait toujours fonctionner comme ça. On avait toujours du se serrer les coudes pour survivre. C'était jamais l'un sans l'autre. Les River contre le monde quoi ! Merde il fallait que j'arrête de penser à Zecke. Ca allait encore me mettre sur les nerfs.

Une fois que j'avais réussi à ramener le type sur la terre ferme, je le laissais se démerder pour se relever. Il ne fallait pas abuser non plus. J'étais pas un prince charmant. Juste un sale type qui était de passage. Le gars fini par me remercier en jurant avant de se tourner vers moi. Evidemment, il se mit à me détailler de la tête en bas en affichant un air choqué par ma tenue. Sérieusement, il n'avait jamais vu un mec à poil ? Je levais les yeux au ciel face à sa réaction en soupirant. Bon, d'un sens, je voulais bien lui accorder. Tomber sur un type dans cette tenue en plein milieu de la forêt, c'était pas banal. Cependant, j'étais assez susceptible en ce moment. Et lui répondit sur un ton assez sympathique.

- Nooon… Sans blague ? J'avais pas remarqué.

Je soupirais de nouveau d'un air excédé pour bien insister sur l'ironie de ma phrase. Il s'écoula alors un petit moment de silence assez gênant. Je crois qu'aucun de nous deux n'avait jamais vraiment eu l'occasion de se préparer pour affronter un moment pareil. En même temps, c'est pas tout les jours que ça arrivait non plus. Au bout de quelques secondes je fini par lâcher.

- Bon… T'as fini de mater oui ? En effet, je me les gèle à mort. Alors je sais, soit un gentleman, file-moi une veste au moins.

Oui je passais du prince sauveur à la princesse qui fait un caprice. Après tout, c'était bien lui qui avait fait la remarque quand à la température. Bordel, si j'étais enrhumé demain… Ca allait encore être chiant cette affaire. D'ailleurs ne voyant que mon interlocuteur avait du mal à s'en remettre, je me dit que quelques explications ne lui ferait pas de mal.

- Non mais je suis pas un exibho, c'est bon. Si j'avais eu le choix, j'aurais remit mes vêtements avant crois-moi. Mais là actuellement… Mes vêtements doivent être en bas de cette fichu montagne. Et je risque d'avoir du mal à les récupérer si on reste planté là.

Je pouvais toujours me retransformer en chouette pour redescendre cette montagne en un rien de temps. Cependant, je ne pourrais pas revenir ici avec mes vêtements. Pas tous tout du moins. C'était bien d'être une chouette hein ! Mais je ne pouvais pas porter cinquante mille truc juste avec mon petit bec. A la limite, j'aurais bien pu faire des aller-retours, mais ça aurait été chiant. Oui, puis après je pouvais très bien planté ce mec là et allait faire ma vie. Mais… Je sais pas, je me sentais un peu responsable maintenant et j'avais pas envie qu'il lui arrive une autre merde en mon absence
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Combien de temps est-ce que nous étions resté ainsi à nous observer, enfin, surtout moi à guetter l'apparition, j'en étais sûr, de ses vêtements sur sa peau, lui probablement à croire que je le mattais. Bon, en même temps, je le mattais aussi, il fallait avoué qu'il n'était plutôt pas mal, et puis de toute façon, je n'étais pas suffisament lucide pour me rendre compte que mon regard pouvait être déplacé. Mais il avait fini par parler de nouveau, ou alors il l'avait déjà fait depuis de longues minutes déjà, mais je venais tout juste de m'en rendre compte. Je levais les yeux vers lui, en fronçant légèrement les sourcils avant de secouer la tête. Ouais, ma veste, j'allais me caillé, mais sans doute pas autant que lui en étant complètement à poil. Je me relevais lentement sur mes jambes, bien qu'elles tremblent plutôt pas mal, comme le reste de mon corps, probablement à cause du choc de la chute. Je ne le réalisais pas encore totalement, ou du moins, j'obstruais cette pensée pour ne pas le réaliser, mais j'avais frôler la mort. J'aurais pû me sauver tout seul en me téléportant, si j'avais eu les idées assez clair. En l'occurance, la drogue avait faillit me tuer, par accident, et pas le genre d'accident mettant en cause des dosages trop important, le genre d'accident qui n'était pas aussi rare qu'on veuille le croire, mais du quel on rit plutôt. Bref, me retrouvant donc debout, je retirais ma veste et me rapprochais pour la lui passer par dessus les épaules. Je n'avais pas pû m'en empêcher, même complètement stone, je restais un gentleman, comme mes parents me l'avaient appris.

Mes parents. Mon père. Alors que ma veste était déjà sur les épaules de mon sauveur, je tâtais les poches à la recherche du bocal qui contenait mon père. Aucune trace, évidemment, puisqu'il était tombé pendant ma chute, mais je ne le savais pas. Pas encore. Mon sang se transforma en glace alors que je réalisais la chose, mon cœur s'arrêta une micro seconde pour reprendre un rythme beaucoup plus rapide. Je lâchais la veste pour me retourner vers le bord de la falaise, retombant à genoux pour fixer une nouvelle fois le bas.

Non, non, non, non...


Il faisait trop noir et la lune n'éclairait pas suffisament pour que je distingue quoi que ce soit. Le bocal était forcément tombé, mais maintenant, il devait être en morceaux. Et mon père ? Aussi sénile qu'il était, il avait dû forcément s'apercevoir de la chute, il avait dû faire quelque chose. Mon instinct de survie avait réussi à franchir les barrières créées par la drogue, pourtant faites pour ne pas être franchies, alors le sien avait forcément dû détruire les murs de sa dégénérésance et sa folie pour lui sauver la peau. Je voulais le croire. Parce que je refusais d'imaginer son petit corps disloqué en bas, je refusais d'imaginer qu'il n'était plus là. Il s'était forcément téléporter. Il était increvable, ironiquement il était plus lucide que jamais avec sa folie. Oubliant complètement le jeune homme qui m'avait sauvé la vie, je m'allongeais sur le bord de la falaise pour me pencher autant que possible en avant, comme si ma vision allait s'amélioré dans cette position, en me rapprochant au maximum du vide.

Papa ! PAPA !! Dis-moi que tu es là !!



Non, il ne pouvait pas ne plus être là, je refusais de le croire. Je me redressais en tremblant d'autant plus, au bord des larmes. Sans mon père, je n'avais plus personne, cette même perspective me transperça d'un horrible sentiment d'abandon, bien plus que celui de perte. Mon souffle s'accèléra d'autant plus alors que je reculais vers le bon côté de la montagne, m'éloignant du vide. Tremblant toujours autant, je me tournais vers mon sauveur, comme s'il pouvait m'être d'une quelconque aide.supplémentaire.

Mon père était dans ma poche...


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On a pas idée de venir en aide aux autres. Il faudrait que je pense plus avant d'agir. Surtout que je risquais de chopper la crève avec ces conneries. Quoique, je ne tardais pas à me plaindre. Mon interlocuteur n'était pas des plus réactif. Je ne sais pas si c'était la fatigue qui le rendait comme ça, ou si c'était de me voir à poil qui le faisait tant buguer. Mais il finit pas se reprendre et me passer enfin sa veste. Il vint même la poser sur mes épaules. Je le remerciais d'un petit signe de tête tout en passant mes bras dans les manches. Ce n'était pas une très grande protection, mais c'était déjà ça. D'ailleurs cette veste m'allait étonnement bien. Il faut dire que mon interlocuteur avait l'air de faire la même taille que moi. A un ou deux centimètre près peut-être. Puis il était un peu plus large d'épaule aussi.

Mais est-ce qu'on s'en foutais pas un peu dans le fond de nos mensuration respectives hein ? Puis je n'eus pas le temps de me poser plus de question, ni t'entamer la conversation que le type sembla paniquer. Ok, il était vraiment chelou. Je restais stoïque, les sourcils froncé, le laissant faire ses poches. Apparemment il avait perdu quelque chose. Mais qu'est-ce qui pouvait bien l'alerté autant ? Il y avait décidément des gens bizarres dans ce pays. Je sais pas ce qu'ils foutaient dans le bouffe… Mais à coup sûr c'était pas net. Et ouais, j'étais bien sûr que ce gars n'avait pas toute a tête en le voyant retourner vers le bord de la falaise en criant « papa » comme un perdu. Je vous avoue, j'ai hésité à me barrer à ce moment. Finalement, le laisser tomber aurait peut-être été un beau service que j'aurais pu lui rendre aussi.

Lorsque le blond se retourna vers moi pour me dire tout tremblant que son père était dans sa poche, j'étais encore plus perplexe. Il y avait vraiment plus désespéré que moi en fait. J'approchais du type et lui donnai une tape amicale assez maladroite sur le bras.

- Euh… Je suis désolé… Enfin je pense… Mais il faisait quel taille au juste ton père pour rentrer dans ta poche ?

C'était totalement débile comme question, je sais. Mais la situation de base était loin d'être très normale. Alors, j'essayais de m'adapter hein ! Je fixais alors mon interlocuteur avant d'en conclure.

- Mec… C'est moi ou t'es totalement stone ?

Vu la taille de ses pupilles ça m'étonnerai même pas. Puis ça expliquerait qu'il en soit arrivé à glisser de la falaise. Parce que, certes, il n'y avait pas de protection. Mais cet endroit ne me semblait pas si dangereux si on faisait un minimum attention.

- Bon, ça te dit, on descend de cette foutu montagne ? Comme ça jpeux récupérer mes vêtements et toi chercher ton père ? Je t'aiderai si il le faut. Mais si je reste comme ça je vais choper la crève. Même si je sais que t'aime mater.


J'avais fini avec une pointe d'ironie. Cette nuit était bien plus mouvementé que prévu. Et c'était peut-être pas plus mal. Au moins, à m'occuper de ce mec, j'en avais presque oublié les conneries qui m'avaient amené à vouloir venir prendre de la hauteur. Sans vraiment attendre, je me mis en route. Ouais, j'avais froid, j'allais pas reste là non plus. Mais on avait pas fait quelque mètres que je réalisais que ça allait être bien plus compliqué que prévu. Déjà qu'une promenade en montagne c'est jamais très évidant alors allez faire ça à poil, sans chaussures et sans un jeans aussi. Je vous jure. Zecke serait là, il se serait foutu de ma gueule, mais en puissance. Bordel. Mais dans quoi je m'étais engager encore ? Ce que je pouvais être con je vous jure. Maintenant je me souvenais pourquoi je ne me métaphorsait pas souvent.
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Aidan & Sirius

Oui, alors bon, je commençais à réaliser que je devais avoir l'avoir d'un vrai fou, que ce que je disais n'avait pas de sens, mais en même temps, mes pensées n'étaient pas particulièrement claires. Et la panique ne m'aidait pas. J'essayais pourtant de me calmer, de respirer doucement, de continuer de croire que mon père était en vie, dans sa peau de petite lutin, qu'il devait chanter quelque part en sautant partout, profitant de sa liberté. D'ailleurs, en entendant la question de mon sauveur sur la taille de mon père, je grimaçais, comme si je revenais à la réalité pour de bon et pour la première fois. Est-ce qu'il allait seulement me croire si je lui disais ? A Bray, nous étions de nombreuses créatures surnaturelles, mais il y avait aussi un bon nombre d'humains et de Chasseurs qui n'hésitaient pas à nous massacrer, même nous, les Leprechauns, nous qui n'avions jamais fait de mal à qui que ce soit. Est-ce que je faisais seulement le bon choix que de lui dire ce que mon père et moi étions ? Bon, en même temps, s'il était du genre à tuer n'importe quoi, il ne m'aurait probablement pas sauvé, si ?

Et bien... suffisament petit pour rentrer dans ma poche... Dans un bocal.


Il allait définitivement me prendre pour un fou, tant pis. D'ailleurs, il s'approcha de moi pour... je ne sais quelle raison, je le vis regarder avec attention mes yeux, qui devaient probablement être bien rouge et dilatés, il ne mit pas très longtemps pour comprendre mon état. Cependant, je ne relevais pas, je n'avais aucune raison de me justifier, et encore moins de m'excuser. Je me décalais d'un pas en continuant de l'obser, malgré moi, et la panique qui continuait de me ronger, je souris de le voir à poil dans ma veste qui ne cachait pas grand chose, si ce n'était ses tatouages sur les bras et sur le haut de son torse. Je ne pouvais nié que la vue était agréable, mais ça ne dura qu'un temps puisque la culpabilité me frappa à nouveau. Et puis, le jeune homme venait de reprendre la parole, de proposer de descendre, je notais au passage qu'il avait donc laissé ses fringues en bas... ce qui voulait dire qu'à moins d'un truc magique, il était grimpé jusqu'ici à poil. Et je ne voyais pas trop comment. Ceci dit, sa petite pointe d'ironie m'arracha un léger rire, d'autant plus lorsqu'il se tourna pour commencer à marcher et que j'avais donc une vision complète sur son postérieur. Pas mal du tout. Cependant, il marchait avec difficulté et avec... aucune lumière, je nous voyais assez mal descendre à pattes jusqu'en bas, lui nu, moi complètement défoncé. J'attrapais alors un pan de ma veste pour le faire reculer et le rapprocher de moi, prenant sa main. Au point où nous en étions, je ne pensais pas qu'il allait s'en offusquer.

Je connais un meilleur moyen de descendre, plus rapide et plus sûr. Enfin, sûr en temps normal, là, ça va être plus hasardeux. Si tu ne veux pas te fracasser en bas, ne lâches surtout pas ma main.


Plutôt que me lançais dans un long discours explicatif, je pris une profonde inspiration et fermais les yeux en visualisant le sentier tout en bas, celui-là même que j'avais pris plus tôt dans la soirée, avec plus de lumière. Comment j'avais fait pour monter jusque là sans tomber était un miracle en y réfléchissant. Bref, en une seconde, ou nous, je nous y téléportais, tenant fermement la main du tatoué dans la mienne, ne rouvrant les yeux qu'en sentant la terre ferme sous mes pieds. Bon, c'était pas l'endroit exact que j'avais en tête, mais au moins, nous étions en bas. Je lâchais finalement sa main pour commencer à faire le tour de notre point d'arrivée, appellant mon père. Ce que je ne savais pas, c'est qu'il n'était pas loin, posé tranquillement sur un arbuste, regardant les étoiles et la lune, comme un enfant, comme moi quelques minutes plus tôt.

DEV NERD GIRL

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On avait beau dire, j'avais tout de même l'impression que toutes les personnes les plus bizarres du monde, c'étaient réunit dans cette ville. A chaque fois que je sortais, il se passait quelque chose d'étrange. Je ne sais même pas pourquoi j'étais encore choqué d'avoir sauvé un mec totalement stone qui allait tombé d'une falaise et qui disait avoir mit son père dans sa poche. Pourtant j'avais essayé hein ! Quoique, je devais pas être mieux à me balader à poil en plein forêt. Sérieusement, heureusement que mon interlocuteur ne semblait pas si choqué que ça. Non mais il aurait pu appeler les flics et m'accuser d'exhibitionnisme. Encore, me faire accuser d'un tel truc, je m'en foutrait. Mais si je me faisais arrêter… Ca signifiait que la police allait faire des recherches sur mon compte et je sais… Découvrir que j'étais un braqueur en cavale peut-être ?

Sérieusement, des fois je me disais que je devrais regretter tous ces braquages. Mais je n'y arrivais pas en fait. C'était comme une sorte de drogue. Une fois qu'on y avait goûté… Le risque, l'adrénaline, l'argent… Et bien c'était difficile de s'en défaire. D'ailleurs on avait un coup de prévu en route. Quoique, vu qu'Ezeckiel avait disparut, je n'étais pas sûr qu'on irait braquer la banque de Dublin un jour. Bordel, mais où il était fourré encore ce con. C'est que j'en arrivais à m'inquiéter sérieusement pour lui ! Il faut dire que ça avait commencé pareil avec Lana. Elle avait été portée disparue pendant des semaines, jusqu'à ce qu'on retrouve ce qu'il restait de son corps. Merde, je devrais pas penser à ça. Serrant les poings et les dents, j'essayais de fixer mon esprit sur autre chose. Et la seule chose qui me semblait digne d'attention, c'était mon interlocuteur.

Ce dernier venait de m'expliquer que son père était dans sa poche oui, dans un bocal. Oh… Je n'étais peut-être pas la plus grande lumière du siècle. Mais si son père était dans un bocal, c'est sûrement qu'il ressemblait plus à un tas de poussière qu'un humain disons… Consistant.

- Oh ! Ok… je vois… Ben si tu l'as fait tombé du haut de la falaise, je pense pas que t'en retrouve grand-chose.

Il ne fallait pas trop compter sur moi pour s'excuser pour un décès ou des conneries du genre. J'en avais un peu rien à faire, je ne connaissais pas son père et je le connaissais pas lui non plus. Donc pourquoi je m'excuserai hein ? J'avais rien à voir avec toute cette histoire. Cependant, j'avais pas envie de rester là à me les peler éternellement. Alors autant se remuer un peu et chercher un moyen de se barrer rapidement. Mais bordel, plus jamais je fais de la marche dans la montagne à poil. C'est impossible ce truc. Et il faut croire que même mon drogué d'interlocuteur à eu pitié pour moi. Il m'attrapait pas sa veste pour m'attirer près de lui et prendre ma main. Je faillis la retirer, par réflexe vous savez. Mais il la serrait trop fort pour ça alors je me contentais d'un regard perplexe à son égard.

- Attend mec… mais qu'est-ce que tu…

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase qu'une sensation des plus étrange s'empara de moi. Je n'avais rien connu de tel. Merde, dit comme ça, en pensant que j'étais à poil avec un mec qui serrait ma main, c'est affreusement louche, je sais. Mais calmez vous pensées déplacées. Une seconde à peine plus tard nous étions en bas de la falaise, sur un sentier de randonné. Je lâchais immédiatement la main du type et m'éloignait de lui d'un pas. Des réflexe de protection je vous dis.

- Putain ! Un Leprechaun ! Tu pouvais pas le dire plus tôt ? Mais attends… Pourquoi tu t'es pas téléporté quand tu allais tomber de la falaise ?

Ben ouais, enfin… Ca me semblait logique. Quoique vu qu'apparemment il était un peu… Et même très à l'ouest, c'était pas si étonnant. Je finis par soupirer et lui faisant signe que ça servait à rien d'essayer de m'expliquer, j'abandonnais. J'enlevais alors la veste que le Leprechaun m'avait donné et lui tendit :

- Tient, reprend ça… Et attend moi là du coup… Je vais chercher mes vêtements, je reviens t'aider à chercher ce qu'il reste de ton père. Fais pas de conneries.

Pour le coup, je me sentais assez responsable de lui et je sais pas bordel… A croire que dans le fond j'étais le genre de type sympa qui aidait les autres aussi. Mais depuis quand hein ? C'était peut-être l'influence de Lana… Elle, elle aurait aider ce type sans hésiter une seconde. Merde, ce qu'elle me manquait cette fille. Je secouais la tête pour me la sortir de l'esprit et ni une ni deux, je me transformais en chouette et pris mon envol. D'expérience, je savais maintenant que se promener à poil dans une forêt c'était pas le top. Puis je n'étais pas sûr d'où on était alors, autant faire un repérage rapide tant que j'y étais. Je localisais mes vêtements assez rapidement. Je piquais donc, me retransformait et les enfilait en l'espace d'une minute à peine. Maintenant il fallait que je retourne à pied auprès de l'autre là. Heureusement, il n'était pas si loin que ça.

- C'est bon, je suis là. C'est mieux comme ça non ? On va chercher ton daron du coup ? Je pense que si il s'est écrasé, ça doit être par là bas…

Je pointais du doigt une direction. Et non, elle n'était pas choisie au hasard, vu que j'avais eu le temps de faire du repérage avant pour le coup. Mon dieu, c'était quand même plus agréable par cette température de ce promener en jeans que à poil.
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Things, sometimes, never change.

Aidan & Sirius

La soirée tranquille que j'avais espéré s'envolait en fumée définitivement alors que je me retrouvais tout seul au pied de la montagne, avec toujours aussi peu de lumière et... pas la moindre idée d'où est-ce que je devais chercher à présent. Je déglutis difficilement en écoutant les bruits aux alentours, essyant d'entendre quoi que ce soit qui me dirait si mon père était dans les parages ou non. Je serrais mes poches vides à l'extérieur de ma veste, comme si tout à coup, j'allais sentir le bocal, entier, et en le sortant, j'allais voir mon père me regarder avec de grands yeux, collant sa face sur la surface du verre... Non, rien n'était réapparu pendant que le jeune homme tatoué avait porté ma veste. Je sentais mon estomac se contracter alors que j'imaginais à nouveau le pire. Je sursautais en entendant mon sauveur revenir et désigner un endroit dans mon dos. Je le regardais un long moment avant de hocher la tête, attendant qu'il me rejoigne pour marcher dans la direction qu'il indiquait. Pour essayer de me calmer, mais aussi parce que je n'avais pas pû m'en empêcher, je lui lançais à mi-voix :

Dommage que tu ais retrouvé tes fringues, c'est vrai, j'aimais bien te mater.


On se détend comme on peut. Les mains enfoncés dans les poches de ma veste, je marchais plus vite que d'habitude, j'essayais de regarder en même temps partout. Si mon père était blessé, iobse ferait entendre, il crierait, il savait bien crié, il me l'avait assez promis comme ça. Alors... il n'y avait que deux options. Soit il n'avait pas survécu à la chute, ce que je refusais de croire, soit il était entier et quelque part, sans doute en train de m'attendre. Ça ne pouvait qu'être ça. Je finis par m'arrêter, levant la tête vers le ciel, espérant peut-être trouver une réponse, quelque chose, comme si... c'était complètement con, mais comme si ma mère, où qu'elle soit, pouvait me dire, m'aider. M'envoyer un signal. C'était ridicule. Soupirant, je baissais les yeux sur les feuilles mortes, et sur mes chaussures, me sentant au bord des larmes.

Mon père est un Leprechaun aussi. Mais... il a complètement perdu la tête. Il est vieux et sénile. Et miniscule. Il a la taille d'un lutin. C'est... c'est sa taille normale maintenant...


Je lui demanderais plus tard comment est-ce qu'il connaissait l'existence des leprechauns, pourquoi est-ce qu'il faisait du nudisme en pleine nuit dans la montagne, et ainsi de suite. Plus tard. Là, je devais absolument retrouver mon père. Le tatoué avait dit qu'il m'aiderait à le trouver, autant lui donner le plus de détails possible. Prenant une longue et profonde inspiration, je commençais à chercher un peu partout, l'appelant. En dernier recours, et après avoir fouiller les poches de mon pantalon, j'utilisais une fausse pièce de mon invention pour essayer de le faire venir, notamment en la lançant et la rattrapant, espérant que le son l'attirerait. Mais au fur et à mesure qu'on avançait, j'entendis quelque chose. Un murmure. Une petite voix. Une mélodie. Une chanson. Je m'en approchais, pensant reconnaître la chanson de mon père. Son "Au Clair de la Lune" version vieux fou.

DEV NERD GIRL

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Je sais pas où toute cette histoire allait nous mener. Mais je le sentais déjà mal. Enfin, c'était trop tard pour que je fasse marche arrière maintenant. Et ce n'était pas comme si j'avais vraiment mieux à faire du reste de ma nuit alors… Autant me rendre utile pour une fois. Ca m'éviterai d'avoir à me torturer les neurones tout seul dans cette sorte de pièce miteuse au refuge qui me servait d'appartement. Puis je crois que je me sentirai encore plus coupable d'abandonné ce gars là. Ce qui était franchement bizarre, je vous l'accorde. Moi ? Me sentir coupable pour quelqu'un d'autre ? Ce n'était vraiment pas mon genre. Mais ses derniers temps je faisais beaucoup de choses qui n'étaient pas mon genre. Puis de la merde hein ! Pourquoi je réfléchissais encore ?

Je lâchais un petit rire assez sarcastique en entendant la réplique de mon interlocuteur quant à ma tenue. Evidemment que j'avais trouvé mes fringues. Je n'étais pas super matérialiste, mais je faisais tout de même attention à ce que je faisais de mes affaires. Ca évitait d'en racheter tous les deux jours. Puis ça évitait aussi de rentrer chez soi à poil, ce qui n'était pas négligeable hein !

- Désolé bro', jte laisserai mater une prochaine fois peut-être.

De mon avis, je n'étais pas près de revoir ce gars de toute façon. Mais j'avais une tendance à sur-estimer la taille de cette ville. Et il était bien hors de question que je quitte Bray sans Ezeckiel… Donc j'étais encore coincé ici pour un bon bout de temps je pense. Mon interlocuteur fini par m'expliquer avec une sorte de tête de gamin coupable que son père était un Leprechaun aussi. Jusque là, ça me semblait assez logique. Puis il me précisa alors que son père était vieux, sénile et tout petit. Sérieusement ? Les Leprechauns deviennent des lutins en vieillissant ? A vrai dire je ne savais pas grand-chose sur eux. C'était déjà bien que je sache qu'ils existent et qu'ils savaient se téléporter. Après… Mes connaissances du mondes surnaturelles n'était pas bien vastes.

- Sérieux ? Donc il est pas mort ? Je croyais qu'il était dans un bocal parce que tu l'avais fait incinéré ou une connerie du genre moi. Ben du coup, il est p't-être encore en vie.


Quoique si il était tombé d'une falaise… Mais est-ce que les lutins n'étaient pas plus résistant que les humains ? Quand on pensait qu'une fourmis pouvait porter sept fois sont poids. Ca amener à se poser des questions non ? Nous commençâmes alors nos recherches. Mon camarade de la soirée appelait son père tout en jouant avec une pièce. Je comprenais pas trop pourquoi mais bon. Personnellement je regardais au sol. Ce serait tout de même con que je marche sur son père hein. Puis soudainement un bruit se fit entendre. Quelqu'un était en train de chantonner. Je levais la tête vers mon interlocuteur et visiblement ce n'était pas lui alors nous continuâmes dans cette direction, accélérant même le pas.

- Tu crois que c'est ton père ça ? Perso, je miserai bien sur un mec bourré.

A croire que même dans une situation pareille, je trouvais un moyen de faire un pari. Comme quoi, je ne cesserai jamais d'être un joueur invétéré. Le moment n'était peut-être pas très bien choisit. Mais pourquoi pas après tout. Autant animer un peu cette soirée.

- Et ça se passe comment si je marche sur ton père ?

Ouais, c'était plus fort que moi, il fallait que je demande. C'était tout de même n'importe quoi cette histoire, j'en avais bien conscience.
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