| | | Mar 7 Juin - 23:49 | | Albane Riley Goldsmith « A little less conversation and a little more touch-my-body. »   Mes parents m'ont appelé Albane Riley Goldsmith ! Je suis né le 23 septembre à Boston, Massachussets. Je suis un élément de 20 ans. Pour plus de précisions, je suis homosexuelle et présentement en couple avec mes peintures et le vieux joint qui se meurt dans le cendrier. Sans déconner, je suis célibataire. Je suis fier de dire que je travaille en tant qu' artiste à mon compte, qui arrondit les fins de mois avec le stock a revendre de mon colocataire, ça m'aide à payer mes factures. Je suis d'ailleurs plutôt à court de fric. On me dit souvent que je ressemble à Lauren Jauregui, mais en mieux, quand même. Une dernière chose, je fais partie du groupe des êtres de la terre, et plus précisément je suis une métamorphe capable de se transformer en corbeau. Les petits détails
Albane est incapable de fonctionner sans son café le matin, ainsi que sa cigarette qui suit juste après. Un mélange douteux au goût amer, mais qui témoigne bien de la médiocrité de ses journées en tant qu'artiste paumée. + La demoiselle à la crinière d'ébène parle rarement, mais chante beaucoup; sa voix est rauque, puissante et profonde, gardant toutefois sa touche féminine. + Comme les légendes entourant corbeau, Albane vit beaucoup la nuit, et préfère la brise de soirée plutôt que la force du soleil sur sa peau pâle. Il n'est pas rare de la voir errer les rues avec son cahier de croquis sous le bras. + Albane a très tôt été diagnostiquée bipolaire par son médecin, à la demande de ses parents, qui en avaient assez de ses hauts et bas d'émotions démentiels. + Incapable de rester ancrée à la même personne plus de quelques semaines, la noire collectionne les histoires d'un soir avec de jolies demoiselles; certaines veulent seulement avoir de nouvelles expériences, d'autres espèrent percer la coquille très épaisse qu'Albane s'est créée au fil des années. + Elle a fait une overdose le jour de ses seize ans. Ses parents savaient qu'elle touchait à des trucs louches afin de combler le vide et l'incompréhension que la vie avait creusé dans son coeur, mais ils ne s'étaient jamais attendu à ce que leur fille soit transportée à l’hôpital après avoir s'être écrasée dans le salon de son meilleur ami, après avoir perdu connaissance, l'aiguille d'héro encore planté dans le bras. + Elle étudiait la psychologie, quand elle est arrivée Bray. Elle a tout lâché, ne voyant pas la nécessité de perdre son temps sur des gens qui n'ont jamais pris de temps pour elle. Dégoûtée de la vie, et pas assez motivée par la vitesse à laquelle cette dernière passe, elle préfère gérer son temps en peinturant et se défonçant la gueule. + au grand dam de son colocataire, elle a adopté un chien, un jeune doberman prénommé Red. + Elle ne veut pas l'avouer, mais elle est une grande fan de littérature anglaise. Elle est spécialement fascinée par les contes tordus d'Edgar Allan Poe. Elle s'inspire souvent de ses oeuvres pour dessiner. + La noire à une certaine obsession un peu malsaine pour les armes blanches, plus spécifiquement les couteaux de poche et les couteaux à lame rétractable. D'habitude, elle en traine toujours un dans la poche de sa veste en cuir. | caractère
Albane, c'est une créature sauvage. Difficile d'approche, furtive, sournoise et parfois agressive, la noire est un spécimen qu'il est difficile d'apprécier de près. Elle laisse peu les gens lui tourner autour et refuse que l'on s'attache trop à sa personne; après tout, ses parents lui ont souvent rappelé qu'elle était bien trop compliquée pour que quelqu'un soit même capable d'avoir un certain attrait pour son joli minois. Elle peut sembler plutôt froide et fermée à l'approche, son regard d'émeraude vous perçant l'âme, vous averti, vous force à reculer parce que vous avez peur qu'elle vous tue pile ici sur le bord de la rue. C'est qu'une image, parce qu'au fond, caché derrière ce mur et ces sacs de marijuana bien entassés, Albane ne cherche peut-être qu'un peu d'attention positive. Ce genre d'attention qu'elle a jamais eu parce que ses parents étaient trop occupés, ou bien trop débordés par ses façons destructrices de prouver à l'entière population qu'elle était bien vivante.
Elle laisse énormément son instinct la guider; elle suit le coup des émotions, de ses envies, de ses pulsions. Tel le corbeau, elle sait observer toutefois, et use beaucoup de son sens de l'observation pour tromper les gens, les narguer, les faire spiraler vers une descente en enfer typique de sa personne. Elle est douée, la noire, pour mettre les gens dans la merde. Elle a des contacts dans le down low partout; les escrocs de bars dans lesquels elle se saoulait la gueule, les vendeurs de drogue sur les coins de rues, partout.
Albane garde aussi cette touche de mystère autour d'elle. Comme le corbeau, elle est sympathique à regarder de loin, mais lorsque l'on s'approche, elle s'envole, loin. L'on dit que les plumes noires-bleuâtres du corbeau représentent la couleur symbolique de la création du '' grand vide '' et c'est ce qu'elle a l'impression d'avoir, dans son coeur, Albane; un Grand Vide. |
on ne change pas le passé
1 - Racontez-nous votre meilleur ainsi que votre pire souvenir.
Mon meilleur souvenir? Quand j'ai mis les pieds à Bray. Même, quand j'ai pris l'avion pour quitter mon bled de Boston et quand je suis partie découvrir de nouveaux horizons. J'ai tout laissé derrière; mes parents, ceux que je considérais comme mes amis, mon boulot, mes études... Et pour quoi? Tout ça sur la promesse qu'un mec m'a fait sur internet.
'' Viens, j'ai une chambre libre, j'te paye l'avion et tu découvres un monde nouveau, tu chasses tes démons et la première ligne est sur mon bras! ''
J'y ai cru. J'ai trouvé ça débile, attirant, ça faisait battre mon coeur avec anticipation. Du coup, j'suis partie. J'avais que 17 ans. Ça faisait pas tout à fait 2 ans et que j'avais découvert que j'étais métamorphe. Mes parents voulaient que je reste avec eux, qu'ils me montrent comment contrôler mes transformations. Je les ai envoyé bouler.
Sinon, mon pire souvenir, c'est probablement mon overdose. 16 ans, vous savez. C'est l'âge où on teste tout, on essaye, on se défonce, on se démonte. Mon meilleur pote, de Boston, il avait 23 ans. Il savait dans quoi il s'embarquait, quand il m'a tendu la seringue. J'étais déjà défoncée, les deux joints qui s'étaient passés étaient restés pas mal longtemps coincés entre mes lèvres. Puis y'a l'alcool, aussi. Une bière, puis deux, puis peut-être trois, mais je ne m'en rappelait plus. Du coup, j'ai l'élastique autour du bras pour trouver la veine un peu en haut du creux du coude, et de l'autre main, j'ai la seringue. Je tremble, je vois pas trop clair, mais mon pote me dit que ça va être chouette, alors je l'écoute. Je l'ai toujours écouté, de toute façon. C'était comme mon grand frère, celui qui m'a montré les bases, vous voyez. Quand j'ai pesé sur la seringue, je les ai entendus crier, me féliciter.
'' Un nouveau pas dans le monde des adultes. ''
Je savais pas que le monde des adultes était aussi calme. Rapidement, je me suis sentie devenir molle. Une minute ou deux, peut-être, pas plus. J'ai voulu fermer les yeux trente secondes, parce que je sentais plus rien, c'était comme si j'étais devenue engourdie.
J'me suis étalée de tout mon long dans le salon de mon meilleur pote, qui trouvait ça bien drôle. Il pensait que je déconnais. Puis quand il a vu les cernes bleues sous mes yeux, ainsi que la teinte bleutée de mes lèvres, il a vite réalisé que j'avais arrêté de respirer et que j'avais perdu connaissance. Il a appelé l'ambulance, la police, tout ça. On m'a dit qu'il avait fait une attaque de panique et qu'il avait même essayé de frapper l'un des ambulanciers. Moi, quand je me suis réveillée, dans la salle d’hôpital, le lendemain après-midi, j'ai réalisé que j'avais fait la pire gaffe de ma vie. Je l'ai vu dans le regard de mes parents. C'est là que j'ai su qu'ils avaient perdu espoir.
2 - Quel est votre plus grand rêve, le but ultime de votre vie? Et vos plus grandes peurs?
Sincèrement, j'aimerais arrêter la drogue. Je crois qu'en fait, c'est le rêve de la majorité des gens qui m'entourent et qui n'y on jamais touché. J'ai fini par croire que sur le long-terme, me défoncer la gueule, c'était pas bon pour moi, mais une fois que tu plonges dedans, t'arrêtes plus. Du coup, voilà. Bon, je pourrais pas trop arrêter, parce que revendre le stock de mon colocataire, c'est ce qui me rapporte le plus d'argent, et c'est ce qui paye ma part de loyer. Sinon, je ne crois pas avoir de but ultime. Je ne vis pas pour satisfaire ce but ultime. Je ne me suis pas créé ce genre de besoin. Je vis au jour le jour, et je verrai où ça me mène, parce que très sincèrement, je ne me vois pas vivre vieille avec une compagne, des enfants, des petits enfants et un caniche, dans une maison de campagne en Irlande.
J'dois même dire que ce genre de scénario me fait extrêmement peur. Arrêter de bouger, arrêter de vivre, arrêter de faire ce qui me plaît, juste à cause d'une autre personne? Ça me donne de l'anxiété rien qu'à y penser. J'veux pas ce genre d'attache. L'amour, c'est bien; l'orgasme c'est bien aussi, je ne nie pas. Je ne me vois juste vraiment pas sacrifier le reste de ce que je peux vivre pour quelques heures au lit ou quelques minutes de sourires débiles et de papillons dans le ventre.
Le truc, aussi, c'est qu'on ne sait pas si ça va durer. À quoi bon mettre mon énergie dans une relation qui pourrait briser n'importe quand? C'est comme grimper une montagne, se foutre sur le bord d'une falaise et de savoir que si l'on tombe, y'a rien pour nous protéger une fois en bas. Mais moi, j'ai pas envie de tomber. Du coup, pour me protéger, je grimpe pas la montagne non plus. Je prend pas ce risque-là; je protège mon coeur.
3 - Quel est votre métier / études et comment en êtes vous arrivé à l'exercer où à vous diriger dans cette branche? Quel a été votre parcours professionnel?
Je vais vous avouer que mon parcours n'a absolument rien de professionnel. Regardez-moi; est-ce que j'ai la tête d'une fille qui respire le professionnel? Bordel, mes parents auraient bien aimé que leur fille unique étudie pour devenir avocate ou médecin, qu'elle sauve le monde et qu'elle aime ce qu'elle fait. Malheureusement, ça a pris une tournure bien plus amère. J'étudiais la psychologie, vous voyez. J'adore le comportement humain, et étrangement, je me faisais toujours dire que mon sens de l'observation était presque sans défaut. On me disait que j'étais faite pour aider les gens. Pourtant, personne à voulu m'aider, du coup, quand ça a commencé à s'effondrer, je me suis vite rendue compte que je ne méritais pas le temps que les gens voulaient me consacrer. J'ai laissé tomber; j'ai commencé à sécher les cours, puis finalement, à me faire expulser de ces derniers à cause de mon manque de présence flagrant.
'' Elle avait du talent, la petite Goldsmith. ''
J'ai vite réalisé que même le talent, c'était pas assez. Efforts par dessus efforts, et pour quoi, au final? On dira que la drogue m'a ruiné. Probablement. Qu'au lieu de devenir cette bohème artiste et droguée, j'aurais pu devenir psychologue de renommée. Personnellement, je préfère nettement la peinture et la liberté d'action et de pensée plutôt que l'enfer d'un bureau, quatre murs et les dossiers de patients qui sont dans le même bateau que moi.
4 - Etes-vous au courant de l'existence du surnaturel? Si oui à quel degré ? Et que pensez-vous des autres espèces présentes en ville?
Le surnaturel? Je ne sais pas; est-ce que le fait que mes parents soient capable de se transformer respectivement en raton-laveur et en berger allemand - et que par le fait même je sois capable de me transformer en corbeau - me mettent au courant que le surnaturel existe? Très bonne question. Plus sérieusement, oui, je suis au courant de l'existence du surnaturel. Je me fout personnellement des querelles entre les espèces et les humains et s'ils veulent s'entre-tuer, ce n'est pas mon problème. J'assume très bien le fait que je sois métamorphe, et c'est bien la seule leçon que j'ai retenu de mes parents, ainsi que mes grand-parents. Si les autres espèces ou si les humains veulent détester ma gueule, grand bien leur face. Jamais, par contre, je vais m'abaisser à être méchante avec quelqu'un juste à cause de ce qu'il est. J'déteste tout le monde, c'est pas bien bien compliqué.
5 - Faites-vous partie d'une Organisation? Si oui, laquelle ? Pour quelle raison avez-vous rejoint cette organisation et que vous a-t-elle apporté? Si vous ne faites partie d'aucune organisation, de laquelle vous sentez-vous le plus proche et pourquoi?
J'ai beaucoup entendu parler des organisations et des espèces qu'elles regroupent, mais je n'ai jamais senti le besoin d'en rejoindre une. Je préfère rester neutre, dans mon coin, tranquille et de faire ce qui me plaît. J'ai une peu de difficulté avec ces groupes d'humains qui croient que toutes les créatures marchant sur terre qui ne coïncident pas avec leur vie ennuyante d'humain méritent d'être chassées, mais mis à part ça, j'ai tendance à laisser les groupes et organisations vivre sans me mêler de leurs querelles. Comme je l'ai mentionné plus haut, je suis plutôt fan du vivre-et-laisser-vivre et les querelles entre espèces ne m'intéressent pas. L'avantage de la plume et du corbeau, c'est qu'en temps de crise (j'exagère peut-être un peu), je peux m'envoler loin et me cacher, voir même espionner et écouter ce qui se passe autour de moi.
 | Derrière l'écran
Salut les poules! Moi c'est Léo; je suis un petit dresseur de caribou habitant les terres froides du Canada, et j'ai 19 ans.  J'étudie pour devenir travailleur social, et j'adore les relations humaines. Je suis quelqu'un de très chaleureux, au sens de l'humour douteux, et qui devrait probablement arrêter de se forcer à faire des blagues parce que la majorité du temps, elles ne sont pas drôles.  Sinon, je suis passionné par la musique; je joue de la batterie et un peu de guitare. J'aime aussi beaucoup la peinture et le dessin, et mon animal préféré est le loup. J'ai des peluches de loups, des posters de loups, les draps de mon lit ont des loups dessus... Bref, je suis vendu.  |
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